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474

CIR

O,p. pren"ez de go!llme lacque, ture-deml-once; de

colophoñe 8tde térébe'rithinede Venife, de

chacl.me

üpe drachme; de cirlmibre, une derlu-dra'chme.

O u "prenez de

g~;p-me

lacque , un qljarte'ton ; de

g'omme.animé '

d:!

u',(

onces ; de ciqna]jre ' une on–

ée ; de gomni.e

¡;;ú

l~,

demi-once. Co·rtlmencez p'ar

nie n broyer enlemble' les deux derriferé-s-matietes ;

aéheve~

le reffe

C~fWile ;~i-de!f~s.

,

Ou prenez de colophone, deux on-ces·; de gom–

m e. lacque, quatre

1

óncés''; 'de poix-réfme, une once

&

demle ; de cinnabre

i

a

volonté. '

- Ou"Rrc::n·eZ. de m}uli'c, ühe once; de foufte pur

&

d/: téreo

1

enth.iné_, d'J•cpacun deux

~ÓS;

de benjo'in,

détix gros; de cm-nabf e,

a

volonfe. Faités f<Yndre·i¡t

térébe!:)thine, ajoutez-y le foufi:e pulvéJ,-ifé, b!'oyez"

&ilieie~

hafremefide nYaftic, le ben'roin,

&

le cin–

nallr\:; jéit'e?, pe it!

~pdit

ce fecond

~ela-nge

dans

Je·p"fem'i'er : qnarid

1Ís

fel-orít Hien

fond'U~

&

incor–

p o"rés , mettez en batbns.

O u prenez de gom¡;ne la"cque, une demi-once; de

c otophone, une drachme : broyet ces deux matie–

res; ajóutei une quantifé converiable de ci¡inabre;

a rr? fez le melange d'efprit-de-vin bien r eilifié : la

gomme lacque fe dí!foudra et;t partie; nféttez le tout

t1•f

ún feu n'iodéré

1

f'!ites prendre feu il. l'efprit-de–

vin; remuez'oien le melange jufqu'il. ce quel'efprit–

de-vin fe5!t enfieremeñt co nft1mé ;.fai res des biltons,

obfervant d'ajoC1ter

un

l?eu de mufc,

íi

vous voulez

que)a

cife

foit odoriféranl'e.

Cire-ver e.

Prenez dé gomme lacque

&

colo phone,

de chacuñe demi-onc·e; dé férébenthine , une drach–

me; de v erd-de-gris' l5íen pulv érifé' trois drachmes.

O

u preñez de

cire

vierge jaune, quatre parties;

qe fap.darac

&

d'ambre, de chacun deux parties ; de

cray 6 n ¡;ouge' une demi-partie; de borax' un hui–

tiem~ ;

dd verd- de- &rls , trois parties

11

fa.Jll:>ien

pulvéilfei! foutes C'1'S mafieres.

Cire

jaum d'or.

Prenez de poix- réfine blanche,

qeux onces ; de rñailic

&

de fandarac , de chacun

une once ; d'ambre' urie demi-once; deux gros de

gomme gútte;

&

procédez comrhe ci- de!fus. Si au

l~eu

de ,maftic

& ,

<ie ra n9arac' o n prend de la gom–

me laeque,

&

qu on omette la gommc gutte, on au–

ra ..

une

cire

brune' d¡íns laquelle on potirra meler de

la po uóre d'or.

Cire noi,re.

Pieriez

une des compo íitio ns précéden–

fés,

&

fúbíl:i{uez foit ati v erd-de-gris, ío it au cinna–

bre ,

1

e'¡lOír

d 'Iniprirrfeur.

Yoy .

l'

art de la P'úrerie

de

Kunckel,

&c.

Cn{t

DU

Rot,

(JuriJPr.)

dans les a nciennes or–

d o nnances , figrilfie

l,efceau

ou

l'érnolument dufieau.

Voyez

T e1fefeau,

!zif!.,

4.•

{<!

chancellerie, tome

J.

Nos

rois ont hérité de l<Í

cír~

jaitne de la feconde raee ,

au!Ii bien que du droit de l'empire. lis fcellent en

cire

rouge comme les ancierls barons ' a ux droits

defqu els ils font pour certaines feigneuries: telles

que la Provence

&

le D au1>hlné.

Traiuf'de la pairie,

¡iag. .

12. 1.

Les left;rf!S de conc'e!lioñ il. perpétuité, doivent

etre fcellées de

cire

verr'e ; celles de conce!Iio n

a

tems , fc ellt!es de

cír~

!:lÍahclie.

P rlfoce du 11l. torne

des ordonn"''ces de la troifieme raee

,

page 8. V oy ez

Sc EAu.

r~

,_Suivant uJné d'rdonnarice· de Philippe

V.

du

d~~ux

ftun

'3~'9,

de to utes les ventes de bois que faifoient

es

ma-~tres

.parriculiers , les marchands devoient

pay_e'r entre autres chofes une liv re de

cire;

&

toute

r.ah:

'"

tJ~ve!.'~nt

de ces ventes'

étoit

deíl:inée pour

ore, u ro,'

<x:

ceh(¡ de

la

reine. Ce droit a été J;é–

v o q u€1 par

l

ordonna nce des eaux

&

forets ,

tit. x v .

art.

