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CLO

cés religieufes . Le

clottre

des Chartreux

~Ro

me, du

delrein ,de Miche! Ange, eíl un des j>lus réguliers

pour fon archireaure.; , & celui des Cha&treux de

Paris eíl le plus eílimé par les ouvrages de peinrure

du célebre Lefueur, peintre Frans:ois, qui attirent

l'admiration de tous les connoiíFeurs en cer art,

(

p

JLOlTRE,

(Hijl.

ucléjiajl.)

Dans un fens plus gé–

néral,

cloítre

fignifie

ru¡ monajlere de· per:fonnes

rt.Li–

gieufts

-de l'un & l'autre fexe, & quelquefois il fe

prend pour la vie monaílique: c'eíl en ce fens qu'on

dit,

qu'on ne. fait pas toújoursfon folut dans

le

cloí.tre,

mais qu'on le. fait plus dijficiüment dans le !lzonde.

La plíi.part des

cloftres

ont éré aurrefois non-feule–

rnent des maifons de piéré, mais auíli des écoles ott

l'on enfeignoit les langues & les arts libéraux. C'eíl

pour .cette raifon qu'Ofwald roí d'Angleterre, com–

me nous l'apprenons de Bede, (

Hijl.

liv.

Ill.

cit. iij.

donna plufieurs terres & poífeílions aux

cloítres,

afin

que la jeuneíTe y

ñu

bien élevée. Les

cloítres

de

S. Denis en France, de S. Gal en Suiífe, & une infi–

nité d'autres, avoient été non-feulement richement

dotés a cette fin, mais encore décorés de plufieurs

priviléges, & principalement du droit d'afyle póur

ceux qui craignoient la rigueur de la ¡u.fiice. Ils fer–

voient auíli de prifons,&principalement aux princes,

foit rébelles foit malheureux, exclus ou dépof-és du

throne. L'hiíloire Byfanrine & ceJle de France en.

fourniíTent de fréquens exemples.

(G)

CLOlTRE'

e

Comm.)

n·om qu'on donne au comp–

toir ou magafm que quelques villes d'Allemagne ont

a

Ber~,

C'etoit autrefois le palais épifcopa! & la demeure

des chanoines. Les rois de Danemark donnerent ce

vaíle batiment aux marchands d'Hambourg , Lu–

beck, Breme, & aurres villes anféatiques, apresen

avoir chaíTé l'éveque & les chanoines.

Il

a confervé le nom de

f'[-oftre:

les négocians qui

l'occupent, & qui ne font commerce que de poif–

fon fec ou falé , portent celui de

moines.

Ils ne

fouffi-ent point d'hommes mariés parmi eux; ceux

qui veulent prendre femme font obligés de fortir du

cloitre :

ils peuvent cependant trafiquer

&

entrete–

nir correfpondance avec leurs anciens confreres.

Yoye;_ le diélionn . du Comm.

&

de

Trév. (G)

CLOlTRE,

(lardin.)

fe dit dans un bofquet d'une

falle verte ' quarrée' a doubles paliíTades' autour

de laquelle on tourne comme on.fait dans les cloi–

tres des couvents.

(K)

CLONEFORT, (

Géog. rnod.)

perite ville d'Ir–

lande au comté de Galloway, dans la province de

Connaught.

CLONMELL, (

Géog. mod.)

ville forte d'Irlande,

capitale du comté de Tipperary.

Long.

9· 38.

lat,

32.. 2.8.

CLOPEUR, f. m.

en terme de R ajfinerie de jiLcre,

efr une efpece de petit battoir quarré avec une poi–

~née'

le rout faifant neuf a dix pouces de long: il

fert

a

frapper fur le cacheur lorfque le cercle ne

coule pas aífez aifément

~

l'endroit Otl l'on veut qu'il

foit arreté.

CLOPPENBOURG, (

G éog. mod.)

perite ville

d'Allemagne au cercle de \Vefiphalie, dans l'éveché

de Munfrer.

CLOPORTE,

f.

m.

(Hijl.

nat. Jn.feélol. ) afillli.s,

cutio, porcellio;

infefre de couleur grife approchan–

te de celle de l'ane, c'eíl pourquoi les Grecs lui

om donné le nom

d'onos.

Les plus grands

cloportts

ont

a

peine un travers de doigt de longueur' & un

demi-doigt de largeur. Ceux que l'on trouve dans

les fumiers

&

dans la terre, font de couleur livide ,

noir>ltre; mais ceux qui font dans les lieux humides

& fous différens abrís, comme l'écorce des arbres,

les pierres,

&e,

ont une ¡;ouleur grife. Les

cloportes

T ome lll.

