ARG
cellc qui Y croit quand on
a
menee
~
tra aiUcr
les mines, eomme
:1
8
a
l.
Mais nous avons fuppofé
que dans ee long intervalle de rems, les
mi~es
donne–
rmcnt rou¡ours egalement·
qu
on pourroH roUjOurs
les
Ira\ alller· que I'argent ne (ouflToir aucun dl:ehet
par l'ufagc,
&
que ¡'dar de l'Europe dlLreroit t Iqu'il
efi
(an~
au une ví iJlinlde; (uppoliuoro dont quel–
ques-llnc~
lont fall(J"es,
&
dont le autres ne (ont pas
vralJrcmblables. Les mines s'épui(ent ou deviennent
imp<JlTiblcs J exploirer par Icur profondcur. L'argent
d";c!lI::oir par J'uCage,
&
ce déchet ell beaueoup plus
onhdérable qu'on ne pen(e;
&
il
IlU"viendra néce(–
{aírement dans un inrervalle de 2000 ans,
a
comprer
d'aujounl'hui, qllclques-unes de ces grande revolu–
tions dans le(quclles toLltes le richelfcs d'une nation
di(paroíerenr pre(qu'entieremem, !3ns qll'on (ache
blcn ce (lu'e1les devicnncnt: elles lont, ou fondues
dans
Ic~
cmbra(emcns, ou en(oncées dans le feín de
la terrc. En un mor, qu'avons-nous alljourd'hlli des
thl'étors des pcuples ancicns? prc(que rien.
11
ne faut
pas remanter bien haut dans notre hifioire, pour y
frouvcr ¡'argene entieremem rare,
&
les plus grands
édifices b¡his pour des fommes li modiques, que nous
en Inmmes aUjourd'hui rour éronnés. Tout ce qui (\1b–
fifie d'an i nnes monnoics difperfées dans
b
cabi–
nets
de~
antiqualres, rempliroit
a
peine quclques
IIrnes: ql1't:fi devenu le refie? il efi anéanti ou ré–
pandu
dan~
les emrnilles de la terre, d'oh les toes de
no~
charrucs 10m (orór de tems en tems un Antonin,
un Olhon, ou I'effigic précieu(e de quclqu'autre em–
percur. n Irouvera ce queI'on peutdelirer de plus fur
cclte maócre
a
l'anicle
Mo .
OlE. OUS ajoí'trerons
feulement ici que nos Rois ont défendu, (ousdes puni–
tions corporellc
&
confifcation
,a
qllelqlles per(on–
ne~
que
ce
mI, d'achetcr de
I'argent
monnoyé , (oil au
coin de Fran
e
ou amre, pour le dé/nrmer, alrérer,
n:rondre ou rccharget,
&
que
['argmt
monnoyé ne
paye point de droir d'entrée, mais 'Iu'on ne
pellt
le
!aire lortir (an pa(J"eport.
Argent blane,
fe dit de toute monnoie fabriCjllée
<le ce métal. Tollt norre
argent hlane
fi aujourd'bui
écus de fix franes, écus de trois livre ,pieces de
villgt-quatre
(O\LS,
pieces de douze ,
&
pieces de
(L\'".
Argenf
fin,
(e
dit dI!
l'argmf
a
douze deniers, ou
nu
titre le plus haut auquel il puíere etre porté.
Argml bds
011
b,¡¡
argent,
(e dir de eelui qui efi plllS
dI! ji" dcnil!rs au-ddlous du titr de
l'argme
mon–
noye.
Argmt jau.\'
(e dit de tour ce qui eíl raít de cui–
vrl! rouge, 'lll'on a ouyert
a
pluJi
urs
tois par le fell,
de fcuilles
d'"rgult.
Argml
únaru
or,
fe dit de I'or qni a perdu foo oom
1;1
qualirc
pOllr
etre allié [ude blane,
&
au-i!e(–
(O\1S de di-kpt karalS.
• Ar{jtnt
.le anJa,
;
c'ell: ainG qu'oo appelle une
poudrc de ce m 'tal , Cjlli cn attach<!e aux plaques de
UI\ re miJc da de I'can-tone ,qui a (ervi
a
I'affi–
nage de I'or,
;Ipr~s
avoír ét': m.!lee d'une portion
d'eau de tontaine ; ccr
.uCau
cll
fum>
a
douze de–
ll1
r~.
Ar,:
ent.tt-ro;
; c'ell cell1i quí e(l au titre auquclles
ordonnan
es
I'om
nxc
pOllr le ou\'rages d·Orfévres
- de [onnO\'ellTS. Par ¡'artide
3
de I'cdir de Hen–
TI
ll.
rOL de han c, il
fU!
dd~ndu
de tra\'a.ÍlIer de
}'
ar m(
qlH ne tUt
a
onze dcniers douze grains de fin
:IU
rc!medc de deu . grains ; aujolU"d'hui on appeUe
ar:;tnt-lt-rol
cclui quí pa(J"e
a
la monnoie . dans le
ommer e,
a
cinquante h\"re un rou onze deniers ,
,,' qui
II
au otre de ooz deoiers cfu-huit grains de
hn.
,-Irr:,tnr a:
pJI
,fe
dil de
I'.vg-m!
pr':r
a
étre mis en
f,
nh: dans I r
·ulct.
r.
