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ARe

ou a di/fllader,

&

qui (ont ordinairenlent fondés

(tfr

des motifs de profit, cl'honneur

&

d'équité: 2°. ceux

qlli ont pour but la loiiange ou le bll1me

(Voye{

PA–

NEGYRIQUE) ;

&

3°.

ceux qu'on employe pour ac–

cu(er ou pour défendre.

Voye{

RÉFUTATION , Ac–

CUSATION, CONFIRMATION,

&c.

ARGUMENT, terme ufité pour figrtifier l'abrégé,

le (ommaire d'un livre, d'une hifioire, d'tme piece

de théatre.

Voyt(

50111 MAIRE. On a jn·e[que perdu

l'ulage des prologues, qui contenoient pom l'ordi–

naire

l'argll/llem

d'une tragédie ou d'une eomédie. Les

prologues d'un 9rand nombre de nos opéras (ont me–

me totalement errangers a la piece.

(G)

ARGUMENT DIALECTIQUE,

en Logique,

c;'efi le

nom qu 'on donne a des raifonnemens qui [ont uni–

quement probables; e'efi-a-dire, qui ne eonvainquent

pas l'e{prit, bu qui ne

le

déterminent pas ab{olu–

ment a l'affirmarive ou

a

la négative d'une quefiion.

VC{Ye{

DIALECTIQUE

&

PROBABILITÉ.

(X)

ARGUMENT,

argumenwm,

(.

m.

tenlle d'Aflrollo–

mie; l'argumwt

de

l¡¡

latitude d'une planete quelcon–

que efi l'angle qlli me{me la difianee de fon lieu vrai

a

(on nreud, c'efi-a-dire, la difiance du point clu'elle

occupe dans (on orbite, au point Oll cette orbite coupe

]'orbite terrefue. Les degrés de cer angle (e comptent

fuivant l'ordre des fignes;

1X:

le nreud dont on prend

la difiance au lieu vrai, efi le nreud a(cendant. L'

ar–

gwnelll

de la latitudes'appelle encore

argumemde tillo

~lillaifon.

Vc¡ye{

lNCLINAISON.

Argumem men(lmel de la latitude

de la lune, efi la

difianee du vrai 1ieu de

la

lune, au vrai lieu du (oleil.

Voye{

LIEu. C'efi par

l'argume/lt

menfuuel de la la–

titude, qu'on trouve la grandeur d'urie éclip(e, c'efi–

a-dire , combien il y aura de doigts d'éclipCés de la

lune ou du loleil.

Voye{

ECLIPSE,

Argumellt de la longitude menftmelle

de 1a lune, ou

(lrgument men(lruel de la longimde,

dans

l'

Afironomie

llneienne, eí'f un are de (on excentrique

L

P,

(Plan~

elLe Ajlr.

.fig.

32.)

intercepté entre (on vrai lieu

L,

dé–

termmé par une premiere éqllation,

&

une ligne droi–

te

PQ,

tirée par le centre de l'excentrique

B

paraJlé–

¡ement a la ligne menfiruelle des apfides.

L'argumelll

allnlleL

d~

la longitude

efirepré(enté par l'angleD

¿iH.

L'un

&

l;autre ne (ont plus d'u(age..

Argllmellt allllud de l'apogée

de la lune, ou limple–

iTlent

argllment annllel,

dans la nouvelle Afironomie,

efi la difianee du lieu du (oleil au lieu de I'apogée

de la lune; c'efi-a-dire, I'arc de l'éelipticlue compris

entre ces deux lieux.

(O)

.. ARGUN,

(G¿og.)

ville de Ruffie, (m la riviere

de meme nom, dans la Tartarie orientale, frontiere

de l'empire Ruffien

&

de l'empile Chinois.

Long.

l36. 20.

lato

49.30.

.

" ARGYLE,

(Geog.)

province de l'Eeoífe oeei–

dentale, avec ritre deduché; la capitale efi Innérata.

..

ARGYNNiS, (f,fJ'tIL.)

(urnom de Vénus, (ous

Jequel Agamemnon lui nt batir un temple.

. ARGYR ASPIDE5 ,

f.

m. pI. (

Hi(l. anc.

)

{eldats

Maeédoniens lignalés par leurs viétoires,

&

qu'Ale–

xandre difiingu3 en leurdonnant des boucliers d'ar–

gent; ainíi nomm 's du

Grecctpl'up'~,

argelll,

&

d.q7T;~,

boudier.

Selon Quinte-Curee,

liv.

IV.

n 13.

&

2].

lesArgyr1Pid~s

failoient le lecond corps de I'armée

d'Alexandre, la phalange Macédonienne étant le pre–

mier. Aurant qu'on peut conjeéturer des paroles de

cet hifiorien, les

Argyralpides

n'auroient été que des

troupes légeres. Mais il efi diffieile de concilier ce

lentiment avec ce que rappone Julhn,

tiv. XlI. ch.

vij.

qu'Alexandre ayant p 'nétré dans les Indcs,

&

pOlllfé [es conquetes ju(qll'a l'Océan , voulut pour

monument de la gloire, que les armures de fes (oldats

&

les hOllífes de leurs chevaux , ntífent garnies de la–

mes ou de plaques d'argent,

&

que dela elles nlífent

appellées

argyrafpides

;

ce

qtÚ

iemble

in(u1lLer que

Tome

l.

