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·;perles ou·plerres précieufes percées

&

·enñlées: Ce

·.font les Lapidaires & les Joailliers qui vendent les

-..&olliers

de perles, & a utres perles fines ;

&

les Pate- ·

motriers qlli font

&

vendent ceu.x de pierres fauífes.

"Outre l-es

coUirrs

de pierres fines, les dames en

.portent auffi de perles fau!fes_, qui pour .leur éclat

&

leur eau, imitent parfaitement les perles fines.

Voye{-PERLES FAUSSES.

Voy

e{

la

fig .

7· Planc.. 11•

.del'Emailleur en perlesfauJ!es.

L'u{age des

colliers

chez les Grecs

&

chez les Ro–

m ains , e11 de la premiere antiquité : on en mettoit

au cou des déeíres; les femmes en portoient en o r–

nement;

en

en otfroit aux dieux; c'étoit une récom–

p enfe m ilitaire; il y en avoit d'or, d'argent, de pier–

r eries ; les peuples de

h

Grande- Bretagne en por–

toient d'ivoire; on en mettoit aux efclaves avec une

.infcription' po ur c¡u'on les arredit s'ils s'enfuyoient.

Nos marchandes de mode donnent le nom de

col–

lier,

a

un autre ornement de cou ' compofé quelque–

fois d'un feul ruban, ou d'un ti!fu de crin garni de

ruban, de blonde, de fouci d'hanneton, &c. T our

collier,

comme les au tres pieces d'une parure , doit

lui etre a!forti par la

fa~on

&

par la matiere. Les

.

colliers

o nt des noms dépendans de leurs formes,

&

l e moindre changement dans la forme fuffit pour

-changer le nom. Ainli il y a le

Collier

a

la

dauplzine;

c'e11 un tour de cou, noiié

par derriere avee un ntban, garni par-devant d'un

nceud de ruban

a

quatre' d'un demi-cerde attaché

fous le mente n ,

&

de deux pendans, dont deux bouts

s'attachent autour'

a

coté de ceux du demi-cercle'

&

les deux autres tombent dans la gorge en fe croi–

fant au-delfous de ce demi-cercle. Ces

colliers

font

-<le blonde, de ruban, de guirla nde,

&c.

Le

collier en efllavage;

il e11 compofé d'un tour de

.c on

&

de deuoc ronds par-devant , !'un au-deífus de

l'autre, qui tombent

&

couvrent la gorge en partie:

a u milieu de ces ronds fur le tour du cou,e11un nceud

.Q

quatre.

Le

collier

d'

!wmme,

e11 un mban noír

&

fans fa–

r;on·ní pli' noiié quelquetoisd'un nceud

a

quatrefous

l e menten, c¡uelquefois d'un nceud íimple, les pen–

o ans reto mbant

&

fe cachant dans la chemife : ce

~u'on

nomme alors

colliua béquilte.

.

Le

collier d 'homme aux amours,

eíl un ruban notr

n oiié par-derriere aux deux coins de la bourfe, orné

o 'une rofe íimple, dont les deux bouts découpés font

froncés

a

un doigt de leur extrémíté'

&

forment une

feuille de la rofe ftmple.

Le

collier d'unflul rang ,

e11 un tour de cou

a

l'ufa–

-ge des clames, compofé de rubart bouillonné,

&

e!l

<:hou

&

orné fur le deva nt d'un nceud

a

quatre. VOl–

U

un' échantillon de la folie de nos modes.

OLL!ER, (

Hijl.

mod.)

cet ornement, dans le

fens que no us tui donnons ici, ne fert que pour les

ordres militaires auxqueJs o n l'accorde comme une

marque de di11intuon & de l 'honneur qu'ils ont d'e–

tre admis dans leur ordre . C 'e11 fouvent une chalne

d'or émaillée avec plufieurs chifli:es, au bout de la–

quelle pend une croix ou une aurre marque de leur

ordre.

,

Le

collitr de l'ordre d.. la j arretiere

coníi11e en plu–

fieurs

S

s

entremelécs de rofes émaillées de róuge,

fur une jarretier bleue , au bota. de laquelle pend

'lln

S.

Ceorges.

·f:"oye{

J

ARRETI ERE.

,

Le

col!ier du faint-.Efprit

e11 compofé de trophees

o'armes e(pacées de fleurs-<le-lys d'or cantonnées

d; flammes

&

de la letr:¡-e

H

couronnée ,

pa~ce

9ue

e efi la lettre initiale: du nom de

Henri

l!L

m11Jtu–

tenu;

de cet ordre; & a u has une

crQ.ix

a

hllit poin–

t es , Ú\r laquelle eíl une colomb

e ou f

aint- Eljxit.

Y oye{

ÜRDRE DU SAI NT-ESPR I'I:.

Le

collier de 1/ ord re de S.

