qui entoure le palatre &· forme la furface extérieure
des cótés de la ferrure. La
clcífon
eíl arretée fur le
p alatre par des étochios.
CLOISON,
enAntuomie,
nom de dilférentes par–
ties qui font l'office de mur mitoyen entre deux au·
tres.
La faux
&
le preíl"oir d'Hérophile tiennent lieu
c:l'une
cloifon,
donr la premiere fépa re les deux hé–
m ifpheres du cerveau ,
&
la feconde le ccrveau du
cervelct.
Voy<{
FAUX
&
PnEssorn.
La
clo!fon
tranfparente efi fituée direaement fous
la couture du corps calleux dont elle efi la conti–
nuarion, & comme une efpece de duplicature. On
l'appelle auffi
flptum lucidum.
Les deux finus fp héno.idaux
&
les denx fmns fron–
taux font féparés chacur¡ par une
cloifon
o{feule ; les
foíl"es nafales font féparées par une
cloijon
formée
p ar !'os vomer, la lame verticale de !'os ethmoide,
&
un cartilage.
Les deux ventricules du cc.enr font difi:ingués par
une
cloijon
charnue.
Le diapbragme fait l'office d'une
cloifon
qui fépa–
re la poitrine du bas-ventre.
Le darthos forme une
clo!fon
qui difiingue les
deux tcfiicules !'un de l'autre.
Voye{
C~uR,
DtA–
PHRAGME,
&c. (L)
CLOISON
du palais, ( Anatom.) en
Latin
velum
palati.
La
cloijon du palais,
dom la lt1e1te efi regar–
dée comme une parrie, pourroit égalci'ent erre ap–
p ellée la
cloifon du
nt{,
du go.fier.
Elle efi terminée en en-has par un bord libre
&
flotan! qui repréfente une arcade pa rticuliere íituée
t.ranfverf:tlement au-delfus de la bafe ou de la raci–
ne de la langue. Le fommetde cette arcade porte un
p etit corps ¡;landuleux, molla(fe, irréguherement
conique , que nous appellons la
lueue. V.
LUETTE.
On trouve dans tou les livres d' Anatomie la def–
cription de la
cloijon
ou du voile du palais; mais
comme la meilleure efi
a
mon fcns celle qu'en a don–
née
M.
Littre, dans les
nzé11zolres de facadémil! des
S cimces , ann.
1718
,p.
300,
je dois m'cn iervir ici
p ar préférence.
C'eíl, dit ce dlcbre anatomiíle , une efpece de
m embrane c¡:ni efi d'unc confiílance molle, de cou–
leur blanchatre, gluante a u taa, convexe par-def–
fus , & concave par-deílous, elle
eH
env iren d'une
demi-ligne d'épaiífeur, de quinze Iignes d'un coté
a
l'autre, & d'un pouce de devant en arriere:
fa
fitua–
tion efi
a
la partie pofiérieure de la VOLite du palais,
&
elle efi plus antérieure, plus haute,
&
plus éle–
vée que celle de l'épiglotte de trois
a
quatre Iigties :
fon attache eíl par-devant
a
la partic poílérieure
des os du palais, par les
e
o tés aux partics latérales
&
internes des memes os
&
des apophyks ptéri–
go"ides; par
ttl
partie pofiérieure elle n"eíl attachée
a
rien, excepté par 1
s
deux e
o
tés , étant Jílche
&
comme pendame par Con mili eu.
Cette
cloijon
el~
éloignée de la glotte d'environ
quatre lignes; cependant tofljours prete ;) changer
~e
fituarion dans les corps vivans, l01 fque ces par–
h es font en aaion' tantot s'approchant'
&
tantot
s'él?ignam les un'es des autres: elle forme par fa fa –
ce
1
~férieure
la partie poílérieure de la volite du
~al_aiS_,
& par fa fa ce fupérieure la partie poílérieure
Infeneure
du
nez.
On Lremar¿uc du coté de la face inf.!rieure de
c ette
e
Ol
.
,
&
1 ,
ifon
cux 1nan1eres
d'arcs n1ufculeux, lun
.
antreíiun, peu féparé.s au milieu de la partie fupé–
rleure
tlltes tr
f
&
I'au~re
fnr le
~n verfalc~ent !'u~
_vers le devant
.
r
,
b
crnere.
L
are
anteneur
cfi
un
peu
me lne par en- as ,
&
e n-devant · il s'attache par
une de fes branches ;)
h
pa
t"
'
11 . .
& .
fr
rieure d'un des cOrés
de
lar
te
po e ne ure
: Jn
t:–
lu·anche au meme end
.
