CLO
Jicilement former la tete des clous au marreau.
Yoy:
l'artide
CLOU.
CLOUSEAUX, f. m. pl. (
Juri.JPru~. )
dont il ell:
p arlé dans la coutnme d_'Orléans ,
arucle
14.S
,
font
l es jardins
&
enclos qUt font proche
&
autour de
chaque bourgade ou
hame~u.
Yoy•{
les
';uteurs des
additions aux notes
¿.,
F
ourruer
fur cette. coutume.
,
art.
14.S.
(A)
,
.
CLO UTERIE,f. f.
(Comm. Artmeclt.
&
Gramm.)
C e terme a pluíieurs acceptions: il fe dit
1
°
du né–
goce des clous;
2
°
du lieu ott on en fabrique; 3
°
d'un
aíTorciment de routes forres de clous.
*
CLOUTIER, f. m. On donne ce nom
a
celui qui
a le droit de vendre
&
de fabriquer des clous en qua–
lité de mernbre de la communauté des
Cloutiers-
Lor–
miers- Etameurs-Ferronniers,
&c.
ou de la commu–
nauté des Epingliers-AiguiUetiers.
Il y a deux Jorres de
Clcutiers,
les
Cloutiers
d'é–
pingle,
&
les
ClolLliers
tour court. La communauré
de ceux-ci ell: régie par quatre jurés, dont deux font
élí'ts tous les ans, u n d'entre les nouveaux maltres,
un d'entre les anciens. Chaque maltre ne peut faire
a
la foi's que deux apprentis; l'apprentilfage ell: de
c inq ans, le compagnonage de deux pour les appren–
t is de París,
&
de trois pour les ouvriers de pro–
vinee; tous font chef-d'reuvre, excepté les lils de
maltres,
&c.
Quant aux ll:atuts des
C!outiers
d'épin–
gle,
voye¡:-les
a
l'art.
EPINGLIER-ÁIGUILLETJER.
*
C LOURA, (.m.
(Hi{l. nat. Omit!tol. &Péc!te. )
olfeau connu fur le récit eles voyageurs, c'ell:-a-dire
mal connu. ll fe trouve, a ce qu'on dit,
a
la Chine
&
dans l'lnde, ou on le fait pecher: il met le poiffon
qu'il attrape dans une poche qu'il a fous le bec,
d'oú. il ne peut defcendre plus has, paree qu'il y ell:
arreté par un anneau qui ferre le
pa~age.
Q uand
l'oifeau ell: forti de l'eau, on le contramt d'abord a
r endre le poiíTon qu'il a pris en preíl'ant la poche,
enfuite
a
retourner
a
la peche en le frappant
a
coups
de baton.
CLOYNE, (
Géog. mod.
)
petite ville d'Irlande ,
an comté de Cork, dans la province de Leinll:er.
CL U
• ctuno'
f.
m.
(H''.ft.
anc.)
poignard de théa–
t re
a
l'ufage des Romams fttr la frene,
&
c¡ui ne dif–
féroit enrien du notre; Ja Jame en rentrOit
dan~
Je
manche 'Juand on s'en frappoit;
&
un reíTort fptral
l'en faifott fortir, quand on s'étoit frappé.
*
CLUENTIA, f. f.
(H''.ft.
anc.)
le nom d'une des
trente-cinq tribus Romaines.
Yoy•{
T RIBU.
LUNDERT, (
Géogr. )
perite viUe forre des
Provinces - U nies des Pays- has , dans la Hollande
méridionale , fur les frontieres du Brabant Hollan–
dois.
CLUNY,
(Hi{l. eccl.)
abbaye célebre de Bénédic–
tins fituée dans le Maconnois en Bourgogne fur la
.:iviere de Grone, dans une perite ville
a
laquelle
elle donne fon nom
&
qui a de
lon11 22· 8.
&
de !at.
4 6'.
24-
C'eílle chef líen d'une congrégation de Bé–
nédiétins qu'on nomme
i'ordre
oula
con¡régation
de
Cluny.
L'abbaye de
Cluny
fut fondée fous la regle de S.
Benolt en
9 10
par Bernon abbé de Gi¡¡;niac, fous
la proteélion
&
par les Jibéralités de Guillaume
I.
duc d'Aquitaine & comte d'Auvergne. Q uelques
auteurs modernes ont voulu faire remomer fa lon–
d <uion
a
l'a n 826; mais leur opinion ell: deílituée de
pr~uves foh~es.
La congrégation de
Cluny
a donné
a
1Eg,hfe trots
pape~ '
plufieurs cardinam<' prélats '
&c.
.
