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A D 1
vel'tu de Lettres de Chancellerie, Commiffion partí–
culiere, ou An·&t: on ne le peut non plus au Con–
icil, ni mcme aux Requeres de I'Hotel, lorfqu'ils'a–
git de juger au Souverain, qu'en verru d'Arrlh du
Confeil Oll CommiiIion du Grand Sceau.
Les exploits d'adjournement doivent contenir le
nom du ProCllreur du demandeur en t01lS fiéges
&
marieres Oll le minifrere des Procmeurs efr néceifaire.
VoyC{ Le titre
JJ.
de l'Ordonnance de l667.
L'.uijoumement pcrfolllul
efrune aíli
9
nationen ma–
tiere criminelle , par lac¡uelle I'accufe eíl: fommé de
comp.lroltre en perfonne.
Il
fe décerne contre I'ac–
eule, 100{que le crime n'efr pas capital,
&
qu'il n'é–
chet point de peine affliél:ive,
ni
meme infamante;
ou contre- une partie aílignée fimplement pour erre
Otue, lac¡uellc a négligé de comparoltre.
I1
emporte
inrcrdiél:ion contre un Officier de judicature.
Voye{
DEcRET.
Un
adjoumement
ti
trois briefi jours
efr une fomma–
cion faite
a
cri public au fon de trompe, apres C¡ll'on
a fait perqllifition de la perfonne de I'accufé,
a
ce
c¡u'il ait
a
comparoltre dans lestrois jours en Jufrice,
a
faute de quoi on lui fera fon proces comme contu–
ma.'C.
ADJOURNEMENT fe dit en Angleterre d'une ef–
pece de prorogation, par laqueUe on remet la féance
du Parlement
a
un autre tems, toutes chofes demeu–
ranten érat.
VOyC{PROROGATION.
(H)
ADIPEUX, adj.
en Allatomie ,
fe dit de certains
conduits
&
de certains vailfeaux c¡ui fe diíl:ribuent
a
la graiife.
Voye:¡:
VAISSEAU
&
GRAISSE.
Il
ya des vailfeaux
adipeux
qui font, fluvant quel–
que Auteurs, une parcie de la fubfrance de 1'épi-
ploon.
Voye{
EPIPLOON.
-
Malpighi doute fi les conduits
adipeuxfont
des vaif–
fcaux dillinél:s ( dans un Ouvrage imprimé apres fa
morr). Morgagni,
adllerf. Anat.
J
[J.
page
3. infinue
qu'ils ne font pas néceifaires, paree qu'il penfe que
1,1
fecrétion de la grailfe peut fe fau'e au moyen des
arteres dans les ceUules adipeufes, de meme que
dans les autres parties d'olt elle peut etre enfuite re–
prile par les veines, fans c¡u'il foit befoin d'admet–
tre un troilieme genre de vaiifeaux propres
a
cet
office, tels que Malpighi parolt les avoir foupc;onnés.
Rivinn'admetpointdeconduitstldipeux.dif.deomento.
ADIPEUSE, adj. ouGRAISSE(]SE,
en
AnalOmie,
efr le nom que I'on donne
a
une membrane ou tuni–
que qui cnve10ppe le corps,
&
(lui efr fituée,immé–
diatement fous la peau: on la regarde comme le fou–
tien ge la grai/fe, qui efr.logée dans les intervalles
qui fe trollvent entre fes fibres,
&
dans les cellules
particulieres qu'elle forme.
Yoye{
GRAISSE, PEAU,
CELLULE,
&c.
Les Anatomi!1:es font partagés ronchant l'exiO:ence
de cette membrane. La pltlpart des Modernes ne la
regardent que comme la umiqne extérieure de la
membrane charmle, autrement de la membrane com–
-mune des mufcles.
Voye{
MEMBRANE CHARNUE,
PANNICULE,
&c.
(L)
ADIPEUSES ,
cellllles. Voye{
CELLULES
adipeufes.
ADIRÉ, adj.
lIieux terme de Pratique,
qui
el!:
en–
core ufité au Palais.
Il
eíl: fynonyme
a
égarer,
&
fe
dit finglllierement des pieces ,d'un proces qui ne fe
trollvem plus: ainfi 1'on dira, par exemple, la meil-
1eure picce de mon fae s'eíl: trouvée
adirée.
Ce m&me
terme fignifie auíli c¡uelquefois
rayé
ou
biffé.
(H)
ADIRER
011
ADHIRER.
Voye{
ADIRÉ.
Lorfqu'llne Lettre de change payable
a
un parti–
eulier,
&
non au porteur,
Ol!
ordre, efr
adirée,
le
payement en peut &tre pourfuivi
&
fait en vertu d'u–
ne feconde Leme, fans donner caution, en faifant
mention que c'eíl: une feconde Lettre,
&
que la pre–
miere on autre précédente demeurera nlllle.
Et au cas (Iue la Lctrre
adirée
ftlt payable au por–
Torm
l.
