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e oc

ment

&

la

p~Jenr

des gencivcs , gue cel,l; de les

frotter fréc1uemment avec des fellllles fra1ches de

coch/éaria.

.

Stahl recommande, dans fa

ma~iere

nudtcale,

le

cochUaria

dans les fievrcs quartes

&

dans la cache–

xie; & il

~bferve

qu'il

fau~

bien f: •garder, de

l'e~ployer clans les alfeél:ions hemorrho,dales,c efi•a-dtre

dans toutes les malaclies qui dépcndent de la veine–

p orte, qui, felo,n ce fav.ant

1~1edecin,

,joue un fi

grand role dans 1ceconom1e ammale.

Les feuilles de

cochléaria

entrem dans le

decoélum

anti-fcorbutique, dans le vin ami-fcorbutique, dans

!'ea~

générale, dans !'eau anti-fcorbutique, dans le

fyrop anti-fcorbutique.

L 'eau cliilillée de la meme plante entre dans l'eau

pour les gencives ; fes fe_mences entrent d_ans l'eau

anti-fcorbutique; fon efpnt entre dans la temture de

gomme lacque,

da~s

le f:yrop

anti~_fc?rbutique;

fon

extrait efi un des mgrécliens des·p•lules de Stahl

&

de celles de Becher.

(b)

COCHOIR

voy•{.

'rouPIN,

&

l'art.

CoRDERIE.

COCHOIS: (

Cirier.)

outil de bois qui _fert au Ci–

riers a équarrir les flambeaux' tant de pomg que de

table.

Diél. de Trév.

&

du Comm.

COCHON

f. m.

(Hijl. nat. C/Econom. rojliq. Mat,

med. Dfm,

&

Myth.

)J~;

animal guadrupede

qu':

on a mis au rang des

ammau~ ~ p1é~

fourchus

IJ.Ul

ne ruminent pas.

ll

efi

~lfez

difiingue par

fe~ po1l~

toides qu'on appelle

fote,

par fon

mufea~1

allonge

&

terminé par un

cartilag~

pl_ar

&

rond ou

~ont

!es

narines: il a quatre dems 1nc1fives dans la

mach~ll'e

fupérieure,

&

huir dans l'inférieure, deux pet1tes

dents incifives en·deífus,

&

deux grandes en-deífous;

celles-ci fom poinmes

&

creufes; elles fervent de

défenfe a !'animal.

11

fe forme dans le

cochon'

en_tre

la peau

&

le pannicule charnu, une

Corte

de gra1ífe

que l'on appelle

lard:

elle efi fort cliff

érente de

celle

des animaux ruminans,

&

meme de

celle.du

refie

du corps de cet animal ; on appelle celle-c1

a

xonge.

Les femelles ou truies ont jufc¡u'a fix .mammell_es

&

plus,; elles porten! jufqu'a

~mgt

petltS a la fo1S.

Le

cochon

peut vivre quinze a vwgt ans. ,

.

,

On

dom~e

le nom de

toit

ou de

fou

a

1

endr01t ou

l'on enferme les

cochons.

U

faut avoir deux toits,

!'un pour les males '

&

l'autre pour les femelles &

leurs petits; fans quoi les

verra~s

pourront, blem;r

les truies quand elles feront ple:nes,

&_

meme ?e–

vorer les petits. L'aire du toit do1t _erre bten .l'avee ;

l es murs bien folidement conf1ruits,

a

moellon

fk

mortier &

rev~tues

en-dedans de douves de furail–

les.

Co~me

ils font beaucoup de petits, le profit de

ce bétail efi coníidérable. Le porc chatré s'appell_e

cochon ;

celui qui ne l'efi pas,

verra<:

Le verrat d01t

etre choiíi quarré

&

vigoureux :

'!

peut

f~úlire

,a

dix truies;

&

il n'efi bon que depms un an ¡ufc¡u

a

quatre ou cinc¡. La truie fera longue,

&

elle pro–

duira depuis un an jufqu'a íix ou _fept .' elle

p~rte

quatre mois

&

cochonne dans le cmqtueme; amfi

elle peut

co~honner

detL"< fois par

~n.

Elle recher–

che l'approche du mille quoique

plem~.

. .

ll faut donner aux

coclwns

une peore ht1ere,

&

nettoyer foigneufement leurs

éta~les.

Ces

~ni!"aux

atment les bois , les glands , la fame, la chatatgne ,

&

les fruits fa uvages qu'on y trouve en automne,

les terres fangeufes

les vers les racines dont elles

font remplies ,

&c.

'

'

On les fai t

pai~re

depuis le mois d": Mars jufqu'en

<?él:obre ,,det~x

fo1s par jour; le maon apres la ro–

(ee l'!fc¡u

a

cl·x heures; le foir depuis deux heures

¡u

fe¡

u au fole,l_couchant ; en Oétobre une fois' en

hy~er u~e

fo1s, pourvt. qu'il n'y ait ni neige, ni

phue, m vent,

&c.

I1 ne

fau~

pas la!lfer fouffrir la foif aux

cochons.

