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ADE

avancerla pnlrteIlevús'le nez.

VoyetClEI

DROIT.

On le nomme aufli

buvettr,

paree que quand on

boit, il tourne I'reil du coté du verre.

BUVEUR.

L'addurleur du poru:e

eft un mufcle du pouce qui

vient de la face de l'os du métacarpe, qtÚ fOtttient

le doigt index tourné du coré

pouce,

monte

obliqnement vers la partie fupérieure de la premiere

phalange du ponce ,

O~t

il fe termine par une large

infettion; c'eft re mé{othénar

delVitil.

~axp.

an.

Jlanti-rhenar de qnelqlles atltres Anatomifies.

Voyt{

DOIGT.

Addllrleur dn gros orteil,

appeIlé auíTi

anti-thcnar.

Voye{

ANTI-THENAR.

adduéleur dl¿ doigt indice

eft un mufcIe du doigt

¡ndice , qtÚ vient de la partie interl1e de la premiere

phalange du pouce,

fe termine.a la premiere pha–

lange dn doigt indice qu'il approche du pouce.

Adduclcurpropre de l'index.}

.Adduéleurdn doigt du milieu.

oye{

Adduéleur du doigt annulaire.

NTEROSSEUX.

L'adduéleur du puit doigt,

ou 1).1étacarpien , vient

du ligament annulaire interne de ros piliforme ou

crochu ,

fe termine tout le long de la partie inter–

concave de l'os du métacarpe du doigt ami:

clllaire.

Les adduéleurs

la cuiffi. Voye{

TRI CEPS.

L'adduéleur dtlajambe. Yoye{

COUTURIER.

Addlléleur dupié. Voye{

JAMBIER.

Addaaeursdesdoigts du pié. Voye{

INTEROSSEux.

Voye{ les planches d'AlUltomie

lcur explication. (L)

ADDUCTION,

f. nom dontfe {ervent les Ana–

tomiftes pour exprimer 1'afrion par laquelle les muf–

des addufreurs approchent une parcie d'un plan qu'ils

l11ppofent divi{er le corps humain dans toure fa lon–

glleur en deux parties égales

fymrnétriques, ou de

(llIelqu'autre partie avec laquelle ils les compa–

rento

(L)

ADEL, (

Geogr.

)

qu'on nomme auffi

Zeila ,

de {a Capitale , Royaume d'Afrique, cote méridio–

nale du détroit de Babel-Mandel.

ADELBERG, petite ville d'Allemagne, dans

le Duché de Wirtemberg.

ADELlTES,

{,>

ALMOGANENS ,

Ade/iui ,

Al–

moganeni,

m. pI.

(Hiji.

mod.)

nom que les Efpagnols

donnent a certains peuples ,

qui

par le vol

le chant

des oifeaux, par la rencontre des betes fauvages

pluíiems aun'es cho{es {emblables, devinoient

point

nommé tout ce qui doit arriver de bien ou de mal a

quelqu'un. lis confervent {oigneufement parmi eux

des livres qlÚ traitent de certeefpece de fcience, 0\1 ils

trouvent des regles pomtoutes fortes de pronofiics

de prédiélions. Les devins font divifés en deux c1af–

{es, I'une de chefs ou de maltres,

I'autre de dif–

eíples ou d'afpirans. On leur attribue encore une au–

tre forte de connoiífance , c'eft d'indiquer non-feu–

lement par 0\1 ont paífé des chevaux ou autres betes

de fomme, mais auffi le chemin qu'auront tenu un

ou pluíieurs hommes , jufqu'a fpécifier la nature ou

la forme du terrein par oh ils amont fait leur route,

c'eft une terre dme ou molle, couverte de fable

ou d'herbe ,fi c'eft un grand chemin, payé ou fablé,

ou quelque fenrier détourné, s'ils ont paífé entre des

roches, enforte qu'ils pouvoient dire au jufie le nom–

bre des paífans ,

dans le befoin les fuivre a la

pifie. Laurent Valla, de qui I'on a tiré ces particu–

larités merveilleufes, a négligé de nous apprendre

dans quelle Province d'Efpagne

dans quel tems

vivoient ces devins. (

ADEMPTION, f. f.

enterme de Droit Civil,

eftla

révocation d'un privilége , d'une donation, ou au–

tre aéte femblable.

ademption,

ou la privation d'un le¡¡;s, peut etre

expreffe, comme quand le teitareur declare en for–

me qu'il révoque ce qu'il avoit légué; ou tacite ,

Tom~

ADE

131

comme quand

fait cette irévocation {euIement

, d'une maniere indireéte Ol! Ímplicite.

Voye;;.

RÉvo–

CATION.

