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ÁRG

tre la Meufe, la Marne,

&

l'Aine:Sainte Menehollld

en eíl: la capitale.

*

ARGOREUS,

ouDIEU DUMARCHÉ,

(MYlh.)

úunom de Mercme, [ons leque1 il

~voit

lltJe

ftatue

a

Phares en Achaie. Cette íl:atue, dit Paufa–

nias, rendoit des oracles; elle éroit de marbre, de

médiocre grandem, de figure quarree, debout a ter–

re, fans pié d'eíl:al.

*

ARGOSTOLI,

(Giog.)

port de líle de Cépha–

loaie, vis-a-vis de

l'

Albanie, le meilletu de 1'1Ie.

A R G O T , [. f.

(J

ardinage)

[e dit de l'extremité

d'une branche mone, qui etant dé[agreable

a

la vue,

demande a etre coupee pres de la tige. On en voit

beaucoup dans les pépinieres [m les arbres gre/fés

en é'ctúfon.

(K)

*

AR GO UD AN, [. m. [o¡re de coton qui [e re–

'Cueille en di/férens endroits de la Chine,

&

dont les

habitans tie Canton font trafic avec ceux de l'üe de

Haynan.

ARGOUSIN, f. m.

(Marine.)

c'ea un has ofhcier

de galere, qui a [oin d'(¡ter ou de remettre les chal–

nes aux fon;ats, &q'ui veille [ur eux pom empecher

qu'ils ne s'échapent.

(Z)

*

ARGOW, (l') pays de Suilfe [ur l'Aar, dont il

tire ron nomo

ARGU~,

f.

f. machine a l'ufage desTireurs d'or;

lorfqne le I1I1got qu'on deíl:ine aux Fileurs d'or , a éré

fondu, examiné pour le titre,

&

divife par le forgeur

en trois parties égales, auffi rondes qu'il eíl: poffible

de le faire [m l'enclume; chacune de ces parries va

au laboratoire pour etre pa{fee a

I'argue.

L'e/fet de

l'

argue

eíl: de les etirer en un fil plus rond

&

plus me–

nu, par le moyen d'une filiere, jufqu'a ce c¡u'elles

foient reduites en une gro{feur convenable, & telle

fJue deux hommes pui{fent apres cela les

degroJlir.

Voye{

ti

t'articü

TIRER l 'OR, ce que c'eíl: que

degrof

jir;

&

Planc.premiere, vignettepremiere

du tireur d'or,

l'argue

repré[entée, avec des ouvriers qui y travail–

lent.

I,

2.,

eíl: une [olive , qui [outient la partie fu–

périeure du moulinet ou de l'arbre de l'

are7te

par le

moyeI?- d'un cercle de fer

a

pattes &

a

cla~edes

,

3,

4,

qUl eíl: Ii"é

[ur

cette [olive, d'011partent deux

tenons qui traverfent les pattes du cercle , & qui [ont

t!'averfés par les clavettes.

j

partie inférieure du mou–

lmet, dont le tomillon [e meut dans la piece de bois

6, 7· 8, 9; 8,9; 8, 9; 8, 9

bras du moulinet

auxquels font appliqués des ouvriers. Ces ouvriers

en faifant tourner l'arbre du motllinet forcent

l~

corde

a

s'enrOlúer fur cet arbre; mais la'corde tixée

par un de [es bOlltS en

a,

& pa{fant {ur la poulie ou

moufle

b,

ne peut s'enrolúer [ur I'arbre fans entral–

ner [m la piece de bois

e,

d,

du coté

d~

l'arbre , la

pOlilie ou

moufl~

b,

qui ne peut s'approcher de l'ar–

bre ou du moulmet, fans etre [uivie de la tenaille

e,

f

a

la~rllelle

elle eíl: accrochée par l'anneau de fer

f

h,

qtll pa{fe dans un des croifillons de la poulie en

h

& .dans leguel

pa{f~l1t

les.br~

nches

croch.ues de

la.te:

naille enj: La tenaille (Ult I anneau : malSla fenaIlle

ti,ent par [a parcie,dentée

g

le fil d'argent

l,

qtli

Y

eíl:

d autant plus [erre, que les branches de la tenaiUe

font plus tirées : mais les branches de la tenaille font

d'autant plus tirées, que le til a plus de peine a paf–

fer dans les trous de la filiere

J

K

placée dans une

des échancrures de la piece de bois

m n o

p

qu'on

~ppelle

la tete de

I'argue.

Telle eíl: la

machi~e

& le

¡eu par Jequel on fait parrer lilcceffivement le til d'ar–

gent par des trous plus petits & plus petits de la filie–

re qu'on voit

meme plallche

~

fig. l3.

jufqu'¡\ ce qu'il

fOlt en état d'etre

d,Jgrt1fi.

~~GU,E

ROYALE,

(L')

e'eíl: un lien ou bureau

pllblte, ou les Orfevres & les Tirenrs d'or vont fai–

re tirer

&

,d~groffir

leurs lingots d'or &

d'a~gent.

Ce

bmeau a ete établt pour conferver les droits de mar–

que;

&

e'

ell:

a

meme fin qu'il a été défendu aux Or-

ARG

fevres & Tireurs d'or; d'avoir dans leurs rtIaifons Ol!

boutiques,

ni

argue,

ni autre machine eapable de pro–

duire le meme eJfut.

