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554

COA

par un calice écailleux

&

entourés de grandes feuil–

les qui forrnenr une efpece de chapireau. Lorfque la

fleur efi pafTée, les embryons

dev~enne~t

des

(~men­

ees garnies d'aigrettes. Tourn

ton , mjl. ra lurb.

Y

oye{

PLA TE. (

1)

CNIDE, (

Giog. an_e.

&

mod)

vil

le anc:enne. de

)a Carie, daos la Donde. Ce n efi plus qu un m1C. -

rabie bourg.

!DlENNE, adj.

( Mytlt. )

furnom de

t!nus,

ainfi appellée de la

~évorion

particuliere que les ha–

bitans de Cnide avo•enr en llc.

co

CO, COA, COOS,

ou

CO ,

(Glog. anc.

&

mod.)

ile de .]'Arehipe! , vers la cote de la

arie: elle ell

célebre par la naifTance d'Hippocrate, d'Apelle,

&

de Pamphile qui la premierc dévida la foie . Les

Turcs l'appellenr aujourd'huiStanco ou

Sumkon.

On

la connolt auffi fous le nom de

Lango.

Elle efi pref–

que vis-a-vis d'Halicarnalfe, pr s de

nicle

&

de

l'ile Palmofa.

.

COA,

C.

m. (

Hi.P.

nat. bot.)

genre de pla¡1te dont

le noma été dérivl du furnom

oii.s,

qni a éré don–

né a Hippocrate paree qu'il éwit né dans l'ile deCoo.

La fleur des plantes de ce genre e!l monopétale ,

campaniforme, globuleufe. Le pi!lil s'éleve du fond

d'un calice découpé,

&

efi arta hé comme un clou

a

la partie pofi neure de la fleur: ce pillil dcvient

daos la fuite

un

fruit compofé de trois capfules mem–

braneufes

&

applaries; ces capfules font divifées en

deux loges, dont chacune renferme une fcmence

longue

' ailée. Plumier,

nov. plant Amer. gen. Voye{

PLA

TE.

(1)

CoA, (

Giog. mod.)

riviere du royaume de Portu–

gal, dans la province de Tra-los-Montes.

*

COACTIF, adj.

(Th

'ol.

&

Jurlfpr.)

qui peutlé–

gitimement contraindre

&

fe faire obéir par la force.

Les fouverains ont feuls le pouvoir

coaélif:

il

y a

cene dilférence entre les lo1s de l'Eglife

&

les lois

de l'érar, que celles de l'Eghfe, en qualité fimple de

lois de l'Eglife , n'ont que force direaive; au lieu

que les lois de l'étar ont par

l1es-m~mes

force

eoafli–

"'· Les lois de l' Eglife n'ont force

coafli••e

que quand

elles font devenues lois de l'état.

" OACTfO

,

(.

f.

(Theol. )

aaion fur la volon–

té, q_ui en ote ou diminue le lif:.rc exercice; d'ou il

s'enfuit que la

coallion,

fi elle avoit lieu, cxcuferoit

entierement ou en parrie la créaturc du crime,

&

lui oteroit le mérite de la bonne aaion: car le mé–

rite

&

le dém ' rite diminuent

&

difparoilfent aufli–

tot que la n ' ceffité de vouloir

011

de ne pas vouloir

commence.

V oy<{

LIBERTÉ, GRACE.

OADJUTEUR,

f.

m. (

Hijl.

eccllf.

&

Jurifpr.)

efi cclui qui efi adjoint

a

un

pr ' lat ou aurre

béné~cier ou officier eccléfi afiique

>

pour luí aider

a

faire

fes fonaions.

Les

coadjuteurs

font ordinairement défignés fuc–

celfeurs de ceux am:qucls on les adjoinr.

Le P. Thomaffin en fa difcipline de l'Eglife

,pan.

II.

li>•.

ll. ch. ;.:xij.

&

xxiij.

dit que les coadjutore–

ries étoient en ufage des les prerniers fiecles de I'E–

Iife. On rrouve en effet ue des l'an

55

.

Lin

fin

ir

co:u/juu ur

de

. Pierrc,

&

qu'en

9 5

Evarifie le

fut du pape Anaclet.

ependant le P. Thomaffin

ajoüte que les coadjutoreries font odieufes , en ce

que c'ell. une maniere indireae pour tranfmen re les

b.!néfices comme par

oie de fucc ilion.

En France le Roí donne quelquefois un

coadj u–

teur

au-..

archev~<JU7•,

_évcques,

abbés , lorfque

le grand :lge du bencfi 1er ou fes infirmités fon ah–

fence ou quelc¡u'autre

cau{~

légiúme , le deman–

dent,

&

que e efi pour le h1cn de J'églife.

Le pa \:

nn des

ull

s

·

po

nt ordinair •

COA

m_cnt la claufe

c_um futur1 fuece.flione,

c'e!l-~-dire

p

v1fion

collahon du b1méfi e par

e~pe

:.rive · td.

lemenrqu 'apres le d

'e

du tin•laire le

oJJjutt:rn'¡

pas

b~foin

d'aurre útre pour li1ccéder

au

benéficc.

