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ADH

ADESSENAIRES, f. ro. plur.

(Théolog.)

noro

formé par Pratéolus du verbe Latin

atÚffi

,

erre pré–

{ent,

&

eroployé pour déligner les Bérétiques du.

~Vle

fiéde., qui reconnoiífoient la préfence réeIle

ele

Jefi.ls

-Chrift dans l'Ellcharifrie, mais dans

lll1

feos difféIent de cehri des Catholic¡ues.

Voye{

PRÉ–

SENCE, EUCHARIS1:IE.

Ce mot au refl:e eitpeu llúté,. & ces

hérétique~

font plus connus fous le nom

d'Impanateurs,

lmp~

MtorM

:

leur feél:e étoit divifée en quatre branches;

les

l.lnS

wutenant que le Corps de Jc(ns-Chria efr

elans le pain, d'autres c¡u'il efr

a

l'entour du pain ,

d'autres

qu'ir

eíb

fur le

pain,

& les demiers qu'il efr

fOl1Sle..pain.

Voye{LMPANATION.

e

G)

*

ADGISTES,

(MytA.

)

G/fue hermaplzrodite.

ADHATODA:,

f.

e

H'.fl. nat.)

herbe.afleurd'une

feulefeuille irrégl.11iere , en forme de tu.yauéva(é en

gueule

a

deux levres , dont la fupérieure efr repliée

-en banlans quelques e(peces , ou renverfée en ar–

r)

e.re

dans CfueIques autres ; la levre inférieure e/l:

elécollpée en rrois parries; il fort du calice un pillil

<111i efr fiché conune

un

don dans la partie pofré–

rieute

eLe

la fleur: ce pillil devient dans la (uite un

fulÍt aífez femblable

a

tille maiTue , qui efr divifé

dans fa longueur en deux loges , & qui fe partage en

c\.eux pieces : il renferme des femences

qui

font or–

dinairement plates & écbancrées en forme de cceur.

Tournefort,

Inftit. rei

hubo

Voye{

PLANTE.

el)

, *

On

lui atrribue la vertu d'expulfer le fretus

mort; & c'ell: de-la que lui vient le noro

d'adhatoda,

dans la Langue de Ceylan.

ADHERENCE ouADHESlON, f. f.

cnPhyjique,

efl:

I'éiat de deux corps qui font joints

&

tiennent

l'un

a

I'autre ,foit par leur piopre aél:ion , foit par la

eornpreffion des corps ellltérieurs. Ce mot efl: corn–

pofé de laprépolitionLatine

ad,

&

hlum,

erre attaché.

Les Anatomiftes ob(ervent quelquefois des prof–

phyfes ou adhérences des poumons aux parois du

tborax,

a

la plevIe Ol! au diaphragme , qllÍ donnent

occaúon

a

différentes maladies.

Voye{

POUMON,

PLEVRE, PLEURESIE , PHTHlSIE , PER1PNEUMO–

"NIF.,

&c.

L'adlúrence

de deux furfaces polies

&

de deme

tnoitiés de boules, font des phénomenes qui prou–

vent la pe(anteur

&

la preffion de I'air.

Voy'{

AIR.

M. Mufchenbroek, dans fon eiTai de Phylique ,

donne beaucoup de remarques fur l'adhércnce des

corps : il y fait mention de différentes expériences

qu'il a faites fur cette matiere , & dont les princi–

pales font fur la réfúlance que différcns corps fom

a

la mpture , en vertu de I'adhérence de leurs par–

cies.

Il

attribu0 I'adhérence des parties des corps

prrncipalement

a

leur attraél:ion mutuelle. L'adhé–

I'ence mutuelle des parties de l'<,;au entr'elles & aux

corps qu'elle touche, eíl: prouvée par les expérien–

Ges les plus communes.

Il

en ell: de rn&me de I'adhé–

rence des parties de I'air , fur laquelle on trouvera

un Mémoire de M. Petit le Medecin, parmi ceuxde

l'

Académie des Sciences de 173

I.

V.

COHÉLION.

Quel<Iues Auteurs paroiífent peu portés

a

croire

que l'adhérence des parties de I'eau , & en général

de tous les corps, vienne de l'attraél:ion de leurs

parties. Voici la raifon c\u'ils en apportent. Imagi–

nez tille petite particule d eau ,

&

fuppofant que I'at–

traél:ion agiífe , par exemple

a

une ligne de diaance,

décrivez alltour de cette petite particule d'eau un

<lercle dont le rayon foit d'une ligne, la particule

d'eau ne fera attirée que par les particules c¡ui feront

dans ce cercle ;

&

comme ces particules agjífent en

fens contraires , lehrs effets munlels fe détruiront ,

&

l'attraél:ion de la partieule fera nulle, puifqu'elle

n'aura pas plus de tendance vers un coté que vers

un aun·e.

(O)

. ADHERENT, adj.

(Jurifpmd.

