1
YOR
manuícrits
~
Londres en 1
09
Í11 -4°.
un fort bel
oovrage
in~itulé
Antonini
itt?r
britllmiÚ"tJm,
a~ec
plu–
fieur s conjeélure ,
&
les noms anglo1s des lleux a_u_–
t ant que
1:t
chofe écoit po(!i ble. J\13is
c?.~me
_les
dJI~
tan ce~
des lieues íont marqu és dans
1
mn~ra1re
par
"'illes rom1ins,
M.
Gale a indiqué
rur
la carte
dr~í
fée íur ri rin éraire
m~me,
ia proportion
enr~e
les
~111~
les rom.1 ins
&
an<Tioi , celle q u'elle a été decerm1née
par le doéleur Edmond H311cy. •
·
Les premieres nore du doéte ur Gale
~e~a.rdene
l_e
ti rre de l'ouvrage qu'il commcnce,
.Ailtonl!!l.
1t~r
krt·
tannicum.
(
quoiqu·e íon manufcnc porte
rttntr~rtfii!J
.ll11tonii ,
&
qlie fe doéleur Bentley li íe
Anttmll
Au·
g ufli)
1
obferve qu'OII eJl avec r'ai((tn en
dd~re
a
u•
q ue! des empereurs· romain·s ;
du
nom d' Anronlll, on
doir attrihuer cet ouvrage, ou mlmc s'it eQ- d'aucun
d e ces princes.
[1
croir q_ue divers auceurs
y
ont .era:.
va il lé ; la chofe e!l incónreflable ,
li
quelqu un des
A ntoni ns y a eli p:írt , puTqué "le dernier de ces
prin~
ces a vécu long- cems allanr la fondation de Conll\}JÍ,
~inople
&
de plu6eurs viltes. dont il ell parlé dans
cet itiné'raire. "Le doéteur Gale t:onjeéture qu'
il
a
peur :
~ere
éré commeiicé pár un des Anrbni_n·s ,
&
conti nué par d'aucres,
a
meíure qu'ils ont
~u oaca~
ñon de conhoicre plus parciculiéreri1ene ces patries du
m onde.
1
•••
'
'
'
'
•
'
M . Gale remarque fur le mot
~e
Brit11mriarum,
q ue
les .
~m~ams ·
ap~etloi~nt"
cet_ce
tlé
ibdtfl:'erem'–
inenr
B rttmmro
ou
Bntanma,
av al)t qu'elle file par–
tag~e
'e•i prbvínces ,' m:r ·premiere'
divi,lio~
s:en fi_r
du
Jems de Severe , par le fameux g rand ·chemm qUJ al•
~oit ~epoh Cla~¡flntÍtfm ¡uíqu'~ ~akrofintm!J .
N • ré
~ueeur
l' 3ppelle daos un autt'e
endrott"~he:
FojJed
W~y,
&
il dit qn'il va au nord 'en rraverl:mt
1~
·
comr~.~
de Leiceller
&
·de Lincoln ,· reparoi(!ant enCuite
a
nn
'Yillage ndrrimé
Spittle in·
th'e
·street;
"il
pa!fe
par
Hio~
ber!low, Gainltrop',• Brrl,!t hort
&
' A ppleb~y,
.&
v iene
fin
ir p·ar f'ort Ioin de Wmrringhalft, (ur le bord de
l'Humber .'
··
·'
1
•
••
:
Par cette 4iviíion, couee
la partie de la
grand~Bre ta!{ne· tíruée
a
l'oriene 'du cheniin, s'appelloit
8ri–
tam1itS
prima,
qui étoit la pfus irqiline de 1 rn r, ·par
r a¡'lport
a
Rome,
&
qüe Dio"n. nomme • ......
.~
.
Leo
pa y
li rué
a
l'ouefl: du cllemin rnréoit le nórn
'ik
Bri–
ttrmJia
{tcunda:
Dwn ·
l'appelle ,;
J,.
Le doél:eur Ga le
rap porte ["n ceinelement
les ·diVIIibns de
[a
grande~
Bretagne,
&
il nous apprehd eníuíte l!ord re·
de~
pro·
v inces- qui étoit rel: premiérement la
Britannia
pri~
'na
o\1 bafle-Bréragne; c'l!toir du tems ·de St"ver-e _'la
p arrie o riencale dé ' J'ile. En fecond lieu,
Brit1mni11
ficundrt,
o u hauce-Brecagne ;
c~ét~it
du tem·s du
m~·
l11 e 'empereur, la ·pa'rtie occidenrale •del'fle·.
~on!lantin
le grahd áj0•Jta' detiX' nouvelles' provihces ·
nommée~
Flavia
,
~leforitnfis ; '
& .
