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CIL

On remplit cctte doublc· indication par tous les

adouci.ifans gras

&

huileux, comme le beurrc, l'hui–

lc d'olive , cclle d'amandesdouces, le bouillon gras,

&c. le lairage

&

les émul/ions, les farineux délayés

d ans de l'eau, comme la cr me de

ris,

l'orge mon–

dé,

&c.

Les alexipharma<Jl•cs, les cordianx , le mouve–

mcnt, & les autres rclfources contre la coagulation

des humeurs'

{ont

t.!

es fecours aum peu réels que la

caufe c¡ui les a fait imaginer; le venin de la

cigtti

ré–

puté froid

&

coagulant prefque jufqu'au tems de

Wepfcr, a été enlín reconnu pour irritan! & cauili–

que,

&

il efl rentré par conféquent dans la claífe de

ceux qu'on ne combat qu en prévenant ou en maf–

quant lcur aétíon fur les premieres voies.

(b)

ILIAIR

, adj.

en

.Anatomie,

fe dit de d1fférentes

parties de l'reil;

glandes ciliaires, proch ciliair s ,

ligament ciliaire, les

ncrfs

ciliaires.

Voye¡:

OEtL.

Les glandes

ciliaires

font des graios fitués dans le

tilfu cellulaire des paupieres; Meibom.ius décrivit

leurs conduits en

1666,

trois ans apres les avoir dé–

couvcrrs.

Proc~s

ciliaires,

efi le nom que Ruifch a donné

aux libres de l'uvée .

.Voy<{

Uv ÉE. (

L)

ILIAIRE,

(ligament)

appartient

a

J'reiJ, & a été

ain/i appellé

11

caufe de la rclfemblance qu'il a avec

les cils ou poils des paupieres.

Voy<{

LtGAM E

T.

Des libres un peu épaifles partcnt de la choro'ide

prcfquc une ligne plus cn-arrierc <JllC le ceíntre

or–

bicttlociliaire,

dcrriere l'uvée , au commencement

de laquellc elle a fa partíe moyenne. Elles vont

de toute parts tranfvcrfalement

a

la círconfércnce

du cryflallín, blan hes quand on a lavé lcur cou–

lcur ' melécs parcillcment de tuyaux grands & ver–

mili rmes; fa ifant un are qui s'accommodc au cryf–

t allin; convexes en-devant, couchées fur l'humeur

vítréc, enfuíte fur le cryfiallín ,

a

la partie anté–

r ieure duquel elles s'inferent au. dedan du plus

granel ccrcle; tenant manifeflement dans le breuf

a

la capfule vitrée ,

il

ccllc du cryílallin,

&

a

la ré–

tine; plus légerement

a

la vítrée clans l'homme.

Dl!fcartcs a dir, dans

fu

dioprrique,

que la contrac–

tion de; ligamens du cryflallin tui donnoit un mou–

v cm nt par Jeque! il devenoit plus convcxe pour

v oir;

dioptr. dt. iij.

&

il a confirmé cettc opinion

p ar

ucl9ues expériences. Grew , dans fa

cojiuolog.

facr.

olhnf.

p .

!JOÓ.

Pari/inus,

diffi

fl.

de l'owfi , p.

m.

79·

Bidloo ,

de ocu/is ,

<JliÍ affirme,

p.

3

o.

qu'on

v oit

ifililemcnt ce changcment de figure dans les

oifeaux, nt fuívi

e granel philofophe. Bourdelot,

fui antD.:nis,co,ifk

dit que la pupille s'étant re–

tr

ic

a

au{e de la proximité des ob¡ets' le cryilal–

lin prenoit plus de conve. it

en fon milieu pour

m íeux voir les objets trop proches. Cepcndant.

Molinctti,

p.

'47·

Brilfeau,

p.

77·

Bohn,

p.

366.

eulcnt au contraire que l'aétion du corps

ciliaire

foir d'applatir le ryflallin. D. Phelippeau , fuivant

tenon,

can. carch. dij{. p.

z

o.¡.

"'i

intringham,

pag.

3

o'·

&

en dernier heu

antoríni, ont embralfé

le

mt!me

(

ílcmc; ce derni r ayant vlt des firies fur

le cryílallin d'un av eugle

&

comme des vefliges

duligament

ciliaire. ch.j••. n.

:> .

P

rtcrficlds

/.

c.p.

187.

&

jitiv.

centelle ce chan–

gement de la figure dn cryflallin: en effet !'extreme

molle!le dulillamcnt n"cfl pa faite pour furpalfer la

fuuaurc den

fe "

élaftique de la capfule : de plus ,

n pem objcéter l'ar que font

ligamen ou lcur

dircétion, c¡uí fait au cryfiallin un angle fort obrus ;

ce qui nc peut f.tvorifer le hangemcnt.

H all. (L)

lLI E

f.

m.

(Hifl.

anc.

