ruta,
lib. VI. cap: lxx.
Atti.us,tetrab.
Í"·
fer. 4· cap.
ciij.
quorum
hi.&
ita pergit. Quapro.pter .iEgyptiis vifum
·;ijl,
Ut
antequam e.xuberu (pars illa corporis) ampuu-
4Ur, tum
prtl!.cipu~
.cum
vir{i_n~.s
nubile.s
fUJZt
elocandtZ.
•..
·: . :
.Quod igitur.nectjjuate
p~imum
inveaum
cfl.,
-Tellgwm pof! modurn ujurpatum
fuu.:
quod
&
aliqui de
Yirili circumcifione
opiruui
funt. Porro
harzc
conjite.tu–.J.ine.m circumcide.ndarum m.ulierunz h.oditque. ruinere
~gyptios,
firunt ii qui regiones
~illas
·lttjlravtruiU,
ig–
· ".'rnqu~ ~d
compefcendam. paJíiÚ lzujus luxurie'!! ad!U.be–
n,]cnbr.t
B ellon.
ltb. Ill. oM"erv.. cap. xxvu¡.
Morem
.lzunc flrvare fa.minas in
,PujitL,
&
copluas etiam in
~dtiopiá,
Chrijli licet nomen prof1Jas. L.o
Afticanrts~
·lib.
Vlll.
narrat Mahummedi lege id prreforibi, quamvú
in .Af.gypto tantum
&
Syriá obtineat; munufque id
o.!'bire vaulas quafdam.per vicos Cairi minijltrúun foum
'Jitnditanus.
P aul Jove
&
Muníl:er difent que la
circoncijion
eíl:
.en ufage cbez les fujets du Prete-Jean ou 4es Aby.f–
Jins' meme pour les femmes; que c'eíl: pour elles
nne marque de noble/re; mais qu'on ne la donnc qu'a
celles qui.prétendent defcendre de N icaulis reine de
' S
aba., celle qui vint voir Salom0n. ll efl fort proba-
1>le c1ue é'efi des .ancie-ns Egyptiens ou des Arabes
'_que les peuples d'Afrique ont re<;ft la
circoncijion.
Les Juifs moáernes ne font point .recevoir cette
m arque
a
leurs filies ; mais au commencement du
mois, apres que l<1. mere eíl: relevée de fes couches,
elle va
a
la fynagogue; la le chantre dit une bénédi-
8ion en faveur de la petite filie,
&
luí impofe le
-nom qué le pere ou la mere deíirent. Chez les Juifs
d 'Allemagne cette cé¡;émonie ne fe fait point
a
la fy–
llagogue, mais au logis de l'a¡:couchée, o u le chan–
~re
fe rend pour cet effer. (
G)
CJRCONCJSION
de Ji'lotre-Súgneur Jejüs-Chrijl,mte
qui fe célebre qans l'églife Romaine en mémoire de
l a
circoncifion
ciu Sauveur, qui n'étar;t pas venu
,
comme
il
le dit lui-meme , pour enfreindre,la loi ,
rnais pour l'accomplir , voulut bien s'y foftmettre en
ce poinr. On croir communément que ce fut dans
.Bethléem ,
&
felon faint Epiphane, dans la grote ou
il étoit né.
11
rec;ut dans cette cérémonie le nom de
J<.fus,
c'eíl:-ll-dire
Sauveur. Luc, c. xj. v.
2.1.
On appelloit autre(ois cette rete
L'oilave de la Na–
livité,
&
elle ne fut établie fous le nom de
circonci–
fion
que dans le vij. fiecle ,
&
alors feulemeot en Ef–
pagne. En France, le premier de Janvier, jour au–
c¡uel elle tom be, étoit un jour de pénitence & de jell–
ne , pour expier les fuperíl:irions & les dereglemens
euxquels on
(e
li vroit en ce tems-lll ,
&
qui étoient
un reíl:e du paoanifme. A ces diveniífemens profa–
nes qui furent
~nrier~tment
abolis, fuivant !'avis de
la
faculté de Théologie de Par·is en 1444, or:r a fub–
íl:itué une fCte íolennelle qu'on célebre par toute
l'Eglife,
&
qui eíl: aufli la véritable fcte du nom de
.J~iu.
(G)
CfRCONFERENCE, fubíl:. fém. fe dit dans les
.Elémens ¡/e G .!ometrie ,
de la ligne courbe qui renfer–
me un cercle ou un efpace cir·culaire, & qu'on nom–
me aufli quelquefois
p.!ripherie. Voye{
ERCLE. Ce
~ot
efi formé du Latin
circum,
environ , & de
foro
JC
porte.
T outes les Iignes tirées,du centre
a
la
circonféren–
-ce
du cercle ,
&
qu'on appelle
rayons,
font égales
entre elles. Voye{RAYON.
1
Une partie quelconque de la
circonfércnce
s'appelle
are;
une ligne droite tirée d'une extrémité de cet are
a
l'autre , s'appelle la
corde
de cet are.
Voyez
ARe
&CoRDE.
La
ci"r~onflren.a
du cercle eíl: fuppofée divifée en
36~
part1es égales_, qn'on appelle degres.