On foue, e efi-il-dire on lache la femelle au male,

coc

en Février, Mars, & Avril; on prend pour cela le

tems de maniere que les pecits n'a_yent pasa fouffrir

les rigueurs de l 'hyver.

On nourrlt -amplement la truie quand elle a co–

chonné ; on !ni donne un melange de fon' d'eau tie–

de,

~ d1h_e~bes

fraiches : on ne lui lailfc;ra que fept

a hmt peti!S; On vendra les autres

a

trOJS femaines.

On gardera les maJes de préférence aux femelles ·

on ne laiífera qu'une femelle fur quatre

il

cinq ma:

les : on fevrera ceux-ci a deux mois; on les laiífera

aller aux champs trois femaines apres qu'ils feront

venus; on les nourrira d'eau blanchie avec le fon

·foir

&

matin, jufqu'a ce qu'ils ayent deux mois; on

les chatrera au primems ou en automne,

a

fix ou

a

quatre moii,.

Quand les

cochons

feront forts,

&

qu'on fe pro–

pofera de les engraiífer, on leur donnera de l'orge

<pendant cinq ou frx femaines, avec de l'eaumeléede

fon; on les menera dans les forets

a

la glandée

¡

ou

on leur donnera dans la maifon le gland qu'on aura

-ramalfé.

I1

faudra done ramaífer le r;land dans la

faifon; on le confer.vera en le faifant fecher au four.

On joindra a cette nourritureles buvées d'eau chau–

de, avec les navets, les carotes, les choux,

&

tous les rebuts des herbes potageres.

Quand le

cochon

efi engrailfé, ce qui ne demande

auere que deux mois a

u

plus, on le tue; on le grille

~un

feu de paille; on le racle; on' enleve toutes les

parúes du dedans, & on

le

le le refie. Le faloir ell

une efpece de cuve oblongue

&

baife, avec

un

cou–

vercle: on lave cette cuve avec del'eau chaude, ou

l'on a mis bouillir du thym, de la lavande, du lau–

rier,

&c.

puis on l'enfume avec des noix mufcades;

, on couvre le fond de.fel: on prend uu moreeau de

cochon,

on le trempe dans l'eau, on l'elfuie, on le

Rofe fur la couche de fe!; on fait un fecond lit de fel

&

un fecond lit de

cochon,

&

ainfi de fuite

,jlratu'!'

.fuperjlratum;

on finit par un lit de

f~l.

11

~ut

enVl–

ron une livre de fe! pour chaque vmgt hvres de

viande ; on y ajoute

un

pei1 de gérofle concafTé; on

ferme le faloir. On lailfe le

cochon

dans cet etat en–

viron un mois ; alors on peut l'ouvrir

&

manger

~u

porc falé: pour cela on le trempe dans l'eau bollll–

lante, on !'expofe

a

l'air, & on l'employe comme

on veut.

·

1

JI

y a d'autres manieres de

f~ler

le porc, ma•s e:

les reviennent toutes

a

celles~Cl.

Le

cochon

efi

~aru­

culierement fujet

a

la iadrerte : on

s'apper~Olt

de

cette maladie

il

des ulceres

qu'~>n

lui

remarqu~

a

la

langue

&

au palais'

a

des grams

d~nt

fa chall' eíl:

parfemée,

&c.

f/oy<{.

BoucHER.

I1

n

e_íl pas exempt

pour cela des autres malaclies des befitaux.

La

e

hair fra1che du

cochon,

fa chair

fal~e O~l

fit–

mée mangée en petite

quantit~, aid~t 1~ d•gell:io~;

en rande quantité' elle fe

d•~ere dlllicil~ment. ~

bot~llon

de .porc-frais peut arreter

le.vomiífem~nt:

1

.

lard "ondu déterae

&

confoltde les pla•es .

e VleUX

1 '

O

&

'(.

1 .

on

la anne efi émolliente' anodyne,

re o uuve .

a'tfribue au fiel la propriété

~e

déterger les

ul_c~r~~

d

'!les

&

de faire croltre les cheveux,

¡\ ,

es oret

,

• · ¡

¡¡

d'arre–

fiente' celle de réfoudre' d'? guenr a ga

~de

fou–

ter le faianement de nez, pn(c e? poudre' 1

Ji

e. la

Iaaer

da ~s

l'efqttinancie·appliquee en oa 1 tap

3

mmp.l!l-

" .

'

'

rre dans que ques e

grallfe lavee

&

preparee en

,

ens . c'efila

tres ,

&

dans

un

graod nombre d ongu

'

bafe des pommades.

.

La viande de

cochon

a été profc;!re eh::¡

q~;l~

q ues peuples par exemple en Ara te'

0

1

.n 1

.

d b .

'

. t de nourriture pour cet amma ,

potnt e 01s , potn

.

d ¡

&

ou la falure des eaux.& des alimens_ren

.e

~e~;

pie rres-fujet a

u.'<

malaches de la peau . la lot q 1

défend dans ce

contrées ' eíl don;

puremen~

::U

1

&

ne peut erre bonne pour d aurres pay

ca e,