MIIKÍma
e
,efaritHjis;
done
Ja premiere comm'en<;oir
a
Glocefler ,
& .
s'étendoic
da1_1s le
m i l i~ u ~e
l' Angleeerre; !a
íeco~d~ co~pre
hoJt tou r ce que
les
Romarn~ P.o(!édqJert~
dans lé
nord de l'ile; la partie la plus
reculé~
de éecee pro:.
vince lituée entre Sterling -Forrh
&
la · rnuraille des
P iéte',
&
reprife par Th"éodoíe, fut
appell~e
174/tn-
tia,
en l'honne ur de l''empereur Valentinil!n .
:
· Le doéle ur Gale ne croit pi:>int que la vil le· d'
Yorck
ait jamais écé appe llée
Briga111ium
par aucun auteur
qui
fU(
j uge·'comp~rent;'' d
do uee qde le paífage de la
Syntaxi~·
magna
· d~ ~rolomée,
qu'on cite
commúné~
Jhent pour prouvet· qu'elle a porcé· le nom de
Bri–
gautium,
foit concluant Voi ci ·ce
q~e
dir .Pcolorriéé:
premiérement
il
place
Brisantittm
dans 'le vingc-deu "
:xieme parallele'; il mee enluite 1-e ·mílieu de la gran–
de-Brerágne daos le vingt-troilieme;
~ Ca~tarick dan~
l e vrnge-qnatr-ieme! par oii il
p<~roin~vide111mene qu~
Yorck
&
Caccarick ne íont pas
a
\me
li
grande dií–
~ance l'~10e ~e
l'a uere.
_te
doéteur ' ton!)_<;onne done
que
Bngantmm ·
á
été
tni'S
_13
pour
Segontrum. ·
ou
Bre–
eannióc,
Breclwot,
a
qui les parallele'S' de P.tol omée
conviennen e beáUCOUp 'mieu x . ll cite quelqu_es aLHO-"
rirés pour prouver
~u'Yorck
a ' eté la capirale· d'An –
glererre;
&
"il
pt rle de pllJiieurs ancieones
inícrir~
tions qu!o!l
y
trouve. Ouere ce
dé~ail
M.
G~lé
a
in ~
féré dans ton 'o?vrage d'aucres voyages daos ta' gran.:
de-Breragne, e1r'és !'!u
m~me
'Í tinérai"re.
· ·
Garth
(
Sa~uel')
poece
&
m~decin,
encouragea en
1696
la foprlat10n de l'infirmerie , qui écoie un apparJ
!emenr du
~oll ege
des •M;édecins, pour te '
foulage~
mene ·gratule des- pa'uvres. Cecee reuvte de chariré
J'ayane expo[é au reffentiment de plufi eurs de fes con–
freres, auffi-bien que des Apoeicaires, il
les rourna
en ricficille
~vec
beaucoup d'eíP,ric
&
de
f~,u d~n~
un
-Y O
R
poeme intitule
tbe
tlijpmfory .
La lixieme
~ditioe
de
ce poeme
ing~nie ux
o.¡u1 contiene li:t cbanrs, a paru
ii
Londres en
r¡o6, in-
0 •
avec de nnuveaux épi–
todes
.Le
d.ucde M:Jlborough affeétionnoi c Garch
parti·
cul ié
remene ,
.&
le roi .Geo rge
l.
le fi t chevalier avec
l'épée de ce . eigneu r.
H
fur enCuite nommé méde–
c in
orl~inaire
de
S. M.
&
médecin géneral
de"l'arm~e .
11
molll·ur .en 1709, eflimé de tou r
le monde.
le
lor
c.l Lanfdowne fit de tr s-bea ux vers Cur
ls
mal:tdie
de
Gar.rh. , Macaon , dit-il, efr
m
atad~;
admirable
,
en tonare,
il
a plus
íau.véde vies
q.uenos guerrrs
,; n'en onr rav.i. Le r
éméraire .buv
eur,&
la femme
, aventuriere, ne pe uvé nt redou rer ave
e
lni que la
,
hon~e
O\}
le remords. Uieu des arts, protege le
, plUS cher de teS eofans.! rétabtls cel UÍ
a
(a
VÍI}
du.
, que! la nótre cll acrachée ; en co(!Íervane Garrh,
;, tll
~IOUS
COn(erves"
nous ·m~me.s,.
Grnver
(
J ean ) poere du xvj. lieéle tloriQoit fous le
regne de Richar d 11.
¡¡uquel
il
dédia [es ouvrages.
11
en a écrie 'en lacin, en franc;sois
&
en anglois.
S
a
'fotife(/io amanti¡
en vers · anglois, parut
a
Londres en
'I
~·p..
L'aureur molirut en
140~
daos un age fort
av ancé.
·
·
Hicku
(
George) oaquie en 1642,
~
prit le parti
de l'égli fe apres a.voir · fait · fes.' études
a
.Oxford.
U
devine chapela in du duc de
Lauderd::~le,
&
enfuite
doyen de Worceller.
