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AIR
alifa
1600
piés qüarrés , ou contiendra
1600
petits
c¡uarrés donr le coté fera d'tm pié.
Yoye{
QUARRÉ,
MESURE.
Ainíi, trouver l'
aire
ou la fnrface d'un triangle ,
d'un quarré, d'un parallélogramme, d'un reél:angle ,
d'un trapeze, d'un rhombe , d'un polygone , d'un
cercle 9u d'ill1e autre figure, c'eíl trouver
co~ien
cette
aire
contienr de piés , de pouces
&
de hgnes
<.Iuarrt\s. Quant
a
la maniere de faire cetteI:éduilion
~l'une
fUlface en furfaces partielles qllarrées ,
yoye{
TRIANGLE.
Pour meíilrer un champ, un jardin, un líen en–
touré de murs , fermé de haies ,
Ol!
terminé par des
lignes, il faut prenclre les angles qui fe trouvent dans
le contour de ce lieu, les porter fur le papier ,
&
rédltÍre enCuite
l'aire
comprife entre ces an
9
les
&
Ieurs cotés en arpens ,
&c.
en fuivant les methodes
preCcrites pour la me(ure des figures planes en géné–
ral.
Yoye{
FAIRE
ou
LEVER
un plan. (E).
Si du centre du foleil on con<;oit une ligne tirée
au centre d'une planete, cette ligne engenclrera au–
tour du foleil des
aires
eUiptiques proportionneIles
aux tems. Telle efr la loi que (uivent les planetes
cans leur mouvement autour du foleíl : ainíi
le
foleiJ
étant fuppofé en S, & une planete en A,
(Planche
d'Aflronomie
,jig.
6z.
nO.
2)
ficette planete·p.rrvient
en B dans un tems queIconqlle donné,' le rayon vec–
tellr A S aura formé dans ce mouvement
l'aire
ASB:
foit enCuite la meme planete parvenue en P,
&
foit
pris le foint D , tel que
l'aire
P S D foit égale a
l'aire
A S B ; il eíl certain par la propofirion précédente ,
qu'eIle aura parcounI les arcs P D
&
A B dans des
tems égalL'c
Voye{
PLANETE
&
ELLlPSE.
Le célebre Newton a démontré que tout corps qui
cans (on mouvement autonr d'un autre, [uit la loi
dont nous venons de parler, c'eíl-a-dire, que tout
corps qui décrit autour d'lln autre corps des
aires
pro–
porrionneUes au tems , gravite on tend vers ce corps.
rOyt{
GRA\(ITATION
&
PHILOSOPHIE N·EWTON–
l'IENNE.
(O)
AIRE,
terme d'ArchúeélIlre,
eíl une place ou fu–
perficie plane
&
horifontale fur laqllelIe l'on trace
lIn plan, une épure,
&c. Voye{
ÉPURE.
Il Ce
dit encore d'tm enduit de pliltre dreíré de ni–
veau pour tracer une épllre ou quelc¡ue deírein.
AIRE
de plancher
,
fe dit de la charge qu'on met
fur les [olives d'nn plancher , d'tme couche de plit–
tre pur pour recevoir le carreau.
AIRE
de moilon;
c'eíl une perite fondarion au rez–
de-chauírée , [ur laquelle on pofe des lambourdes,
clu carreau de pierre , de marbre, ou dalles de pier–
re : c'eíl ce que Vitruve entend par
flatumm.
AIRE
de chaux
&
de ciment;
c'eíl un maffif en ma–
niere de chape pour conferver le deírus des vo(hes
<lui font
a
l'air, comme iJ en a été fait un úrr 1'0-
rangerie de VerfaiUes.
, Al R E
de recoIlpes
;
c'eíl une épailfeur d'environ
huit a nellf pouces de recoupes de pierre pour alfer–
rnir les allées des jardins. (
P )
AIRE
de pont;
c'eíl le deífus d'un ponr fu! leque!
on marclie, payé on non payé.
AIRE
d'un baifin
;
c'eílun maíIif d'ellviron un pié
d'épaiífeur fait de chaux
&
de ciment avec des cail–
loux ou un corroi de glauc payé par-deírus, ce <¡tú
fait le fonel du baffm. Cette
aiTe[e
conferve
lonp-tems
pourvU que la fuperficie de I'eau s'écoule aifement;
quan~
le nlyau de décharge eíl trop menu, l'eau fu–
perflue regorO'eant fur les bords, delaye le terrein fur
lequel eíl
affi~
le bafIin ,
&
le fait périr.
(K)
AIRE. C'eft,
en
I1!.conomie mjli'lIle,
le nom que ron
~orme ~
la [urface des granges , des poulailliers , des
c~lomblers. ,
des toits a porc, des bergeries, des vi–
nees,
&c.
1ur laquelle onmarche.
