o
YUC
VSENDJCK, (
G;og.
'moi.)
perite viHe des Pro–
vinces:IJnie$;
,da!JS
la Flandr'e ;
o
a
quelque
i dill~nce
d'un brás ()e.
··~fdut . ocC:i ~eotal . ,
appellé e
Bli~,
proche lá p¡er
~
a
un mili
e
de Biervlier,
a) a
u nord–
ell de Mid
delbourg;
&
a
~
a
l'ell de l' Eclofe. Le5
Etaé;.g¿Aér~
II.IXa
~ui
elle áppari:i'enr; en ónt fa,it une
forierefle preíque impreiláole . .C'ell le boolevard de
la Zélailde, du cOté de la Hindre :
Loiz~.
2.1.
zo.
Jat.
SJ,I8.(D..
'J.)
,
..
'·
. : ·
..
YSSEL,
L, . (
G.eog. moti.)
rtv¡ere d' Allemagne;
qui
á.
fes
deu~ p~io~ipales four~es.
áu pays
d~ Mu~f·
ter
~ .
dáns. le
~uf
lié
de Cleves
~
q
plus fepcericno–
nale des deux fóurces ; erltre dans le cómcé de Zut·
heo .
L~
méridiootile fe joint ;¡ vec l'autr
e fource,
11igoe
JJóesbd.tii;g;
iucp}¡e.o, Dev.enter
~
KemP.en,
o
u
e
lié
,fe. jecce daris. le
~u.yde,rzée,
dans la p,rov1,nce
d' OveHlfel .,
La
1
riviere d'
Yjfil
qui
1
con le
a
Oudewa–
ter.;
a
Gói:Jda.
O(
qui vá tOO,lb,er aaris lá Meuíe au–
delfus ,de
,Rotter~arri
;
.
eil,.
diftéfente ..de
1'
Yj[ei
qui
preod fa fource daos le duché de Cleves : Peut-c!tre
n~anrríó~ris 'J.~~ <:e~ ,
deur rivierés n'en faifoieht qu'u-
ne feule anctennement: ...
. .
.
.
.
.
:
Quol qu'il .
e~~ .foit ~
Drufus; furnommé
Germam–
ctu,
fils de
Oaude~
Tibere Néron, joigoit . le Rheiri
&
1'
Y/Jet
par úr'l .
c.oáJ
gpi
fubíille e,ncore. aujourd'
hui ,
&
comm~r:~~a
des .
digue~. fu~
Le llor,d .
d~ .
Rheio,
fJ.IlÍ
furent
acliev~s
63
aos a.pres ,par Paulin
Pom~
pée ., C 'ell ce.t .Wuflre Druüi_s
~ui.
móurut ig.é de
30
aos fur le liord dé la L.ippe,
LuppiiJ
( ri:vi~re
4é
Well–
plialie), dans fon c;¡mp;
que
.
.cette perte
ñc
.flOm·
mer .
¡¡
cam¡i
déte}iábl~ ~ .
(
¡tiJira fleleratá.
).
R<?me
drelfa des
llatu~s
a
Drolus,
&
on
éieva en Ion hoo–
neur des átcs de .
triomp~e ;,
&
de~
marifoléés ju.fque
fur les bords du Rhein : Velle'iüsd,Paterculus a tait
foli
éJ.oge
en
dtll«
mé:ics. "
1.1
avójc ;
it~il ;
toute$ les ver–
,;
.tU~
que la
~ature
humá,irie
4
peúi
recevo)c;
&
le tra–
•• ,vatl perfeél:10qner •
.C
fJ· ,
J;
l
. .
. . .
. .
· Y.SSBLMONDE; (
G'fJK·
moti.~
.nom d't,tne bóur·
g!lde
des PrO\Iiio<?es-urnes . .
Cet~e
hourgade appellée
e.ri:
~~~io.
1j'1Je r;(litmí,
,fe tróuv.e
dan~.
l;l
pare~~
mé:
nd10,nale
de
~a Aoll¡~nde;
&
da,ns pne ile .qu1 eft
a
l'eiíibouchilre de I'Yílel daos
la
Meufe, environ a upe
l~eue
.d.e.
ll,Qt~rt<Jam
.·•
r
•
•
YSSBLS'f EtN"
(
Gl.qg.111o~.)
petite . vil!e
&
cha–
teáij
,de~ . Prc;w<in~-unie$,
daos la ,.provmce de .l:lo!–
laride ;
aux
,conS
~
de cell.e d'Utrecht; fur le. petfJ:
Yffel
¡ ,,a
,e!Wjroa ;. ijcues d'Or.recht.
long.
u .
2.8.
l•t
~~ r, 'Í•
, ,•
,
'-
.
.
YS'tED
MI
UOST.EO,(r;éog.
,fiJIJtl.
J
~¡He
de Sue–
de
dan§ la
~é
ani~,
fur lac6te méridipnale de . cetce
prd~ince ;
,.
d. , li~ues f~d!Jif'es d~
Malm<;>é,
l
3
~e
Ghrilliánftad ;
&i:
t\
9
~e
Luoden.