1S. (A)

,

C~~ D E~ ~'-:LtSES,

(Júrypr. )

c'efl:

a

la fabrique

a-:s eghfes

pa~'?,J~ales_ á.fournir

to ute la

cire

n'écef–

fa!IC pour la celél5rat10n de l'óffice paroliiial

&

des

CIR

melfes

&

Cervices de fondation.

A

u défaut des

1

_:renus, de la f-a bri_que, c'eíl: au gros - décimate::

c11a~e

de la portton congrue '

a

fournir la

cirt

né–

-ceífa.tre.

· .~Les

cierges que l'on allui1}'C

a

l'autel, ceux e

·1

on porte

a

Voffrande, que l'on met fur les

p~ns

bénis,

&

que !'en met autotir des corps aux enter–

remens

&

pompes funebres , appaniennentau curé

a

n;oins qu'il n'y ait quelque ufage ou accord con:

tra1re, pour les partager entre le curé

&

lafabrique.

Les parc:ms ne peuvent remporter la

cire

qui fert

a

:u:

convots

&e

pompes funebres,

a

moins qu'il n'y

att ufage

&

poíleffion contraires.

'

Le curé doit- fournir la

cire

néceiTaire pour les

m;!fes de

?é~otion. ,

que la

fahriqu~

n'eil

pas char–

gee de fa 1re acqUltter.

Yoyez la declaration

du

30

Ju~n

16'90 .fur les portions congrues,

&

¡,

diaionn.

¿,

Bnllon, au mot

cire.

(A)

.CIRE,

(Fonderie

, foit

enjlatueéqU<ji.Joitd"loch.)

Les Fondeurs en bronze font un modele de leur ou–

vrage en

cire,

tout-a -fait femblable au premier

mo–

dele de platre. On donne

a

1-a

cire

l'épaiíreur <¡u'on

veut donner

a

u bronfe : car lorfque dans !'elpace

renferme par ces

cires ,

on a fait l'atmature de fer

&

le noyau,

&

qt•'clles ont été recouvertes par-deJfus

du moule de porée

&

de terre , on les retire par le

moyen du feu qtú les rend liquides,d'entre le maule

de porée

&

le noya1.1; ce qui forme un vuide quele

bronze o ccupe.

Yoyez

FONDERIE.

Les anciens ne prenoient point la précaution

de

faire le premier moule de pHltre, par le moyen du–

que! on donne

a

la

cire

une épat!feur égale: apres

avoir .fuir leur modele avec de la terrea potier pré–

par ée , ou du pH\tre, lis l'écorchoiem; c'ell--3-dire

qu'ils en Otoient tOUt a"t1tOUr l'épaifreur qu'ils

VOU·

loi'ent donner au bronze, de forre que le modele

de–

venoit le ooyau :

&

apres l'avoir bien fuir cuire,

ils

le recouvroient de

cire

qu'ils terminoient,

&

fur

la–

qúelle ils faifoi-ent le moule de porée dans lequelle

métal devoit couler. On fe ferr encorc quelquefois

de cette méthode pmir les bas-r eliefs

.&

les ouvrages

done l'exécution n'eff'pas difficjle: mais quoiqu'elle

foit plus expédi.'tive,elle jerte pour les grands ouvra·

ges dans pluíieurs inconvéniens.

L a

cire

qu'on employe po ur le modele,doit

erre

d'n–

né qualité qui ayant a1Tez de coníiilancepour

fe/o~·

tenir

&

ne pas

fe

fondre

a

la grande chaleur de 1

~re,

ait cependant a!fez de donceur pour qu'on laP'!'ffe

aifément réparer. O n met fur cene livres

de.czr~

¡au–

ne dix lívres de rérébenthine commune, d1x hvres

' de poix gralfe,

&

dix livres de faindoux. On

fait

fon·

dre le tout en{emble

a

nn feu modéré,

obfer~a~r

de

ne pas fai re bouillir la

cire ,

ce qui la rendrO!f ecu–

meufe

&

empecheroit de la n!parer propremenr.

Yoye.z,

popr la maniere d'employer cette compofi–

tion,

lesmotsBRON7.E,

CLOCHE,

&c.

C I RE

des oreilles , (Anatom.) enLatinctrununi111·

ris

&

par les añciens Medecins ,

auriunz ford<S;

ef.

pe~e

de glu naturelle qni fe trouve

&

s'amaffe ?a!LI

la partie antérieure

&

cártilagineufe du condwt de

l'oreille.

D aos la p artie du conduit auditif collée aux remñ

pes , dans les filfures ,

&

depLÚS la

p~rtie

qui e

couverte d'un cartilaae jufqtt'il. la momé du canald,

&

fel on Morgagui

ft~r

la convexité fupérieure e

la membrane rarr:pe un réfeau rériculwe, ceUu–

leux , fo rt, fait d'a réoles,

oi1

eíl: le íiégedes glan·

des jaun es , prefque rondes , ou ovales, felon Du·

verney

&

Vieu!fens lefquelles glandes percent

par

de petits rrous la pe;u du canal. C'elt

don~ pa~ e~

orilices que forr cerre efpece de

cir<

nommee

"(,'·

l'oreille,

jaune, hnileule , d'abord

flui~e'

ed {,re

plus folide, plns épai!fe , amere,

&

qm preo eu

l:orfqu'elle eíl: pnre.