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.

YEB

les de la plte d'aman.des, d'une feule

plece , eo ru–

fette, partagées en cinq parties , done le tond eft

percé par la pointe

ou

cal ice en maniere de clou , a

u

milieu <le cinq étamioes bll!ocl1es,

c~argées ~~

rom–

mees roufiitres .

Apres le regne des fleors, les calices

Ce"

chao~ent

en Jes fruíts

o

u des baies noires dans la mattmté,

~nguleufes, ~audronoées

d'abord,

&

pref<¡ue triao–

gulaires , ma1s enfuite plus

r.o~des!

&

plemt~s

d'un

fue qu; tache les mains d'une couleur de:;

po~rpre;

elles -renferment des graines oblongues;

a

u-

nombre

tle

rrois, coovexes d'un

e

tité,

&

de l'aucre

~nguleu­

fes. Oo trouve fréquemment 'cette plan[e la long des

gra·nds chemins ,

6l

eles terrt!s labourées.

(D.

J .)

Ytsu:, (

Jt1at.

m~d.}

toutes les parties de

~ette

p)ante font d'ufage

1

&

elles forit tout¡!S gurgataves,

3

l'exceptipn des tieurs

1

&

q\]i foot

comp~écs

p'}r!Jli

les remedes fpdorifiques .

·

Les q¡cin,es

p'y~blc,

&

furtout le_!Jr

éc?r~e, fo~r­

nifien~

un purgacaf hydr:¡gogue tres- puaflant . L·é·

coree moyenne 4e la tige eft a.ulfi Uil

p!Jrg~tif tr~S~

fort.

c;es

remed~s

font tres.-ufités daos les

l~ydrqpifi~s,

& ils fervent eq etfet utalement daos cet'e malad1e

1

)orfque les purgatifs for-ts foot indiqués , .

~

que les

forces

du mal

ade le per.mettenc. On

.Juno~

ou le fue

.da ces

écor.ce

& or.dinaircment

m~lé

avec la décoélion

d'orge

, ou d

es fr!lits l}ppellés

ptélo,·,.u:r,

qu·bien en

infulton. Geotlroi rapporce, d'apres Fernel, que la

vertu purgariv'e de

l'yl.ble

fe

~iffipe

par l'ébullitioll.

.Mais cette

pr~~~ntion

n!eft pas confirmée par

l'el!~

p~~ien~e ~ .c~r l'extra~~

meme .de

l~ecorce

d':¡éblt

~ft

tres-purg1ltlf. Le fue clonr nous venons

de

parler fe

dorme

.a·Ja

dofe

d'un~

once;

&

celle de l't'corce, pour

l'infufioo

da~~ l'~au

ou dans le vln,

~fi ~epp!s ~emi

<>'nce jufqu'a deux onces

~

Les· graines purgent auffi tres- bien , données ell

poudre,

J.

ufqu'~

lil

.dof~

p'pn gros,

QU

e

o

infufion

~

dofe de

emi-once

. Qo . prépare un rob avec le fue des baies, qui,

~la

flofe de

demi·oo~e

jufqu'ii une once , ell aufl,i un p¡lif–

fanr hydragogue .

· Les

fetiilles·

&

fes

jeunes pouíres font rcgardées

c:omme des. purgatifs plus temperés.

·

Qu:mt

a

ltufage extl!rieur de

l'y8blt.

qui eft auffi

aírez commun, on croit les feuilles

fon

u

ti

les,

íi

on

les dpplique en forme

de

cataplafrpe

fur

le.s

tlolmeurs

:Croides

&

cedémateufes ,

&

qu'elle~

diffipeñt fur-cout

les

hydroccles,

&

mr!Epe

les tumeurs

intlammato~TC:S

des tellicule.s

&

du fcrotum. On les

app.Jiqu~

en.,.

core fur les éréfypeles

&

fur les brfilures.

·

· La racine

dyéble

entre daos l'eniplitre de grenouil–

ies·, la fe menee daos la poudre hydragogue de la

pharmacopée de París,

&

les feuil

h~s

daos l'elttrait

panchy'magogue de Crollius,

&c.

(b )

YECOLT,

(Batan.

exot.)

fruit de I'Amérique,

ainfi nommé P,ar le? narura.lilles du pays: ce fruit eft

long, couvert de plufieurs écailles, couleur de cha.

taigne.

&

rdlemhlani: beaucoup·

a

la pomme de pin;

íJ

renferme un·e efpece . de pruneau bon

a

llll!Oger.