Ma1s on ne peut noinmer de

oadjuttur

a

ce

droit

de li1ccéder, que

po~r

les évéch s

&

abbay

;

pou~

dc;>nner

u~

coa4pmur

a

un

év~quc,

il

fam

qu

celm-c, y confenre.

Le

coadjuuurs

des éveques doivent

~trc

eu

-m~:'?es

év~que~:

on les nomme ordinaircmcnt

év ~quc

m pambus

r~fidclium

,

afin qu'ils puiífent 1:1irc le

fontbons ép•fcopalcs

a

la dé har

e

de cclui dont

font

coadjutturs;

car le

coadjuuur

a le mcmc pr<!–

r gatives que l'év que auqucl il cfi adjoint.

elui qui c!l nommé

coadjuteur

d'un archcví!que

a rang au-dcífus de tous les évéqucs dans les aífcm–

blée du dergé.

Le concilc de Trente,

fif[.

2-r.

cfr.

vj.

vcut qu'on

donne aux urés ignorans des

coadpruurs

ou des vi–

caíres pour faire leur fonaions.

L'ufage des

coadjuuurs

efi aboli en Francc pour

les canonicats

&

prébendcs , prieurés , cures,

&

chapclles : on l'avoit toléré qu !que 1em d. n les

év@ch s de Mon, T oul,

&

erdun; mais par ar–

ret du

:z.5

Février

164:z.,

rappo~té

a

u journal des

au–

diences, on a jugé qu'il ne dcvoir p inr avoir licu.

Yoy<{ le rr. des mal. hlnljic. de

Fuct,p.

39.

6'~.

140 .

dJ.

2.23.

2.78·. .52. 4.

&

.}2..5.

&

lajurifprtul. canon.

au nrot

COADJUTEUil.

(A)

OADJUTEUR, efi aulli le nom qu'on donne ,\

certains rcligicux parmi les Jéfuit s.

Yoy.

Ji

UJTES.

(G)

OADJUTORERfE, f.

f.

place ou dignité d'ur1

coadjuteur. On dit 9ue

a

lti

nomml

ti

la

coadjuto•

rerie

de

ul

ou

ttl ivu!Jé.

La

coadjutoruic

par elle-me–

me n'efi pourtant pas un

titre

réel, mais une c..:pc •

tative pour en obtenir un apres la mort du titul.1ire.

Yoye{

CoADlUTEUR.

(G)

COADJUTR!CE,

i.

(.

( Hifl. calif.

Jurifpr.)

cll

une rcligieufe nommée par le Roi pour aidcr

~

une

abbelfe

a

faire fes fon8.ions' avec droit de lui fuccé–

der.

Voye{ ce qui

tjl

dit au mgt

COADJUTFUR.

(A)

COAGf

,

(.m.

Comm.)

on app lle ainli

a

u

Lc–

vant cchú qui fait

commercc par commiffion ponr

le compre d'un autre. Prefqnc roures les nation

commer~antes

de l'Europe onr de

coacis

aux échel–

les du Le ant.

roye ús diroonnairts

Tr

,.•

&

,¡,.

Comm.

OAGULATION,

f.

f. (

PJ,yfo¡.

&

Chimie.)

Le

mot de

coa¡;ulation

pris daos

f~n

feos le

plu~

étcndu,

exprime tont changement amv . • un hqu•d.c

c~m­

pofé, par lequel ou la malfe cnuere d_e ce hq111de ,

ou feulemenr quelques-uncs de

~es

parues, font con·

verties en un corps plus ou mo1ns denfe.

e changement s'opere daos ces liquides par

1111

grand nombre de caufes différ ores , qui conllituent

tour aurant d'efpeces de

coa¡;ulalions

qui ont la plit–

part des noms particulicrs,

&

qu'on

!IC

d~lignc

ma–

me prefqne jamais par le nom g nénque do.:

coagu–

/.u ion,

qui a

éré

bomé par l'ufagc

quclques cfpe·

ces paruculieres.

·

.

Les

coagulations

de la

premier~

efpece,

ou

tmpr

prement ditcs , fonr

la

congellauon o.u condenf.tuon

par le refroidi!f

emcnt, l

a concentrall'!n ou

r.~pp;

.–

chcmenr par le

mor.en

de l'C:,•aporauon,

la

jJrcCI–

piration , la cryfiallifation.

Y~<{ o ~G ELL-'TIO 'J,

EVAPORATI ON , PRÉCIPIT-'TIOI'o' ,

(,

JllSTALL.l·

S.\TIO. .

JI

Les

eo:zgui<Uiom

de la feconde

e(

pece,

ce .

e~ ~ur

lefquelles cette dénominaJion ell co,nfacro:e , lont

premieremcnr

la

coagulaJion {pon

nec

du

J.m,

~~~

fang de certains lítcs végérau", par exem!'lc,

ce

'

de

¡;

bourrachc

&

du

cochlc.nia,

&c._

1

cetle

du

bl

&

auu

lymph

,

l'