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CIR

é:le la circonférence d'un cercle.

Voy<{

CERCLE,

AR e ,

&c.

Les Afuonomes modernes ont prouvé que les

corps céleíl:es ne fe mouvoient pas d'un mouvement

circulaire,

mais elliptique.

Voy<{

ÜRBITE , PLANE–

TE,

&c.

N ombres circulairu :

ce font ceux flom les puif–

fances finiífent par le caraaere meme qui marque la

r acine, comme cinq , dont le 9uarré eíl:

2

5,

&

le

cube

125 .

.Voy<{

NoMBRE.

Chambas.

Na"vigaúon circulair":

c'eíl: celle qui fe fait dans

un are de grand cercle.

.Voy<{

NAVIGATION.

La navigat.ion

cirwlaire

eíl: la plus courte de ton–

tes ;

&

cependant il y a tant d'autres avantages

a

naviger fuivant les rhumbs, qu'on préfere générale–

ment cetre derniere.

V oy<{

RHUMB.

Vítej{e

circulaire

~

en Aílro-;;omie, fignjfie la vi–

t eífe d'une planete ou d'un corps qui tourne, la–

quelle fe mefure par tm are de eercle; par exernple

par !'are

A B

(Tab. ajlron. fig.

10 .)

décrit du centre

S,

autciur duque! le corps eíl: fuppofé tonrner, de

forre que la vireile

circulaire

eíl:d'autant plus ¡p-ande,

que !'are

A B

parcouru dans un tems donne par la

planete , eíl: plus grand ou contiene un plus grand

nombre de degrés; ou ( ce qui eíl: encor':! plus' exaa )

que l'anale

A S B

eíl: plus grand. Car comme les pla–

n etes nebdécrivent pas réellement des cercles, elles

n e parcourer¡t pas'

a

proprement parler' des ares de

~ercle

tels que

A B,

rnais elles parcottrent ou décri–

v ent les a nglesA

S B

mefurés par ces ares; de forre

que leur vireífe

cirwlaire

pourroit fe nommer avec

plus de juileile,

''ítejfi

angulaire.

(O)

·

L ettre cirwlaire ,

eíl: une !ettre adreífée a pluíiettrs

perfonnes qui ont intérer dans une meme affaire ,

comme pottr une convocation d'aífemblée,

&c.

"CIRCULATION ,

f.

f. (

Gram.)

fe dit en général

de tour mouvement périodique ou non, qui ne fe

fait point en ligne droire: on die que le

fong circule ,

que

l'

efpece circule,

&c.

CtRCÚLATION DU SANG, (

Ph.yjiol.

La

circulation

du fang

eíl:

un

mouvement naturel du fang dans un

animal vivant, par Jeque! cette humettr efi alterna–

tivement portée dtt cceur

a

toutes les parries du

corps par les arteres '

& ·

rapportée de ces memes

p arties par !es veines.

Voy<{

SANG.

Le principal organe de cette fonElion

vi

tale efi le

cceur, qui eíl: un mufc)e creux aux cavités duque!

toutes les veines viennent aboutir ,

&

toutes les

arteres prennent leur naiifance'

&

qui a en meme

t ems une ailion de dilatation ou de diaíl:ole,

&

de

contrailion ou de ftftole.

Poye{

C<l!:uR, SISTOLE,

&

Dt ASTOLE.

Or l'effet namrel de ce mouvement alternatif,

c'eíl: que le cceur rec;:oive

&

chaífe le fang alternati–

vement : le fang chaíi"é du venrricule droit doit

erre porté par l'artere pulmonaire qui en fo rt dans

l es poumons' d'ott il doit etre rapporté par les vei–

n es pulmonaires

a

l'oreillette gauche, & de-la au

ventricule gauche: apres y avoir été rapporté , il

efi pouíl"é, par la contraElion de ce ventricule , dans

l'aorte qui le diíl:ribue dans te'ut le reíl:e du corps ,

d'ou

i1

eíl: ramené enfuire dans l'oreillete droite pat

l a veine cave

<j11Í

achev e la

circulation . .Voy<{

V.AIS–

.SEAUX PULMONA IRES, VEINE CAVE, &AORTE.

On a attribué généralement la découverte de la

circulaúon du fang

2

Harvey medecin Anglois,

&

on

en place l'invention en

1628.

Il

y

a cependant des

auteurs qui la lui difputent. Janilon d'Almeloveen,

<lans un

traité ..des inventions nouvetles

~

impriJné en

' 684 ,

rapportc pluíieurs endroits d'Hippocrate,

pour juítifier qn'il l'a connue. Walleus ,

<pifl. ad

Barth.

préteñd qu'elle n'a pas été feuleinent connue

d'Hip.pocrate, mais encere de Piaron & d'Ariíl:ote.

