YEU
13 .
A ces lignes H ippocrate ajoute encare l'augmen–
tarion du bl anc des
yeux,
qui eft quelq uefois relle
e¡
ue rout le _no
ir
eft ca ché par la paup iere fupérieure,
&
le rérrecJflemenr du no
ir
ou de la pupille, la cour–
bu re &
le
cligno~ement
continuel ¡jes paupieres.
Coac.
prt~n.
cap,
VJ. 11°.
S.
j'ai fo11vent obfervé daos
les moribonds , que l(t pupille fe dtlacoit b eaucoup ,
fan s doute par une fuice du reiAchem.en.t généra·l, de
l'apathi~
univerfelle; on peut aulli mettre au nom–
b re des figoes mortels, la fauOe appareoc>e de mou–
ches, de5 pailles qui paroillent voltiger d.eva nt les
yetJx,
&
que le mal ade s'efforc:e de prendre; la fau fle
3pparence de corps
,noirs
qu'on imagine fur ' le s cor ps
voi fi ns ou fur quet que parti,e de fon cerps , indique
ordinairement .la
~a.ngrene
d¡tns le.s yeu.x : ce fue · un
(!gne de more daos un malade atca,C¡ué de la petite
vérole.
Quelqt;Je certains que foieot tou.§ c.es dlfferens
~gnes, nous répétons enc,ore qu'il faur,
p01.~1·
ne pas
haza rder un jugeme,nt qui peut nuire
·a
I:J
fanté du
malade &
a
la propre r'eputation' les combiner avec
les
a
ueres;
i1
ne faut négliger aucunc: partie de la
.féméiotique;
le'
travaif eft immenfe,
j
1
en c,on.viens;
mais l'importánce ''de la ·matlere 'doit ·
~
treun motif
áOcz pre ílant ', · & J1avanf:ige de
l'hum~·
ni.téun~
ré–
compenfe aflez conlidérable.
(m)
.
.
Y~o~
de
flrPe.n.t!
(
Ppyjir¡ue
gé'!érale.).
forc
e d!!p1erres figurees, qur ne tone autr'e chofe, (uryant P.lu–
ft eurs ppyficiens, que les
p~trifjées ~' un
poi!lon
d~5
c~te~
du Bréfil, quton y appelle
le grondeur. ,
&
le~
plps grandes de ce poiflon, ',:triles qui broyent,
Ce
nomment
crap(ludinef.
ll
y
a
auffi des
yn¿x
de
flr·
~en~
&' des crapaudines' qui fe peuvent ' rapporter
a
d es dents de dorade, poiffon qui
fe
trouve diJOS nos
mers, & ce fy!leme feroir plus' limpie; quoí qu'i l en
foit,
v(.!y~z
/'article
C~tAPAU.QINit:
(O . } .
) ·
' YEUx
4
11eige,
·
(Hijl .'
nat.)
c'ell: ainfi que les Efqui–
mamc oominent da'ns leúr
l~flg !l~
qes'
~fpeces
'de lu–
petres, done il s fe fervent poúr garanur leurs
yeux
de l'impreffion
dé
la neige
1
dont' leur pays eft pref–
~ue p~rpétuellement
o'ouver't. Oe loor des perirs mor–
ce~JUX
de b,ois ou d'os
~
qui ont une feo re forr écroi–
i e, pt·écifément de ' la fongueur · qes
ymx,
~
qui
s'attachent ' au rrioyen
d
1
un cordon que •('on ' r)oue der·
riere la
r~re.
On voit tres-diftinélement au-cravers de
cette feote' &' lans . aucune jncommoqité; de cette
fa~on
' les
f~uvages
Fe
garanti~en~
.de maladies des
'jeux
tres· dQuloureufes,
·auJ!:q!Jell~s 11~
font expofés,
fur-i:out aq p'rinrems; Hs fe
fe'rven~
meme de ces lu–
nettes 'po'ur vqir ' les objet$ qui foitt
~an~
I'éloigríe–
rnen·r, coínme nous ferións. d'nn!! lur¡ette d'approche.
· YEUX · D.E
s<Eu!',
(M&rme. )
on appelle ainfiles
poulies
~ui
tont vers le racage
1
coqtr~
le mílieu d' u–
ne vergúe' & qui fervent
a'
niapeu vrer l'iragúe.