L'arbre qui le fournjt, crotr daos les montagnes de la

nouvelle ·Ef

pagne; c

'ell le palmier-pio dt!s boranif–

tes,

arbor

ftr

,tJu.mu

'h.

pi'l_etE.JRecie,

C.

B. 11

poulle d'u–

ne fe ule raci

ne, deu

x

o

u trd:s crooes qui porte

oc

des

feuilles longues, étroifeS, épailles comme celles de

i'iris, mais beaucoup plus grandes¡ on en tire un fil

lié,

fort, do11t on fait de la

fOil

e,

Ces fleurs foot

cómpofées chacune de

f

ix

pécales blancs

~

odorans;

elles font

difpof¿e~

p.ar

grappes,

&

fufpendues par

un

pédicule.

(D.

J

. )

.

YEMAN ,

f.

m. ·(

Hijl.

n;oá.)

llOm de ceux qui en

.A,.ngleterre font les premiers apres les

genrils - hom~

mes, dans les communes.

f'oytz

CQMYU~f:

&

Gt:N·

TILS· HO,MMES.

Les

yem•ns

font pr.oprement ceux qui ont des

fr ancs fief$ , qui ont

d~s

terres

en

propre , Le mot·

aoglois

'¡tomaff

viene du faxon

geman,

qui

~eut

dire.

commun.

Le mot

yormgmgn

eft

employé au-Iieu de

y'toman,

daos le

33

jiat.

HttJ. V-Il/.

& daos les vieux

aétes on le trouve quelquefois écrit

gem•n,

qui en

allemand fignifie un

gaíd11Nt.

.Suivant

le

chevalier Thomas Smid'f, un

yem1111

cfl

en Angleterr.e un homme libre, gui peut rirer de

fon reveno aonuel

la iomme ·de quarante sheli(lgs

ftcrliogs.

Les

:¡emans

d.'Angleterre peuvént pofieder des

ter·

res en própt'e Jufqu'a· urie eertaine •valeur, & peu–

yen~

remplir ceftaines fonél:ions

~ comm~

qe

CO/Jl':

milfai1·es, de marguilliers, de )urés; ill ont

VtJI~

dari

les éleélions du parlement, & peuvént

~tre

cmploye,

dans les rroupes .

Les

:~emans

étoient aurrefois fameux par lear

VA–

Ieur

a

la guerre, ils étoient fur-rout dilliogués par

Ieur adreíle

i

manier l'arc, & l'infanterie éroit eu

grande partie tirée du corps · des

ytmtmt. Poyez

All

~

RACHER,

'

· Oaos plufieurs occaGon&,

les leis foot plus

fa\•o–

rables aux

ytmant

qu'aux gens de métier.

Par le realem:ent d'Henri

IV.

il eft porté

qu'au~

e

un

yeman

.~e

portera l¡t liuée , fous p·eine ,de priron

&

d' ámemle

a

la volonté du roi .

VtJ'jlZ

LI VI.Éii: :

Ytm•n

.eft auffi le titrfe d'une perite d¡arge chez le

rai ,· oioyenne

entr~

1

'.u,t¡er & le groom. Tels font

les

yemans

ou valees de garderobe,

&e•

Les

yemans

de la

g3r(je~

a¡>pellés proprement

yr–

mmu tle 11! :ardt

t{r1

corps,

~lOit!Ot

aneJellnctmeut deul

cens éJnquante bommes choifis parmi toUt Ce

qu'jJ

y

avoit ele mieux apres les gentils-hommes . Chaque

ytm/.111'

de la gard_e devoit avoir'tix piés.

Po:¡.

G4Rl)[,

..

11

n' y. a

a

prélenr. que cent

.Jtt¡Jans

·d~

lerv•ce' en,

vi ron fo1xante & d1x fuvnumérarres. S1 un des cen,s

•ireot

a

mourir, la place el\ remplie par quelqu'uo.

des

70.

Ils doivent ftre

habill~s

fuivant qu'oll l'dtoit

du

tems

d' Heori

vm.

lis avoient la nourriture ourre

leurs gages, lorfqu' ils écoieot de fervice , avant le

regne de la reine Anne, Leurs fonélions font de gar–

der la. perfonne du roi , tanr au-dedans du palMis qu'

au-dehors ; ils onr une chambre particuliere, qu'on

appelle en anglois

gu•rd·ch11mbe1' .

L~s

officiers des

.i;Jemans

font a la difpo6tion du ca–

pitaine.

&

le caoira ine

e~l

a

la nomination du roi.

YEMEN, (

G¿og.