Lo,g
.....
30.
so.
lflltt.
H·
38.
(~.
j.)
i
-
YT
Y'Í'AHU,
{.
m. (
íí;(i ,
11izt..
Litholog.~
nom
indie~
d'une pierre qui
{;e
trouvc da(ls le Paragllf'J. On dtt
que .ce
mor
Ji~nitie.WQi-h.;
jÑI1111nte,
EiJe
ell creufe, de
111
rolle
lit"
<te tdeux .
poings,
& .
ell.e rend un fo.n
qu
d
o o
la
fra.pJ'.e.
E-N~ fe, ,tt~ouw: da~s quelq?~s ~~
..
vieres du pays4 elle a enY.1ron
d~\IX
hgnes
d
epa1f·
fear. [ntt!rieurement
elle efl
d'11n :verd de mer , ou
quelquefois
d'ue
toutclU" ,fencé
c:&,
c~mme br~lée
.
Cerre 4>ierre etl
tres-dur~ .~
e.ftJauoe exténeure·
ment,
&
couverte d'un fable de la meme
ooule~r.
Ge fable eft !llemplj de
tubereul,~s
d'up
:hl~nc-í¡¡h!
1
&
qui preonent
1~
peli.
O
o regar-de .,::ette,
pt.e~rc:
com·
me forc ·atlriagente.
V.9Jez
d¡:
Laet
1
de
l~ptdtbu,s
&
gemmÍ$.
.
YTIC
*
f.
m. (
Hi/1.
1111t.
Qrn~.
-,xll.
j
nom
qu'on
donne daos les Ues
l>Ot«ppift~
-¡1
'\lO~ e.f~c~t ~
ca·
nard qu'on
y
o\Wit comm\lnément,
&
q\li
eft
,de
la
grofleiK'
de
nos caoards privés .
Le$
Chinois en fOQt
couver
1~ ~(s
par
la
ol,lal~r·,
comme · qn faic en
Egy.pte
pour
Jas ceufs
de
poulets . (
D.
J.
)
YU
YV
yueA,
f.
m.
{Hi{l.
••t.
&t.)
genr.e
efe
plant~
poly.pétale, liliacée.,
compofée de
fix
pétales qui n''?nt
poira de caliée
1
&
q.uifonc attachées au r«:l«votr •
La parrie--in'térieure
decette íieur eft garnre.
de 'fiJ
éramines
&
d'autant
de
.Comme~
; elles devte..nnenc
daos la fuite un fruit oblong, divifé en trois
log~t
qui
renferment des {emences anguleufes, difpofóes
Time
XYII.
/
o
YVE
en
de~x ran~s .
Aj<_>otez aux cara
a
eres de gen re, qoe
la racme n efl pornt bulbeufe,
&
que les
feuille.s
font ' pointues
&
r~flemblent
a.
celles des gramen •
Pontetler.t
anthologra. Poytz.
PLANTi: .
On en a ,déja donné les caraél:eres au
mot
CASSA–
VE ,
p~r~e
9tie
e'
e~
de fa racine .Préparé qu'on fait
du pam,
awíi
nommé en
fran~o1s
,
&
qui ferc de
nólirriture aux Américains.
L'ízrti~/e
C.f.SSAVE
vous
indiqtiera
'a
maniere curieufe done on tait ce pain¡
il
ne s'agit ici que de la ,elante.
, . Elle
e~: n?m:~ée ytÍc~a[olli's ~annabinir,
par
J.
B.
yu~.:a
folu.r alou,
par C.
B.
P. 91.
C:ell un arbrilfea11
~ui
croit
a
l.a hauteur .
d~
cinq ou
hx
pies
i
fa
tige
etl
llgneufe • tortue , noueufe , verruqueufe
~
fragile •
~oelleilfe: , fe~ . fe~il~es
fónt.
toujou~s
venes , .lar.gea
comme la mam, dJvtfées chácune en
fix
ou fept
IJar~
ties qui forit cdmme autarit de doig ts . Ses fle urs fooc
des cloches d'úrie feule piece ; blanch4rres , ayanf
pres d'uri . pouce de dianietre , découpées
profonde~
mene en cif)(j panies
~
le pillil (Jui ell au milieu de·
vient ,uri frnit .J?refque rond ' gros
~-peu-prea
commc=
ilne
av~!~e; c~~pofé
,de
~ro~s
lpges ói:)Jo!lgoes join-:
tes .enfemble; .qut , renfermeot chafune . un noyau O!J
le.merice oblongue. Sa
~acine
a la figure
&
la grof–
(eur .d'lio . návet; elle efl de couleor obf'cur.e
en-de~
bo
rs & bi;mche eii-deda,os. On .cultive cetre plaotc ·
en
plufieu.rsliellx de
1'
Amérique, daris les
rei"r~s
fa.
liourées
enJillons: OOS CUrit!UX en cultÍ\'COt
meme
~ans
l,e.urs jardins i:rois ou
qpa~re eíped~s .
