,
.'51s
·coc
COCCOCA,
(Mythol.)
fumom de Diane; elle
<Etoit invoquée fous ce tit·re en Elide; mais quelle en
étoit la raifon? on
l'1~nore.
COCCYGIEN, ad¡.
en Anatomie,
fe d1t de quel-
•ques parties relatives aux ,c<;>ccyx.
.
Le mufcle
coccygim
anteneur ou latéral v1ent de
la face intetne de l'os des !les , de !'os ifchion
&
du
corps de cet os,
de~riere
le tr"?u
"?~ale,
&
s'y infere
a
la partie latérale mterne
&
mfeneure du coccyx.
Le mufcle
coccygim
poílériear vient de la face
antérieure des deux premieres vertebres de !'os fa–
crum de la .face Í'nterne dH corps de l'épine <le !'os
ifchio~,
&
s'infere ala partie moyenne de la face
interne du cocer-c.
(L)
COCCYX ,
f.
m.
(Anat. Chir.)
Le
coccyx
efi a
l'extrémité de l'épine,
&
fe trouve placé cornme la
queue dans les animaax.
C 'efi un os litué au bout de !'os facmm, dont il
eíl comme l!appendice. Sa figure revienten quelque
maniere
a
celle d'une perite pyramide -renverfée
&
un peu courbée vers le baffin, forrnant une efpece
d e bec de coucou ou de corbeau, convexe en-de–
hors ,
&
concave en-dedans.
11
donne attache au
fphinüer de l'anus'
&
a
une portion des feffieFih Sa
face antérieure efi pla te ,
&
la poílérieure un peu
arrondie.
Il eíl compofé de c¡uatre ou cinq pieces en manie–
r e de fauíres vertebres, jointes les unes aux autres
par des cartilages plus ou moins fouples, ce qui fait
qu'ils obéilfent
&
qu'ils fe retirent aifément en ar–
riere. Quelquefois plulieurs de ces pieces,
&
quel–
quefois tomes, font entierement foudées enfemble.
Les canilages qui lient les différentes parties du
coccyx,
confervent leur nature dans quelques fujets
jufqu'a an ;'lge fort avancé : il
y
en a d'autres au
c ontraire dans lefqueb ils deviennent promptement
olfeux.
Ces pieces olfeufes qtli compofent le
coccyx,
fotl·
tiennent le reüum
&
le portent plus en- dehors
aux femmes qu'aux hommes, donnant par-la plus
d 'étendue au baílin de l'hypogafire pour le tems de
la
groileile : la pointc de ces os regarde tol1jours en–
dedans, ce
qtiÍ
empeche qu'on ne foit incommodé
en s'alfeyant;
&
comme ils fe porrent un peu en–
d ehors aux femmes, cela rend plus ample le pafrage
de l'enfant dans l'accouchemenr.
Chefelden
&
Morgagni deux grands ma1tres, !'un
en Chimrgie, l'autre en Anatomie, ont obfervé que
l e
coccyx
a une paire de mule les propres qui ont de
chaque coté leur atta che fixe
a
l'apophyfe épineufe
&
pofiérieure de !'os ifchion, & vont s'inferer au
coccyx.
Ces mufcles tirene ce dernier os en-devane,
aidenr par-la aux releveurs de l'anus,
&
remettenr
le
coccyx
dans fa lituation naturelle.
Diemerbroeck rapporre avoir ví'tun enfant nou–
veau-né done la queue, c'efi-a-dire le
coccyx ,
écoir
de la longueur de 13
a
1
4 pouces; mais je crois que
cet anaro miíle a mal vu dans cette occalion cornme
dans quelques autres.
Harvey avoit oui dire
a
un de fes amis, revenant
9es lndes orientales, qu'il
y
a des hommes dans quel–
¿ues contrées de ce pays-la, qui ont des queues
'u.n l'ié de long. Rapporter fidelement ce c¡u'on a
?lll
d~re,
chofe meme afrez rare, efi prefque tOtl–
~urs
rapponer des chofes fufpeües. Cependant
~rca ~au_l
dans fa defcription géographique impri–
:~\
ans en 1556, avoit déjil écrir le meme conte
all
n-
doemmesdu royaume de Lambry ; Stmys l'alffire
1n
ceux
d
l'"'I
.
ri fur le ré ·
~
1
e de Formofe;
&
Gemelh C arre-
d,; M
indor~tt
e .t,uelc¡ues
J
éfuites, de ceux de l'lle
avoir bien
raif;~~!~'e
des Manilles. Que Sorbiere
eurs
tes
romans
d
pppeller _les relations
des
voya-
g
'
es
ltyficulls
'
To
h
S
<l
longue queue des Ind
.