A R

1

tou~es

les

t~ollpes

d'Alexaridre atlrolent porté ce

nomo Ce qu'd ya de certain, c'efi qu'apres la morE

d'AlexancJ¡·e, {es capitaines qui partagerent entre eux:

(es ".onquetes , racherent.a I'en,:i d:engager dans leuf

parn les

Argyra/jJ/des,

qm les me m(ant ou les trahi(..:

lant rOllr-a-rour , faifoient palfer la viétoire du coté

du prince auquelils s'attaehoient. Cefait (eul prouve

que les

Argyrafpides

éteient l'élite de I'armée d'Ale-

xandre.

(G)

..

ARGYROCOME, adj. m. eíl:le nom quecertains

auteurs donnent

it

une comete de couleur argentine,

'luí differe tres-peu de l'héliocomete, Iinonqu'eIle eíl:

d'une couleur plus brillante,

&

qu'eIle jette aífez d'é–

clat pour ébloiür les yeux de eeux qui la regardent.

Ce m0t efi formé du Gree

ctp"upo~

,

argmt,

&

du mot

Latin,

cOl1la,c~eve!tue.

Voye{HÉLlOCOMETE.(O)

ARGYROPEE,

f.

f.

mme d'Alclzimie,

dérivé des

mors Grecs,

"¡;p"up'~ ,

argem

&

7TOl!'.

,je

fais.

Ainli

I'argyropé.

efi I'art de faire de I'argent avec un mé–

~ald'un

prixinférieur.

Voye{ ALCHIMIE

&

ARGENT.

L'objet de

l'argyropée

&

de

la

chrylopée efi de faire

de I'or

&

de l'argent.

Voye{

TRA SMUTATION ;

PIERI<E PHILOSOPHALE.

(M)

..

.. ARGYRUNTDM

O¡t

ARGYRUTUM,

(GéoO"¡

allc.

&

modo

)

vilIe de Dalmatie , que quelques

Gé~;

graphes di1ent etre

1

Novigrad d'aujourd'hui ,

&

d'autres notre Obrovazza ,-qni n'efi pas !ein de No'

v~m~

.

.. ARHUS

ou

ARHU EN, vilIe de ·Danemarek

dans le nord Jutland, capitale du dioce(e d'Arhus, al!

bord de

la

mer Baltique, a l'embouchlLre de la riviere

de Gude qui la traveríe.

L.ong.

27.

30.lat.

.56.

LO.

. ..

A

R

i

A

,

alni efligie

,

folio laniaco major.

-J

on5.

(

Hifl. nato boto

)

Cene plante crol! dans les bois , (ur

les montagnes, entre les rochers. Elle flemit en Avril.

On lui ,!trribue la verttl d'appai(er la toux,

&

de fa–

ciliter I'expeétoration.

Dale.

" ARIADNÉES,

(Myt.)

retes infiituées enl'hon–

neur d'Ariadne , fille de Minos.

ARIANISME , f. m. (

TMot. Hifl. eceléf

)

héréfie

t–

d'Arius

&

de les (eétateurs.

L'.t"iallifme

efi une héréfie

ancienne

dan~

l'Egli(e. Arius, pretre de l'égli{e d'A.::

lexandrie, en nlt l'auteu!" au commencement dll

IV.

fieele.

fI

nioit la con[ubfiantialité , c'efi-a-dire,

l'~-

galité

de

lübfiance du Fils avec

le

Pere dans

la

[ainte

Trinité,

&

prétendoit que le Fils éto!t une eréature

tirée dll néant

&

produité dans le tems.

Voye{

ANTI–

TRINITAIRES

&

CONSUBSTANTIEL.

Les Ariens convenoient que le Fils étoit le Verbe!

mais

ils

(outenoient que le Verbe n'étoit point éter–

ne!. lis lui accordoient (eulement une priorité d'exif..

tence

(lU

les autres etres eréés. lis

avan~oicnt

encore

que

le

Chrifi n'avoit rien de l'homme en lui que le

corps, dans lequelle Verbe s'éroit renfermé ,y opé–

rant tollt ce que l'ame fait en nous. Ariu apres avoir

(outenu de vive voix ces erreurs

a

Alexandrie, les

répandit dans tout l'Orient par (es éeritS,

&

(ur-touE

par celui qu 'il intitula

T/¿alú. Voye{

ApOLLINAIRE8;

TRINITÉ", FILS , PERE ,

&c.

Cette hérélie fut anathémati{ée dans le premier

concile de Nieée , tenu en

325.

On dit meme qu'il

y

eut un ordre de Confiantin qui cóndamnoit

a

morr

qlliconqlle ne brúleroit pas tous

les

ollvrages d'Arius

qui lui tomberoient entre les mains. Mais les fottdre

lancées alors contre elle, ne I'anéantirent pas ; elle

prit au contraire de nouvelle forces,

&

nt en Orient

des proO"res auffi étendus que rapides: {es ravages ne

furent pas Ii terribles en Oecident. Un grand nombré

d'éveqlles d'Orient étoit déja tombé dans eette er..:

reur; cellX d 'Oecident étoient inclinés par

l'alltorit~

de

1

'emperem Confiance,

&

(édllits pat les propoli..:

tions artificiell(es des deux éveques Ariens,Valens &

Urface,qlli leur firent entendre que pourrendre la paL"l<

a

l'Egli(e,

il

n'étoit queíhon que de lacrifier les ter"

N

nnn