)

lign\lie

celui qui

ADl

, ejl

dans le memeparti, la m'me iT1tpigue

,

le mef(l6com–

plot

;

car ce terrne [e prend pour l'ordinaire en mau·

valle

parto

Il

eft fynonyrne

a

complie,

:

mais il en dif··

fere en ce que ce demier fe dit de ceIui qtu a part

a.

un erime , qud que[oit ce crlme : au lieu que le mot

d'adhérem

ne s'emploie guere que dads le cas de

crime d'Etat,. corome rebellion, traMon , félonie ,

&c.

eH)

*

ADHÉRENT,

attaehé, an./l,xé.

Une chofe eO:

adhéreme

a

une autre par l'uníQn que

la-

náture

á

produite, ou par celle que le tiiTu

&

la cOntimlité

om

mife entr'elles. Elle efl:

atta",ée-

pati

des liens ar–

bitraires, mais qui la nxent réellement dans la plata

ou dans la útna1Íoo oh 1'0n vent qu'elle demeute:

elle

ea

annexée

par

un

effet

de

la

volonté & par

une loi d'inll:itution,

&

cette farte de réunion eíl:

morale.

Les branches font

adherentes

an

trone, & la íl:a–

tue l'efl:

a

fon pié-d'efral, lorfqtte le tout eft fondu

d'un [eul jet: rnais les voiles font

altachées

au mat,

les idées at1X IDOts,& les tapüferies aux murs.

n

y

a

des Emplois & des Bénéfices

annexés

a

d'autres.

Adhérent

efl: du reiTort de la nature ,

&

quelque~

fois de l'art ;

&

prefque tOU}ours il eft pris dans

l~

fens littéral

&

phyíique:

auaclzi

ell: pre(qtle

tou~

jours de

l'art,

&

fe prendaífez comrnunément au

fi–

guré:

annex¿

efr du fl:yle de

la

légiílation, & peút

paífer du littéral au figuré.

Les excroiffimces q!li fe fonnent fur les partiesdl1

corps animal, font pLus en rnoios

a4.htrente,

felon la

profondeur de leursraeines &

la

nanlre des

parties.ll

n'eíl: pas encore décidé que l'on Coit plus fortement

attaché

par les liens de l'amitié qtle par ces liens de

I'intéret

fi

vils

&

ft

méprifés , les mconfians n'étaut

pas moios cororouns que les irtgrats : il [emble que

l'air fanfaron foit

anmxé

a

la faulfe bravoure ,

&

la

modefl:ie au VTai mérite.

ADHÉSION,

en

Logique.

Les Scholailiques

diflin.

guent deux fortes de certitnde; l'une de fpéculation

~

'{tlÍ nalt de l'évideoce de la chofe; & I'autre

d'adhé–

pon

ou d'intéret, qui ne nait pas de l'évidence '" roais

de l'importance de la chofe

&

de

l'intéret qtl'on ya.

Voye{CERTITUDE, TÉMOIGNAGE, VÉRJTÉ, ÉVI'

DE CE.

Adhijion

fe pTend auffi fimpleroeot pour le con–

(entement qu'on donne

a

une chofe, & dans lequel

on perfúte coníl:amment.

e

X)

ADHÉSION,

f.

f.

en P/¡yfique,

dI:

la meme chofe

CJu'adMrtnce. Voye{

ADHÉRENCE.

e

O)

.. ADJA

ou

AGGA

,

e

Geog. mod.)

petite ville

d'Afriqtle dans la Guinée, fur la cote de Fantin,

proche d'Anemabo.

*

ADIABENE,

f.

f. contrée d'Aíie

a

l'Orient du

Tigre, d'oh ron a fait Adiaberuen , habirant de l'A–

diabene.

ADJACENT, adj.

e

Géorn. ) ce qui

efl

immédiate–

mmt

a

cóté

d'Ufl

alttre.

On dit qu'un angre efr

adjacent

a

un autre angle , quand l'un efr immédiatement

contigu

a

I

'autre ; de forte que les deux angles ont

lln coté cornmun. On te fert meme plus paniculie–

rement de ce mot, lorfque les deux angles ont non–

(culernent un coté commun, mais enCOTe lorfque

les deux amres cotés forment tme meme ligne droite.

Voye{

ANGLE

&

CoTÉ.

Ce mot ea compofé de

ad,

a,

&

jacere,

etre

[¡tué.

ADJACENT , adj. m. On dit [Ollvent en Phylique,

les corps adjacens

a

un aulTt eorps,

pour dire

les eorps

yoijins.

e

O)

i\DIANTE.

Poye{

CAPILLAIRE.

\N)

ADIAPHORISTES, f. m. pI.

(Theol.)

nom formé

dll Crec

';J'Ia.'C¡¡Dp.~,

indijferent,

compofé d'

a.'

privarif,

&

de

J'/(lC¡¡Dpo~ ,

différcnt.

'

On donna ce titre dans le XVI· lieele aux Luthé–

riens rnitigés qtü adhéraient aux fentimens de Me-: