CLA
-port a u mariage.
Voy<{_
ú-
aprh
a
u
mot
MARI"AG E
•CLANDESTIN.
(A)
CLANDESTINE.,
f.
f ..
dandejlina, (I-lijl. nat. bot.)
genre de plante.¡\ fleur monopétale
en
rnafque; le
deffoHs ell: en forme de
tu
,Y
au; le deffus eíl: divifé en
deux
levres dont la fuperieure ell: voütée,
&
l'in–
férieure divilée en trois parties; le piíl:il fort d'un ca–
-iice fai t en ruyau comme la fleur, & crenelé; il per-
-ce la partie ínférieur.e de la fletu· , & devient dans la
fuite un fru it oblong , c'?mp.ofé d'une feule capfule
·qui s'ouvre en deux parues par une forre de reffort,
&
répand des femences arrondies. Tou<nefort,
injl.
-rei herb. Voycz
PLANTE.
(J)
CLAPET ,
f.
m. (
M i chan,)
cft ·une efpece de fott–
,pape faite d'un rond de cuir, fortement ferré entre
deux platines de metal, .par le moyen d'nne ou de
.plufieurs vis. Le
rondde cuir tient par une queue
a
tune couronne de
cu.ir>
lac¡uelle eft fortement ferrée
entre le collet d
n tuyau fupérieur au
claptt,
&
le
collet du tuyau inférieur: c'eíl: fur cette c¡ueue, qu'–
·On f-ait beauco-up plus étroite que le
clap<t
>
que fe
fait le jeu du
clapu
comme fu r une charniere.
La platine de métal qui ell: fur le
e
uir du
clapet ,
ell: plus grande que l'ouverture du diaphragme que
·le
clap<t
doit couvrir;
&
la platine de deífous qni
doit fe loger dans l'ouverture du diaphragme quand
le
clap<t
fe ferme , ell: un peu plus perite que cette
ouverture.
Le
claptt
étant ainfi coníl:ruit, lorfqu'il ell: fermé,
le cuir porte exall:ement fur les bords du diaphrag–
me ,
&
emp~che
l'eau de paífe"t.. La platine de métal
qui eíl: fur le ctúr , le garantir du poids de la co–
l onne d'eau,
&
en porte toute la
char~e
que le cuir
.ne pourroit pas foutenir. La platine de métal qui
ell: fous le cuir, fert
a
demc chofes: t
0
elle fert avec
·ia platine fupérieure'
a
comprimer le cuir pour le
.rendre plan;
2 °
elle
emp~che
que l'eau qui pour–
roit s'infinuer entre la platine fupérieure
&
le cuir,
n'enfonce le ctúr
&
ne le faffe paífer par l'ouver–
-ture du d.iaphragme.
Voy. Hijl.
&
Mém. acad. '739·
Voyez
a.u:ffi
S<;>UPAPE.
(O)
* CLAPIER, f. m. (
úi.con. mjl.
&
Ckaffi.)
c'eft un
·terra.indos de muraille, partie couvert, partie dé–
couvert ,
&
bien maS'onné, ou l'on enferme
&
nour–
rit des lapins. On le place dans un coin de la garen–
ne, pour que les jeunes lapins puiífent aller du
cla–
pier
dans la
garenn~;
on y coníl:ruit quelques loges
de planches
&
de p1erres piares, fous Iefquelles les
l apins fe ret.irent : il faut que les fondemens <)es murs
en foient profonds ,
&
pour ainfi d.ire fortifiés par–
t our d'un pavé qui ait la pointe en-haut, a
fin
que
les
!apios qui aiment
a
creufer en terre' ne s'échap–
pent point par-deífous les murs.
I1
ell: bon que le td–
rein en foit inégal: on y jette de la mouife
&
du
p etit foin, que les lapins ramaílimt quand ils doi–
vent faire leurs petits. On les
y
nourrit en été de
fon , d'avoine,
&
de toutes forres de fruits ; en hy–
ver, de fon, de foin ,
&c.
I1
feroit il-propos que le
clapier
füt partagé en deux divifions ;
o'!
renf~rme
r on les meres pleines dans une, & on nendro1t les
m >l.les dans l'autre. Quand les petits fcront aífez
grands pour fe paifer de leurs meres, on les lache–
ra daos la garenne; car c'ell:
a
repeupler les garen–
~e~ '
que les
clapiers
font principalement dell:inés. On
Olt mettre dans fon
c/apitr
un
male fur vingt-cinq
a
trenlte
fe;n~Ues.
La conduite du
clapitr
demande
que que •om
ii
1'
.
1'
poffible.
.v.
;
1 on en veut tlrer tout avantage
CLAQU~
{ LAPtN,
fies ou
faod;~e~ ~f.
(Cordonn.)
efpeces de pantou–
d ans les ma
. orr largcs, que les femmes portent
fu re.
uva,s terns , pour conferver leur eha
uf-
*
c¡,A~~BO!S,
f.
m.
(Luth.)
iníl:rumeot de
percu tp n.