11
y
a
fi~·
de ces pouliés aux
pacte~
de boulines, trojs
pou; chaque bouline .
ll
y
en a aufli une au miliéu
de la vérgue de civadiere, Q!lOiqú' íl n'y ait point de
r acage,
p~r~e
que
f~ ~ergue
ne s'amene point . Oans
hn combat on la
ínt:r
le ldng 'áu
mlt,
quand on veq t
venir
a
l'abordage. . .
.
. .
.
.
' YEUX
DE
PIE.
tJO)IeZ
CF.ILDE
P.E.
.
YEox
DE
PEN.DRlX,
(Soie,.ie.)
étotfe, partie de
foie, ·partie de latne, diverfemenr
ouvrag~e
&
fa~on
née, qui fe fait par les
hauts-lifl~uu.
de
f~
fayeterie
~'Amreos.
(D.
J.)
·
·
··
·
· -
YG
YGA, (
Hijl.
nat.
Bot. )
gros ar't>re du Brétll, dont
tes lndiens détachent l'écorce éntiere pour en faire
des eanots, qui· font capables de porter chacun
qua~
he' o
u
th. perfonnes ; 'cette
~coreé ·
etl épaiffe d'un
pouce ,
Jo~gue
d' une ·vingtainé de píés
~
& large de
quarre ou cinq .
( D . '} .
)
·
·
. YGUALAOA; (
Géog. mod. )
petite vílle d'Efpa–
gne, d:ms la Catalog'ne, fur le
rorr~mc.
de Noya,
&
fur la roure de Barcelonne
a
Cervere. Quelques-uns
cr.oyent qu¡;
c'~ft l_'anci~nne
Ergavi.a, vil} e des
~ace~
t:irns , & d'aucres
l'aneaenn-e Ahabrs, ou
F·e~d1oand¡
Jll.
r~i
d'
~ragon ~ ~nouruc
en
1-416.
-l .
y
L
YLA,
L \, (
GhJg::
f!1od.).
ri~?<iere
<!'EcoOe . Elle
wr~
des montag'nes de- Balvanie, arrofe & donne fon nom
au petit pay5 de la province de Banf, qu'en ap.peiJ.e
.
Tlm~
XVJI.
Y O N'
Str6th·YI11,
eAfuite coule
a
l'o.rient, puis au fud-e'lt
jufqu'a
e~:
qu'elle fe jette daHs le Dovem .
( D.
J. ),
YN
·YNAGUA,
Nle dt, (G.éog. mod.)
petite
ti~
de l'A- ·
m~rique,
au nord de la partie occidt"ntale de l' tle
S,tint-Oomingue.
Elle
efl inhabitée .
Long.
entre tes
30-4.
36.
&
les
30S'. I).
latit.
m!ridiona/n
r.
(D. '}.,
·
YNCA.~
f.
m.
te,rme de
relat1011
,
nom des anciens
rois du ..t"érou , & des princes de leur fami lle;
ce:
no
m
fignitie
ftig.ntflr, princt
du fing- royal
.
Le roi
s'appelloit proprement
.c1pa• y,ma,
c'ell-a-d ire
g-rnnd–
flignew .
Le urs femmes fe nommoient
pa/.Jtl$,
& les •
'pr'inces fimplement
~nc¡u.
Avanc l'arrivée des Efpa...
gnQls, ils éroient exrrémement puiUans & redo utés.
Les peup·les les regardnient cemme fils du foleil,
&
Croyoient que les
ynCfl$
d.U fang royal n'a.voient ja –
m'ais eommis de fa uce . Ils avoient de beaux palais ,
des jardtns
.fup~rbes,
des r_emples magnifiques.
&
des
peu·ples foumis.
Voyez
1-'hi/lolr~
t}u
yn&{l!,
par Gar -
cila~~
de
1~
yega. (
D.
J.)
·
ro
YOl~OLA,
(
Hifl. mo¡J.
&onomi~.
j
nourriture or–
dinaire de5 habitans de Kamtlchat·ka & des peuples
.fauvages , qui demeuren.t
~
l'orient de l.a Sibérie.
yer~
res bors _de i'Océar, oriental.
