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ARG

vironnées de monragnes ,.don! les principales font

celles de Byros, de Peyrener.e, de Carbonere , d'Ar–

gentere, de Balougne , de l'Arpaint, de la Fonta, de

Manera, de Peyrepetufe, Coutes riches en

arlJtnt.

La montagne de Riviere-nord el1 riche en mine de

cuivre tenanr or

&

argento

Dans la montagne d'Ar–

gentere, mines

d'argent

en abondance. Dans la mon–

tagne de Montarilfe, refre des anciens travaux des

Romains, on trouve une mine

d'argent

abondante.

Dans la montagne de GelUs, une mine de plomb

tenant

argent

&

()f,

dont le filon

dI:

gros comme la

cuilfe. Pres la bailide de Seron, les mines

d'argent

&

cuivre de Meras

&

de Monregale découvertes en

1749'

Comminges,

a

cinq lieues d'A{pech

&

hors de

Portet, dans la montagne de Chichois, mine d'

tU'–

gmt

tenant oro Dans l'Af¡)erges, montagne de la val–

lée d'Arbouft, mine de plomb tenant

argento

Dans

la vallée de Luchon, voifine de celle d'Ayron , entre

les montagnes de Lys, de Gouveilh,

&

de Barouife,

une mine de plomb tenant

argento

Dans la petite ville

de Lege, une mine de plomb tenant

argento

Dans la

montagne de Souquerre, mine de plomb

&

d'argent

tenant oro Goveiran , montagne voiíine du comté de

Comminges, remplie de mines d'

argento

A Goveilh,

entre les vallées de Loron, de l'Arbouft

&

de Barou–

ges, aupn::s d'un chateau royal de Henri IV. deux

fiches mines de plomb tenant

argento

La vallée de

l'Efquiere eft abondante en mines de plomb tenant

argent

j

un feul homme peut en tirer deux quintaux

par jour. Dans la montagne du Lys, plufieurs mines

de plomb tenant

argento

Dans le Béarn ; la mine de cuivre de BieUe,

a

cinq

lieues de Laruns , vallée d'Olfeau, tienr un peu d'

ar–

gent.

D ans la balfe-NavalTe, dans la montagne d'A–

gella, pluíieurs mines de plomb tenanr

argento

Dans

la montagne d'Avadet, une mine de plomb tenant

argento

Dans les Pyrénées; dans la montagne de Machi–

cot, mine de cuivre tenant un peu d'

argent;

le filon

parolt couper la montagne. Dans la montagne de

Malpeftre , plufieurs filons de mines de cuivre tenant

argento

Dans la monragne de Ludens, une mine de

plomb tenant

argento

Dans les montagnes de Portu–

{on, mines

d~lomb

&

d'argent.

Dans celles de Ba–

raava, du cote de l'E(pagne , mine de plomb,

d'ar–

gent,

&

d

'a1.ur

de roche. D ans celle de Varan ou Va–

ren , au pié de laqueLle eft la petite contrée nommée

Za{an,

mine de plomb tenant un trentieme d'

argento

Dans la monragne de la Coumade, mine de plomb

tenant

argento

Dans la montagne de Bouris, pluíieurs

mines de cuivre, de plomb,

d'argent

&

d'azur. D ans

la montagne Saint-Benrand , dellx mines de cuivre

tenant

argmt.

A Pladeres, montagne dll coté de l'Ef–

pagne, mines de plomb abondantes

&

tenant

argento

A une lieue de Lordes, aux Pyrénées, un'e mine d'

ar–

gent.

En Auvergne,

a

Reuripe , pres de la montagne

du Pui, une mine

d'argent.

Dans l'Angoumois,

a

Manet pres MontblUn , une mine d'antimoine ou il

{e trouve de

l'argent.

D ans le Nivernois, une mine

d'nrgent

fon tiche, au village de Chiiri (ur Yonne ;

en un an elle a rendll onze cens marcs

d'argenc,

&

environ cent milliers de plomb : elle fut trouvée en

fouillant les fondemens d'une grange. En Touraine,

aupres de I'abbaye de Noyers , une mine de cuivre

tenant

argento

Dans le Berry il y a quelques mines

d'

argent,

mais elles font négligées. En Bretagne dans

la petite foret nornmée

le

buiffOn de la R.oche-Marejl ,

une mine

d'argent.

Pres de la petite viLle de Lavion,

une autre mine

d'argtnt.

Ce détail eft tiré de M. Hé–

lot,

l.

l.

de lafonce des mines

(/

des fonderies;

traduit

de l'Allemand de Schluter.

