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CIQ

chaque coté' qui fe louent

a

l'année ; elles n' o nt vue

que fur le théatre en plongeant,

&

n'ont aucune

~ommunication

avec la falle.

La toile qu,i ferme le théatre, fe perd dans le

cin–

tr<

lorfqu'on la lev-e.

1/oyez

TotLE.

(B)

CINXlA , (

Myth.)

furnom que les Romains don–

noient

a

Jnnon'

&

fous lequel ils l'invoquoie nt en

f-aveur des jeunes mariées' lorfqu'on leur otoit la

ceinture de virJ;inité, la premiere nuit de leur nóce.

CIOTAT, (

Giog. mod.)

ville maritime de France

en

Provence-;vigueried'AiX'.

Long.23.

¡J,/at.

43·•o.

Cinxia

v.ient de

Cíngo.

CIPPE, f. m. (

Htjl.

anc.)

parmi les antiquaires

é'eft u ne peti-te J;olonne peu haute qu'on élevoit dans

l-es grand·s chemins ou ailleurs,

&

fur laquelle o.n

meHoit des infcriptions, foit qu'elle fut deftinée

a

apprendre les chemins des voyageurs , foit 9-u'elle

te

rut

a

fervir de borne o u

a

confer-Ver la memoire

de quelque évenemellt ,

&

en particulier de la mort

~e

quelqu'un.

· Les

cippes

qui fe metroien: fur les routes pour la

commodité des voyageurs, s'appelloient plus pro–

prem,.ent

colonnes milliaires. Voy•{ ce mot.

H ortinger a fait un rra-ité expres des

cippes

des

Juifs, de

cippis

Hebraorum,

ol! il

'l~rend

le mor

cippu.s

pour

tm

tombeau de pierre.

V oy<{

TOMBEAU.

Cippe

é toit auffi dans l'anriquüé, un infuument de

bois qui fervoit

a

tourmenter les coupables

&

les ef–

claves : c'étoienr des efpeces d'enrraves ou de ceps

qu'on leu.r mettoit aux piés.

On appelloif encore

cippes,

des pierres élevées

su'on pla<;oit d'efpace en ' efpace fur le t-errein' ou

1

on marquoi-t avec la charrue l'enceinre des murs

d'une nouvelle vi!le: on facrifioit fur ces pierres,

&

il y aappare nce que l'on bih i>íloit enCuite les toursaux

memes endroits o i:t fe renconrroient les

cippes.(G

C !QUES

ou

CAXAS, f. m . pi.

(Hijl. nat. Min.!r. )

n om que les mineurs donnenr au Porofi

a

des pier–

res qui fe trouvent

uni.es

aux minerais ; elles font

peu compaél:es

&

folides , ne contiennent que tres–

p eu ou meme point de métal.

Voy•{

la

m.!talturgie

d'Alom.o Barba. (-) -

CIR, (sAINT)

G Jog. mod.

viUage de France, dio–

cefe de Chartres ,

a

une perite lieue de V erfa illes: il

e!l: célebre par une commu nauté fondée p ar Lo uis

XlV. Les religieufes font un quatrieme vreu, c'eft

de veiller

a

J'éducatio n de deux cents cinquante jeu–

n es perfo nnes, qui ne peuv ent y entrer que fur la

preu ve de quarre degrés de nobleífe du co té p arer–

nel,

&

qu'apres J'age de fept ans

&

avant celui de

douze.

ClRAGE,

[.

m. on a ppelle ainfi les ta blcaux de

couleur de cire jaune . L'on fe fert tres-peu de ce ter–

me,

&;

ces Cortes de rableaux doivent erre regardés

comme des camayeux, dans la d a lle defque[s ils

fo nt en effec.

Y oy ez

CAMAYEU.

(R)

CIRAN, (sAINT)

Géog. mod.

perite ville de Fra n–

ce, dio cefe de Bourges en Berri , fur la C!ai fe.

CIRCASSrE,

(Géog .)

grand pays d'Afie fitué en–

tre le \Vo lga

&

le D o n o u T anai's , borné p ar le

D aghe!l:an, le roya

u

me de C aret , la Mingrelie ,

&

la

mer Noi re. Les habitans profeíle nr une religio n

n:oitié chréti.enne

&

moitié mahométane. Une par–

tt; de ce pays e!l: foi'tmife

a

la Ruffie, l'autre e!l: in–

dependante. L e commerce principal de la

Circaffie

confiíle en peliífes

&

foumt res ,

&

en femmes qu'ils

vend~nt

aux T urcs

&

aux Perfans ; elles onr la ré–

~ntatton

d'y &ere plus belles qu'en aucun pays de

1

Afie.

CIRCÉE ,

f.

f.

circaa,

(

H ijl. nat.

bot.)

genre de

p lante done la fl:ur e!l:

a

deux pétales ' lourenus

par un cahc_; qm eíl:

_a

deux feuilles. Lorfque la

fl_CL~r

,e!l: p_a flo::e, ce callee deviene un frui t en poir e

div1fe orclina1remenr eu dea " loges, qui r enfermenr

CIR

chacune une femence un peu longue. T o urncfort·

injl. rei herb. Voy<{

PLA TE.

