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CLO
peut les.faire vcndre faute de
payemcn~. Ar~<t
du
:>.7 Ftvrier
1Ó03.
Carondas,
li•·· X III. rep.
vy.
D ans les églifes
cathédrales,l'év~que
ne peut com–
rnunément faire fonner les
cloches
que de concert
avec le chapitre ; cela dépend néa.nmoins des fiaruts
& de l'ufage. Chenu,
tit.
l.'~'·
'1·
.
L'émolument de la fonnene dans les parodies,
appartient de droit commun
a
la fabrique'
a
moins
q u'il n'y ait ufage & poí[effion contraire au prolit
du curé.
Ardt du
21
Mars 166o,
pour la fabrique
de Beauvais, qui lui attribue l'émolument de la fon–
nerie,
&
néanmoins ordonne que les
c/oc/us
ne pour–
ront
~tre
fonnées pour ceux qui font inhumés dans
la paroií[e, que le curé n'en ait été avcrti.
Juri_(pr.
can. d<
de la Combe, a u mot
c/oche.
U
eíl: enjoint par un arret du grand-confeil, du
7
JanvÍer
I7~
I,
a
[Otltes perfonnes qui auront fo igné
les bénéliciers jufc¡,u'a la mort, ou chezlefquelles ils
feront décédés' d averrir les prépofés
a
la fonnerie
des
c/oches'
de fonner
a
l'iníl:ant pour les eccléfiaf–
tiqties qui viennent de décéder.
Les monaíl:eres ne doivent point avoir de
c/oches
qui pui!Jent empecher d'entendre celles de l'églife
principale ou paroilliale du lieu; & en général, les
églifes doivent obíerver entre elles certaines défé–
renees pour la fonnerie, felon le rang qu'elles tien–
n ent dans
la
hiérarchie eccléfiaíl:ique, Hemys,
tom .
I. liv. l. ch.
iij.
quejl. 16.
L'entretien
&
la réfeaion des
c/oches ,
de la char–
p ente qui les fofitient' & des cordes qui fervent a
les fonner' font
a
la charge des habitans ' & non des
gros-décimatenrs.
Arrét
du 3
Mars 169 o,
contre le
curé d'Azay.
Voy<{
ús
lois d<s bdtimens,
part.
JI.
pag. 77· aux notes.
(A)
CLOCHE, (
Med.)
ampoule ou veffie pleine de
férofité, qui vient aux piés , aux mains, on au tres
partíes du corps , par des piquf1res d'infeaes , par
le
-violent frottement, par la brf1lure, ou pour avoir
trop marché.
Au moyen d'une longue macération de la peau
dans l'eau, on en peut déracher avec l'épiderme
tous fes allongemens , de fac;:on qu'ils entra'lnent
avec eux les poils & leurs racines. Cette
remarq:.~e
fert
a
expliquer comment les
cloches
on ampoules
qui s'élevent fur la peau, reíl:ent gonflées pendant
un tenis confidérable, fans laií[er la férofite extra–
vafée échapper par les rrous, quien cecas devroient
erre aggrandis par la diíl:raaion & la tenfion de l'é–
p iderme foülevé: car quand l'épiderme fe détache
ainfi du corps de la peau,
Ü
arrache aulli & entrai–
n e des portions de ces petits tnyaux entamés; qui
étant comprimés par la férofité, fe pli{[ent & bou–
chent les pores de l'épiderme foülevé '
a
-peu - pres
comme les tuyaux des balons
a
joiier.
Les
cloches
fe guéri{[ent d'elles- memes, ou par
l'application de quelques réfolutifs, ou par la ce{[a–
tion des caufes
qui
les ont produites.
Arricte de M.
le C/uva[Íer
DEJA
VCOUR
T .
LOCHE ,
(Marino.)
on donne ce nom
~une
ma–
chine dans laquelle un homrne eíl: enfermé & au
~oyen
de laquelle il peut reíl:er quelque
te~s
fous
l
eau ; on s'en fert pour
retir~r
du fond de la mer ou
des rivieres , des chofes péries par naurrage ou au-
t:rement L d
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fai.rede bois , defalomb , de fer,
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u , que pour
CLO
plonger mieux, & defcendre plus aifémem au fond.
La
cloc!.e
eíl: furliée de cordes tour autour done
quelques-unes ?efcendent jufqu'au has, &
atL~quel
les font attachees des plaques de plomb d'un pie en
quarré?
&
de deux pouces d'épais au moins;
a
cba–
que com de ces plaques,
Ü
y a un trou par Jeque(
les
cor~es
pa([ent, & ces plaques pendent deu.-: pi s
au-defious de la
eloc/u.