(H)

" ADEN, (

G/ogr.)

ville de.I'Arabie heuretlfe ,

capitale du Royaume de ce nomo C'eíl: un pon de

mer, dans une prefqu'ifle de la cote méridionale ,

vis·a-vis du cap de Guardafui.

Lon.

63.

20.

lal.

lJ.

Cefi auffi une. montagn,e.dans le Royanme de

Fez.

-1,'

ADENA,

Ol¿

ADANA , 'anjoürd'hui

Malmef~

tra , (

Géogr.

)

f. vilIe de Oilicie ,'¡dansl lMna-

tolie.

,.;c¡

ADENBOURG,

oldlq3ENiBOURG (:Géogh

modo

)

ville

d.'

AII.emagne , cercle de \VeftphaIie,!Dlr- '

ché de Berg.

Long.

2J.

lat.,

Jz.. 2. -

ADENERER,

-f.

aét.

(Jit)·i{plud.)

éft-tm anden

temle de Pratique; qtú fignifioit.<jlimer,

mmre

«pi",.

(H)

ADENOGRAPHIE ,

elV Anatomie, difcrip-.

lÍon des glandes.

Ce..mor efi compofé du Grec

'¡lJ'rlV

glande,

?-p~J,

difcriptioJz.

,J'

- Nous avons un LÍvre d'e \Vhatton , intitulé:

Ade–

nographia, in-u.

Londres

r6_56 ;

de Nuck un

Ouvrage

in·8°.

imprimé a Leyde en

16SJliT&

1722.

(L)

,,"JJ

.. ADENOIDES, adj. pI.

til.

Anat. glallJuleux

glandiformes

épithete qtte 1'on'donne aux pvo.fuu:es.

ADENO;.PHARYNGIEN , ·adj. pris [ub.

envtna-'

tomie,

nom d'une paire de muí1:1es qni foht-formés

par un paquet delibres qui fe¡ détache de la.glande

thyrolde ,

s'unir de chac¡ue c'Oté avec le thYI'(!l-J

pharyngien.

Winjlow. Yoye{

GLANDES THYROIDES,

THYROPHARINGIEN.

Voye{ leS' Planclzes d'Anato–

míe

leur expücaÚon. (L)

ADENOS,

m. ou

coton de Marine,

vient d'A..

l.ep

par la voie de Marfeille.

ADENT,

m. (

Clzarp&nt.

(,>

MenuiJ.

)

ce font

des entailIes ou aífemblages Olt les pieces affem–

blées ont la forme de dents.

011.

donne qttelqüefois ce

nom a des mortoifes, 'lui ont la meme figure ;

I'on dit

mortoifls

affemblages

adent.

ADÉONE, f. f.

(Mytlz.)

D éeífe dont S. Auguf-.

tin

dit

dans la Cid de D ie¡¿,

IV:

clzap.

xxij.

qtt'elle

étoit invoqtlée par les Romains quand ils alloient

en voyage .

.. ADEPHAGIE, f. f.

(Mytlz.)

D éeífe de la

gourmandife

laquelIe les Siciliens rendirent un

culte reliqieux : ils lui avoient élevé un Temple Ol!

fa ftatue etoit placée.a coté de.celIe de Céres.

ADEPHAGUS, adj.

(Mytlz.)

furnom d'Her–

cule ; c'étoit a dire,

HerC/lle le yorace.

ADEPTES, adj. pris fub.

(Philofoph.)

Ceft

le nom qu'on donnoit jadis a ceux qui s'occupoient

de l'art de transfor¡ner les métaux en or ,

de la

recherche d'un remede univerfel. 11 faut, felon Pa–

racelfe, attendre la découverte de l'un

de l'aurre

immédiatement du Ciel. Elle ne peut, felon lui,

paífer d'un homme a un autre : mais Paracelfe

étoit

apparemment dans I'enthouíia{me lorfqu'il faifoit

ainíi l'éloge de cette forte de Philofophie ,pour la–

ql1eLle il avoit un extreme penchant: cal' dans des

momens O\! fOil efprit éwit plus tranquilIe '. il con–

venoit C¡l1'on pOl1voit I'appl'endre ele ceux '1m

pof–

fédoient. Nous parlerons plus au long de ces vlíion–

naires

I'article

Alc}'imie. Voye{

ALCHIMIE.

ADEQUAT, adj.

(Logi'].)

Voye{ADA::QUA~.

ADERBIJAN, (

Géog. mod.)

grande Provmce

de Pel{e.

Long. 60-66.lat. 3 6 -39 ·

ADERBOGH

(Géo

mod. )

ville d'AlIemagne,

cercle de haute Saxe ,Duché de Poméranie. ELle

appartient au Roi de Pruífe.

ADERNO, (

Géog. modo

)

ville de Sicile dans

lavallée de Démone.

ADES, f.

(Myelz.)

Plufon. Voye{

PLUTON;

Rij