.. ARGUENON '.

(GJog.)

petite riviere de Frallce,

en Bretagne, qlll a la IOttree pres du bourg de

J

ugon

>

&

le

décllarge dansla mer deBretagl1e,

a

trois ltelles

de Saint-Malo.

ARG

U

ER,

V.

aél:. c'eíl:,

en terme de Tiriur d'or,

palfer l'or & l'argent a l'argue p01U le dégrol!ir.

Yoy'{

ARGUE (/ TJREUR D'OR.

*

ARGUI ,

(Giog.)

tle d'

Afric¡ue,

fuda cÓt€

'O¡;:–

cidentale de la Négriue.

Lonf!.

z.

Lal. 2.0. 2.0.

ARGUMEl T,

r.

m.

en l<hAtori'lue,

Cic ron le dé–

finit lme railon probable qu'on prqpofe pOlll" le faite

croire.

Ratio probabiüs

&

idonea ad faclendam jidem.

Voye~

PROBABILtTÉ, Sl'NTIMENT. Les LOgIcÍe'1s.

le détiniflent plus lciennf¡quemem: un milieu, qw,

par

(,1.

connexion aye.e les <;leltx extremes, étabht la

liaifon que ce; deux extremes.ont entr'eux.

V.

Ml–

LIEU

&

EXTREME. On diltingue les

argumms

par

rappOl1:

a

la louree d'011ils 10nr tirés, en

argumens

tires de la railon , &

argumtlls

nrés de I'autonte. Et

par rappon

a

leur torme, les Rhétems auili-bien que

les Loglclens, les dlvitent en iyllogilmes , enume–

mes, inducbons ou lontes,

&

dli

mmes.

V . ces mOlS

ti

!eur place.

Un

argument

en forme eíl:

ltn

[yllogifine formé [e–

Ion les regles de la Loglque ,

a

laqueHe cette elpece

d'argumentation eÜ punclpalement aftettec. lous

les H.héteurs,

apn~s

Anflote ,

allt:J1[

que l'entllyme–

me ell: l'

argument

de la Rhétonqut:, parce que c'cíl:

la forme de rauonnement la plu. tam111ere

aUA

Ora–

teurs. La Rhéroric¡ue n'étant, tdon leur délinition ,

qlle l'art de trouver en chaquejuJet de;

argumtlls

pro–

pres

a

perfuader,

ils

diilingu nt deux efpeces pnnci–

pales d'

arcumens

par rappon aux fomces qui penvent

Jes fournir: les

l1I1S

intrinieques ou artificlels, les au–

tres extrinjeques ou naturels. Les'

argumtns

intrinfe–

qlles ou artiticiels appell¿s par les Grecs

~V7'x''''

&

par les Lacins

injita,

10nt eeux qui dépendenr de I'in–

dufuie de l'orateur, & qu'il tIre ou de la propre

perfonne, ou de celle de les auditeurs, ou du fond

meme du ti.ljet qu'il traite. L'Olateur peIÍuade

a

l'oe–

caúon de [a perionne

&

de les mreun, lorfque 10n

difeours donne

a

fes audlteurs une grande Idee de

(,1.

vertu

&

de [a probite, parce qu'on ajoute volon–

tiers foi aux paroles d'un homme pmdent, éclairé

& vertuelDC, 1m-tout en mauere dOllteule

&

problé–

matiqne ; c'eíl: pourquOJ Caton regardoit la problté

comme la premlere bale de l'éloy'uo::nce:

orator vir

bOllus dicendi periws.

Le;

argumen,

'itu fe tirent de la

pan de l'aucl.tteur , ont pour but

dI!

le poner

a

quel–

que pafiion

'1m

inclmc ton Jllgement pour ou con–

treo L 'ell par-la que l'orateur eAl.!re 1m emplre ab–

folu [ur ceux qtu l'écoutent,

&

qu'il peut

d

'termi–

ner le jugemem Cfll'il en ¡oHicite. Cette pat1:ie deman–

de une eonnouiance approfondie des mrelU'S & des

paffions.

Voye{

MCEURS

&

PASSION.

Entin les

argumens

qui nailfent du fujet, confiíl:ent

a

le faire envrlager par ron propre fond, fa nature,

[es circoníl:ances, les {uites, fa conformité, ou ion

oppofition avec d'autres, & dela ces reffourccs qu'on

nomme

lieux communs.

Les

argumms

natmels ou extrin[eques,

JnX"",

que

Ciceron appeIle

affi,mpta,

c'eíl:-a-d.tre,

moyens exté–

rieurs,

font eeux qui ne dépendent point de I'orateur,

& qtl'il trouve, pour ainli dire, tous faits, comme

les arrets & jugemens, les lois, les preuves par écrit,

les regifues publ'cs, la

dépofitio~

des temoins, les

proces-verbaux,

&c.

clui lui fourl1J{fcnt des autorites

d'011 il tire des eonféquenccs.

Un auteur moderne diíl:ingue encore les üeux om–

l11uns ou chefs

d'argumens,

par rapporr aux trois

<Ten~

res deRhétorique ;

1°,

en

ceu~

qlÚ lerventa

periil~der

ou