54s
e
L
o
garenne,
&
autres. Quand cet enclos palfe l'étcn–
duc de vingr
a
trente arpeos, il s'appelleparc.
(K)
CLOSERIE ,
(.
f. (
JurifPrud. )
en quelques pro–
vinees
fignifie
un petit bien de cam¡mgne
compofé
d'une
~1aifon
&
aurres batimens ,
&
de quelques
ten·es adjacentes qui
.e~
dépendenr;.On
appell~ c~s
fon;cs d'héritages
clojeras ,
paree qu 1ls font ordinat–
r ement clos de foífés
&
de haies. C es
cloflries
font
(uelquefois loüées ,
&
forment de perites fermes.
AdLOSERIE,
en terme de Vannier ,
lignifie cette ef–
pecc d'ouvrage qu'ils font en plein fur des pés de
Iattes, de cerceaux , ou d'aurres chafes femblables.
CLOSETS, f. m. pi.
terme de P ¡c!te:
les
cloflts
ou
cuhauj[ets
fon t des efpeces de hauts pares, qui ne
dilferent de ceux dont on donnera la defcription a
l'arricle
PARCS, qu'en ce que la croífe ou e":trémi–
ré recourbée efl quarrée, au lieu que eelle des pares
cft arrondie: ces rets dont la maille
a
di.'C-lmit lignes
en
q~1arré,
fo nt tendus fur des fonds, des roehes: ces
pccheries n'ont fouvent que dix ou douze perches
pour les former; ai nli elles ne different prefque de
e
elles des hauts pares, qu'en ce que les
cloflts
font
beaucoup plus perits. On ne prend dans les
clojets
que le poiflon qui fe maille , puifque le fond en efl:
ouven, c'efl:·a·dire que le filet n'efl: point enfablé ,
ni le bas du pare fermé d'nn clayonnage.
CLOTHO,
'YOyez
PARQUES.
LOTURE
ou
E CLOS,
f.
f.
termed'Arc!uuau–
re,
mur de maoronnerie ou grille de fer qui enferme
un efpace te! que l'enceinte d'un monafl:ere, l'éten–
due d'un pare, d'un jardin de propreté, fruirier,
porager,
&c. (P)
LOTURE, (
Jurijp.)
dans fes monafteres de filies,
a
deux figniiicacions différenres.
L'une
a
rapport au vreu que les
religieufes font
d'obferver la
clótrtre
perpétuelle , c'
efl:-a.dire de ne
point forcir du monaftere.
L'autre eft pour exprimer les murs , portes,
&
grilles, qu'il n'eft pas permis aux religieufes de paf–
fer,
&
dans l'intérieur defquels les érrangers, foit
hommes ou femmes, ne peuvent, fuivant
1'
are.
3'·
de l'ordonnance de Blois, entrer Jims p ermiffion du
fu périeur eccléfiaftique ; permiffion qtü ne s'accor–
de poinr fans néceíliré , comma aux medecins, chi–
nlfgiens,
&c.
uivant le droit commun, c'eft
a
l'é–
veque diocéfain a donner ces permiílions.
11
en faut excepter les monafteres exempts de la
jurifdiilion de l'évcque, ou ces permiffions peuvent
erre données par léur fupérieur eccléúaflique ' fui–
vant
1'
art.
'9 .
de l'édit
de
169
5·
e meme arcicle fuppofe qu' il y a des cas ou on
peut permettre aux religieufes de fortir, comme
pour aller aux eaux , lorfque cela cfl: néceífaire pour
leur fanté; mais c'efl:
a
l'éveque fcul a donner ces
permiffions, mcme daos les monafteres exempts:
c'eft ce que décide !'
art .
.2.
de la déclaration du
1
o
Février
1
742 .
T outes ces permi1Tions pour fortir du monafrere,
0~\
a
des ,Jaiques pour y entrer ' doivent erre don–
nees par ecrit.
1
Le
~oi
&
la Reine ont feuls le droit d'entrer dans
es
m
1
atfons cloirrées , fans permiffion du fupérieur
ecc éftaílique.
Les évo
li
é ·
¡
' li
11·
f: .
C.
eques
&
autres up n eurs ecc
e
Jatuc¡11es ,
~ni at/~nt
leur viíite daos les monafl:eres , examinent
JI
a
e
O
litre
y
íl b·
é
¡¡
11
1'
11
que les mur e
t~n
obferv e ;
&
1e e ne en pas,
&
les g . 11
s ne
fo,~nt
pas aífez haurs, que les portes
peuven~'
0
e~
ne fotent pas bien claufes ni fítres, ils
obferver lar
0
1
~ner
ce c¡ui e!l nécelraire pottr faire
,.,
e oture.
( A)
CLOTURE
d'un co
,
.
.
,
,
reté
&
l'état fina l
d':;~:~ '
d un
~nvcntal~t '
e efl: 1ar–
fait par des aíloc· ,
Jnvenratre o u d un compre
1es en quelc¡ue comme(ce , ou par
CLO
un
~égociant
qui fe rend compre
a
lui-meme de fes
affatre;.
