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A

454

CIM

teur trouvera dans le P. Menefirier, homme con–

fommé dans l'art H érald.ique , t ous les d érails poffi–

bles fur ce fujet.

Article

de

M. l• Chevalier

DE JAU–

COURT.

CIMJ I(R, (

B ov.c!u_rie.)

c'e íl: ainfi qu'on appell_e

une porrion de la cmífe de breuf. C e rte port10n fe

divife en plulieurs tranches;

&

chaque tranche con–

tient tróis morceaux, dont le premier s'appelle la

piece ronde,

-le fecond

lafimdle,

&

le troifieme le

undre.

On donne le nom de

culoue

au

cimier,

a

le

prendre depuis les tranches jufqu'a la queue·.

CIMI ER,

(Vénerit.)

c'eíl: la cro upe du cerf, du

claim,

&

du chevreuil, qui da ns la curée fe donne

au mal tre de l'équipage.

IMMÉRIENS,

f.

m. plur. (

Giog, anc.

&

mod.)

p e uples anciens

qui

ha bire re nt les environs des p a–

lus Méotides

&

du Bofpho re

Cimmérien.

Les Grecs en

avoient une íi fauffe idée que le croyant couvert d'é–

paiíles ténebres, ils le

pla~oient

fur les con fins de

l'enfer.

11

y eut en Italie dans la Campanie, un autre peu–

ple du

m~me

no m ; un troifieme en Afie , vers la

Georgie

&

lamer Cafpie nne; un quarrieme en Afie,

o i t eíl: a prefent Synope.

CIMOLÉE, (TERRE)

Hifl.

nat. Minéralog.

efpe–

ce de rerre dont pa rlent les anciens Naturaliíl:es: ils

en diíl:inguoient de deux efpeces;

cimolia alba,

la

¡er–

re cimolie blanclu;

&

cimolia purpv.rafiens,

t crrc

ci–

molée rougeátre.

Son no m !ni venoit de l'ile Cimolus

.que l'on appelle aél:uellement

Argentaría,

!'une des

iles de

1'

Archipel. T ournefort; dans fon voyage du

Levant, dit que la

terre cimolée

des anciens n'eíl:

qn'-

1.111e craie.blanche a!fez pefante, inlipide , fri able ,

&

m e lée de fablon; qu'elle ne s'échautfe point lorfqu'–

on l'arrofe avec de l'eau, feul ement qu'elle s'y d.if–

fout

&

devient affez gluante ; fa folution n 'altere

p oint la teinntre de tournefol ,

&

ne fe r emue point

avec l'huile de rartre: mais il y a etfervefcence lorf–

qu'on

y

verfe de l'efprit de fe!; d 'ott il conclut qu'il

n 'y

a a ucune ditférec ce entre la

terre cimolée

&

la

-craie ordinaire, íinon qu 'elle efi plus g raffe

&

plus

!avonneufe. Auffi les habirans du pays s'en fervent–

t1s pour blanchir le linge & les érotfes; ce qn'ils pra–

t iquoienr meme du rems de Pline. On s'en fervoit

encore dans la Medecine ,

&

on luí artribuoit la

vertu de réfoudre les nuneurs,

&c. Voy<{

Pline ,

hijl.

nat. liv.

XXXV.

cap. xvij.

Cet auteur l'a auffi

regardée comme une efpece de craie ; cependant

t o us les Naturaliíl:es ne font point du

m~me

fenri–

ment : il

y

en a plufteurs qui penfe

nt q

ue la

urre

ci–

molienno

étoit une argille. M. H ill d.it que c'eíl: une

terre marneufe; il penfe que c•efi mal-ft-propos que

<luelques-uns l'ont confondue avec la terrea foulons,

&

prétend que de tous les fo!Iiles que nous connoif–

fo ns,

il

n'y en a pe>int av-ec quila

terre cimolienne

air

plus de rapport que la

.fléatiu.

Le m eme aureur ajoft–

te qu'en Anglererre on entend par

cimolia alba,

la

terre dont on fait des pipes ; & par

cimolia purpura¡:

cens ,

la rerre dont on

le

fert communément pour

.fouler les étotfes. Wallerius, daos fa

minéralogie,

fa ir de la

cimolée

blanche une efpece de marne, a

qui il donne le nom de

nrarne afoulons.

D ans un au–

trc endroir, il iníinue que ce pourroit

~rre

une mar–

n e cr racée. (-)

*

CIMOSSE,

f.

f. en Italien

cimof[a, (Manufoa.

en

Joie.)

liliere pratiquée par

les

Génois a certains

damas pour meuble, les plus parfaits en ce genre.

erre lifiere efi faite en gros de rours, non en talfe.

tas ,

&

Con

travail cíl: tres-ingénieux.

ous en par–

lerons

a

l'art:icle

DAMAS.

V oye{

DAMAS.

~

ALOA, (

G log.)

prO\'Ínce de l'Amérique fep–

-tenrnonale, fur la eóte de la mer de

alifornie 11a-

hirée par des nations fauvages

&

idolatr

:s.

'

CfNABRE,

voy

{

CJNr-;:AB RE.

CI:N

CINAN,

(Glog.)

ville confidérable

de

la

Chi

dans la province de Channto n.

