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ADI

'Ou \lIle qualification de quotité vague

&

non clé–

terminée , tels que

quelqlte, un, plTlfieurs, toat,

nitl,

allC/tn;

ou enfin tille qualification de íimple

préCentation, comme les Cuivans,

ce, cee, ell/u¡ue,

que!

,

tel, '''tain.

La qualification exprimée par les

adjeélifs

eft

CuC–

ceptible de divers degrés : c'eft ce que l'art nomme

degrés de comparaiflm

,

qu'il a réduits a trois , Cous les

noms de

pojiti¡, comparati¡,

&

fitperlatif..

.

Le

pojitif

confifte daas la fimple qualificahon [¡ute

fans aucan rapport au plus ni au moins.

~e

comparati!

eíl: une qualification faIte en augmentatlOll on en di–

minution relativemcnt aun autre degré de la m&me

qualité.

L~

fuperlatifqualifie

dans le plus haut degré,

c'eft-a-dire, dans celui qui eft au-delfus de tous; au

lieu que le

comparatifn'eft

Cupérieur qu'a un des de–

grés de la qualité : celui-ci n'exprime <¡u'une com–

paraiCon particuliere ;

&

l'autre en expnme une uni–

verCelle.

Les

adjeélifs 1'erhaux

&

nominallX

fOllt auili appel–

lés

COlZcrets. t'oye{ ces termes.

(X)

ADIEU-VA,

arme de Marim;

c'eft un terme dont

on fe Cert lorfque voulant faire venir le vailfeau pour

changer de route, on en avertit I'équipage pour c¡u'il

fe tienne pr&t

a

obéir au commandement.

(Z)

*

ADIGE (

Géog. modo

)

riviere d'Italie qui prend

fa fource au midi du lac glacé dans les Alpes,

&

fe

jette dans le golphe de Venife.

*

ADIMAIN,

r

m. (

H':ft.

nato

)

On dit <¡ue c'eft

un animal privé, aírez femblable a un mouton, a

laine coune

&

fine, dont il n'y a que la femelle qui

porte comes, qui a l'oreille longue

&

pendante;

<¡u'il eft de la grolfeur d'un veau; qu'il fe laiíre mon–

ter par les enfans; qu'il peut les porter

11

une lieue ,

&

Cju'il compofe la plus grande partie des trollpeaux

des habitans des deferts de Libye.

Marm. trad. par

AhlalZc.

*

ADIMIAN ,

(Jardinage. )

c'eíl: le nom que les

Fleuriíl:es donnent a une tulipe amarante, panachée

de rouge

&

de blanco

ADJOINDRE, v. aa.

(Jurifprudence.

)

c'eft don–

ner

a

quelqu'un un collegue, lui aírocier un fecond.

roye{

ADJOINT.

(H)

ADJOINT,

terme de Grammaire.

Les Grammai–

riens qui font la confuuaion des mots de la phrafe,

relativement au rapport que les mots ont enu·'eux

dans la propofition que ces mots forment , appellent

adjoim

ou

adjoir.es

les mots ajolltés

a

la propofition,

&

qui n'entrent pas dans la compofition de la pro–

pofition: par exemple, les interjeaions

hélas, ha!

&

les vocatifs.

H ilas , petits molltons, que 1'OUS ttes heureux!

Que 1'OUS étes heureux

(ont les mots qui forment le

fens de la propofition;

que

y entre comme adverbe

de quantite, de maniere,

&

d'admiration;

quantam,

combien,

aquel point,

1'oUS

eíl: le (ujet,

étes heureux

eft I'attribut, dont

éles

eíl: le verbe, c'eíl:-a-dire, le

mot qui marque que c'eft de vous que I'on dit

hes

heureu:t,

&

heureux

marque ce que I'on dü que

vous

Jees,

&

fe rapporte a vous par un rapport d'identité.

Voilit la propofition

complete.H.!las &petits montons

ne font que des adjoints.

1/.

SUJET , ATTRIBUT.

(F)

ADJOINTS, adj.

(Belles- Lettres)

[ont au nombre

de [ept , qu'on appelle au1Ii

circonflances,

exprimées

par ce vers,

Quis, quid,

ubí,

guipus auxiliis , C/lr, quomodo,

quando.

Les argumens c¡ui (e tirent des

adjoims

,

[ont des

adminic.ule~

des preuves qui nailfent des circonftan–

ces partLculteres du fait.

rOJeZ

PREUVE

&

CIRCONS-

TANCE.

.

