Table of Contents Table of Contents
Previous Page  570 / 940 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 570 / 940 Next Page
Page Background

544

CLO

peut les.faire vcndre faute de

payemcn~. Ar~<t

du

:>.7 Ftvrier

1Ó03.

Carondas,

li•·· X III. rep.

vy.

D ans les églifes

cathédrales,l'év~que

ne peut com–

rnunément faire fonner les

cloches

que de concert

avec le chapitre ; cela dépend néa.nmoins des fiaruts

& de l'ufage. Chenu,

tit.

l.'~'·

'1·

.

L'émolument de la fonnene dans les parodies,

appartient de droit commun

a

la fabrique'

a

moins

q u'il n'y ait ufage & poí[effion contraire au prolit

du curé.

Ardt du

21

Mars 166o,

pour la fabrique

de Beauvais, qui lui attribue l'émolument de la fon–

nerie,

&

néanmoins ordonne que les

c/oc/us

ne pour–

ront

~tre

fonnées pour ceux qui font inhumés dans

la paroií[e, que le curé n'en ait été avcrti.

Juri_(pr.

can. d<

de la Combe, a u mot

c/oche.

U

eíl: enjoint par un arret du grand-confeil, du

7

JanvÍer

I7~

I,

a

[Otltes perfonnes qui auront fo igné

les bénéliciers jufc¡,u'a la mort, ou chezlefquelles ils

feront décédés' d averrir les prépofés

a

la fonnerie

des

c/oches'

de fonner

a

l'iníl:ant pour les eccléfiaf–

tiqties qui viennent de décéder.

Les monaíl:eres ne doivent point avoir de

c/oches

qui pui!Jent empecher d'entendre celles de l'églife

principale ou paroilliale du lieu; & en général, les

églifes doivent obíerver entre elles certaines défé–

renees pour la fonnerie, felon le rang qu'elles tien–

n ent dans

la

hiérarchie eccléfiaíl:ique, Hemys,

tom .

I. liv. l. ch.

iij.

quejl. 16.

L'entretien

&

la réfeaion des

c/oches ,

de la char–

p ente qui les fofitient' & des cordes qui fervent a

les fonner' font

a

la charge des habitans ' & non des

gros-décimatenrs.

Arrét

du 3

Mars 169 o,

contre le

curé d'Azay.

Voy<{

ús

lois d<s bdtimens,

part.

JI.

pag. 77· aux notes.

(A)

CLOCHE, (

Med.)

ampoule ou veffie pleine de

férofité, qui vient aux piés , aux mains, on au tres

partíes du corps , par des piquf1res d'infeaes , par

le

-violent frottement, par la brf1lure, ou pour avoir

trop marché.

Au moyen d'une longue macération de la peau

dans l'eau, on en peut déracher avec l'épiderme

tous fes allongemens , de fac;:on qu'ils entra'lnent

avec eux les poils & leurs racines. Cette

remarq:.~e

fert

a

expliquer comment les

cloches

on ampoules

qui s'élevent fur la peau, reíl:ent gonflées pendant

un tenis confidérable, fans laií[er la férofite extra–

vafée échapper par les rrous, quien cecas devroient

erre aggrandis par la diíl:raaion & la tenfion de l'é–

p iderme foülevé: car quand l'épiderme fe détache

ainfi du corps de la peau,

Ü

arrache aulli & entrai–

n e des portions de ces petits tnyaux entamés; qui

étant comprimés par la férofité, fe pli{[ent & bou–

chent les pores de l'épiderme foülevé '

a

-peu - pres

comme les tuyaux des balons

a

joiier.

Les

cloches

fe guéri{[ent d'elles- memes, ou par

l'application de quelques réfolutifs, ou par la ce{[a–

tion des caufes

qui

les ont produites.

Arricte de M.

le C/uva[Íer

DEJA

VCOUR

T .

LOCHE ,

(Marino.)

on donne ce nom

~une

ma–

chine dans laquelle un homrne eíl: enfermé & au

~oyen

de laquelle il peut reíl:er quelque

te~s

fous

l

eau ; on s'en fert pour

retir~r

du fond de la mer ou

des rivieres , des chofes péries par naurrage ou au-

t:rement L d

r

·

·

,

d

· ·

n.

.

. d'

·

a

e•cnpnon qu on en

onne

ICI,

en

n-

ree

un

auteur HollandoiS.

ette ma

hi

·

l

li

le fommet

li

e

~e

q':" a a

gure

d:un~

clcche,

d~':'t

de ha

&ero¡r P? mtu , do1t avo1r c1nq

¡\

fix p•es

qui ent

~

,a;:, moms trois piés de large par le has '

fen

a

ma~c

.

uln

gros cercle de ter en-dedans:

il

m erur a

eloche

&

rét:n.

~

1

~

d 1'

qui fans cela

.

u.ner" a •orce e ea

u,

b'

o

1

pour

ro~t e

nfo ncer les cotés de la ma–

c

me.

!'.

a peur

fai.re

de bois , defalomb , de fer,

u de

CUI\

re; la mau ere

la

plu

n.