L 'bomme qui eíl: dans la
cloc/ze
&
qu'on a defcen·
du fous l'eau, J.>Ofe fes
p~és
fur ce.s plaques,
&
y mct
at~lli
les _uil:enfiles dom ¡[ a befom pour fon travail,
fon
te~a,lles
ou grapins, ftúvam la nature des cha–
fes qu tl veut enlever du fond de l'eau.
La pointe de la
cloche
eíl: terminée par un fort cro–
chet, ol1 l'on .attache un bon cordage qui efi pa([é
dans une poulle proche de l'étrave du vaicreau d'ols
l'on coule l'homme & la
cloche
dans l'eau
&
l'on fe
fert du cabeíl:an pour Hlcher ou retirer la
~arde.
T outes les parties des jarnbes de l'homme qui def–
cendem plus has que le bord de la
cloche
&
qui
font
appuyées fur les plaques de plomb fe
~ouillcnr
en ·
enrra~~
dans l'eau, & deux pouces 'par-deífus; par:
ce qutl entre environ cette quantité d'cau dans la
doclu,
lorfqu'elle commence
a
en toucher la fuper–
ficie .
Il
faut lailrer couler la
cloche
fort douccment dans
l'eau, & que le bas foit chargé & fort pefant, au–
tremem c::lfe pourroit tourner fi¡r le coté; mais quand
on la
ret.~re,
il faut le faire le plus vite qu'on peut.
On fan par ceux qtú om été fous l'eau dans une
de
c~s
machines, qu'un homme peuty demeurerune
denu:heure , quelquefois un peu moins:
La
vüe
y
cfi
f<?rt. hbre; & l'homme qui rouche au fond, peut voir
clif!:mélement l'eau qui monte peu-a-peu dans lama–
chme; & lorfqu'elle luí vient jufqu'a la gorge,
&
qu'il fe voit en danger fi elle montoit plus haut, alors
il tire une corde qui eíl: attachée autour de
(on
corp
&
qtú répond dans le v aií[eau: au íignal on le retire
promptement; & a mefure qu'on l'enleve, l'air aug–
mente dans la machine & l'eau y bairfe, de forre qu'–
elre fe trouve rom-a-fait vuide lorfqu'elle vient
fur
l'eau.
Plus le plongeur demeure fous l'eau,
&
plus l'a!r
de la
cloche
devient chaud, íi bien que quelquefo1s
meme le plongeur faigne du nez.
.
Lorfqu'il veut cbanger de place fmvant que fon
travaill'exiae
&
faire pour cet effet avancer fa
ele–
el.•
d'un coté o'u d'un aurre, il fai t des lignaux par
des cordes qui font attachées au bord de la
clocht
par
le bas, & dont l'autre bout répond au
vaiíf~au.
Pour faifrr les fardeaux & autres effets
qm
font au
fond de l'eau comme canons, ancres, bailes de mar–
chandifes ,
&c.
on a de
gra~de
&
fortes
ten~illcs
dont les branches font attachees
a
des cordes qu¡ fer–
vent
a
les ferrer
&
fermer'
&
dont l'autre bout qui
répond dans le navire s'attacbe
a
u cabefian;
&
par
ce moyen on enleve les J?lus gros fardcaux.
(Z)
LOCHE,
(Jardinage)
eíl: un vafe de
~erre
de
clix-huit pouces fur tout (ens, de la figure d une
clo–
c!te
dont les Jardiniers couvrent les melons & les
pla~tes
délicates qu'ils élevent fur coucbe ; elle con–
centre beaucoup de chaleur, & avance mfimmenr
les plantes. On dit fort bien un
mtlon
cloch~.
_
11
y a encere une efpece de
cfoche
de pa•llc,
qn~
fert
a
garantir les fleurs du fol:•l : fa chalcur qu1
perce au-rravers du verre, cornge
ce
que peur
~au
fer
a
la
jeunc plante la vapeur du
~m·cr
' qu• au
moyen d'un demi-pié de terreau qu on met deífus ,
fe condenfe fur la couche. L'air
Y
efi
~ncore ~ort
néce([aire
&
on a des fourchenes de bo1s pour
clc:-
ver les
clo~hes.
(K)
•
LOCHE,
tn termes t!'Oifevre en. groffin_e' cll
un
ornemenr de monrure de chandeher, qUI fe place
le plus fouvem fous le va.C. .
Yoyt
ASE.
Il
r
nd
fon