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CLO

ron nom de fa figure' qui reífcmble bien

a

une

clo–

.:he..

CLOCHEPIÉ , f. m. (

Manu.fac1. enfoie. )

organcin

a

trois brins' do nt deux font d'abord moulinés en–

femble , puis une feconde fois avec un troifieme

brin.

Yoy les diél. du Comm. de Trév. D ish,

&

l'ar–

ricle

SOIE.

CLOCHER, f. m.

(Archit. )

efl un ouvrage d'ar–

chiteDure qu 'on éleve ord.inairement au-deíf\tS de

la partie occidentale d'une églife , pour y placer

les cloches. La forme des

clocfurs

leur donne d.iffé–

r ens noms. Ceux qui s'élevent en diminuant, com–

me un cone , & dont le plan efl circulaire, s'appel–

lent

aiguill<s :

ceux dont le plan efl de forme qua–

drangulaire , pentagonale ou exagonale ,

&

qui di–

minuent toujours de leur diametre e n approcham de

leur fommet, fe nomment

pyrarnide.

D ans les uns

&

les autres, o n pratique des ouvertures : ces ou–

v ertures fom garnies d'abavents , qui ne font mttre

chofe que des chaffis de charpente inclinés, couverts

d'ardoife' qui fervem

a

renvoyer le

(on

des cloches

en contre-bas.

On appelle

cloclur de fond,

une tour qui prend

n ailfance du fol du pavé,

&

s'éleve de toute la hau–

t eur de l'églife , comme celles de faim Euíl:ache, de

faim Sulpice,

&c.

Quelquefois ces tours, le plus

ordinairemem quarrées par leur plan, font termi–

nées par des aiguilles ou fl eches , comme celle du

portail de Reims; ou par tÍn petit comble, comme

celle

de faim

Jean en greve ; ou enfin en plate-for–

me,

corr.me

celle de Notre-Dame

a

Paris.

M

afius, d

ans fon

traité des cloches,

remarque que

le

clochu

de Pife eflle plus fmgalier c;ui foit au mon–

de; il panche' dit- il ' tout d'un cote' & paroit tou–

jours pret

a

tomber : cependant il amrre que cette

difpofition extraordinaire , n'eíl: point l'effet d'un

tremblement de terre, comme quelques - uns fe le

íont imaginé;

mais

9ue c;'a

été

l'intention de l'ar–

chiteDe qui l'a éleve , ainfi qu'on le voit évidem–

meot par les planchers , les portes,

&

les croifées ,

qui toutes font pofées de n.iveau malgré cette incli–

naifon.

(P)

CLOCHER,

(Jurifprud.)

En parlant du droit des

curés par rapport

a

la d.ixme ; on dit communément

que

leur clcclur <jlleur titre;

ce qui s'entend de leur

qualité de curé, dont le

clocher

matériel n'eíl: qu'un

attribut extériettr.

Quand le

clocher

d'une églife paroiffiale efl entie–

rement pofé fur le chceur d'une églife paroiffiale, il

doit etre réparé pa r les gros décima teurs; mais s'il

eíl: bati fur la nef ou

a

coté' il eíl:

a

la charge des ha·

bitans.

S'il eíl: pofé entre le chceur

&

la nef, il doit etre

entretenu par moitié entre les gros décimateurs &

les habitans.

Les cloches font toujours

a

la charge des habi–

t ans.

f"oyec á-devane

CLOCHES .

L'édit de 169 5 concernant la jurifdiDion ecclé–

ú allique , ne parle point des

clocfurs.

I,.'ufage que

l'on obferve

a

cet égard ' n'eíl: fondó que fur la ju–

rifprudence.

Quand les

clochers

font confuuits avec des fleches

de pierre & qu'ils font d'une trop grande élévation ,

on permet quelquefois aux gros décimateurs

&

ha–

bitans d'en d.iminuer la hauteur autant que cela fe

peut ,

&

d'y faire coníl:ruire des fleches de cha r–

pente, couvertes d'ardoife ou de plomb , au lieu

de fleches en pierre.

Yoy. les lois des batirnens, part.

ll,

pag. 7.S.

&

76. aux notes. (A)

CLOCHETTE, f. f.

(Fonderie.)

petite cloche ou

fo!'nette, qu'on peut tenir

&

fonner

a

la main. On

fatt des

~locheues

d'argent, de cuivre,

&

de méta l

~ompofe:

ces dernieres font du nombre des ouvra-

T ome

III~

·e

L

o

)41.

ges de Fondeurs en terre

&

fable,

&

les autres de

f'Orfévrerie.

C LO CHETTES ,

voy<{

GoUTTES.