M idzet

ell: formé par des

coquilles d'or' !iées d'aiguillettes _de foie

a

bouts

COL

ferres -.:Por. Le ro1

Pran~ois

l.

changea ces aiguillet•

tes en cordelieres ou chalnettes d'or : au bas de ce

coltier

e11 repréfenté l'archange S. Michel.

Maximilien a été le premier empereur qui ait mis

un

collier d'ordre

autour de fes armes, étam devenu

chefde celui de la

toifon:

ufage que pratiquent main–

tenant ceux qui font décorés de quelque ordre de

chevalerie,

a

l'exceptio n des prélars commandeurs

dans l'ordre du S. Efprit, qui ne mettent autour de

leurs armes qu'un cordon o u ruban bleu d'ou pend

la croix de l'ordre,

&

n'arborent pas la marque de

l'ordre de S. Michel ; aufii ne prennent-ils pas le ti–

tre de

commandeurs des ordres

du

R oi,

au lieu que les

chevaliers fe qualifient du titre de

cheyalitrs

des

or–

dru du R oi.

Ordre du collier. Chevaliers du collier

ou

de

S .

il1arc ,

o u

de la médaille;

ordre de chevalerie dans la répu–

blique de Venife. Mais ces chevaliers n'ont poinr

d'habit particulier; & comme c'ell: le doge

&

le fé –

nat qui le conferent, ils portent feulemenr par di(–

tinlhon la chaine que le doge leur a donnée: elle

leur pencl a

u

cou,

&

fe trouve termi

née pa

r une

médaille oh e11 repréfenté le lion volanr

de.la

répu–

blique, c¡u'ils ont tiré du fymbole de l

'évan

géliíle

S.

Mare, qu'ils ont pris pour patron.

(G)

(a)

COLLIER n 'ÉTAI,

(Mar.)

c'e11 un bour de grolfe

corde femblable

a

l'étai. L'utage du

colliu d'étai

efr

d'embraífer le ham de l'étr ave,

&

d'aller fe joindre

au grand étaí, o1t il e11 renu par une ride.

(Z)

COLLIERS DE DÉFENSE,

(Marint.)

ce fonr plu–

fieurs cordes tortillées en rond comme un

collur,

qu'on a

a

l'av ant & fur le coté des chaloupes' ou

amres petits batimens, pour leur fervir de défenfe

&

les garantir du choc centre les autres batimens.

Voy<{ Planche

X

V I. Marine,

fig.

3.

lea.

r,

&

fig.

lut. n, o, r.

(Z)

C OLLIER DU TON,

(1l1arine.) collier de chouqJ<et,

c'e11 tm lien de fer fai t en demi-cercle, qui con¡oin–

teme¡¡t avec le ton

&

le chouquet' fert

a

tenir les

m ats de perroquct

&

de. hune:

quelqu~fois

ce

Ii~,n

efl fait d'une piece de bOIS; alo_rs <_>n

~~

donoe

d,~pai{feur de haut en-bas, les rrots cmqutemes de

1

e-

p aílfeur du chouquet. '(

Z)

.

.

CoLLI ER

de ba:rif,

(

Bouc. )

morceau qut conttent

le premier

&

le fecond rravers avec la ¡oüe.

COLL! ER

cheval,

(

Bourrel.

&

Selt.)

harnois de

bois couvertde cuir

&

rembourré, qu'on metau cou

des chevaux de tirage, afinque les_cordes des t.raits

qui s'y attachent, ne les bleífent pomt.

Voy . la

jig. '·

du B ourrelier.

COLLI ER

Á

LA REINE ,

terme de Bourferie

;

c'efi

tm

collier

de fer couvert de velours , qui embraífe

le cou des enfans .

Il

e11 garni d'une branche de:: fer

&

couverte, qui defcend fous le menten,

~

vtent

fe fixer fur le bord de leur corps : ce

collur

leur

tiene la tete droire.

CoLLIER,

(P<'che.)

c'e11 aínfi qu'on al?pelle fur

les rivieres , la corde qui part

d~

bou,t d_u ,fit;r apJ?el·

verveu."C,

&

qu 'on atraehe

a

1

extremne? un p¡eu

qui, enfoncé dans

1~ ~a

fe , tient cene parue du ver·

veux au fond de la nvtere. Amíi pour placer un ver–

v eux, on a deux pieux

~

1\m pour la

tC:re,

J'autre

pour (a queue.

Voy<{

VERVEUX. On. fupplée

qu.el–

quefois au pieu de la queue

&

au

collier

par le

potd>

d'u ne pierre.

· )

11

COLLIER

de

limier

ou BoTTE ,

(Vemru.

e e

l'attache de cuir qu'on luí paífe au cou' quand oa

le mene au bois.

COLLI ERES,

(,

f. (

Commerce de bois.)

ce

!ont

des chantiers qui fer venr de fondement aux traUlS;

ils ont

a

leur exrrémité des coches , dans lefquelles

on palfe les couplieres.

roye{

C

O

U P

LI ERE

5

Ú,

TRAINS.

COLUNA~