~ngue, ~pa r
1autre
roit
de 1autrc coté. L'arc po-
CLO
~&rieur
efr incliné par en-has
&
en-arriere ,
&
il
S
~ttacb;
par u ne branche
a
un des cotés du pharynx,
&,
P;'r 1autre branche au meme endroit de l'autre
cote. On obferve _entre fes deu;o,; ares ou arcades
l;s deux
g~a~des ~n;s
amygdales,
qui font placées
lu~e
au cote dr01t
1
autre au coté gauche. Enfin la
cloíjon du palais
ea
compofée de deux membranes
de ,.quantité ,
~e
gla_ndes,
&
de plufieurs mufcles :
qu
il
fera tou¡ours 1mpoíftble de bien décrire.
On apperS'Oit dans les corps vivans dont la bou–
che eíl beaucoup fendne,
&
qui ont la langue peri–
te, que cette
cloijon
fe
porte en en-haut, tamot en–
de vant, tanto
t n2emc en-arriere,
&
qu'elle fe porte
en en:bas,
t~
n.to~auffi en-devant,
&
tantót auíli
en-arnere ; d ou
1on peut conclure qu'elle peut fer–
mer tanto! le palfage dugoíier
a
la boucbe
&
quel-
quefois auffi couvrir la glotte .
'
. Mats Otltre que la
clo!fon du palais
fai t la fonc..:
!IOn de valvule aux narines & au gofter, en empe–
ch_ant. de reven ir par _les narines ce qu'on avale ,
p n netpalement la bo1ífon, elle a d'autres ufaoe9
que['!-· Linre a
l.'aíl"é~
fous íilence,
&
qui
méritoi~nt
den erre pas onus.
D
abord elle fert
a
conduire dans
lt;
ph~rynx
la Iymphe lachrymale,
&
la lymphe mu–
ciiagmeufe qtu s'amalfe continuellement fur la vou·
te du palais; de plus, c'eíl une machine qui aide ;\
pouifer en en-bas les matieres de la déglurition qui
fert aux _modularions de la voi..x, foit que les 'fons
&
la v otx paífent par la bouche, par les narines
ou par l'un & par l'autre: c'eft encore une machín;
qui, avec l'aide de la luette, préferve les poumons
des matieres qui pourroient entrer par la olotte; en–
fin , c¡ui enduit
&
lt~brifie
la furface
d~s
alimens
qu'on efi fur le point d'avaler.
Je voudrois bien auffi donner les ufages des diffé–
rens mufcles de la
cloifon du palais ,
matS ils ne font
pas aílez cliítinaement connus , ni meme les cliffé–
rens mouvemens dont cette
cloifon
efi capable : voi–
lil comme 1'Anatomie trouve fes limites, dans les
objets qui femblent tomber le plus fous les fens &
l'art du fcalpel. Mais efi- il de partie dans le corps
humain' dont la méchanigue
&
le jeu ne tendent
a
confondre notre préfompuon
&
notre fcience ima-.
ginaire?
Article de
M .
te
Chevalier
D E JAUCOURT.
CLOISON o'ANGERS,
ou
CLOUAISON ,
(Jurifp.)
eíl une impofition que les anciens ducs d'Anjou
a voient oélroyée aux maire
&
échevins d'Angers
~
ponr entretenir les fortifications de Jeur ville & du
chSteau. Ce droit fut nommé
cloifon,
paree qu'il
étoit deíliné
a
la
cloifon
ou cloture de
J.¡¡
ville. En
1500 il y eut un réglement au fujet de la
clo!fon
de
la ville d'Angers , qui eíl imprimé
a
la
fin
d~
plu–
ficurs coí'tmmes d'Anjou, ou l'on peut VOir fur
quelles marchandifes on levoit cette impoíirion.
1/oye{au(fiChoppin, jurl'arl. .5o. de lacoút. d'An–
jou~
con;e l .
p.
482. . di!
la
troifieme édition de
Son–
nius. M. Pé1·ard,p.
4'3· (A)
• C LOISON AGE, f. m.
(Architefl.)
a
~eu~
ac–
ceptions; il fe dit
de
tout ouvrage de Menu1fene o_u
de Charpente fai t en entier
a
la n_tamere des clOI–
fons; & dans un ouvrage de Menmfene
&
de Char–
pente o11 une partíe feulement efi fai te en cl01fon,
&
les autres d'une autre maniere, il fe dit de la par–
tic fai te en cloifon, qu'on appelle le
cloifi>nnage.
Voyez
C LorsoN.
.
CLOlTRE,
(.
m.
urme d'Archiuflure,
du Lat111
clat~firum,
&
du
Fran\ois
clos :
(o~s
ce nomon com–
prend,
&
les ga leries ou portiques
c~uverts d~ns
un monaítere oü fe promenent les
rehg1cu~,
&
1 ef–
pace décou vert nommé
p réau
que ces poruqu:s en ...
tourent ou environnenc. On appclle auffic7r elpace,
j urt!in
paree qu'il eít ordinairement garm de ver–
dure ,'de gazon, de plare-bandes de fleurs,
&c.·
comme on le rem:trque dans toutes les communau•