1
YPE
a
la folliéitatioh du pape, fit ouvrir le caveau de Wl–
clef,
bruler fes os,
&
jener
Í('s
cendre5 dans un cou–
rant q'Ui porte le nom de
S'Uiift;
mais fes livre~
e.n
grand nombre ne furcnt qu
e' plus recber.c.hé§,
,6r.
le
wiclé6fme adopté en fecret,
jet.ta ca·ci!ementde ,pr.o–
fondes racines, qui produiJ
i rentu.o
.liec.leapre s la
révolotion ele la religion
au jourcl~hui
régn¡mte dans
la Grande Bretagne.
(Le Chevalier
•f!
'}vtvr:o:urcr.
)
. YORIMAN,
L',
(G,og miJd. )
province
· de 1'~mérique, dans la Guyane. ¡:·11é· a _foixante
~jeu.es,
le
long de la riv iere des Amazones . .SeJl babt
taas fon.t
en grand nombre ,
&
vonr tout nuds
1
ta.tlt
.hQil)ll)~~
que femmes.
lis
n'babitellt pas feuler:nent la ten'e
ferme de cecee· province, mais
"tes
gra ndes Jles ql}e
forme la riviere des
Ama~ones,
par
div~r.s
bras
~en-
dus .
(D.'} .
l .
·
· ·
·
YOUGHlLL
1
(
Geog.
mqel.
)
~
P\l~ 9uel.c:¡ues-un-'
YotJngha/1;
ville d' lrlande, dans la '!
'rovm.cede Moun,–
fier
¡
2U
COll!té . de aork,
a
vec ·un
:h_ot_l -port,
··&
Un
quai fortifié,
a
l'embouchure de la nvtere t}laclnra–
ter, fur les contins de
Wa,terford,
.a
.l'iui,t mi.lles aú
Jevant de Gloyn '; elle ell
ric.he, pel,!plée,
&
_envoie
deux
~épur~s
au
(?arl~ine
nt d'¡rlande.
f,png(ttJ1~
9.'·
so.
latrt.
<¡I.
c¡ o .
( D .
J . )
.
· ·
YOURI;:,
~:,
(Géog·. mod. .)
en la.tln
Pr;11,
ri.vie–
re d' Angléren:e, én Yorckshíre ,
Elle
a fa ·lource
a~x
confins de Wellm.orland , (e<
,Ipi_t dans
fon f ein .la
Swalle ; ptemj · a.lprs le notn d
'Ou.fe; palle
J
Yorcl},
&
combe dalls J; Humper .·
( [) .
J . ~:
YBAIN
~ ,
f.
f. (
Hij/.
mod.
St~perflitjQIZ.) e·~.~
le
nom que les
M~xiquams
<Jo·m¡oienr
·a
un'e eje
leurs
f~tes
fol·emnell'es, qui .fe
cél~broient
aq
mois de tv,laj,
en l'honneur de teur 9ieu
1/it~iliputsr.U.
p o::ux
jeunes
filies ,
con f~ crées
au fervi'ce·
-du
temple, formoiel)t
une par.e
compof~e
de r,niel
&
de
farioe
d~
ma)'z,
dont on faífoic ·une grande idole, q,ue l'oo
paro i~
d'oroeme!)s
ér~s-ric,hes,
&
que l'qn
p.l;~goi t ~nt"ui~¡¡:
fur un ·brancard . .Le jour de la fe re, des l'aurore,
touie~
les jeunes filieS< mexicaines' verues
f)e
ro,bes
blanches' couronnees de mai'z
grill~ '
orn
é.esc,le f?ra–
' cele:
ca ·
&
de guirlandes de
lá
rperne
matie
r~,fardé~.;;¡
&
parées de plumes
c,le
diff~renres
couleurs, fe reh·
doieót
a;ll
temple pour •
port~r
l'idole
jut·qu?~
la 'cour .
La
des Jeunes gens la r,ecevoient,' de leurs m:¡.il)s,
"<5f
la
pla~oient
au pié des
· ch:gr~s,
ou l.e
peup.leyenoi~
~ ui
rendre fes homma¡es; en fu-i re de ·
qu0
i qnportoít
le dieu en proqeffion vet:s une momagrif!,
op
('ol) ,
faifoit prompceménr un
facrifice; ' pn partoit de-la
a~ ec , pr~cipirariofl,
&
apr~s
avoir fair deu·x npuveJ ..
les llarion5 ' Oll revenóit
a
Mexic;o·. . La proceffion
4!toir de quarre · tieues ;
&
·devoic
Ú!
f,air~
e'fl qua ere
heut·es·, On remontoít
1-e
dieu daos (Qn
~eQíple
; :¡.u
milieu des · adorarions du pelJple,
&
pn le ·pofoit
dans une boete parfurpéo
&
remplie· de
fi,eur~·
pen–
danr ee tems, de jéu'nes tilles formoient l)vec
b
m~me p.lre done l'tqole écoit faire, des · malle•' fembla–
bl_~~
a
d~s
os' _qo'elles
f)Otnm~ien~ · le~
os áu
di~~
Vif-
2tilputzlt .