Leyo/to/4
fe
prépar~ ave~
t.outes fotces de poir–
fo.ns,&
l'on s'en
~ert, comm~
no\Js fai(ons d
u pain. Tout le poi{Jon que ces habitans prennenr, .fe Ji.vi.fe
en
lix
p~rts.
lis font fecher les cótés
&
la
que.uee_Q
les
'fufpendant en (lair
~
its préparent fépare'rnent
1~
dos & l¡t. parrie la plus mince du venere, qu'ils
fu~
ment & font fecher fur . le fe u; ils atnaffenr les ti! en
~an~
des troncs
1
ou elles fermenten
e,
ils
les m:.tn–
gent malgré leur 9deur infeétée; les córes & la f:hair
qui
y
reft¡;
attach~e
fll fechent
&.
re pulvérifeht poul'
l'ufage;'
qn
feche de mi!me lea os les plus gros, ' il!¡
fervent
a
nourrir les chiens .
YOLATOLT,
f.
m.
terme de rdation,
force de
boiflon des lodes, compoíée
de
mal
ti
moulq, tor-ré.,.
fié, mis ep fe'rmeinatiqn daos un vaiflean avec une
cert~ine
quantité d'eau; oq y ajoure un peu de
poi~
vre d'Amérique, pour donner
a
la liqueur de la force
·~
de la couleur.
(D. '}.
)
.
YQLE, f.
f.
ttrme 4e
P.uhe,
ulicé dans
!~
reOort de'
- J!amirauté de Dieppe; c'eft une forre .de chaloupe
ou de bifcayenne •
a
l'ufag~
des
p~cheurs
de' cette
amirauté .
.
· YOLOXOC!iiTL,
f.
m. (
flifl.
11at.
¡Jot! )
arbre
du Mexique, qui produit des fleürs odorante' , dan;
lefquelles
0
n voit la forme d'un creur. Elles
fon ~
~!l}nches ~
l!excérieur, rCiugelr,es par-dedaos, forl!
grande!¡ mais un peu· vifqueure,. On leur att'ribue
de
granéles vertus coñtre les vapeurs hy!lériques.
YON,
L', (
Giog.
mod.)
pe
tite
riviere du Poitou •
oii elle a fa fource . Elle fe rend dans le Semaigne
~
au-deflus de Mareuil.
(D.
J.)
,
·
Yo~,
SAINT,
f.
m. (
Hifl.
1f!01fllchal~.)
ordre de
fécu'liers .. aggrégé depuis l'an
172)
a
l'état monalli–
gue: les freres
a
e cet ordre
J
fous le nom de
l!;,ereJ
iu
úolu chrétitmu.r.'
fe font coofacrás
a
l'i'nftt uétion
des
pe~its gar~oris. ~a
maifon chef de l'ordre porte
le nom de
Samt· Yon,
& etl fituée
a
Rouen, daos
1~
faux-bour:g Sainr-Sever.
'fr#vou:~
.
( D. ] . )
·
YQNG-CHlNO-FU,
f.
m. (
Hijl . m9d.
)'
c'efl aiuli
qu'on nomme
a
la Chine un tribunal
fupr~me,
donr
la
jurifdi8io~
s'.érend fur
tou~
le militaire qui eft
~
la cour de l'•empe r.euP.
4e
prélidenc de
o~
tribunal
eft un des feigneurs les plus diflingués de
l'·~tat;
il
a
fous lui
u~
mandarín
&
deu~
infpeéteun
~
qui fonl!
ehargés de veiller.· fur fa
conduit~,
&
de boroer fon
pouvoir, en cas qu'il fílt tenté d'en abuler .
·
YON~E,
L',
t
qhJg.
11JOd\ )
riviere de France.
Elle prend fa fourct! daos le duché
de
Bourgogne,
aux monra.gnes du
.Morva~t,
pres
du chateau de
Ghinon, & va Ce rendre dans la S.eine
a
Monterea.u,
a
17
lieues au-deflus de P·aris.
L'
Yonnf!.
eft
I~Jcam;a
de!!
ééri"ains d.u moy
en age.
(D.
J . )
YOPU, C m. (
H.i.fl·.
nat. Ornithol.)
efpece de pie
llu Bréfil;
e~
le a
1~ corps ooir,
la
qu~ue jaun~tre
;,
' les yeUlc bleus, •e bec jau
ne, ' avee
trois · pinnules.
qu'elle drefle fur fa
t~te,
com.mefi,
c'étoient deg
coroes .
Dddd2.
YORC{{ '-
1
1
(
,.