.rouches: e
'c4
une efpece d 'épinette
CLA
qui a été en ufage chez les Flamands. Elle
eíl:
cO!ll.
pofée de dix-fept batons,
qui
donnent l'étendue
d~
~ons
compris daos
u~e
dix-feptieme; le baton le p!n
5
a gauche ell: cm'{ f01s plus long que celui qni eílle
plus
a
droite ' paree que les fons qu'ils rendent font
entre eux comme
5
il
1. Ces batons paralleles font
élevés
&
fixés au-deifus d'une bolte quarrée bcau–
conp plus longue que haute; ils ont chacun leur tou·
che
o~
marehe : cette marche ell: une efpece de mai\–
let
a
tete ror:de pa_r un bour'
&
i\
!"anche o u palette
p!ate; le mecha?¡fme.par lequel1ls fe meuvent, ne
ddfere
pa~
du rnechanifme des claviers d'épinette ou
du clavecn1.
Voyez
CLAVIER. On applique le doigr
fur la palette de la touche ou marche; la tete leve &
va frapper un des batons. Les bihons font de her;e
ou de te! antre bois qu'on veut, refonnant par lui:
meme' ou durci au feu. L'harmonie de cet inftru–
ment ne feroit peut-etre pas defagréable, fi on fubf–
rinwit des verges de méraux ame barons.
Voy. l'har–
monie unive¡fille
duP. Merfenne.
CLAR, (sAINT)
Géog. mod.
petite ville de Fran–
ce daos le has Armagnac.
CLARE, (
Géog. mod.)
vil!e d'Irlande dans la pro–
vince d'Ulner, capitale d'un comté de rneme nom,•
fur leThaunon.
Long.J8.3.5.lat. .52.
44·
CLARE
ou
CLARENCE
:¡
(Géog. mod.)
ville d'An–
g!eterre avee tirre de duché> daos la
provine~
de
Sulfolk.
CLARENCE
ou
CHIARENZA, (
Géog. mod.
)
vi!le de la Morée ,.capitale du duché de meme nom.
Long. 39·
10.
lat. 37·
.5.5.
CLARENCIEUX,
f.
f.
ou
CLARENCE, comme
l'écriv.ent nos anciens hifioriens FranS'ois
,(H"ifl
mod.)
nom affeaé au fecond roi ou héraut- d'armes d'An–
gleterre.
ll
vient d'un duc de Clarence qui occupa le
premier ce poll:e.
Voyez
Rot-n'ARMES.
Lionel, troifieme fils d'Edouard
Ill.
étant devenu
poífeifeur de la terre de C iare dans la comté de Tho–
mond, que fa femme hú avoit apportée en mariage.
fut créé duc de Clarence. Ce duché érant échu
a
Edouard IV. il créa le héraut , qui appartenoit au
duc roi-d'armes,
&
le nomma
clarencieu."
en Fran–
S'ois' alors d'ufage,
&
clarencius
en Latín.
f/oyez
HÉRAUT.
Son oflice eíl: de regler
&
d 'ordonner les cérémo–
nies des funéraiUes de la perite nobleife , comme des
barons , chevaliers, gentilshommes , qui meurent
en-de>a de la riviere de Trent: ce qui lui a fait auffi
donner le nom
dejiJrroy ou.fudroy
>
par oppofirion
a
norroy. f/oyez
NoRROY.
(G)
CLARENDON,
(Géog. mod.)
petite ville d'An–
glererre dan!; la province de \Viltshire , avec titre
de comté.
CLARENDON, (
Géog. mod.)
riviere de l'Améri–
que feptentrionale dans la Caro).ine, qui arrofe une
contrée qui porte le
m~me
nom.
,
.
*
CLARENINS,
f.
m. pi. (
Hijl. ec_c!éf)
anc1enne
congrégation de
l'or~re
?e.S. FranS'OIS, amfi
a~pel
lée de Clarene petlte nv1ere de la Marche-dAn–
có ne. Ils ont eu'pour fondateur Ange
Cor~on_,
rel.i–
gieux de J'Obfervance.
ll
forma fa congregatlon en
1 302 ;
elle ne fut appr?uv,ée
~u'en
I3
t
7.
Bi_en- tot
elle fe d.ivifa; une partle
s
umt aux freres Mmeurs;
l'autre, apres avoir fubfill:é jufqu'en 1510 fous_ le
nom de
Clarmins
s'incorpora avec
les obfervanunsde leur congrégadon. En 1566, ils
difparurent.en–tierement, confondus par Pie V. a
vec les anc1ensproles de l'Obfervance.
,
CLAREQUET, f. m.
en
ramt
de Confipur,
e
eft
une efpece de páte tranfparenre : on en fan de plu–
fieurs efpeces, de pommes, de coios, de grofeilles,
de prunes
,
&c.
CLARICORDE
inftrument de Mufique, autre–
ment appellée
mani~"rd<
ou
mani<hor¡lion. Voy.
MA·
NICORDE,
CLARIEN;