C LOCHETTE,

(Botan.) voyez

C AM PANULE:.

CLODONES,

f.

m. pl. (

Mytlz.)

nom que f'on

donnoit aux femmes du pays de Macédoine qui fe

p}aifo~en~

pr,efque ' toutes

a

célébrer les orgyes

&

fetes mílituees

a

1ho nneur de Bacchus : c'etoienr

des efpeces de bacchantes.

CLOFIE, f. m. (

Ornith.)

oifeau d'Afrique noir

&

gros comme l'étourneau: fon chant eíl: de'mau–

v ais augure parmi les

egres; quand ils menacent

quelqu'un d'une mort fune íl:e, ils difent que le

clo–

j ie

a chanté fur lui.

Yoyez le diél. de Trévoux,

&

Los

Yoyageurs,

d'o1t cette mauvaife defcriprion eíl: tirée.

CLOGHER,

(Giog. rnod.)

ville d'Irlande dans la

province d'Ulíl:er, au comté de Tyrone.

CLOIS, (

Giog. mod.)

perite ville de France dans

le Dunois.

CLOISON,

í.

f.

terme d'ArchiteClure,

ouvraae de

charpente; du Latin

craticii parietc.s,

felon

Vitr~ve

, '

ou de

eratu ,

une claie; paree que les poteaux de–

bout des

cloifons,

leur fommier,

&

leur traverfe '

imitent les men ues perches dont les prcmiers hom:

mes fe fer virent pour clorre leur cabannes. Les po–

teaux de ces

cloifons

(ont

e fpacés de dix ou douze

pouces : ces e(¡>aces font remplis de pliltre feule–

ment quand on veut laiífer les bois apparens ,

&

hourdis des ¡Ieux cotés lorfqu'on v eut les recou–

vrir; alors ces

cloifons

(onc

appellées

pleines.

L'on

appelle

cloifons creufls,

celles qtú fon t feulement

hourdies des deux cotés.

On nomme

cloifon de rnenuifirie,

celle de plan4

ches aífemblées

a

rainures

&

Janguettes pofées

a

coul ifies' & entretenues par des entretoifes'

a

l'n–

fage des retranchemens que l'on veut pratiquer dam•

de grandes pieces.

On appelle

cloifon de ma9onnerie,

tout mur de re.:

fend qui ne monte pas de fond,

&

qui n'a pas l'é–

pailfeur requife fuivant l'art, n'étant ponr l'ordi–

naire coníl:ruit que de bric¡ues , de platras , ou de

moellons non giífans , liatfonnés néanmoins a vec

du platre ou du mortier. (

P)

C LOISON, (

Fomainier. )

o n nomme ainfi des fé–

parations de cuivre, de plomb , ou de fer-blanc ,

qu'on place dans les cuvettes des fontaines

&

des

jauges. On en diíl:ingue de deux forres: celle de ca l–

me, appellée

languem,

eíl: placée pres de l'endroit:

oü tombe l'eau ; fans interrompre fa

communica~

tio n dans toute la cuvette, elle ne fai t qu'en rom–

pre le flot, qui dérangeroi t le niveau de l'eau en

meme tems qu'il en augmenteroit la dépenfe: l'autre

cloifon

eíl: celle du bord olt s'attachent les ballinets

pour la diíl:ribution de l'eau.

Yoye

BASSINETS.

(K)

CLO ISONS; ce fo nt des planches qu'on attache

enfemble dans une écurie, depuis les poteaux juf–

qu'au ratelier,

&

qui en bouchent tout l'intervalle,

afinque les chevaux ne puiífent point fe battre,

&

qu'ils foient plus tranquilles en leurs places. Lorf–

qu'on met des

cloifons

dans une écurie , il faut que

les poteaux foiem plus éloignés les uns des autres

que quand

il

n'y a que des barres, afin qu'ils ayent

alfez d'efpace pom fe coucher.

Yoy.

BARRE,

(Man. ).

POTEAl.J,

&c.

(Y)

CLO ISON,

(Marine.)

c'e

íl: u

n rang de poteaux

efpacés enviro n

a

quinze ou

d.ix-

huit pouces'

&

qtú

étant remplis de panneaux o

u co

uverts de planches,

forment

&

féparent les chambres dans les navires_

Yoy<{ la Plan. IY. Marine,fig.

1.

la grande

oloifor:

des foutes corée 53 ,

&

les montans de cette

cloifor:

cotés

54,

la

cloifim

de la fainte- barbe cotée

108.

(Z )

C LOISON ,

( Sermrerie. )

c'eíl: dans une ferrure

¡;~

Zz¡,