11
mourqt en 171<;
agé
de
74
an">; . .Iren.tendo•_t par6iirem·ent les anclennes Iangues
dn nord, done il avoit joinc l'é.tude
3
cell,es de fa
profeffion.
~es
ouvra¡:es ehéologiques fooe en g;:md
"Qombre. On a fait un recueiJ de· íes íermons
~n
1
~ol.
i.m or imés
a
Londres
e~l /
17IJ,
it?-8!.
Sa gram–
m:t ire
An~lo- Saxontt
parut a
O~ford
en
1689
tn·4g·
·mai s t•ouvrage qui tui
a.
fait le plus d'honneur, ell:
intitu lé
antiqu.t Jitter11ri.e
{~ptevtrionali~·,
Jibri duo,
O xon ia:,
I7ó~ .
in-fiil.
Saunder:fon
(
lt bert)
év~que
de [¡incoln, naquit
en · ¡~
¿,
·&
fu r nommé p rofe(!e ur en th.éolog ie
il
O"r
ford en
164~-
l l fouffri t beaucoup pendant les guer–
res civiles, fut pillé plufieurs
foi$, blefié en crois
·endroics de fion corp ,
&
rédu ic
a
une grande
né~
ceffité, ayanr femme
&
~nfans .
Robe re B
y
le tui en•
ypya une foi cinquanre livres íterling, en le
pri~nr
d'acceprer la rnlme fomme <;haque
anoé~,
ía yje du–
rane; máis ía mauvaiíe forrune l!hangea de face bien.
t&t
apres, ayant été prornu
a
l'éveché de L incoln en
t66o.
11
mo urur en
J663
,
agé de
76
al)s . . Outre la
théologie polém ique, il éroit fort verfé daos 1'éru–
de des· anfiquieés
&
d~
l'hilloi re d' Anglecerre. Ses
íermons onr écé impri més au nombre de 34 en 166o
in-fQI.
&
au nomb re de
36
en J681, avec la vie de
Í'auteur par I íaac W JI ton . Son ouvrage fur les cas
de confcience paru t eo 1ó7S
&
en t68s- ,
in-so.
Sor)
Iivre
de jflramanti
prom~f!orii
obliKatione, '
a éré Ílll•
primé ·a O xford" ,
1646.
L·)ndres
1647,
t67q, t676
&
t6S3,
in-srJ,
On en a don né pne tradu6lion ang loife .
M
EraiJ~ois
Reck a pub lié daos fes
dejid~r11t4
curio–
fo
l'h•llolre
&
les
an~iquités d~
!'ancícíine égliíe ca.;
thédrale de Lincoln, recueillies par Sannderfon.
SarJille
(
Henri) naquic en l'í49,
'&
apres avoir
voyagé daos ' les pays écrange;s, pour fe perfe'étion–
ner daos les íciences , dans la conooiffanc;e des lsn·
gues
&
dc;s hommes , ji fpr nommé po4 r en(eigne¡;
la
r~ngpe gre~que
a
la reine Eliíabeth, qui faifnit
g"rand
ci~
de tui. Le roi
J~<'ques
l.
vqulut l'élever
aux dignités, mais il
l~s ref~ía,
&
fe contenta de
Phonneur
d'~cré eré~
chevaJil!r• par ce · prince. ll
mouruc
il
O xford en
~6n.. C'~coie
un
hon;~me p.:¡rfai~
temen~
verfé dap,. !es IangUf¡S
gr~cque -~ la~ine, la~
borieux
il
recherche·r ,'
&g~néreux ~
publier les mo–
numens de l'antiq'l'liré·,
n.ón- íeuleruen~
il
y
employ~
une grande parcie de
[
o~ bien, O}ais il s'ell inimor–
taliíé eh fondanc en
l'ann~e J61~
deux cpaires, l'one
de géométrie
&
taurre d'a(lronomie ; dans l'univer–
fité d' O xford. ·
.
I~ .
Sa traduél ion de 'f.acite, dédiée
a
la reine Eli–
íabeth ;
&
accompagnée de
note~,
parut
a
:(..ondre~
en 1<; 8I,
in·fo L
~a
été
r~im_primée
plutieurs fois
de~
puis.
2?. .
Son
commen~aire
íur des marieres
mi licai~
res, imprimé
a
Londres en
H98 ,
m
fol.
a été rraduit
en latín par Marqua r·d F réher .
3~
lf
a mis au jour
en
tf96. it1:{ol. Fafli regnu,
&
epijcoporum 4.ngli4
uf{¡t1e
ad
W"itlemum
fln im·em .
4~-
ll a auiíi
f.m
im·
primer
a
Oxford en
1621,
in-4°.
des
(lrtrldliones
i11
tlementa Euclidis.
· ·Mais rí en . ne lui fa ir plus d'hon neur que ía belle
édi tio1,1 des q:uyre5
~e
S.
C~ryfofi~m'e, ~n g'=ec,:i~.~
'
'
prl-:_