"'otl. )

ee

m

o~

yemeu

o u

."Jmmn,

fignifie

Ja nulin droiu

en arabe,

&

-avec. l'arricle

ai–

'Yaman,

'¡¡

ljgnifie l'

Arabie

h~ureM(e,

que

le~

Cartes

áppelleot ordinairt!ment

ayama"

o u

hya~1•n,

par cor•

rupEion. La raifon de ce uom·la vient de ce que cee–

te partie de J!J\rahie efi au midi des aurres

¡

car en

hébreu

jllf!!in

fignirie

la

main lirflile-,

& enfui[e

Je mi–

Ji:

il eó eft de méme en Arabe. C'eft de ce !íeu·la

que la

rcin~

de Saba vine

a

Jerufalem pour voir Sa–

lomon ; c'ell pourquoi elle ell appellfe

~~~

J"tine du

midi,

ce .qui exprime for-t bien

la figoificauon

dt~

mot

11l-y1J11Jen

,

qui veut dire la mr!me chofe .

L'un Ües p!us confidérables r.oyaumes de

1'

Arabie,

efi 'celui d '

Y,.,men;

il comprend la plus grande par–

tie du p3ys qui

a

été nommé

l'~r•bit

heurruj,. .

·ce

pays

s ~étend

du ct\té de l'orient, le long de la cóte

de ll\ rper Océane , depuis Aden

jufqu'au cap de

R3flllgete, c'efha-dire d'un gol fe

a

l'autre. Une par–

tie de la mer Rouge le borne du c6té du couchant

&

du midi; & le roya ume, o u pays.

de .

flidgia~,

qui

appartient

au

ch~rif

de

la Mecque

~

ef.l

fa.i~ ~es

limiru

du · c6té du fepcentrioo ,

.

,

Sanaa ,. {ituée daos le& mootagnes ,. paBe p.our la

capitale de rout. le pays

¡

ce foot les monragoes qui

foot l'a!!rément

&

les ríd1efies naturellu du royau•

me.-d'Té~ltiF

car elles p&:oduifeot des fi'ruits, plu•

fieurs

el peces d'arbres,

&

f!P

particulier celui

du

caffé: on y trouv.e d

e la bt

;~one

eau

&

de la .frdcheur,

au..Jieu· que touce la

c6.te

qui s'éteod le

IQng

de la

mer Rouge, & qui

eo q'

uelque~

eodroits

a

jp.fqu'~

di~

lieues de largeur

~

o'<:(l

quluile plaine . feche

&

llérile.

(D.

J.)

.

.

YEN,

f. m.

(f;(ift.

~at.

Jlot.

.,.xo~.)

nom d'un f-tuia

de la Chine, commun dsns la provlnce de Fokien,

&

au

tres

Ji

eme; fa figure

el\

ro1}de , foil écorce ex·

terne efi liíre, grife d' abord ,

·~n'fuite

jaunltre; la

e

hair _du frnit eft blanohe

~

acide, fucculeute, frat:

che,

&

agréable pour appai(er ra foif: l'arbre

qu~

le pone ell de la grotreur de nos noyer.s

~

c

1

efl

la

toute

la

defcriptioo qu'en. fait le pere le Comte.

(D.

J.)

.

YENNE , (

Géogr.

moti.,)

vill¡¡ge qe Savoie, fur le

Rhóne,

1

¡\

deux lieues de la vil!e de .Belley.;

l'·abb~

de Longuerue dit que c'efi l' áncienne

Ep•onf!.,.

qu1

a étá une

~ille

confid.érable, oQ Sigifmoftd, roí

~e'

6ourguigoons affembla un co,ncile

d'év~ques

de

tol)

rQyaume, l'an

FV·

Thomas , comt:e de Savoje,

ll\~

donna fes franchites &

fes

priv j!eges, l'i!n

12.1~

YE~DEGERU.lQUE

, a_dJ. (

Aflrop.

).

an 1ée

y,..,

Óf~~n/¡qU.t.

ell

l'apn·ée ancaeone aont les ferfes fe

tone fer vis jufqq'a l'ao 1o89,

~

dont l'époque étoit

fixée

a

l'an

'6p.

<le Jefus-Chrill,

!1U

comm~ncemen~

du regoe

d'Yerqegerd~

rqi des ferfes

1

&

petit fils

de Cofroes.

Ce

·priAce e

ft_i1pp

ellé' par

qu~lqyes

ao-.

ee¡:¡r¡¡,

:Jifti¡

¡z.iy

•.

Yoy¡:¡,

J\

.NN.ti

: •.

·

YER,E,