Les ·
pr~m¡s
offrqtent des , viébmes fans
nombre ·,
&
_bénilfe ieot les
morcea~~
de pare
qu~
l'on diflribuoit
a
u pe
uple;ch'a'cup les mangt::oit
ave~
une dévotion merveill
euf.Te, cr.0yanr ' fe
n~rrj r r~el
lemeo r de la chair du
dieu. On en porroit aux tna–
Jades,
&
íl
n'éroit goi'n t pérmis de rien boire · ou
man~er avan~
qúe 'de l'.avoir con[ommée.
Voy.·l'hi(l..
.gh:hale· 'es
· voy,a~es ,
eom. X/l. in ...
~.
pag.
H7-
&,
Jiuv.
·
• ·
' : · ·
-
. YPEREAU,
ou
YPREAU
j
f.
m. (
J11rdi11age .)
c'ell ainfi que nos jardmfers -lppelfent
uhe
elpec,e '
d'orme
il
larges feuille s , origil'laires dé la ville d'Y.
pres, &
·qu~ ort
culrive beau,coop daos ce· royaume. ·
YPRES,
Bu
IPRES, (
Geog. morf.
)
9ille
des Pays–
Bas, au corneé de F landres, daos une fertHe plaine
fur le ,ruiffeau d'Yper,
il
7
lieues fuq·ell ue Nie!l
~
porr,
a
9
· de Dunkerque, de Saint-Otrier,
&
de
Bru~,es,
i
treize <fe Qan4, ,
a" ~
de Lille ;'
&
H
de
Pans.
'
·
·
C'~toit
autrefois une
gr~nde
ville qui avoit trois
fois le ·cireuit qu'elle
il
llUjourd'hui·. Yers Pan 8oo,
les Normands la faccager.ent·
¡
Bauqouin la répára
en 88o; elle
' fu~ ·
br.u!ée .l'aq
·1140,
&
·malgré,. ce13,
au
dénombremen~ ·
qut .s'en
lit.
deux ans . ap[es, on .
y
compra deux . cens •: mtlle
. habt~ans;
{i'la¡s . a . peine
y
en
compte-'~·on
· au¡ourd'hui douze:milie. ·Elle con.–
tien~
quarre paroiíles , dix-huif couveris,
&
plufieurs
lloptraux; '
. ,
·
. Son
év~ché,
fuffragant .de Jl4alines, fut érigé en
Is~9,
par le pape Paul IV. Le· prince de Condé prit
:,fpres
en
16~8. , ~
la pcrdit l'.année . fuiy,.ante. L.oqi s.
1
'
•
'
1
;
'
~
~,·1
,._
l,
'.,'
1
L;•'¡,J
Y S A .
XIV, la repri.c en 1678,
&
elle lui fut cedée par le
trairée de N im.egue; mais elle paffa
a
la maifon d'Au–
triche , par les tr¡lités d',U creebe, de Rádllat,
&
de
l~ad.e ,
J ..
ouis
XV.
la prit
en
1744,
&
L'a rendue
dé–
•manJelee , ¡;>ar
1~
paix
d'
Aix-la~Chapelle. Longitud~,
fuivan.t .Calfini
&
Scheucbzer,
26.
) l.
30.
latitudt
~7-
22 -
,
f:l~P(rÍ.fls
(
Gérar-André )
théologieu proreflant ,
naquic
a
Ypr.~¡
en
t p r,
&
mourut profe.lleur
a
Mar–
pourg,
en ' I s6~ ,
a
B
ans.
Il
compofa .beaucoup de
livte5 tant fur 'la théologie _que fur les fciences hu.
maines. Un moine
elpa~nol,
n<;>mmé Laurentius
a
Vi llayiq:nrio, ..en .fit imprjmer '
de.ux(ous (on nom·,
au rapport de
l{ec.lcerm~n
&
de
Colornies .
Lupus
r
Cbrérien ) , ravanr n tÍigieux aug uiHn,
&
l'lil)
des célebres .th,éo logieos de
Ion
ordre, naquit
~
Yp r cs
dans le deroier
(ie~le,
&
mouru.c
a
Louvain
¡.!,11
I68t
1
a
70
an,S .
Q o
a de lUÍ plufieurs o,uvrages en
la¡in ,
&'
qu elques-uns .ne l)la}lquenr pas d'érudicion;
~els
iont,
~~-
des commentaires fur l'hillo ire d,es ca–
non~
c,les concites;
2."-
un recu.eil de monu¡nens con–
cernant les
concil~s
d'EphHe
&
de
~alc:édoine.
}!.¡¡perf,
'?ínédié,lín du
gou~ieme
.fiec.le, ,qui deviAt
pbbé de Qeurfch, étoit né dan.s le t
.erritoir.e
d'Ypru,
~
mourut en ·
ll)'í,
.a
H
ans. Toutes fes c;euvres
,ont .été
irpprimé~s
a
.París en
,r63
S,
,en
2
;;pi.