L
abbay~ ~ut
unte dans fon éreétion fous la pro–
teéttOn
tmmedt~te
du S. Sié¡¡e, avec défenfe expreíTe
a
t~US
les fécuJters
ou.e~c}efia!l:iques
de troubler Jes
momes dans leurs pnvileges , & fw·-tout dans l'é-
CLU
Ieaion de leur abbé. lls prétendirent par c'ette rlli4,
fo~
erre ex:mts de la jurifdiétion de l'éveque' ce
qUl donna
Ji
eu peu-a. peu
a
d'arnres abbés de for–
mer les memes prétentions. Cene conteílation vient
d'etre rerminée depuis quelques années au confeil
en faveur de l'éveque de Macon. Cette abbaye eít
tenue ;n
co!"ma~de .
par un abb.é nommé par le
Rot : e ell: au¡ourd hm M.
le
Cardmal de la Roche–
foucauld archeveque de Bourges quien eíl titulaire.
O n .regarde la congrégation de
Cluny
comme la plus
anctenne de tomes celles qui fe font unies fous un
chef en France, alin de ne compofer qu'un feul
cor ps de divers monall:eres fous la
m~me
regle. La
rnatfon chef d'ordre étoit autrefois d'une étendue
immenfe; puifqu'on raconte qu'en
1245 ,
apres la
célébration du premier concile de Lyon, le pape
lnnocent
N.
alla
a
CLuny
avec les deux patriarches
d'Antioche
&
de
Conílantinople, douze cardinaux,
trois archeveques, quinze éveques,
&
plufieurs ab–
bés, tous accompagnés d'une fuite convenable,
&
& qu'ils y furent logés fans qu'aucun des reliaieux
qui étoient en grand nombre fe dérangeat;
qu~ique
S.
Louis, la reine Blanche fa mere, le comte d'Ar–
tois fon frere, fa freur, l'empereur de Conll:antino4
pie, les fils des rois d'Arragon
&
de Ca1lille, le duc
de Bottrgogne , flX cc1rntes,
&
quantité d'autres fei–
gneurs s'y trouvalfent en meme tems. Elle a fouffert
des malheurs des guerres civiles; les Calviniíles l'ont
pillée,
&
ont brí'tlé la bibliotheque en 1562.
(G)
CLUSE,
terme d• Fauconnerie ;
c'eíl le cri que le
fauconnier fait entendre aux chiens, lorfque l'oi–
feau a r emis la perdrix dans le buiffon; ainfi
c!ufir
la perdrix' c'eít exciter les chiens
a
faire fonir la
perdrix du buiífon olt elle s'ell: remife.
C LUSE, ( LA)
Géogr. mod.
petite viUe d'Italie ;
dans la Savoie, capitale du Faucigny, fitr l'Arve.
Long.
24.
12.
lat. 46'.
CLUSIA, f.
f. (
Hifi. nat. Bot. )
genre de plante
dont le noma été dérivé de Charles Cluíius ou de
l'éclufe d'Arras; la flcur des plantes de ce genre ell:
monopétale, faite pour l'ordinaire en forme de fous–
coupe
&
découpée; quelquefois elle parolt compo–
fée de pluíieurs pétales difpofés en rond: il s'éleve
du fond du calice un pill:il entottré d:une efpec.e
d'anneau. Ce piílil devient dans la fmte un
frwt
ova le qui s'ouvre d'un bout
a
l'autre en pluíieurs
parties
&
qui ell: rempli de femences oblongues
recouv;rres d'une pulpe tres-tendre'
&
attachées
a
un placenta conique
&
fillonné. Plumier,
nova plant.
.Amer. gener. Yoy<{
PLANTE.(/)
CLUSONI , (
Géog.)
perite ville
d'l~alie
dans
i<l
.Ii!ergamafque, fur les frontieres des Gnfons.
.
CLUSTUMINA, f. f. nom d'une des rrente-cmq_
tribus Romaines.
Yoy<{
TRIBU.
. .
CLUYD
ou
CLYD, (
GéQg. mod.)
grande n vtere
de l'Ecoíle méridionale qui prend fa lource dans le
cdmté d'Annandale ,
&
fe jette dans le golfe de
Cluyd.
d l'E
IIi
CLUYDESDALE,
(Glog. mod.)
pays e
co e
méridionale, entre ceux de Lenox & de Lothian>
qui fe divife en haut
&
has.
CLY
CLYMENUM
(
H'f'.
nat.
B ot.)
genre de plante
dont les fleurs J;s frutts
&
les riges íonr fe
mblab!esa
ceux de la geffe; mais les
feui~le~
font
range.espar paires le long d'une cote, termmee par
des vnl–les. Tournefon,
I njl. rei !terb. Yoyez
PLA TE.
(!)
CLYN, (
Géog. mod.)
perite ville de
l'EcoíT~
fep–
tentrionale, dans le comté de Southerland, pres de
l'embouchnre du Bora,
CLYPEI-FORME, adj.
(P!tyjiqu<.)
fe dit d'tme
efpec~