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CIR

Mais la premiere opinion parolt la plus plaufilile;

car quand le placenta fe détache de la matrice , en

quelque tems que ce foit de la gro!Te!Te , il ne fort

que du fang,

&

jamais de chyle. Outre que M. Me–

ry

a montré que la matrice n'a' poim du tout de

glandes .pour en fournir , deux autres obfervations

de M. Mery, rapportécs au meme cndroit, ap–

puient encare le

fyíb~me

commun. La furface inté–

rieure de la matrice cfi revétue de veines ; d'ailleurs

la furface externe dtt placenta n'efi revente d'aucu–

ne membrane ;

&

comme c'efi par ces deux furfa–

c es que le placenta

&

la matrice fom en quelque

forte calés enfemble , il parolt qu'elles ne font fans

membranes que pour une communication immédiate

-des vai!Teanx fanguins.

Ajoutez a cela un fait dont M. Mery a été témoin

-oculaire. Une femme ¡_;ro!I"e , qui touchoit

a

fon ter–

me ,

(e

tue d'une chute tres- rude prefque fur le

champ. On tui trouve fept

a

huit pintes de fang dans

la cavité du venrre ,

&

tous les vaifleaux fanguins

entierement épuifés. Son enfant étoit mort, mais

fans aucune apparence de blefl"ure,

&

tous

fes

vaif–

feaux étoiem vnides de fang auffi bien que ceux de

la mere. Le corps du placenta étoit encare attaché

.a

toute la furface intérieme de la matrice, ott il n'y

avoit aucun fang extravafé. Par quelle route toutle

fanu de l'enfant pouvoit-il s'etre vuidé dans la cavi–

té du vemre de la mere

?

Il falloit néceífairement

que ce fut par les veines de la matrice,

&

par con–

féquent ces veines rapportent a la mere le fang de

l'enfant, ce qui feul

établi~

la

t~écelli!é

de tont l_e

r efre du Cyfreme commun. St la

cuculauon

ne fe fat–

foit que du frems an placenta '

&

non pas auffi a

la mere , l'enfant mort auroit

ett

tout fon fang.

De plus , le fang des poumons du fretns ne joiiit

d'aucun des avantages de l'air ou de la refpiration,

ce qui luí étant ce.pendant néce!faire , la nature

prend fans doute foin qu'il en rec;:oive quelques por–

tions melées avec tout le fang de fa mere, lefquel–

les lui fom tranfmifes par les vaili"eaux ombilicaux

pottr le répandrc daos fon corps.

Ce qui confirme cette conjeél:nre, c'efi que íi le

cordon ombilical efi trap ferré, l'enfant meurt com·

me un hommeétranglé; ce qu'il paroit qu'on ne peut

atrribuer a d'autres caufes qu'a la privation de l'air;

joignant fur-tout a cela qu'auffi-totque la mere ce!Te

<le refpirer, le fcetus expire.

-

Quam a la vlteli"e du fang qtü circule'

&

au tems

~u

e demande une

cirmlation ,

on a fait la-delfus plu–

:íienrs calculs. Seloo le doél:ettr Keil , le

Jan~

efr

chali"é du cceur avec une vlteífe capable de lui taire

parcourir cinquante- deux piés par minute ; mais

cette vite!fe eH toujours diminuée a-travers toutes

les nombreufes diviíions ou branches des arteres ,

de fac;:on qu'elle l'efi inJiniment avant que le faog

arrive atL"< extrémités du corps. Le meme auteur,

d 'apres un rapport qu'jl calcule des branches' des

arteres a leur tronc ' prétend que la plus grande vi–

te!fe du" fang

eíl:

a

la plus pellte dans une propor–

tion plus grande que

1

oooo,

ooo?o,

ooooo, ooooo,

o oooo , ooooo, ooooo , ooooo , a

1

L'efpace

de

tems dans lequel tome la ma!fe du

fang fait ordinaireroent fa

circulation

,

Ce

détermine

de différemcs manieres. Quelquefois des auteurs

modernes s'y prennent pour cela de cette forre ; ils

(uppofent que le cceur faíl"e

2000

pulCacions par

heure,& qu'a chaque pulfacion il chalfe une once de

fang,comtT\ela malfetotaledu fangn' fi pas ordinai–

r emcnt

eíl:im~e

_plus de vingt-quatre livres,

ils

en

concluent qu'tl f3.l t fept

a

huit

circulations

par heure.

V oy'{

ANG.

Voye{ le traiu! du uzur

de M. Seoac,

ou tou

l~s

calculs Iom analyfés

&

appr ciés.

