T. AW -
Vatífwi~rt,
"'at'<li!
ces fui,rtt
fun~fie~. ,
ttl\'a .
c~nfe
de la nrop petiae quantit6 de liqueur fpi,r:itu.eufe,
re•
lative.meat.
i
la d?fe
~~ fublim~
corr:o61i, de
Fa~on
que
e~
Ji>Oifon
aél1F
écotR
donné
pre:fque tnaltéré-;
&
a
-ues-haute dofe.
.
La
méthode
que
fu!t l'autenr tJUe nous v.enons
de
ci~er,
ell de féparer d'abord le negre infeété
duya'W
de¡s nutres,. pour empecher la communicacioll de la
maladie •
&
liie le .tenir enfermé dans une maifon ou
il fo ít feul;
&
lorfque l'éruption c&raé.lérife
bi~il
le ,
,II'W, _
i_l
doon~ .
tous
le~ lo~r~;.
ptmdant quinze
j~urs
o u crolS fe mames, ou JUfqu'a c:e que les
ja'til.l'
fe>Jeor
par vehus
a
un érat fixe fa ns augmenrer' un bol fait
avec
flor . fi¡Jpbur .
€·
j ,
camph . inj jJi1'it.
'fiin
foM .
gr. v.
t.btrill&• andromach .
3·
j.
JY.rup.
&1'0ci,
m. (.
m. f.
bol.
Ap*- celan palie· tOUt-de-íui be; fans pré–
p!!r3Cion auli remedes mercuriaux; dans la vue d'ex–
cirer une legere
falivario~
.
JI
fe
fert dú mercure
doux ' qu'il donnt
a
petire do fe; año qo
1
il ne purge
ni ¡:lar en -haut, ni par ·en-bas;
il
n'eli donne jamais
plus de cinq grains, qu'il réitere deux ou ti'bit foi-S>
par jonr, fclon que le malade paroit en état de le
fupporrer
¡
ne pou()e jamáis la falivation au, dela
d~one
pinre par jour;
&
lotfqU'elle a
e
té pottée
a
ce point,
il atrive foul'ent que . les €hampignons . fe cpuvrent
d' une cl'ou re éca!lleufe
&
feche; 'Ce qui
pt'éf~nte
un
fp eétacle tn!·s-délagresble; ces 6cailles combent peu–
a-peu'
&
darts dix ou douze jo_tits lá peau relle unie
&
nerte; il faut alors celfer l'ufagé du .mercure
doux~
&
lailfer tomber la fálivátion d'elle-mllme
¡
aprc!s quoi
l'on fa ir fuer le maliide deux . ou trois. fois ; par le
1
moyen de la lampe
a
l't;íprit-de•vin
~
&
on leur 'fait
pr,elldre
l'éle~uaire
fuivant.
~ - Athtop.
minera'/.
3
j.
f.
gumm.
gtlfl,'jflc,
3
f.
oJei
Jajfo.fr.l{t~.
xx.
íhertac.
IJndt omach . confir'fl. rof.
r
ub. a_na ,
3·
J·
/YrNJi .
croci,
f.
m.
01.
f.
elell.
c11p.
ttg .
3·
x¡.
mane
&
jero .
L'aú–
teur ordonne encore la décoclion de gayac
&
de
fa()afras fermenté avec le fyrop _de fuere pour toute
boiffon , pendánt l'ufage de l'él eétuaire,
&
la fa ir con-
tinuer huit
bU
t¡uinze joun apres..
.
Quelquefois
apr~s
que tous
l~s
chanipignons oli
.
y a7.1Js o nt
difpáru, que la péa ti ell nerre ;
&
que la
ialivation ell tombée,
il
en
relle .un
gros,
dont les
grains foht for t faillans ,
&
qui ell rouge
&
humide;
on l'a ppelle con1rhUnément
le mtJitre
yaw;
il
a
~out~
ta
vie
a
plufieurs negres' paree que quelqiles _prari–
ciens fe fc-mt imaginé qu' il falloir Ci'Xcirer une ft'con–
de,
&
m~me
u
ne troifiemefaliva t ion, tandis cju'il a
ti'·
roit furli ¡:¡our
coníum.er ce champignoo, qui o'ell
plus qu'un vice local
1
d'entployer pendant quelquc:s
jours les corrofifs íeuls,
tel
que le précipire rouge,
de les unir eoíuite svec qucHque fuppuratif, d'avok
recours
~ntin
aux larcotiquts .