.
us
ces
omme
es or,entales, du royaume de
'C ·OC
Lambry; des lles Formofe, Mindoro, Borneo
é.>c
font des
efpec~s
de gros finges
a
queue qu'on y 'crou:
ve en quannte.
Ces
~ortes
de finges
a
queue font nommés par le1
Naturahfies
ccrcopitheci.
Il
y
en a dans tous les cab·–
nets des
curie~, ~
j'en
a1
vu de couce grandeur. 1
~ourdon
di! qu
ti
y a des fages-femmes qui ont
coutume de pouírer le
couyx
en arriere dans l'ac–
couc~eme!'t
avee ta'?t de violence, qu'il en réfulte
de c.-es- facheux acc1dens. Cependant, fuivam la
Motte, auquel nous devons un bon traité des ac–
couchemens ,
~e
n'efi jamais cet os qui met obílacle
au paírage de 1enfant , ma1s le baffin trop étroit de
l'hypo~aílre,
qui fait que la tete de l'enfanc s'y étant
engagee, elle ne peut avancer ni rétrograder.
Jl
efl:
perfua_dé
~¡ue
le
coccyx
obéit fans peine amc efforts
que falt le fretus pour s'ouvrir un pa«age
&
a
ceux
que fait la mere pour accoucher.
'
Le
coccyx
peut fe luxer en-dehors ou en-dedans
car.
il
eíl tres-rare 9ue fes vertebres fe
déjoignen~
~nt1eremenr.
Pour reduire le
coccyx
luxé en-dehors,
1l ne faut que le poufrer en-dedans, le tenir dans
cette lituatwn avec des cómpreíres graduées
&
un
bandage en T.
Po_ur
r_édt~ire
le
coccyx
luxé en-dedans, on trempe
le do1gt md1ce daos l'huile,
&
on l'introduit dans
l'anus a 1íli avant qu'il efi néceifaire pour pa«er au–
de!a du bom du
cocc~x,
&
le _re/ever.
11
faut, pour
évHer
la
douleur, obferver en mtroduifanr
le
doigt
de l'appuyer toujours fur le coté de
la
marge de ]'a:
nus oppofe
a
la pointe du
coccyx.
On préviendra les fuites fíicheufes de cct acci–
de~lt
par des
f~ig~ées,
des narcotiques, la diete, les
bo1írons rafraJChlífantes , les lavemens, les bains,
les catapHi mes anodyns, émolliens
&
réfolntifs, un
bandage lache
&
limplement contentif,
&
le lit.
M. Pctit dans
fon
traité des maladies des os,
tome
l.
chap. iij.
remarque que le dérangement du
coccyx
n'eíl point'
a
proprement parler, une luxation' par–
ce que la jonüion de cet os n'eíl pas une articula–
tion formée par des tetes
&
des cavicés, mais une
union par cartilage que les anciens ont nommée.fYn–
chondrofi,
ce qui femble devoir faire appeller la lu–
xarion du
coc9'x
en-dehors,
r.:nverfimcnt,
&
fa lu–
xation en-dedans,
enfoncement.
Si le
coccyx
étoit
enticrement féparé de
l'os
faqum, on pottrroir dire
qu'il efi rompu.
Les caufes de Ja luxation du
coccyx
en· dedans
( pour parler néanmoins le langage ordinaire) font
les coups
&
les chutes fur cetre partie qui forment
quelquefois par la concufion des accidens nmeíles,
fur-tout lorfque les femmes négligent par pudeur de
montrer le mal aux maltres de !'are. M. Petit en cite
deux 011 trois exemples qui doivent apprendre a fttr–
monter dans ces occalions des répugnances qui peu•
vent coí'11er la vie.
La pudeur bien entendue, n'eíl qu'un fentiment
honnete qui doit feulemen t nous détourner du vice.
Ctt article
efl
de JJ.I.'!e Cheva!i<r
DE JAUCOURT.
*
COCHE
f.
m. voiture publique qui tranfporte
les
particulier~
&
leurs effets de la capitale :n dilfé–
rens endroits du royaume,
&
de ces endrons dan5
la capi tale. Il y a deux forres de
coches,
les
coc}m
d'eau & les
coches
de terre. Les
coches
d'eau font de
grands bareaux difiribués en dilférentes chambre»
ou fe retiren! les voyageurs,
&
en _un grand ma–
galin oi't font dépofées les marchand1fes. Les
coches
ae terre font de grands carrolfes
a
un grand nombre
de places ; les voyageurs occupent
ce~
places ; les
marchandifes font chargées fttr le dernere ; le de–
vant eíl occupé par un grand tilfu d'olier qu'o':' ap·
pelle le
panier,
0~1
l'on met a
u~
_des marchandJfes,
&
0
¡,
(ont reyues
a
un prix medwcre les
perfonne~
qui ne trouvent plus de place dan' le
coche,
011 qu!-