O_n don

conft~ter

le. mcme trairé, pour prendre

une

1d

e de la ne effite

&

des ufagcs de la

cir ula.-

CIR

rion

P?ur la v1e ' · de

ce~x

que fa connoiJTance

1\Qqf

fourrur pour le diagnoíl:ic

&

le traitement d

m.¡l¡.

dies ,

&

de l'avantage qu' llc donne atL>; Mcdc

,

modernes fur les anciens. (

L)

OtlS, notlS

conte~terons.

d'_ajoCl!er ici , que per.

f~nne

n a encare mteux decnt

mleux prouv 1

C<rcula~on

que Harver

lui-m~me

; Ion

trait~

dl

~

chef.d ceuvre. TI ne taut cependant poim oublier

qu'o~

tire un argument inv1n ible en faveur d Iaur.

culauon

,

de ce qu'on a dit dcpuis Harvcy, fur

J~

transfufton,

YOY<{

TRANSFUSJO

Go

lNJE T!ON,&

Üs

m~ts

p

O'-!

L

&

T.

FLAMMATIO

,

Oll

bien des

queíl:ions qtu om un rapport fmgulier ave la

cm•–

ta~ion_

' ·

fori,t

examinée~.

ou n'avons prJtendu en

fatre tct qu une ex'Polinon limpie , qui pem futlirc

ceux qui n'en om point d'idée ; les qucllions qu'on

peut propofer a l'égard de cette fon

ion

ricnnent

a

toute la Medecine , qu'il auroit fallu 'par ourir

dans toutes

Ces

panies pour les examincr ce

qui

nous auroit mené trap loin.

'

CIRCULATION, fe dit en parlanr de la fcve.

Y,

SEvli:

&

ÉGÉT TIO

.

CtRCULATJON, (

Chimie.) Lacirculation cll

vne

opérarion chimique qui con(tfie

a

appliquer un feu

convenable a des matieres enfermées dans desvaif.

feaux difpofés de fac;:on que les vapeursquis'élev

nt

de la matiere traitée, foient conrinuellemcct con–

denfées,.

&

reponées (ur la malfe d'ou elles om 'te

détachées.

Les vai!feaux deíl:inés

a

cette opération font 1

cucurbites & les matras de rencontre, les jumeaux

&

le pélican.

Voyt{ ces art.icle.s particulicrs.

Les ufages de la

circulation

Cont

les

m~mes

que

ceux de la digeíl:ion, dont la

circtúation

n'ellpropre–

ment qu'tm degré, voy<{ DIGESTJON;

&la

thoone

efr la meme que celle de la di!lillation.

royt{

011·

TILLATIO

. (

b)

CJRCULAT!O

,

en Glometrie.

Le P. Guldin,Jé–

fuite , appelle

Yoie de circulation

la ligne droite ou

co.urbe, que décrit le centre

~e

gravité d'unc ligne

ou d'une lurface , qui par

Con

mouvement prodwt

une furface ou un folide.

Voyl:{

ti

L'articfe

CE

TRO·

BA.RIQUE l'ufage de la voie de

circulation,

pourdt·

terminer les fu.ifaces

&

les folides , tant curvilignes

qtte reél:ilignes. Cette mérhode fort ingénieu(e en

~

le-meme, n'efi pref9ue plus d'ufage depuis la décou·

verte du caleu! integral , qui fournir des m thod

plus aifées pour réfoudre tous les problemes de cct–

te efpece.

Voye~

E TRE DE GRAVITÉ.

(0)

CIRCULATOIRE, (

Chyrn.)

efi le v:úlfeau

ou.on

met le fluide auquel on veut faire fouffrir l'opérauon

de la circulation.

Voy<{

CJRCULATJON. 11

y

a d us:

efpeccs de

circulatoires ,

favoir le pélican

&

les ¡u–

meaux , qui fom deux vai!Teaux qui n'ont

cl~acun

qu'une ouvermre, par laquelle ils

(e

communiquent.

Des vailfeaux de rencootre font

circulatoirtJ

:des

vaili"eaux de rencontre (ont par exemple dcux

1113_–

tras, dans !'un defquels efi la liqueur qu'on veutm·

re circuler ,

&

l'autre marras efi renverfé

~de fa~;

que Con bec entre dans celui d'en-bas,

Cf.!l

ell

po

e

dans le bain de fablc.

Voy<{

PÉL!CA.N. (M)

CIR ULER, v. n. fe dir proprcmentdu mouve–

menr d'un corps ou d'un point qui décrit

un

ccrck;

mais on a appliqué ce mor au mouvemenrdes corp

qui décrivent des courbos non circulaires,

p~r ~xem­

ple au mouvement des planctes, qui_ne dec,-_.vcnt

point autour du (oleil des cercles, matS des ellipfes.

Voy<{

PLANETE. On l'a appliqué auffi au mouve–

ment du fang, par lequel c"e fluide ell

porte

du cO!';

aux arreres ,

&

rev1em au cceur par les vcme ·

·

lRC

LATlON

&

lRCULER , ( /Umtt.)Engen.·

ral ce mor

circuler

peut s'appliquer par analogte •"

.mouvemcnt d'un corps, qui, fans forti.r d'uo ctrt"-"

1

elpa e, taitdaos

t elpa e un henun qu con

.,