L'>lire
de la grange eI'une grande fernle eíl: percée
AIR
d'une pórte charrcriere au moins, quelc¡uefois ele
deux. Pour faire ¡'aire on commence par labolLrer
le
rerrein ; on enleve un demi pié de terre ; on lui fub!:
tinte de la glaife paitrie
&
rendue ferme. On étend
b!en cette glaife ; on a foin que fa úrrface garde le
mveau.
00 laiíre eíruyer la terre ; on la bat
a
trois ou qua–
tre reprifes avec une batte de Jardinier.
V.
BATTE.
On n'y laiíre point de fentes; on l'applanit bien avec
un gros cylinclre de pierre fort pefant. On ne prend
pas toujours cette précaution. C'eíl fur cette
aire
qu'on bat le blé.
Pour I'aire des bergeries , il ne faut pas la faire de
niveau ; iJ faut qu'elle [oit un peu en pente, alin
d'avoir la cornmodité de la nettoyer ; du reíle {¡tns
pierre
&
bien battue.
Celle des toits
a
porc doit etre pavée , fans quoí
les cochons la fouilleront.
AIRE
(Jardinagt.
)
eíl: un terrein plein
&
uní filr
lequel on fe promene ,
tel
que feroit la plflce
d'Ul1
parterre, d'un potager, le fond d'un bouLingrin ,
&
alttres. (
fe
)
.
AIRE, [.
f.
nidus,
eíl:le nid ou I'endroit qu'habitent
les grands oifeaux de próie, tel que l'aigle, le fau–
con, I'autour,
&c.
Ces oifeaux fe retirent
&
élevent
lelLrs petits dans les rochers les plus efcarpés ,
011
[ur
les arbres
les
plus élevés; ils y eoníl:ruifent des
aires
qui ont jlúc¡u'a une toife Cfuarrée d'étendue ,
&
qui
font faites avec des batons aírez gros,
&
des peaux
des animaux qü'ils ont dévorés.
Voye{
AIGLE.
(f)
Article VIII. de I'Orelonmmee de Louis XIV. dli
!nois d'AOllt
1669' (
Chaffi.
)
il eíl dit : "Défendons
" a
toutes per[onnes de prendre dans nos forets ,
" garennes , buiírons & plaifus, aucunes
aires
d'oi–
" ú:aux de quelque e[pece que ce [oit;
&
en tout
" autre lieu les reufs de cailles , perdrix
&
faifans ;
,. a
peine de
100
livres pOlLr la premiere fois,
20Ó
" livres pour la feconele,
&
du foiiet
&
banniíre–
"ment
a
íix lieues de la foret pendant cinq ans,
" pour la troifieme ".
AIRE,
en
termt de Vannier,
c'eílun endroit plein
dans un ouvrage de faiírerie, qui commence
a
la
torche
&
monte jufqu'a une certaine diaance; ce 'luí
fe f.·lit en toumant un brin d'ofier autour de chac¡tle
pé.
Voye{
FAISSERIE, TOR CHE, PÉ.
... AIRE (
G¿og.
)
ville de France dans la Ga[co–
gne fuI' l'Adour.
Long. l7.
49·
tal.
43· 47.
.. AIRE, (
GéoC'
)
ville des Pays-Bas, comté d'Ar–
tois.
Long.
2 0.
3/.
28".lat.
jodo
38/,l8".
AIRELLE,
f.
f.
OIl
MIRTILLE,
f.
m. (
Hij!.
nat
)
en Latin
vitis ldrea,
plante dont la fleur
ea
d'une
[eule felúIle en forme de cloche ou de grelot. II fort
du ealice un pifril qlÚ eíl attaché comme un clou
;l
la partie poílérieure de la flelLr,
&
C¡IÚ devient daos
la iitite un mlit mou ou une baie pleine de fue creu–
fée en forme de nombril : cette baie
ea
remplie de
[emences ordinairement affez rnenues. Tourll:efort •
Infl. reí herb. Voye{
PLANTE.
(1 )
.. AIRES, f.
f.
ce font dans les marais falans le
nom qu'on dorme aux plus perits des baíIins quarrés
dans lefcjUcls le fond de ces marais éíl difuibué. Les
aires
ou
l1!.illettes,
car on lelrr donne encore ce der–
nÍer nom, ont chacune
10
a
12
piés de largeur [ur
1
5
de longueur ou environ: elles font féparées par de
perites digues de treize a quatorze pouces de large;
&
on retire dix-huit
a
vingt livres de fel par an e1'une
aire
ou
reillettt
,
tous frais faits.
AIRES,
Manege. Voye{AIRs.
.. AIRES,
fete qu'on célébroit
a
Athenes en I'hon–
neur de Ceres
&
de Bacchl1s, en lem olfrant les pré–
mices
de la récolte du
blé
&
du vino Elle fe nommoit
auíIiAloes.
V~e{ALOES.
AlROMETRlE ,
f.
f.
ea la fcience des
propriét~