La mine d'

argent

de Salfeberyt en Suede, eft ou–

verte par trois larges bouches ) ú:mblables

a

des pl1its

ARG

dont on ne voit point le fondo La moitié d'lln ton–

neau {ol¡tenu d'un cable, [en d'efcalier ponr defcen–

dre dans ces abyfmes, au moyen d'une machine que

l'eau fait lUouvoir. La grandeur du péri1 fe cons;oit

aifément: on eft

a

moitié dans un tonneau,

011 1'011

ne porte que fur une jambe. On a pour compagnon

un fatellite noír comme nos forgerons , qui entonne

trillement une chan[on Illgubre,

&

qlÚ tient un f1am'

beall

a

la main. Quand on efr au milieu de la de{cen.

te, on commence

a

fentir un grand froid. On entenel

les torrens qlli tombent de toutes parts; enfin apres

lll~e

demi-heure, on arrive au fond ñu goulfre; alors

la crainte {e diffipe; on Il'appers:oit plus' rien d'af–

freux, al! contaire tout brille dans ces régions foil·

terraines. On entre dans ¡m falon fofltellu par eles co·

lonnes

d'argent;

quatre galleries {patieu(es y vien–

nent aboutir. Les feux qui fervent

a

éclairer les tra–

vailleurs, fe répetent fur

I'argentdes

VOLites

&

{utllll

c1aír núlfeau qui coule au milieu de la mine. On voit

la

eles gens de toures les nations; les uns tirent des

chariots ; les almes roulent des pierres, arrachent

des blocs; tout le monde a fon emploi : c'efr une ville

íouterraine. I1 y a des cabarets, des mai{ons , des

écuries , des chevaux; mais ce qu'i1

y

a de plus fin–

g"ulier, c'eíl: un

moulin- ~-vent

qui va continuelle–

ment dans cette caverne,

&

qui fert

a

élever les

eaux.

Les mines

d'argent

les plus riches

&

les plus abon–

dantes font en Amérique , {ur-tout dans le Potoú c¡ui

'efr une des Provinces du Pérou. Les filons de la mi–

ne étoient d'abord

a

une tres-petite profondeur dans

la montagne du Potoíi. PeU

a

peu on a été obligé de

defcendre dans les entrailles de la montagne, pour

fuivre I<:s filons;

a

préíent les profondeurs (ont

Ji

grandes, qu'il fallt plus de quatre cens marches pour

atteindre le fond de la mine. Les filons [e trouvent

a

cerre profondeur de fa meme qualité qu'ils étoient

autrefois

a

la {urface; la mine eft auffi riche; elle

parolt etre inépuiíable; mais le travail en devient

de jour en jouT plus diRicíle; il eft meme funefte

a

la plflpart des ouvriers par les exhalai{ons C¡lli {ortent

dll fond de la mine ,

&

qui fe répandent meme au–

dehors; ill)'y en a aucun qui puilfe [upporter un air

íi pernicieux plus d'un jom de ftúte;

il

fait impref–

íion {¡Ir les animaux qlli pailfent alIJe environs. Sou–

vent on rencontre des veines métalliques

<p.tÍ

rendent

des vapeurs

íi

pemicieufes, qu'elles tuent úlr

le

champ ; on eft obligé de les refermer auffi-tot,

&

de

les abandonner: prefque tollS les ouvriers {ont per–

c1us , quand

ils

ont travaillé pendant un certain tems

de leur vie. On {eroÍt étonné íi I'on favoit

a

com–

bien d'Indiens iI en a cotlté la vie, depuis c¡ue

1'011

travaille dans ces mines,

&

cambien il en périt en–

core tous les jours. La mine

d'argent,

quoiqlle dans

le meme filon , n'eí!: pas toujours de la meme cou–

leur

&

de la meme

~ualité

: on lui donne au Pérou

le nom de

minerai

;

s il eft blanc ou gris, melé de ta–

ches rouges ou blanchatres , on l'appelle

plata-bl=–

cha;

c'eft le plus riche

&

le plus facile

a

exploiter.

On trouve du minerai noir comme dll machefer <p.:e

I'on nomme

plomo-ronco.

Il

y

a une autre [orte de

minerai noír, au<p.lel on a donné le [lom de

bq[ficler,

parce qu'il devient rouge lorfqu'on le frotte contre

du fer, apres l'avoir mouillé. Le núnerai appellé

{oroche,

brille comme du taic, quOiqll'il femble ar–

genté , on en retire peu d'

argent:

le

paco

eft d'un rou-·

ge jaunatre, en perits morceaux fort

~ous;

il eft peu

riche; le minerai verd appellé

Cobriffo,

eíl: prefque

friable; on y décollvre

a

J'aúl des particules

d'ar–

gene:

mais

il

e~ tres-diRicil~

de les en rerÍrer..

Enfi~

il y a dans la mme de

catamllO

au Potofi , tm mmeral

appellé

arannea ,

compofé de fils

d'arg<nt

pur ; c'eft

ce

<p.le

nOllS avons appellé

mine d'nrgem en film.

Les

filons font toujours plus riches dans leur milicll que