On dit encere

q~te

Jes medecins Chinois l'enfei-

T ome JII,

CIR

gnoierlt <¡11atre cents .ans avant

~·on

en pat!At ett

Europe. Il en efi qut remontent ¡ufqu'it Salomen •

croyant en trouver des veiliges dans le.

chap. xij. de

L'ecclljiafl.

Bernardin Genga , dans un

traité.

d~

Anat.

en Italien,

rapporte des paífages de Réa ldus Colum–

bus

&

d'André Céfalpin, par lefquels il prétend

montrer qu'ils admettoient la

circula<ion

long-tems

avant Harvey.

ll

ajoute que Fra-Paolo Sarpi, ce

fameux Vénitien, aya nt exaaement coníidéré la

firuaure des valvules dans les veines, a inféré dans

ces derniers tems la

circulation,

de leur conilmElion

& de pluíieurs atttres expéricnces.

.Voy<{

ARISTO–

TELlSME, VALVULE

(/

VEINE.

Léoniceus ajoftte que Fra-Paolo n'ofa point pu..;

hlier fa découvene de peur de l'inqu iíition, & qu'il

communiqua feulement fon fecret a Aquapendente •

qui apres fa mort mit le livre qu'il en avoit compo–

fé dans la bibliotheque de S. Marc, oh il fut long–

tems caché, & que Aqu apendente découvrit ce fe-

. creta Harvey, qui étudioit fous lui

a

Padoue, le–

que! le publia étant de retour en Angleterre, pays

de liberté,

&

s'en atrribna la gloire : mais la plftpa rt

de ces prétentions font autant de fables. M. Georg.

Ent a fa it voir que le P. Paul rec;:ut la premiere no–

tion qu'il avoit de la

circulation du. }ang,

du livre

que Harvey avoit fait fur ce fujet, lequeJ fut appór–

a

Venife par l'ambaífadeur d'Angleterre en cette

république'

&

montré par le meme ambaífadeur

a

Fra-Paolo; que celui_ci en ayant fa it quelques ex–

traits

<j11Í

parvinrent apres fa mort e ntre les mains

de fes héritiers' cela fit croire

a

pluíieurs perfonnes

que la découverte dont on trouvoit l'hiíl:oire dans

fes papiers !ni appartenoit.

Voy

e{

D ouglas,

bibliogr.

anat.JPec.

p .

:2'27 .

édit.

Z734·

&

le tr. du COJur de

M.

Senac.

Voy<{

ANATOMIE.

La

circulation du fang

(e

pmuve par les obferva–

tions fuivantes.

t

0

Si l'on o uvre une des grandes

a~ere~

d'un animal vivant, t out le fang s'en va

bten-tot, & avec beaucoup tle force, par la bleífu–

re, co¡nme on le voir.aux boucherics,

&c.

il

s'enfuit

de-la que le fang a un palfage de chaque parrie du

corps animal daos chaque artere, & que

{i

tome la

maíi"e du fang fe meu t dans cette occ11íion , il faut

évidemment ·qn'elle fe mur auffi auparavant.

.

2°.

La grande quantité de fa ng que le cceur poulfe

dans les arteres

a

cbaque pul fa tion; puifque fans ce–

la il fa udroit fup pofer dans le corps de l'homme une

beaucoup plus grande quantité de fang qu'aucune

obfervauon ou aucune expérience n'y en fait voir.

.Voy<{

SANG.

3°.

T elle artere qu'on voudra étant liée avec

un

fil, s'enfle

&

bar entre la ligature

&

le cceur; mais

elle s'applatit

&

devient flafc¡ue entre la ligature

&

les exrremités du corps.

Si l'oncoupc enfuite l'artere entre la ligarm e

&

le cceur,

le

{¡¡ng s'en va jufqu'a la mort

¡

íi on la

coupe c:;ntre Ja bgarure

&

les extrémités du corps •

elle ne rend alors- qu'une tres- perite quantité de

fang.

"

,

Le fang vital coule done dans les arteres,

&

la

direElion de fon cours eíl: du cceur aux cxtrémités

d_¡¡ corps: ce cours a lieu dans rous les points des

corps internes ou externes, &

il

v~

toftjo urs de vaif–

.feaux plus grands

a

de pJ!lS petttS, du tronc attX

branches.

.Voy<{

ARTERE.

Si on lie avec un fil une des groífes veines, elle

s'e?flera entre les extrémités du corps

&

la ligature,

mats fans battre,

&

elle s'affailfera & deviendra flaf–

que entre la ligature

&

le cceur:

fi

on l'ouvre dans

le

pr~mier

endroit, elle donnera du fang jufqu'a la

mort;

&

dans ·le fecond,

a

peine faignera-t-elle.

Le

fang coule

do.nc

vivement de chaque partie du corps

dans cette veme,

&

la direaion de fon éours tend

pes extrémirés du corps vers le cceur, pes plus

pe,.

N

n n

ij