CIN
-UD
(ecre , attendu qu'on nc vend pas le
nnn.zbre
;u–
~jficiel
plu chcr que le mercure crud, quoiqu'il n'en–
~e
que forr peu de-(oufre dans
Ca
compofi tion. Les
livres
(ont
remplis de recettes pour Caire le
únnabre
arrificiel , daos lefquelles les dofe varicnt preíquc
toujours.
11
y en
a
qui di(ent de prendre parties éga-
1es de mercurc
&
de (oufre, de bien rrirurer ce m •
l ange ,
&
de metu·e le tout dans des vaifleaux
(u–
blimatoircs, en donnant un degré de feu afiez vi<>–
lent. D"au-rres veulent qu'on pr nne trois onces de
foufrc fur une livre de mercure ,
&c.
On fait de ce
melange de
1
éthiops minéral , foit par la fimple tri–
.turation du mercure
&
du (oufrc, foit par le moyen
-du feu.
Yoyez
l'articlc
ETHIO PS
MI
ÉRAL.
Voi.::i la maniere de faire le
cinnabre
arrificiel ftti–
v a nt Stahl. On fait fondre une parrie de foufre daos
•Un creufet ou daos un vaiífeau de v erre ,
¡\
un feu
.ui:s-doux ; lorfque le foufre c!l: bien fondu , on
y
rnet CJliatre parries de mercure qu'on paífe au- rra–
v ers d'une peau de cbamois ,
&
on
a
foin de bien
-r enmer le melange jufqu'.\ ce qu'il forme une maífe
noire ; on la retire de deífus le feu pour la trirurer
b ien exaaement ; on met enfuite le mclange dans
·une cucurbite au bain de Cable, pour en fai re la fu–
blimation : fur
~uoi
rahl oblerve que
fi
au com–
mencem nt de
1
opération on donne no feu tres–
doux , le foufre fe (ubl ime d'une couleur jaune tres–
b dle, quo' que la maífe ait éré trés- noire ; lorfc¡ue
toutes le fl eurs fe Cont fubli.mées , fi on pouífe for–
tement le fc.t• , on anrn un
cinna.bre
d'une tres-belle
couleur ; paree que fi on
a
la précaurion de donner
un feu modécé au commencement, le foufre fuper–
flu fe fépa re, au licu c¡ne
ti
on d butoit par un degré
de
fcú
.trop violent, le
crrJJZabr<
qu'on obriendroit
Jeroil noir , paree qu',l fcroit trop fur hargé de
fou.&e.
Le
meme auteur dir que pour faire le
cinnahrt
en
grand , on prend part rcs égales de foufre & de roer–
cur e
~
on faü fond re le Joufre dans un creulet fu r
des charbons; lorfqu'il ell fondu, on
y
met le m r–
c ure '
&
on remu ' pour l'incorporer exaacment
avec le foufre, jtúqu'a e
e¡
ue le melange ait la con–
fi llance d une boiiillic épallle ; on lailre la flamme
fe poner deífus le
m~langt:,
afin qu'elle confume le
fo ufrc c¡ui ellde trop ; mab lorlque le melange com–
mence
a
rougir,
&
que le foufre fuperllu efi confu–
·mé,
on éreinr la flamme a vcc une fparule
&
cuillere
de fer , de pcllr que le mercure ne foit emporré :
.4lors on fa ir fublimer le melange
il
grand feu'
&
par
ce moyen l'on obtient un
cinnabre
~'une rr~
· bclle
<:ouleur. Stahl dit que pour que le
cmnabre
!ott exac–
tement faruré , il faur qu'il ne contienne qu'environ
u=
panie de foufre
fiu-
huir parties de mer ure.
(-)
(r
··Ph
.
JN ABRE
ARTJFJCJEL ·•,
l.;'
/u.mu,armacte
1
&
TT14tierc medicaft.
)
Le
cinnabre natif
&le
cinnabre
tzrtifici.d
onr éré recommandés pour l'ufage médici–
na l par différens autcurs ;_ 11 s'e,n
~11
trouvé meme
plufieurs,& il ell encare au¡ourd
h111
m~
me quclques
Medccins .qui pr.!fcrenr le
ctnnabr<
nauf ou narurel
au
c·nn<Jbrc
falbce; mais on peut a ancer fans héfi ter
ue
route~
Jes r:llfons de préf.!rence apponées en fa–
eur du r rem!er
fon ab(olumenr clumériques,
&
que
celles qui l'?nt lait rejetter
en~n
par la (ame
parrie des
~ede
ms,
ponenr
(ur
un londemem trcs–
tohde; favoir, fur
ce
<JU·on
a
.o~fervéaa:ez.
com~u
némcnt quelques paru s
arf.
mcal.esqu1 rendor
m
fon uCage rres-fu(peEl.
L e
ctnmdzr<
fo~ll.ice
done auquel nous accordons la
prcrcrence avec julle raifon
efi recommandé inté-
.etuement principalement pour cenaines maladies
de
la
peau , pour l'cpileptie
&
les autres maladies
convulfives, pour les
ve:ru
s,la pa1Iion by1lérique,
l':UUune
OD\
ulftr.
