CLA
fe fournir .fes clous nécelraires
a
leurs chaulfures.
CLAUDE, (SAJNT-)
G log: mod.
vil!e de
Fran~e
en Franche-Comté , {ur la r iVtere de Ltfon.
Longa.
.:>J.
J.5.
Lm. 4 6'. ;, o .
CLAUD1ANISTES, branche des Donatifies; ain-
C.
appeUée d'un certain lau de qu'eUe eur pour chef.
royez
D oNATISTES-
CLAUDICA
TIO~,
f. f. (
M etfec.
Chiru~f )
l'ac–
tion de boiter, le bottement; mats ce dermer terme
ñ'efi pas res:u,
&
le premier n•efi qu'une périphrafe.
L e mor
claudication. ,
pris du Latin , mériteroit
d'~tre adopté dans le difcours ordinaire, puifque d'ail–
leurs nous n'av o ns point d'autre terme
a
lu.i (ubfti–
tuer,
&
que les gens de l'art s'en fervent tous dans
leurs écrits.
L a
claudication
dépend de plufieurs cauCes diffé–
r entes: EIIe atTive ou de naiífance, o u dans l'accou–
chement par le déboiteinent de l'os de la cuiíle
avec les ·os innominés , par la mauvaife conforma–
cien de la cavité cotylolde de ces os, par la foibleíl"e
des hanches , p ar divers accidens externes,
&
par
maladie.
La
claudication
de naiífance efi un vice de confor–
mation fans remede; mais il ne paífe pas d'ordinaire
des meres aux enfans ependant cela peur arriver
quelquefois par. des
fes difficiles
a
découvrir.
Zwinger a connn une femme boiteufe qui mit au
monde trois enfans affeétés ae la meme wcommo–
dité.
D ans toutes les efpeces de luxations accidentelles
du
~'mur
, comme aufii dans fa fraéture , !'ailion
de boiter fult néceífairement,
&
ne fe guérit que
quand la réduétion a éré bien faite. Quelquefois de
firnples coups ou de lég:eres ch\ttes om occafionné
u ne efpece de luxation de !'os de la cuií(e, qui don–
ne un épanchernem de fy novie , reh1che les liga–
mens, chalfe la rete de !'os hors de fa place,
&
pro–
cure abfolument la
claudication
;
quelquefois T)leme
le chirurgien par fon rnauvais rraiternent en efi feul
la caufe.
Ambroife Paré prétend que tous ceu qui ont ett
la ro tule fraétur..!e, refient néceiTairernerrr boireux
apres la gu 'rifan de cette fraéture : cependant l'ex–
p érience fait voir que la rotule fr.aéturée fe guérit ,
fans qu'on demeure ni boireux ' ni merne incornmo–
dé. J'en rrouve des exernples dans Perit
&
dans
P allin.
D ans la luxation cornplette des os de la jambe,
ce qui
el1:
un cas tres-rare , le rnalade devient boi–
t eux,
{i
par hafard il réchappe de cette affi-eufe lu–
x ation .
· Pluíieurs praticiens penfent auíli que la luxation
de l'afuagale ne peut jarnais guérir qu'eUe n'emrai–
n e la
claud;cation
,
&
il fuut avoiier qu'eUe en efi
la fuÍte o dinaire.
D ans la ntprure incomplette du tendon d'achille
non-fe ulemem le malade boite, mais il ne peut ma/
cher qu'en p:tífam avec peine alrernativement un
pié devant l'autre,
&
en pliant la jambe pour cet
effet.
La
claudicadon
,
qui· efi -une fuite de l'entorfe
ceffe par la gnérifon du mal.
'
t
La cu.iífe , o u la jambe trap longue ou trap cour–
e '
~',t
l'effet de qu elque violence faite
a
J'enfant
( anfi ti efi ·ven
u
au mo nd.e, le re nd boiteux pour
d~ r~.,~~d_fcs
jours ,
fi
l'o n ne tente de bonne heure
fo~
a!TI
•er ' en effayant de remertre le baílin daos
h ert
utd~
nd ureUe. O n a lieu de p réfumer que Ro–
cette
~u~~~
e ormandie, n'étoit boiteux que par
La cuille&la
ja
b
{.
t du delféche m eddevenues plus. conrrespar l'ef-
mem e
ces
.
'
1 " •
d
1
que maladie prod -
1
parttes ,
d
a unte e que -
11 en ell de m'' me
du~:~~e
cl<zudicaLi_on
incurable.
emear des ügamens , lors
CLA
par
cxemple que l'humeur de la fciatique anlúlofe
l'arriculaoon des os innomin..!s.
. 'il
fe forme un
s~irrhc
dans !'un des rcin • la.