1

. 1

1

,

s pe ante e•< a me• -

~

ure ,

tant

pour r

úil

r

au po

1

' ds

d

!'ca

u , que pour

CLO

plonger mieux, & defcendre plus aifémem au fond.

La

cloc!.e

eíl: furliée de cordes tour autour done

quelques-unes ?efcendent jufqu'au has, &

atL~quel­

les font attachees des plaques de plomb d'un pie en

quarré?

&

de deux pouces d'épais au moins;

a

cba–

que com de ces plaques,

Ü

y a un trou par Jeque(

les

cor~es

pa([ent, & ces plaques pendent deu.-: pi s

au-defious de la

eloc/u.

L 'bomme qui eíl: dans la

cloc/ze

&

qu'on a defcen·

du fous l'eau, J.>Ofe fes

p~és

fur ce.s plaques,

&

y mct

at~lli

les _uil:enfiles dom ¡[ a befom pour fon travail,

fon

te~a,lles

ou grapins, ftúvam la nature des cha–

fes qu tl veut enlever du fond de l'eau.

La pointe de la

cloche

eíl: terminée par un fort cro–

chet, ol1 l'on .attache un bon cordage qui efi pa([é

dans une poulle proche de l'étrave du vaicreau d'ols

l'on coule l'homme & la

cloche

dans l'eau

&

l'on fe

fert du cabeíl:an pour Hlcher ou retirer la

~arde.

T outes les parties des jarnbes de l'homme qui def–

cendem plus has que le bord de la

cloche

&

qui

font

appuyées fur les plaques de plomb fe

~ouillcnr

en ·

enrra~~

dans l'eau, & deux pouces 'par-deífus; par:

ce qutl entre environ cette quantité d'cau dans la

doclu,

lorfqu'elle commence

a

en toucher la fuper–

ficie .

Il

faut lailrer couler la

cloche

fort douccment dans

l'eau, & que le bas foit chargé & fort pefant, au–

tremem c::lfe pourroit tourner fi¡r le coté; mais quand

on la

ret.~re,

il faut le faire le plus vite qu'on peut.

On fan par ceux qtú om été fous l'eau dans une

de

c~s

machines, qu'un homme peuty demeurerune

denu:heure , quelquefois un peu moins:

La

vüe

y

cfi

f<?rt. hbre; & l'homme qui rouche au fond, peut voir

clif!:mélement l'eau qui monte peu-a-peu dans lama–

chme; & lorfqu'elle luí vient jufqu'a la gorge,

&

qu'il fe voit en danger fi elle montoit plus haut, alors

il tire une corde qui eíl: attachée autour de

(on

corp

&

qtú répond dans le v aií[eau: au íignal on le retire

promptement; & a mefure qu'on l'enleve, l'air aug–

mente dans la machine & l'eau y bairfe, de forre qu'–

elre fe trouve rom-a-fait vuide lorfqu'elle vient

fur

l'eau.

Plus le plongeur demeure fous l'eau,

&

plus l'a!r

de la

cloche

devient chaud, íi bien que quelquefo1s

meme le plongeur faigne du nez.

.

Lorfqu'il veut cbanger de place fmvant que fon

travaill'exiae

&

faire pour cet effet avancer fa

ele–

el.•

d'un coté o'u d'un aurre, il fai t des lignaux par

des cordes qui font attachées au bord de la

clocht

par

le bas, & dont l'autre bout répond au

vaiíf~au.

Pour faifrr les fardeaux & autres effets

qm

font au

fond de l'eau comme canons, ancres, bailes de mar–

chandifes ,

&c.

on a de

gra~de

&

fortes

ten~illcs

dont les branches font attachees

a

des cordes qu¡ fer–

vent

a

les ferrer

&

fermer'

&

dont l'autre bout qui

répond dans le navire s'attacbe

a

u cabefian;

&

par

ce moyen on enleve les J?lus gros fardcaux.

(Z)

LOCHE,

(Jardinage)

eíl: un vafe de

~erre

de

clix-huit pouces fur tout (ens, de la figure d une

clo–

c!te

dont les Jardiniers couvrent les melons & les

pla~tes

délicates qu'ils élevent fur coucbe ; elle con–

centre beaucoup de chaleur, & avance mfimmenr

les plantes. On dit fort bien un

mtlon

cloch~.

_

11

y a encere une efpece de

cfoche

de pa•llc,

qn~

fert

a

garantir les fleurs du fol:•l : fa chalcur qu1

perce au-rravers du verre, cornge

ce

que peur

~au­

fer

a

la

jeunc plante la vapeur du

~m·cr

' qu• au

moyen d'un demi-pié de terreau qu on met deífus ,

fe condenfe fur la couche. L'air

Y

efi

~ncore ~ort

néce([aire

&

on a des fourchenes de bo1s pour

clc:-

ver les

clo~hes.

(K)

LOCHE,

tn termes t!'Oifevre en. groffin_e' cll

un

ornemenr de monrure de chandeher, qUI fe place

le plus fouvem fous le va.C. .

Yoyt

ASE.

Il

r

nd

fon