A D
J
139
'tcur
OH
a
ordre, le payement n'en doit etre faitque
par ordonnance de Juíl:ice, en baillant caution de
garantir le payement qui en fera fait.
Voye{ l'Ordon-–
Ilallee de
1673.
tito
Y.
CG)
*
ADIRE
,f.
m. pI. (
Hij!.
Nat.
)
on appelle en
Efpagne
adires,
une forte de
petit~
chiens de Barba–
rie,
~ns,
rufés, mais voraces, qu'on prend dans les
maifons , t¡uand ils y fom jettés par la faim. I1 yen
a de Perie qui (ont plus grands que ceux de Barba–
rie; les chiens n'ofent attaquer ceux-ci, ils font pour–
tant prefqne de la meme couleur les uns & les au–
tres : les jardlniers de ces cOl1trées difent qu'ils fe
melent avec les chiens ordinaires.
JI
efl: parlé dans
d'autres Autenrs, fons le non}
d'Adire
,
d'un animal
qn'on trouve en Afi-ique , de la grandeur du renard',
&
c¡ni en a la finelfe. Cene defcription
&
la précé–
dente font fi différentes c¡u'on ne pent alftlrer (jn'elles
foient I'une
&
l'mltre du meme animal.
ADITION ,
f.
f.
terme dl JllriJPrudeTlce,
qui ne
s'emploie (Iu'avec le mot
M'¡dité. Aditioll d'MrédiuI
efr la déclaration qlle fait l'héritier infrilué formel–
lement Oll tacitement, qn'il accepte l'hérédité qui lui
eíl: déférée. Dans le Droit Civil ce terme ne s'cm–
ployoit qu'en parlant d'un héritier étranger appellé
a
la fucceffion par le teframent du défunr. Quand
l'héritier naturel , on héritier du fang acceptoit l'hé–
rédité, cela s'appelloit
s'immifcer,
&
¡'acceptation
immixtioll.
Mais nous ne faifons point cene (lifrinc–
tion ,
&
l'adition
fe prend en général pour I'aél:e par
lequell'héritier,foir naturel ou iníl:iulé, prend c¡ualité.
Un limplc aél:e de l'héritier naulrel ou inilirué ,
par lequel il
~'eí!:
comporté comme héritier, opere
l'
aditioll
d'hérédité,
&
lui ote la faculté de renon–
cer ou de joiiir du bénéfiee d'inventau·e.
Yoye{
RÉ–
NONCIATION, BÉNÉFICE D'INVENTAIRE.
ADJUDICATAlRE,
f.
m.
mme de Palés,
eíl:
celui au profit de qui efr faite une adjudieation.
Voye{
ADJUDICATION
&
ADJUGER.
ADJUDICATfF, adj.
tmne de Pa/ais ,
qui fe dit
d'un Arret ou d'une Sentence qui porte adjudica–
tion au profit du plus offi-ant, d'un bien vendu par
autorité de Juíl:ice, on qlU défcrc au m01l1S de–
mandant une entreprife de travaux ordonnés judi–
ciairement.
Voye{
ADJUDICATION
&
ADJUGER.
ADJUDrCATION,
f.
f.
(Jurijprud.
)
efr l'ailion
d'ad)llger.
Voye{
ADJUGER.
L effet de
l'a.ylldication
par deeret efr de purger
les dettes
&
les hypotheques dont étoit affeél:ée la
chofe vendlle : elle ne purge pas cependant le
doiiaire lorfqu'il n'efr point ouver!. Pour entendre
ce que fignifient ces expreffions,
purger le doiiaire,
lts dmes ,les I/)'potlleqlles. Voye{ au mot
PURGER.
(H)
ADJUGER .
V.
a.
(JllriJprud.
)
c'efr juger en fa–
veur de quelqu'lln , conformément
a
fes prétenfions.
Il
li9nifie auíli donner la préférence dans une vente
publique au plus offi-ant
&
dernier enchéri/fenr;
&
dans une proclamation d'ouvrages ou entreprifes au
rabais ,
a
celui qui demande moins. (
H)
ADJURATION, f. f.
(Tlzéol.
)
commandement
ou injonél:ion 'fu'on fait au démon de la par! de Dieu,
de fortir du corps d'un poifédé, ou de Melarer que!–
que chofe.
Ce mot efr dérivé du Latin
adjurare
,
conjurer,
folliciter avec in{l:ance,
&
l'on a ainft nommé ces
formules d'exorcifme , paree qu'elles font pref(!ue
tomes conc;ues en ces termes:
adjurote
,fpLTll/lS
lm–
munde,perDeurnllillum, ut,
&c.
Voye{
EXORCISME,
POSSESSION,
&c.
(
G).
ADJUTORIUM,
f.
efr le nom qu'on donne
en
Anatomie,
a
1'05 du bras , Ol!
a
l'humems.
Voye{
HUMERUS. (
L).
*
ADMETTRE, RECEVOIR. On
admet
qucl–
qu'un dans une fociété particuliere; on le
rlfoú
a
une chargc, dans une Académie : il fuffit pour aIre
S
ij