CUI~e
dtt meme COtC devient parafytique
OU
du
moms
boite~tfe,
':'al
in&uérilla,~le.
.
'
Sou~ent
ti arnve , tans qu tl y att de luxation,
que la ¡ambe par la feule c_ontraf}_ion, ou le fcul roi–
diiTement des mufcles qlll fervotent
a
fes mouve–
m.::ns, fe retire au point qu'on nc peut mar her fans
botter. Le remede
a
c~r accid_e~r,
cfi d'employcr
de_s _fomentauons émolltentes , ¡otntes
a
u
réloluti~
fpmtueux , des, bains de tripes , gras & adouciílans
des douches d eaux chaudes min raJes
' de por–
ter_
un
f<:mlier
gar~i
d une femelle de
plo~1b,
dont le
po1ds fott proport10nné au retirement plus ou moins
grand de la jamhe.
La
foibleiTe des hanchcs produit la
clautlicadon
des deux
~órés.
La c_aufe de cettc difgrace vient
quelquefotS des nournces
&
gouvcrnantes qui laif–
feñt marcher leu rs en fans fculs
&
fans aidc avant
que les parties qui doivenr foutcnir le poids de leur
corps ayent acquis la fermeré néccífaire.
!?
our corriger cette fuute , quand on s'en apper–
~ott
dans les commencemens , on recourra
a
des
ceintures qui compriment tout le tour du venrrc
&
qui foient bien garnies vers les hanches:
cctt~
compreffion donne de l'allUrance
&
de la force dans
Je rnarcher, en raffermilfant les hanches.
11
rnut ou–
tre cela les baiiiner plufieurs fois par jour pcndant
pluíieurs mois avec des décotlions afuingenres,
&
continuer de raffermir les parties par
1
ufage du ban–
dage.
ll
nous manque en Chirurgie un traité fur la
clau–
dicacion.
Perfonne n'en a difcmé les diverfes caufes
&
les remedes ,
&
il y en a dans certaines circonf–
tanccs ; car enlin c'efi une dilformité ffichcufe, di–
gne de tome l'attention de es hommes qui fom nés
pour le bien public.
Les boireux de nailfance , ou dcvenus tcls par ac·
cident, ne mérirent que davanrage
d'~rre
plainrs ,
quoiqu'il fe puíífe trouver dans cet accident des fu–
jets legitimes de confolation , & quelquefois m!me
d'une confid ration plus particuliere qui en réfulte.
Ils n'échappercnt poim
a
cctte femme
Lacéd.!m~nienne,
<J_LÚ
dit
a
Io n fifs boiteux d'unc bfe!furc c¡u'tf
avoit res:ue en défendant
la
patrie,"
a,
mon lils_ ,
,
tu ne la urois fa ire un pas qui ne re faiTe fouvenu:
, de ta valcur,
&
qui ne re couvre de gloirc
aux
,
yelLx de tes concitoyens "·
Y oy<{
BorTEUX.
Ca
arríe/e
ejl
d• M. üCh<valia
DE
}AUCOUI<T.
LAVEA
U,(.
m.
(Arelúur1.)
efi une des pierres
en forme de coin ' qui lert
a
fermcr une platc-bande.
Lat cunei.
C/aveau
a
croffitte,
efi cclui dont la
t~te
retoumc
avec les afii(es de njveau, pour faire liaifon.
Ces
c/aveaux
(ont ordinairernCf\t arnés de fculp–
ture; je dis
ordi11airemen1,
car il arrive (ouvent qu'–
on en fa it un tra p fréquent ufage. Cos omemens ne
devroient erre employés que dans les cas o h l'ordon–
nance femblc l'exiger, comme dans les fac;ades des
bíltimens de quelque importance , ou l'architellure
& la fculprurc
annon~ant
la magnificence ,
il
par~i
rroir
¡\
craindre que les
clav<aux
des arcades ou cro•–
fées étant liífes , ne fu lfenr un défaur de
convcnan–
ce: mais d'en admertre jufque dans les ma,(ons •
foyer, dellinées au commerce
&
au logcment de:
artifans , c'efi prodiguer ce qui doir
(cul
d1flmgu<;r
les maifons des
grands
d'avec la demcure des pant-
ru~~-
,
Le détaur de con-v-enance n'efi pas le feul que 1
on
puiífe reproch:r daos le
~a_s
dont íl s'agit aux d<:co–
rareurs de nos ¡oun; le n d1cuJe de donner ces
da·
vea.urdes formes · rorefques
&
de trave • eíl b•.._,
plus condamnable.
royq
ce que nous o avons d
en par ant
d
agrafls.
(
P)