&

moJ.)

v~t

ment fait

de poils de hevrc ou de bouc dont l'nfage eft ve–

nn de ancicns

ili iens qui portoient de ces fortes

de rob s.particulicr

m

nt les foldats

' l s mat lots.

Torm /JI,

CIL

ec minu.s

inttna

barbas, incanaque menta,

inyplzii rondent hirci , fitafi¡ue comanu..s,

UJU.m in cajlrorum ,

&

miflris ve/amina nautis.

G éorg. liv.

Il!.

Peut-erre le vrai fens de ces vers efl-il qu'ancien.:

nement les foldats & les matelots fe fcrvoientd'e ce¡

rilfus de poi! de chevre pour en faire des tentes

&

des voiles; & c'efi ce que femble in/inuer Afconius

Pedianus , dans une remarque fur la troifieme ver–

rine

,

olt

il

dit :

Cilicia ttnta

in

cajlrorum ufum atqu'

nautarum.

(

G)

• CIL!CIE, f. f. (

Geog. anc

&

mod.)

pays de

1'

Afie

mineure, borné au nord-ouefl par une longu e cha!ne

du montT auntS;

a

u nord par la feconde Cappadoce

& la feconde Arménie;

a

l'orient par la Comagene;

au midi par la yrie & la mer Méditerranée ; & au

couchant par la Pamphilie. On la divifoit en cham–

pí!tre

&

en montagncufe; la monragneufe s'appelloit

ehez les Crees

Tra.cluzotis,

&

fes habitans

Trachto•

w,

&

on la partageoit en éléníde & en C étide.

U

paroit par les viUes que cette contrée

comprenoit~

qu'elle étoit tri:s-peuplée. La Cilicie fait maintenant

partie de la Caramanie. Les Cílicíens avoient inven·

té une forte d'étoffe de poi! de chevre, dont on fai–

foit des habits pour les matelots & les foldats. Com–

me elle étoit groffiere

&

d'une couleur bnme, les

H.!breux s'en fervoient dans le deuil & dans la dif–

grace. lis étoient dirférem de ceux que l'efprit de

pénitencc a inventés depuis,

&

qui font tout de

crin. Ariílote dit qu'en

Ciiicie

on rondoit les che·

v res , comme o n tond ailleurs les brebis.

Cru CIE,

( terrt de)

Hijl.

nat.

c'efi fuivant T héo–

phraíle,une er'pece de tcrre qui fe trouvoit en Cilicie.

et auteur dit qu'en la fuifanr bouillir dans de l'eau

elle devenoitvifqueufe &renace: ons'enfervoir pour

en enduire les feps de v igne , & les garantir des vers

&

des antres infeétes. M . Hill penfe avcc raifon que

ette terrc étoit une terre bitumineufe, d'une confú–

tance folidc, que la chalettr de l'eau bouillante reo–

doit a!fez molle pour pouvoir s'étendre, & qui par

fa qualité tenace & vifqueufe

arr~toit

les ínfeaes, ou

les chalfoit par fon odeur forte. (-)

CILI DRE

&

CILINDRIQUE,

voy<{

CYLIN–

DRE

&

Cvu

rDRIQUE.

C!LLEMENT, f. m.

(Ana<. P!ty.fiol.)

en Laón

ni

e–

ratio ,

mouvement vif, alternad{,

&

fynchronique

des paupicrcs.

Elles ont, comme on fait, u n rres-prompt mou·

v e

m

nt, & la paupiere fupé rieure dans l'homme en

a beaucoup plus que la paupiere inférieure. Ce mou–

vement des paupieres

te

fait quelquefois volontai–

rement ' fouvent aum fan' y penfer' & toiijours

avec une extreme vítelfe.

Les

cillemms

qui arrivent de moment en moment

0

dans les uns plus ' dans les amres moins' fe font

a

la

paupiere fupérieure alternativement par le relevcur

proprc ,

&

par la portion palpébrale fupéri.eure dn

mufcle orbiculaire: ils fe font aum alternattvement

&

en meme tems

a

la paupiere inférieure? par

la

portien palpébrale inférieure du mufcle orbtculaire

0

mais tr.:s-peu,

a

caufe du petit nombre des libres

palpébrales inférieures.

On oit déja qu'il

y~

deu..x

m~1fcles

qui_ferven t

au mouven1ent

des

pauptcres; n1alS pour mteLLX en–

rendre leurs

cillemens,

il faut fe rappeller la firuétu–

re de ces deux voiles quí font tendus fnr les yeux:

or les d ux paupieres érant formées de membranes

minees' prefque tranfparentes'

a

petits plis '

tres–

vafculeulcs

rempues d'une grande quantité de pa–

pill

S

nen •eufes

a

leur furface interne , toujours

unics & bordé

d"un largc cartilage en forme d"arc,

on compr nd qu'cllcs peuvem fe toucher .;..uruelle–

m nt

1

s'é oi ner nfuite , s'abailf r & fe rouvrir

al~

Lll ij