Celle
que
uous venons de décrire fouffre tres-bien le froid de
ues,
~~imáts
en
pli~iri
air ;
&
produit des fteurs.
, On
peut mulciplier toures .les elpeces de ce ,genre
de.
pl1nte ; foit de gráine tirée du dehors ; foit des
t~i:es
de .la pl¡¡ine; comme on fait pour !' aloe$.
011
fe me;:.
ce,lles.
qu'oo éleve '
d~ .
graine dans un pot de
terre légene ; qu'ori tient
dan~
u!le couche chaude
pend_ant une
~ouple
de mois.
A
u
bouc de ce tems-la,
9JR
~et}:h~que .
nouvelle, plilnte
~ans
un poc
ii
p,src.
qu'oii enttetieot de meme daos une coyche chaude ¡
on
ltrro(e le-s póts,
&
oo dor:me .de l'air
ii
la plante,
ll!ltant que
~a .faifoo
le permet .. Vers la fin de l'été,
()n met ces .pots daos bne ferre parmi les aloes . En.
6o
quarid les plantes fonc forres, on en
fai~
des bar–
dures
ou
el~~~
fe maintiennent pendant l'híver,
&
6eu..
riflent eofliite
a
merv~ille.
(
D . .
,7.
l
.
1'UCAT~N
ou
Yu<:ArÁÑ,
(Géog.mtui.)
I.'Fovince
~e
1'
.Ameyiljue feptentri<?nale, dépendante de la nou.,.
velle
Efpa~e.
Ch
riftophe CoJsmb en
1so2,
eut la
pr~qiie,re f'PO~Qi4,'ao.ce
de ce pays, mais il
o'y
encr,
poinc: La
d~f.óuvene
en fut faite en
1
P7
par Fran•
~.ois Fernan~
de Cordoue . En
1
s
27,
Franc;ois de
Mootéjo
~¡
joiot
a
Grijalva' avoit parcouru tOUtC
la c6te d,e
t•rucatan ;
en fit la conquete,
&
en fue
le prerriier gouve.rneur .
.
L'l"u~atlill
eft u11e prefque'Ne qui s'avance daos le
golf~
de Mexique. Son te,rroir ell
6
feni!e en g¡rains .–
q,u'oo
y
mÓiílonne deux fois l'année.
JI
y
a
des mi;–
nes d'or
&
d'~rgent,
&
plulieurs aoimaux qui lui
ío~
parti
culiers,
,comm~
le pareCJeux
&
le chat tigre.
J,..es
.
vaQ.he¡s
y
fon~
exc"emement grolfes •
O
ntr.QUV¡e
daos cette p,rovince beaucoup de
bo~
ppopre
a
la 9harpente' du miel,
d~
la cire' du f\1-
cre, du ma'is
&
de la calle . Les habitans
y
font néan·
moins en
~if
,nombre.
O
uere la ca pi tale, qui ell Mé–
rida,
il
y a la nouvelle Valladolid , Salamanque
&
Camp~cqe.
t.
f).
J.
}
YVERDU¡N
b11i/Jiage
ti',
(
(Ziog. moti.
)
c'ell .
u~
des cinq du pays de Vaud en S!lifle, qui dépendent
da canton
d.'
Berne.
C~ bailli~ge
s'érend d'un caté
jufqu'au
mo~;~t
Jura,
&
de l'autre
envi~on_
trois
lie~es
tiri!ot ·ver:-s Laufan"e.
ll
comprend dlx·lept
·OU
d1~·
bu.itparoiffcts.
UJ.
J.
)
YYERDUN, (
Géog. moti.)
ville
Al!
Spí:fl~
&\1
P3Yli de
Vaud, chef·lieo d'un bailliage de meme nom ,
a
la
tEte du lac de
Neu.c!,la~~
,
pr~s
c:
les .riv.i~s
d'Orbe
&
de Thiele,
q
n'-§>a t>~íle
fur deu;¡
pon.fs"done un fe
leve la nuit'
a
qQiQ.Zel~eues
3U
fud-9peft de Berne.
Cette ville
no~ée
C.
.{Árum
d~M
lil no,riee des pro–
vinces ,
,6¡.
e~.¡lt(N1Jtffll
$Jr/JJ1tJ4..Í#,
_4ans
j(l
OOtiCe de
l'empire,
a
toujoors été- aflez force . Elle eft
a-pr~fent décorée d'une grande place, bordée aux quatre
c~tés o·~
temple' d'pn chateau,
d~
la
maifon
de
ville •
lJ
d'up greQier public. ll
~·y
fait du com–
mer:ee, par le
m
oyen d'un petit port qoe formtt
t'Orbe.
Oo a
~rouvé
a
trwrd..,
qoetques
méda\~ 1 '\.
d'e
mpereur-s&
une
inf~ription r~>l;naiJie
fort dél abrée,
&
rsppor.t.éeft
diverfement par Plantin
&
S.cheuzchzer,.
qp'elle
-eft ipio,t~~Jiigible
•
.
l.q~.
i&IIJ.
¡ o.
IIIIÍf. 46.
~
( D.
}.
>.
E
e e e
YVE·