Long.

'J.f.

.So. Lu.

37·

CINCENELLE,

f.

f:

terme de rivim,

corde

donr

o n fe fcrt fur les rivieres pour monrer les bareaux

CINCHEU, (

Giog.

)

villc de la Chinc dans ia

p¡ov ince de Quangfi : il

y

a une autre ville

de ce

nom en Chine dans la province de X antung.

CINDIADE, adj. f. furn?m

d~ Diane.

Polybera.

conte d<: fa,

fiatu~

un

p_ro~ge

bten lingulier; c'eJl

que quotqu e lle fut a

1

atr,

tl

ne pleuvoit ni oc n

¡.

geoir point de!tus.

Credat

Jv.daus

Aptlla.

• C INERAIRE,

f.

m. (Hif/.anc.)domelliqueoc.

cupé chez les R omains a fi-itér les cheVCIL'í des fcm–

mes '

&

a pré parer les cendres qui entroient dans la

poudre dont e lles fe fervoienr.

ll

étoir appellé

cim–

rarius

,

de ces ce ndres , ou de ccllcs dans lefqucUes

il faifoit chautfer fon fer a frifer.

CINERATION, f.

f. (

Chimie.)

rédullion du bois

ou de roure aurre n1ariere combuftible en cendres,

par (e moyen du feu .

.Voy<{

CENDRE , CALCINA–

TI

o

,

&c.

Que lques am eurs fe fervem du teime

cinifaaion.

(M)

CINETMlQUE, f. f. la fcience du mouvemcnt

e n général, donr la Méchanique n'efi qu'une

bran–

che.

CINGLAGE

ou

SINGLAGE, f. m.

(Mar.)

01

enrend par ce mot le chemin que fait le vaiffcau.

Cingler

ou

flngler

,

fe dit d'un vaitreau

qui

tiit

rome ,

&

marche fous voiles. (

Z)

C

1

N GOL

1, (

G log. )

ville d'lralie de l'étardc

l'Eglife dans la Marche d'Ancone,

fur

le Mufone.

CINNAB~E,

ou

CINABRE, f. m.

(lflji.IIJI.

Miniralogie

&

Clumie.

)

On en difiingue de

deUI

¿.

peces; !'un eft

naturel ,

&

fe nomme

cinnaharis

IU•

tiva;

l'autre eíl:

artificiel, cinnabarisfa8itia.

L e

cinnabre

naturel eíl: un minéral rouge,

rres.pt–

fant , plus ou moins compaél: ; il n'atreae

poi

nt

de

figure déterminée

a

l'extérieur ;

cepe~?ant ~n ~~

trouve quelquefois fous une fo rme lphen que;_mt ·

rieurement il e fi o u folide, ou grainelé, ou

fui'.

a

couleur efi p lus ou moins vive '

a

proportion

de

la

~tantité

des parries rerreíl:res ou

hétérog~nes

a1·.'

lefqueUes le

cimzabre

efi

m~lé;

c'efi {;e qm f.tir

qud

y

en a d'un rouge tres-vif, de pille,

d'un

rouge mal

comme la briquc,

&

d'un brun.Pourpre ou rougcJ•

tre comme la pierre h ématite.

.

L e

cinnabre

natur<!l efi une combinaífon fatre par

la naturc, du mereu re

avec

une portion

de

foufr.:

i

ou c'eíl: une fublimation de ces deux fubllances ope·

rée par la chaleur du fe u fofirerrein,

qui

produit une

un ion

fi

érroite , qu'il faur avoir recours

A

l'atbon

feu pour les féparer; c'eil: ce qu'on fair en mettJJII

le

cÍiynabre

dans une cornue , pour féparer le

mtt–

cure d'avec fon foufi-e : mais comme ces

deu~

ma–

~ieres

fonr volariles , on efi obligé d'y

join~re

_

110

mtermede , fans quoi le foufre fe

f~hmerOJ~3'~

le mercure

&

formeroit

un

nouveau

cmnttbrt.L

mt.:r

mede dont on fe fert efi, ou de la limaiUc de fer,

du CLLÍvre, du régule d'anrimqine, de la _chaux '· ,

enfin du fe! alkali fixe · l'on a la précautJOn debtt

,

.

vec

le

m~ler

&

de trirurer !'une de ces

maf:Je~es ~

Le

c~nnabre

ava nt

q~e

de

le~

merrre en

d1~la~~n:

de

cwnabre

,

quand il ell: bten pur , conuent

1 .•

'be

mereu re , contre .!. o"u

~ de

foufre.

ll

n'efl pomt

-

fo in de récipient d:ns

c~rte

diiliUarion ;

il

fuflir.pour

recueillir le mercure, que le bec de la cornué

11

-:n'"

pe dans un vaifreau plein d'eau. Cette op rauoo

s'appelle

revivification.

eU

M. Henckel dit que les matrices dans le

;k

d:

le

cinnabre

(e

forme,

{onr

:IUlli

variées que ce

es

h

autres métaux. On en rrouve dans le quarr;t,

le/~;'

le

mica,

la pierre calcaire, le grés, la mtne

¡t

¡~

la mine

d

plomb n cube

ou

galuu,

la bien

'