Voy<{
D E·
GRE.
L'angle
a
la
circonflrence
eíl: fous-double de cehü
qui
ail
au centre.
Voy<{A!'OGL.E
&
CENTRE.
·e·
IR
Tout cercle eíl: égal
a
un triang e refriliane
don~
1:'
bafe eíl: égale
a
la
c"irconf<rmce
'
&
1;
h;ureur
ega-le-au rayon.
Voy.e{
TRIAN.;LE.
Les
.circon}.!rences
font enrr'elles comme leun
ray-ons.
Vqye~
RAYON.
De plus,
pui~1ne
la
circorzfirence
de tout cercleeG
a
fon •rayon comme celle de tour autre cercle efi a
u
fien , la raifon de la
circonférence
au rayon efi danc
ln meme dans tous les cercles.
.Archimede donne pour raifon appróchée du dia–
merr~
a
La circonf<rence
,
celle de
7
a
u.
Cette pro–
pofitron d'Archimede eíl: démontrée dans la
Géorm–
tru
.du P. Tac¡uet.
D'autres, qui approchent plus de la vérite , la font
de toooooopooooooooo
a
J l415926f358979Jl.
.D ans l'ufage, Viette, Huyghens,
&c.
donnent la
proportion de
I
00
a
3
14
pour des petitS cercles
&
cel~e
.de roooo.
a
3141 5 pour les grands cercl;s,
ma1s la proporuon la plus ¡uíle en petits nombres
eíl:
celle de Metrius, li1voir de 113
a
35\·
Voy'{
DtAMETRE.
D 'oiril
fuitque le diametre d'un cercleét:mtdon–
né , on a aulfi fa
circon}érenct,
laqu
elle multipliee
par le quart
d~t
diametre , donne l'.
Ure.du cercle.
Voy<{
AIRE.
Chambers.
CmcoNFÉRENCE, fe dit auffi en généraldu con·
tour d'une courbe quclconque.
i'·
CouRBE.
(E)
CIRCONFLEXE, adj.
enurmede Grammaire ,ac•
cent
circonjlexe. Yoye{
ACCENT.
CIRCONLOCUTlON , f. f. (
Belles
·
Lmm)
tour d'expreflion -dont on fe fert , ou lorfqu'on n'a
pas , pour ain!i dire, fous la main le terme propre 1
exprimer direél:ement
&
immédiatement une chofe,
o u lorfqu'on s'abíl:ient d'employer le ter'me propre
par refpetl pour ceux
a
qui l'on parle, ou pour que!·
qu'autre raifon. Ce mor eíl: compofé du Latín
cirtUJJ
lo<Juor,
je parle autour.
En Rhétorique,
circonlocution
eíl: une figure qu'on
employe pour éviter d'exprimer en termes dirells,
des chofes dures , ou defa¡;réables , ou peu conve–
nables, qu'on fait entendre en empruntant d'autres
termes qui rendeqt la meme idée, rnais d'une ma·
niere adoucie , & en la palliant.
Cicéron, par exemple, ne pouvant nier que Clo–
dius n'efrt éteru é par Milon, ou du moinsparfes·or·
dres,l'avoüe indireél:ement par cette
circonlocunon.:
" Les domefiiques de Milon n'ayant píi fecounr
"leur maltre qu'on difoit avoir été tué par_C_Ioru_us,
, ils ñrent en
{on
abfence,
&
fans fa
parncrp~non
, o u fon confentement, ce que chacun pourrott
a~" rendre
des
fiens en pareille occafion "·
Poy<{
Pi·
RIPHRASE.
(
G)
.
CIRCONPOLATRE, adj. (
.A{lron.)
Etoile~
"'"
conpolaires
,
ce font ce
U
es qui (onr fimées
p~es
de
notre pole boréal, qui tourncnt autour de lw
f~ns
fe coucher jamais par rappon
a
nous, c'eíl:i-drre
fans s'abaií[er jamais au-deífous
d~
notre honfon.
U
efi bien aifé de déterminer la parue du Clel qur ren·
ferme les étQiles
circonpolaires
,
par exemple
po~
Paris. ·Comme Paris eíl: éloigné de
l'équareu~
de
4
.
so
1
'
on n'a•qu'¡) prendre depuis 1e role ar&que
d:
J¡'art
&
d'autre de ce pole 48d 50 ,
&
toutes le,
eroiles qui feront renfermées dans cette zone de 97
40
1 ,
ne fe coucheront jamais
a
Paris.
Yoyt{
ETOI·
LE, PoLE, CoucHER.
"fi h
Toutes les éroiles comprifes dans l'hém• P
~re
boréal ou feptenrrional
(ont
circonpolair~s
pour es
babitans du pole arél:iqt;e, c'eíl:-a-dire ne fe cou.-
chent jamais pour eux.
(O)
,
,
CTRCONSCRIPTION, f. f. (
Glom<t. )
e elll ac·
tion de circonfcrire un cercle
a
un
polygone,bou ';,
polygone
a
un cercle' ou
a
toute figure cour e.
•
CmcoNSCRJRE.
,
La
&ir~onforipeion
des
polygol)e~
IJC
con.ú!tc
qu