Voye{
COMPTE, lNVENTAIRE.
(G)
RI~LOTURE'
en terme de Vannier' 'YOYt{
CLOSE-
• CLOU,
f.
m.
(Art méc!t.)
perit onvrage en or
OU argent,
O~
fer, OU CtÜvre, a painte par un
bou~
&
a
t!!t~
par 1
au~re'
dont le corps efl: rond ou
a
fa–
ce, mats va en dtminuant de la tete
a
la poinre
&
dont la tete efl: d'un grand nombre de formes
cli!fé–
renres, felon les ufages auxquels on le defrine.
Les
cl~us ~n
fer fe forgenr; les autres fe fondenr: la fa–
bncarwn de ces derniers n'a riendeparciculier · c'eíl
un o.uvrage de Fondenr tres-cornmun. Nous
~llons
exp!tquer commenr on fabrique les
clous
en fer: nous
obferveron~
d'abord q11'il y en a de deux forres, les
clous ordmaues,
&
les
clous d'ipingles.
Des clous ordinaires.
On donne le nom de
Cloutie~
t?ut court, a_ux ouvriers qcü font ces
clous.
Les ou–
tJls du ClontJer font en petit nombre : ils conúfl:ent
en
u~
e
forge? autour de laquelle on pofe des blocs
OU
-~tJlOtS
qm fer.vent de bafe au pie d 'étape,
a
la
clower~
,01:
,cloutter~,
&
a~t
cifeau.
Yoy. la v ignett<.
Le
p•e d etape,
qu on vo1t
Planche d,. C!outier,fi–
gure
21.
en
A,
eft une efpece de ras ou d'enclume
dont un
~es
cotés efl: Cluelquefois terminé en biuor:
ne : cet mftrument efl: ordinairement tour de fer ·
mais pour erre bon
&
durable
il vaut mieux que
1~
tete en
~o
ir acérée
&
trempée.
7
La
place
efr une efpe–
ce d.e com
émou~é, ~o?t
la partie fupériettre efl: ap–
platJe
&
un .l?.eu mclinee.
Voye{
cet outil,
mime Pl.
en
B.
La
clout<re
efl: tme efpec.e de bille de fer, d'un
pouce en quarré ,
&
de la longueur de dix pouces ;
a
deux pouces ou enviran d'un de fes bouts efl: un
rrou quarré dont les bords excedenr
un
peu Ca furfa–
ce: c'efl: dans ce trou qu'on fait entrer le bout de fer
forgé
&
coupé qui doit former le
clou,
pour en fa–
scanner la tete au marteau.
ll
y a des cloiüeres dont
les trous font plus on .moins grands , ronds o
u
quarrés, ou de toute autre figure, felon la dilféren–
ce des
clous
qu'on fe propofe de fabriquer . Les cloiiie–
res pour
clous
a tete ronde , font diflerentes des au–
tres : les rebords du trou en font un peu arrondis ;
la cloiiiere efl: plantée dans le pié d'étape ou d'éra–
ble de la la)1gueur d'environ cinq pouces,
&
fon au–
tre bour porte d'environ un pouce fnr la place.
Voy.
les fig.
22.
zJ .
.26.
La premiere montre
1~
cloiüere
montée d'tm bout dans le pié d'érable ou d étape ,
&
de J'aurre appuyée fur le bord de la place: en-def–
fous on voit un reífort dont l'ufage efi de repoulfer
en en- haut le
clott
quand il efl: formé. Pour chaífer
le
clou
du trou de la cloüiere , on frappe en-detfous
ce reífort avec le marreau. On voit
fig.
2.S.
le
clou
coupé, mais tenant encare a la verge ou baguerte ,
&
préfenté par la pointe au trou de la cloiiiere, olt
l'ouvrier le laiífe enfoncé en rompant la parrie par
lac¡uelle il cient a la baguette. Er la
figure
26.
repré–
fente le
clou
dans la cloiiiere pret
a
erre frappé avec
le marrea
u
2.
3 , pour en fuoronner la tete. La cloiiie:
re eft acerée
&
trempée. L'enclume efl: la meme qua
fe voit chez to us les ouvriers en fer.
Voici la maniere dont les outils dn Cloutier font
difpofés : ils font raífemblés fur un meme
bi.~l_or
•
comme on
voitfig.
.22.
en
A, B, C, D.
La
~l01nere
entre dans une mortaife pratiquée
¡\
la parne fitpé–
riei.Jre du p ié d'étape; elle efr arrerée dans cetre mor–
taife par deux coins de fer , placés J'u.n en-de!f"t!S
&
l'autre en-deCfous: le premier ala parue
anrén~ur.e ~
le fecond
a
la partie po1lérieure. Son
aur:~
e;;trenure
efl: pofée fur la place
a
un des bours; le ple-d etape
&
la place font fermement érabJis dans !e bloc' on on
les raffermit
a
coups de mafic quand 1ls. font
déra~gés. On applic¡ue, comme nous_avo ns dtt, aux peu–
tes cloüieres une efpece de re(Jort fixe ?ans la
mor–
taife du pié-cl'étape; on fixe quelquefo1s tme peure