-

.

e

L

o

547,

ont. quatorze pattes, fep't·de

~haq";é•.dhé;

i1

n'y a'

da ns

c~acune q~,·~ne feul~ a¡:c1c~tron,

& on a pei–

ne a

1

appercov01n,_.Ces mfeél'es ont deux antennes

courtes;

des

R<(on les touche ils fe r eplient en forme–

de globe; on les a comparéx dans cet état a une fe–

v e: les cótés•du córps fom:·dentelés comme une

fcie. Mouffet.

tlteat. inflé!. Yoye;_

l.NSECTE. (

I)

_ GLOPORTI':,

(Mai.

med.)

les

cloportes

forro

tl'es~

:r:ecommandés .daos la cachexie, Thydropifie, les

embarras lymphatiques du poumon, les obfuuilions

des glandes ' le talcul' & ra goune.

J

uncker c¡uúrapporte ce.s ver.tus, ajoí'tte que

nous

manc¡u ons enco.J:e de preuves, aíTez autentiques

pour que nous puiílions nous y fier abfolument · &

comme d'aill'"urs ces · infeaes portent

beauc~u¡:>·

vers les voies urinaires c¡u'elles irritent aíTez vive–

menr' cet auteur confeille d'erre fort circonfpe'l;

dans leur adminiílration.

·

On peut s'en fervir pourtant utilement comme

d'un d.i11rétique aíTez efficace, pourvft qu'on ne per–

de ,ras

d~ ~f1e

la fage_

p~écaurion

de ménager les

vo;es unnaues,

&

pnncipalerncnt lorfque ce mé–

nage~ent

eíl plus particulierement indfqué par quel–

que vtce de ces organes.

Des praticiens célebres ont confcillé d'en ufer

long-rems & en perite dofe, pour détruire les cata–

ralles commens:antes' & meme

en

général pour ton-

res les maladies des ye11x.

_

On donne les

doportes,

ou écrafés vivans dans du

vin

a

la dofe de dix ou douze, ou féchés

&

mis en

poudre dans un véhicule approprié a la dofe d'un

demi-fcrupule, jufqu'a tm

fcr~1pule.

Les

cloportes

en poudre font un des ingrédiens des

pilules balfamiques de Mortoó.

(b)

CLOQUE,

f.

f.

en terme de Blancltiffirie de cire,

fe

dit d'un rnban de cire qui fe noue; pour ainíi dire,

&

qui fe forme en bouton quand le cylindre n'eíl

pas chargé d'eau également par-tout.

Y .

CYLINDRE;

voye;_

BLANCHISSAGE DES C!RES.

CLORRE, v. afr. eíl fynonyme

afirmer.

CLORRE,

(Jurlfpr.)

il y a différentes regles

a

ob:

ferver par rapport au droit ou

~

l'obligation dans lef-.

quels chacun peut erre de

clorre

Con héritage.

Il

e.fi

lib"e en général

a

chacun de

clorre

fon héri–

tage, foit de haies, foífés, ou murailles, íi ce n'eft

dans quelques cottrumes qui exigent pour ce une

permiílion.du

feigneur, comme celle d'Amiens,

art.

'97·

Il

faut auíli excepter les héritages enclavés

dans les capitaineries royales, que l'on ne peut en–

cierre de murailles fans une permiílion particuliere

du Roí.

Ordonn. des cltaJTes , .cit.

xxjv.

art.

2.4.

Suivant les reglemens de police, on eíl obligé de

fe

clorre

dans les villes jufqu'a neuf piés de hauteur;

mais c.;la ne s'obferve point dans les bourgs & vil–

lages' ni dans les campagnes ' non pas meme pour.

des prés communs.

On eíl feulement obligé dans les campagnes, &

par-tout ailleurs' de contribuer a l'entretien' ré–

paration & reconílruaion des murs mitoyens.

Yoy.

MuR MITOYEN.

Clorre un compte

c'eíl le ilxer, l'arr¿ter.

Clorre

un inventaire '

c'efi déclarer que l'on Q'a plus rien

a

y ajoitter, & faire mention_de cette déclaration

a

la

fin de l'inventaire.

Y oye;_

cl-apr~s

CoMPTE, CoM–

MUNAUTÉ DE BIENS,

&

iNVENTAIRE.

(A)

. CLORRE

en terme de rannier'

c'eíl paíTer l'oíier

entre les pés,

~ rem~lir

ainfi

t?ut l'e(pace qu'il

y

a depuis le fond ¡ufqu ¡¡u bord d une ptece de van-.

nerie.

CLOS, ENCLOS >f. m .

(lardin.)

eílune encein–

te de murs o u de haies qui renferme différentes par–

ties d'un jardin, tels que des'"parterres, boulingrins.

bofquers, quarrés de pota¡;¡ers, verger,

p~piniere ,

z

z z

lJ