1
•
CJN
lais fon utilité dans
ces
n'c!l: p
d
par
aEe~
d'obfervations pour d.: ruire une
o
a!fez plaufible , qu• con lur de Con in
lubtli
&
Con
inahérabtlitc par
1
>
humeur di
db
·es
Con
infipidité abfolue , qu'tl ne f.mroit ni
•r.
~
la rnaífe des humeur;
'
n
ah
rer
Id
fu
(
cr.tfo)
ni f.ure
a
ucune imprcffion lalu
~
1
lyllcme nervcux, par Con.ailion imm'-'<lmc
1
()rganes de la digelhon.
on urilit ' la
·
ns
•
~oque e~
celle qu'tl
~rocure
employé en fulfum
t ton , fott dans le rrattemem g náal
d •
1~
m
vénérienne , lott dans le traitem nr
p¡n
1
uficr
quelques-uns de fes fymptom se tcrreuF>,
chancrcs, porr aux
,
& .
!/oye{
S
FF MIC TI
&
ÉROLE.
L e
cinnahre
entre daos pluíieun préparuion
1
ñciroales ,
a
la coloration defqueUes
{on
uulu
r otr fe borner.
YOJ''{
CoLORATIO..
(l)
1
, (
D ittc, ) Yoyt
YCLO!S.
1
Q , f. m. (
Amhmb.)
nom de
nomh~.
T
nombre terminé par
5
ell divtíibl par
t,
r
muir iple de
5
fe
1
rminc par
l
ou par
L
10,
t.
monllration en ell facile
a
trou
r.
1 Q ,
(jtux de
e
arte)
cfi une carte
marijUt~
cinq points. Le point ellou c:cur, ou pique,
~
fle , ou carreau. Ainfi il
y
a
quauc cinq daru
1 1
Cr
Q-H
ITI FMES,
f.
m.
pi. (
Dr.zp. (;
'
)
efpece de petits camelots
q1ú
fe
fabriquenr •
lis doivcn! avoir onze raillcs
&
d mre de la <
11
blanc,
&
onze tailles en couleur, fur rrcnt<·k•lt
cinquanre-quarre aunes de longu ur.
Voyt(
ús
·~
glmuns
du
omm.
parr. JJI.
& les
an.
DIIAP
6-
A·
MELOT.
CL
Q -PORTS
,f.m.pi.(Giog.moJ.)co
'
Cinque-poru:
ce fo
nt cinq vt lles mJritim
d'
terre a
vee
porrs de mer ' fur la
e
ole qur , ,.
France;
a
favoir Harr ings , Romney, Hyrh
.O
vre,
&
Sandwich: au premier des
inq
Jp
1
utJCIIo
nenr auffi\Vinchelfca
&
Rye.
es
villesonrdtg•
privilc!ges: les dépurols qu'elles envoycnr
¡u
'e–
mcnt, lont appelles
barons des Cim¡-pons. C4.
C!NQ-QUARTS,
f.
m.
pi. (
Drap. (;
Com•.)
ei
ce de ferge demi-foie, croilee d'un cóté,
1
VIII
t
ho!S,
a
cinquante- une port es ,
~
trOIS
qi.WtiC!f
moins deux pouces
&
demi de lar$eur cnue
¿
gardes, :\ vingt- une aunes
&
d~mrc
de
long
de l'c!rclle, pour revenir apprer e,
1
vrngt
•unes
un quan ou vingr aunes
&
dcmie.
l'")'t{
fts
rtfl
du
Comm. rom.
/l.
pag.
.:dJ.
&
fu umlu
Da
'fl
5ER GE.
.
[
QUAI
,
f.
m.
(Artmilir.)dlunanCitn
dre de baraille compofé de cinq bar.ulloruoudt
efcadrons. On
le~
dc!rache en avam-ganle, ba
•
&
arriere-garde. Quand
ils
arrivcnt •u
ch.ampdt
raille, on les place
Cur
une mé?me ltgne
falf•nt
·
front.
Pour les mcure en érat de combar re, on
f•
1
cer les Ceconds baraillons des ailei pour
l'.rur.•
de, les deuA bataillons ou
eCca~ron~
d':'
n
la baiatlle,
&
celui du milreu l••t
1
~mere
Lafontame
doélrin<
m tfitalTt.
(Q)
QUA TE IER,
f.
m.
(Pof~<<)oRi
:rr
e"écure les ordres de la ville qu il res-<>•'
dil
nicr, pour les aire favoir aux
bourg
· ·
·
P
ua ninter a
(ous lur
deux
et~u.zfiLIIU<'
1
1
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ftf•
ans Coa.Jntc-quatre
etm¡uanunurJ.
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la
Poftu
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m.u-e.
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TIE\.tE,
(.m.
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ell
une
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pofir1on qui a ere
lev.:e
dans
cruJM
tetnl
befoins de l'.!rar.
En
1196,
Philtppe·le-Belle
a
le
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fkJVII·'
les eccleliafuquel , pour
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conquecc
de
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la gu rr