·itJ-fiJ.
,On po_un:a
j~g~r
!;
le jeúr IJ)éri,re; eo c_oolidérant
qn'
elle,s cqn_li(lent en
qu3ran.te-deu.x liy res
fur la Tri–
nité,
&
¡.:n
comme
n,tair~s f~rJ',E~riture,
par le¡¡ prin–
s:ip~s
de la
diale~ique,
&
de la .théQIQgic: [cholafli–
.que . (
p.
J.
l
·.
.Y P~ IL_OlOE
, (
Apat.)
e(l
~n~
des futqr,es vraies
_du
crane , appellée ainii
a
caufe q¡¡'elle rellemble
~
ly ou upiilon.
V.oy1z
SuTURE.
'
Quelqués ·uns · appellénr c¿rre · fJ.np_re,
~,.,.,__,~u¡f•r,
14'fJPfloi'tle!.
f",oycz
L~MBDOITES.
' Il
y
a
encor
e un ospla cé a la- racine de la la.ngue,
qu'on appell('
YP.fi/pi't/e
o o
h_yoi'áe . VqJez
HYADF..
YJ?UP.l~PR
4l, f.m.
.(Hifl.
nat.)
efpece· de mol)[–
~rt¡s
marim <Je
m~rs
qu
Br~lil
. Qn prétcnd qu'ils
pnt
\jne
~~.t~
qui app_rocbe · de la fa ce }lgmaiQ,e,
av.e~
de5 Y.eux forJ enfoncés.
~es
feme.lle$ ont, <Ji t-on,
pne
ch¡;~el~re;
on ]es
troqv~
a
l'entrée
qu
Jagoari·
pé,
~
quelque
di~~oce
de la paie de tOU:' les
Saint.~~e.t
animal
' qu¡ P<?Urroit
bi~n
etre
exagér~
par
l~s
J?ortugais
1
t.ue, dit-00,
l~s
lnQÍeiJS
a
forc~ d~
les em–
_braQer
étr
otten;~enr;
rnais on prétend que
e~
.n'el\
poine pour
l~s
dévorer: ,on aQure mt'!me RUe
c:~s
mon~res
gémiQent des
effe~s
de leur !Jlaladre.fle.
_Ce–
pendant iJs leur en levent le! yeux, Je nez
&
l~s p~r·
_rie~ natureiJ~.s. c,·~dat
jud.ttts'
{!t .
/
'
. .
... e
.
'
,
YQ
YQ.UET
aY
A'
f.
OJ.
(
Hi/1 . n•t.
8.ot.tJ{O,t.
)
plantF
4u Brélil, que MM. Homberg
&.
Mart:b¡llld précen–
~ent ~ere
norre grJode fcrophulaire aqoatique .
Op
aFtribu_e
~
l' yquetaya
la
ptopr. i~te d'~rc::r
í!U
fené Ion
mauyats goíh
&
fon odeur dé(agréable , fans rien
QiiT!inuer
qe
fes verrus .
J\i.
Marchanrl prérend audi
que
l'efpece de fcro phulaire ·que nous veoons
d~
nomm( er,
1
a
le
m~m~ ~Yaqt~ge . foyr~ S~~QPH~LAt
J!,E,
.
p .
,. )
f:.f'
1
•
Y
R.~
IGNE,
Vt?yez
ARAieN~J!:.
YRlER
DE LA
'PERCJil,
s·~JN.T
, (
Géo,r. 'fiO,d.)
pe
~ite
vil le de· Fratwe dails le L•m'oufin
~
fur
1'111',
-avec;
titre de
prev~cé,
&
une
collé~iale
. Elle a pris loq
nom moderne de
S.
Yrier qua
y
a
fond~
un mona•
ílt:re. '(
D.
J.
) ·
'
·
ys
. YSAR. D
on
YZDRQ,
(
Ditte
&..
Mt~.t.
mé.á.
)
nom
fous lequel ' on connolr dans
les ' Pyr;ené'es
l'animal
plus connu en frangois lous le nom de
,hamois. Voy .
CHAMOJS .
'
'·'
'.
Les ·prétendues
propriét~s
ml!dicamenteufes dfll
quelques rpatieres . rerirées de
l'tyzar,d
ou chamois .
fonr rapporrées
a
l'art.icl.e
CHAMOl S'
Mat.
méd.
Ses
qualités diérétiques · fonr
les
m~
mes que cetles du
c~evreuil
, auquel
l'y(ard
e!l pou'rrant un peu
iofé~
~1e!Ir
pbo ur
1 ~
goqr.
VQ.Y.t,~ Ct~E\'~UqH~,
D.i.ete
(:f·
Mat
1
f!IM.
(
)
:
·
· ·
'
YSENDICK,
1:
t
.J
<;
'
'
.