(1)

1

~IRCENSES

, (

H ijl. anc. )

les jcux

~ircmJu

011

les ¡eux du

cirque,

rerme générique fous lequel

00

comprenoit tous les combats du cirque de quelque

nature qu'ils fuífent;

a

pié '

a

cheval, fur un char

a

la lurte'

a

coups d'épées ' de dards' de piques:

de fleches , co ntre des hommes ou des animaux

dans !'arene ou fur de grands réfervoirs d'eau te!;

que les naumachies o u repréfentations de

ba~iUes

navales : mais dans leur origine, ces jeux n'étoicnt

qu_e

di.ffé~entes

Cortes de eourfes, auxquclles·on joi–

grut e nfture [es aurres combats athlétiques.

. <;eux d;s gladiateurs étoient les plus ufités ,

&

1! n y avott guere que des hommes vils

&

merce–

n~ires

qui

donn~ílenr

c;_e plaifir au peuple : les hon·

neres gens aur01enr cru fe deshonorer en faifant le

perfonnage d'aél:eurs dans ces exercices.

La plC.part des fe res des Romains étoient accom–

pa~nées

de j.eux du cirque ,

&

les magifuats don–

nO!enr fouvent ces Cortes de fpeéhcles au peuple:

mais les grands jeux nommés proprement

circenfes

duroienr cinc¡ jo urs ,

&

commen90ient le quinzcde

Sepcem'bre.

L'empereur Adrien in!l:itua l'an

874

de la fonda.

tion de Rome, de nouveaux jeux du cirque qui fu.

rent nommés

j eux

pUbtiens.

Mais les auteurs

quJ

nous en apprennent le nom, n'expliquent poim s'ils

éto ienc compofés d'exercices diJférens de ceux df¡

jeux ordinaires.

Voye{

C!RQUE.

(G)

ClRCESTER

ou

CIRENCESTER, (

Géog. moJ.)

vil!e d'Angleterre en Glo ce!l:ershire, fur leSchurn.

Long.

d.

47·

lat.

J ,,

2 4.

ClRCONCELLIONS ou SCOTOPITES,

f.m.pl

.

Cl'Mo!.).

feél:e de Donati!l:es en Afi-ique, daos le jv.

fiec! e ; áinfi

nommé~

paree qu'ils rodoient aurour

des maifons dans les villes

&

dans les bourgadcs,

o u fe donnant pour vengeurs publics des injures

&

réparareurs des inju!l:ices , ils mertoient en liberté

les efclaves fans la permiílion de leurs patrons_,

déclaroient quietes les débiteurs co¡nme illeurplat·

foir,

&

commettoient mille autres infolences. Ma:

xide

&

Fafer fitrent les premiers chefs de ces bn–

gands e.nthouúailes. lls porterent d'abord des

M–

tons , qu'ils nommerent

bátom d'lfrael

par

~llufion

a

ceux que la loi ordonnoit de tenir en mam dans

la cérémonie de la man ducarion de l'agneau

paf–

chal. Ils fe fer virenr enfnite d'armes conrre les Ca·

tholiques. D onar les appelloit les

cltt/J

des fainu'

&

exer~oit

par leur moyen d'horrihles vengean–

ces. Un fa ux zele de

ma~re

les porta

a

fe

don·

ner 1'1

more:

les uns fe prccipiterent du haur des

rochers , ou fe jetterent dans le feu ; d'autres fe cou·

perent la go rge. Les év eques ne pouvant par

~ux·

memes a rreter ces exces de fureur, furcnt

conrr.nn!

S

d'implorer l'autorité des magi!l:rats. On envoya des

foldats dans les liem: ou ils avoienr coutume de

fe

r ép andre les jours de marchés publics: il

y

en eu!

pi ufieurs de tués , que les a

u

tres honorerenr co!D·

me de v rais marty rs. Les femmes perdant

leu~

dou–

ceur naturelle fe mirent

a

imirer la barbane des

Circoncel!ions

.'

&

l'on en vit qui, fans

~ard

pout

l'érat de

uroíf~lfe

o

ti

elles fe trouvoient, fe

jetre~ent

dans des précipices.

S.

Augu!l:in,

her. 69.

Barot;tt'

A . C.

33'· n . .9·

&

[itiv.

34 8.

n .

2

6 . 27.

&c.

Prar o

e,

Philall:re, &c.

( G)

.

.

CIRCONCISION ,

f.

f.

(TMol. )

cérémome

rch·

gieufe chez les J uifs

&

les Mahomérans.

Elle

con–

fifte

a

couper le prépuce des males qtÚ

doi~cnt

ou

v eulent fJire profeffion de la religion Judruque

0 11

Mufulmane.

Voye{

Pn ÉPUCE.

·

La

circoncij'ion

a éré

&

e!l encorc d'ufagcdpa7

d'autn::s peuples , mais non comme un a8e en: ·

gion

:

ces nations la pratiqu cnt pour des

lins

&

par