"eomm.:n.:untn!
ti.:
eu
amele.
)/,
;:r.!
ir.
bin,
¡;.
dit d
·Iui
qui
eH o fufioo ae,
IU
U .
ro -,
1,
Argtnt
de couptllc;
'eft c lui qui eft
a
onze d'¡Ú rs
vingr-trois graios.
Argmt en tdmt
; e'eft
l'<VgtnJ
tralt , applari
entr~
c1eux ronleau\:
T
dilpole
¡\
érre
applique fllr la toit:
parle moyen du moulin, ou
¡\
etre employe tOut piar
dan les ornemens Cjll'on fait
a
pluJieur ouvrages
brodés broches,
&e.
ro
'({
FILE R D'OR.
ArgmllT.lit;
e'eH celui qli'on a réduir
11
n'avoir
que l'épairreur d 'un cheveu, n le fai(ant piller fue–
c í!ivement par le rrons d'une filierc.
Argmt
fi'u
ou
ji1
d'
arc."'t;
c'eft
!"lrgmt
en lame em–
ployé,
&
applique
litr.laCoi
par le moyen dn mOll–
lino
Argenl
m fluille
ou
battll;
e'efi cclui Cjlle les
Bat~
rams
d'or om réduir en (enilles
lr~5-minces
, al uia–
ge des rgcnlC!UTs • DoreUTs.
r.
BATTJ:\JR D'OR ,
BATTRE,OR.
Argent
en
'e0'luille,
(e dit des rognures mame de
rargent
en fcuilles
Ol!
batnl ;
iJ
ea
employé par les
Peíntres
&
les ArgemellTs.
Argmt
fill
flmt.!
, (e dit de
I'argme
fin,
roit traít,
(oit en lame, /oir filé, /oit battu , auquel on a r*ché
de donncr la couleur de I'or en I'expofant
11
la fumée;
cerre frande efr défendue fou peine de coofi1C:ation
entiere 'deu\'" mille livres d'amende,
r.
pour I'inrcl–
IJr,cnce de touS ces
artieles,
TI RER, BAT1'RE , FILER
LOR.
Arcen!
tÍ
la. groffi
;
c'efi la mcme chofe
qu'.trgmt
mis
a
la groere aventure.
Argtnt de permiffion;
c'efi ainli qu'on nomme
l'ar–
genl
de change dans la plflpart des Pays-Bas Fran)oi
on Autrichiens : cet
argent
efi différem de
¡'"rgme
ouram. Le ceut f10rins de pcrmií!ion valem huit
cem floTÍns
&
un tiers courant ; c'efi
a
cette merure
1ue (e rédtLÍtcot tomes les remires qu'on fait en pays
ctrangers.
.Ar~ml ,
en
D roit,
s'enrend toíljolUs de
1'(trgMt
monnoyé.
Argmt,
(e dit ,
m
Bll1Jon,
de la coulenr blancbe
dans toure armoirie. Les barons
&
nobles
I'appel~
lent en Angleterre
Mane",
ptrlt;
les princes
lu"e;
&
les héraullS di(ent que fans
or
&
fans
argcnt
,
il
n'y
a
point de bonnes armolries.
L'argent
s'exprime, en
Gravure d'armoirics , en lailfant le food tel qu'il efr ,
tout uni
&
(ans hachúre.
... ARGE T AC (
G¿og.)
ville de Fraoee, dans
le Limolllin,
litr
la D ordogne.
ÚJnS. 19.
33.
lalit,
4,J· ,J.
.. ARGENTAN (
C/og.
) ville de France , daos
la ba(J"e Normandie , au dioee(e de éez, (ur les bords
de l'Orne.
Long.
z.7.
3,J.
lato
48.,J4-
ARGENTÉ, adj.
(Man¡gt.
)
gris
argentJ,
nom
d un poil de eheval.
VOyt{
GRIS.
(r)
ARGENTER, v. aB:. e'efi appLiqucr
&
fixer des
feuilles d'argent (ur des ouvrages en fer, en cuivre,
ou d'aLltres métaux, en bois, en pierre, en écaílle ,
(ur la toile , (ur le papier ,
&e.
pour faire paroltre ces
ouvrages en tout ou en partie, comme
~'ils
étoienc
d'ar?ent.
L argenture [[U" les métaux differe totalement de
l'argenture (lU" les autres matieres. Pour la premierc
00 fait lúage du feu; au lieu qu'aux aurres manieres
d'argenter,
00 fe (ert leulement de quclques maóeres
~Imineu(es
qui
prennent (ur les feuilles d'argent
&
1ur les pieces qu'on veut
argmur.
Pour
argmar
(ur fer ou [[Ir euivre , il
Y
a plLlficurs
opérations que nOLlS al10ns écrire dans l'ordre
qu'el~
les doivent fe faire.
La premiere,
c'efid'<11Iorjiler;
émorfiler
un ouvra–
ge c'eft, quand
il
a ére fait
au
tOur, eo enlever le
morlil ou les vives
ar~tes;
ce qw s'exécute avec des
pierres
J
polir,
&
par les apprentifs.
La
feconde c'eflde
muire.
Quand les pieces [ont
bi
n
morfil'
es ,
1
r
uire, c'eft les faire rougU"
Mmmmij