E~1

Rhétorique, les adjoints ,

adjunaa,

forment

\Ul

heu c;ommu)1 d'oh l'on tire des argumens

po~u

ou

A D

J

centre pre(que dans toutes les matieres,parce

qu'iI

el1

eíl: peu qui ne foient accompagnées de circonfiancei

favorables ou d 'favorables; la chofe eíl: fi claire ,

cJ1l'il feroit inutile d'en donner des exemples. (

G)

AD

J

o

1

NT , adj. pris (ubft. On appelle ainfi une

forte d'aírocié, de collegue ou de coadjuteur c¡u'on

donne a c¡uelqu'un qui eff en place, ou pour le foula–

ger dans fes funaions, ou pour rendre compte de fa

vigilance

&

de fa fidélité.

Quelques- uns p[ononcent

&

écrivent

ajoints:

mais ils prononcent

&

écrivent mal.

(H)

ADJOINT de l'Académie des Sciences.

Voye{

ACA–

DÉMIE.

ADJOIN'r,

OJlicierde la Librairie

;

c'eftun Libraire

él!l

a

la pluralité des voix dans l'aírcmblée générale

des Anciens,

&

de feize mandés daas le nombre eles

Modernes, qui font ceuxqui ont au moins dix ans de

réception; prépo(é conjoil}tement avec le Syndic

pour régir les alfaires de la Com'munauté,

&

veiller

a

l'obfervation des Réglemens donnés par nos Rois

fur le fait de la Librairie

&

de l'lmprimerie.

TI

yen

a

c¡uatre Cflú avec le Syndic fonnent ce Cfll'on appelle

les

0Jli,iers de la Libmirie.

Leurs principales fonaions (ónt ele vifiter en la

Chambre Syndlcale de la Librairie les livres CfllÍ ar–

rivent a Paris, foit des Provinces du Royaume , (oít

des Pays étrangers; de faire des vifites chez les Li–

braires

&

chez les Imprimeurs, pour voir s'jl ne

s'y paíre rien contre le bon ordre;

&

dans le cas

de contravention , en rendre compte

a

M. le Chan–

celier. Ils font encore chargés de faire la vifite des

bibliothecJues ou cabinets de livres

a

vendre, afia

de veiller

a

ce qu'il ne fe débite p·lr aucunes voies

des livres pro{crits ,

&

délivrent un certificat fm le–

Cfllel le Lieutenant de Police accorde la permiflion

.de vendre

&

d'afficher la vente.

roye{

SYNDI C,

CHAMBRE SYNDI CALE.

ADJONCTION,

f.

f.termedeflyleduPalais,

qll'on

emploie dans les plaintes en matiere criminelle , OIL

I'on demande I'intervention ou

adjolZélion

de M. le

Procureur Général, ou de fon Subftitut , ou du Pro–

cureur fifcal,

fi

la plainte n'eft point portée devant

une Juftice royale. Or demander

l'adjolZélion

du Mi–

nillere public, c'eíl: demander <¡u'il fe porte accufa–

teur,

&

pourúlÍve I'accufé en lon nom concurrem–

ment avec la partie civile.

(H)

ADJOURNEMENT ,

f.

m.

(Jurifprud.)

eíl:. une

affignation a comparoitre a certain jom nommé pot1r

procéder par-devant une Cour de Juftice ou un Juge

aux fins

&

conclufions de I'exploit d'affignation

1

c'eíl-a-dire , les contefter ou y déférer.

roye{

ASSI–

GNATION.

Ménage dérive ce mot de

adjurnare,

camme

Cflli

diroit

diml dicere,

Cfll'on trouve en ce fens dans les

capitulaires.

L'adjournement en Cour ecc1éfiaftique s'appeU.

citatiolZ.

L'affignation n'emparte pas totljours

adjournement;

par exemple, les témoins qu'on affigne a venir dé–

po[er ne font pas adjournés: l'a1Iignation n'emporte

adjournement Cflle quandla partie eft aflignée a com–

paroitre en Juftice.

Les adjournemens doivent &tre libellés', c eft-a–

dire, contenir les conclufions

&

les moyens de la de–

mande.

roye{

LIBELLÉ.

Les ajournemens par-devant les Juges inférieurs

fe donnent fans commiflions:

ftcrls

es Cours {upé–

rieures: par exemple, on ne peut donner adjourne–

ment aux ReCflletes de I'Hotel ou du Palais ,

~u'en

vertu de Lettres de

Commiuimus

dont {era laiíre co–

pie avec I'exploit,

fi

ce n'eíl qu'il y eut déja inftance

liée ou retenue en cette Com , auquel cas

iI

ne {eroir

pas befoin deLettres: on ne le peut non plus es Cours

fupérieures, telles Cflle le Pa,rlement,

Qn

autres, qu'en