.
.
Apres qíte les
yaw1
lunr gudris, .il
y
a des mal"á•
des
a
qu i il íul'vient des efpeces de charbon aux _pitfs,
qui leur rendeot 1•ufage de ces parries ou impoffible,
ou
~res-douloureuJ¡;
quelquefois route la parrie tfu
pié efl: affeétl! au point
qu~ ls
ne peuvent íouffrir
qu'on y touche;
&
d'autres fóis, il n'y a qu' une ta–
che d'une méd!0cre largeur; on croit que cette fe–
conde maladie
etl
dfte
a
l'humeur
vicí~e
qui o'a po
avoir fon iffue aufli fa€Uement par Id piés,
i
caufe
de la dureté de l'épidetme . Les negres ayant c·ou.–
turne d'aller piés nuds-; cette nouvelle atfeétion
r~
diffipe aulfi; des que par
le
moyen de l:inflammation,
le
c~a mpignen
íuppure
&
fe fond tOut-3-fait: quel–
quefois cetté chair foogueule n'etl confumée c¡o•a·
pres plutieurs années par des in'flammations ou des
fuppurarions
'luí reviennent fréquemment, ou par
des cauftiques appropriés; les maftres des habitations ,
des negres ont ditférentes recettes pmu réuffir
a
dif–
tiper cec aceident , mais la plus fflre confille dans les
bains
&
dall5 la deftruetion de l'épiderme, apres quoi
on procede comme pour le maitre
:;aw ;
on doit é:
vi ter les caulliques trop aéti fs.
&
avoir attention
qu'ils ne portent pas jufqu' au·x cendons ·
&
au p6-.
riolle.
·
Cette maladie
íe
trl!ite de mc!me daos les anfans
que dans les grandes perfonnes; od doit feulemenr
prendre garde de ne pas txdter une falivation trop
force, il fuffic de leur tenir .la boucoo un peu olee•
rée , peut-4!tre
m~me
pourroir-on m6nager le roer–
c ure de
fa~on
qU'il
qe
port~t
point du tour
i
la bou.–
chr ; ll·lors il fa\]droit le donner '
a
plus petite ,dofe'
&
le"tontinuer plus ·long-rems; Jes enfang
4JOÍ
fonr
i
Ja
mamel.lefont guéris par les remedes qu'oo fait
prendre
~leur nourrice, E>o
i
leur mere; ca-r la
barbare c.outume, qlli
-dl•
le•
natioAt
~s
a
fato
YEB
dHUnguér-.
~es -~eüir
tic.-es-,
n'eft
ps"
fuiv.re,pa-s
m~
rñe
connue _pal' _des
- ~eup~es;
qui
ne
fontdirigés que
par. le flambeau lum10eu"
&
certain de la nature.
(m)
.
..... .
.
.
.
YA_Y
~UHQUITqTOTL ,
1'.
m.
éJJift . ,.;.
Orn.l
oom
tndaen
d'~n oal~au
d'
Amérique . decrit par Ni e·
remberg;
&
qUI ell remarq.uable
po~:~r
avoir deux plu-·
mes de lá queue plus longues que · les aurres, ea
garoie nues'
&
ft!ulemeilt garnies
a
l'
eJtrréinit6 da
gecits poils noirs
&
bleux , Cet oifeaq e!l de la gro(.
fe~:~r
d'uri érouroéau, mais fon plumage ell admira–
bletnent mélangé de gris ,'
de
jaune ; de verd
~ d~
bleu , Ray pen1e que. c'ell le mc?me o ifeau doot par–
le Marggrave fous
le hom de
guajr11 -gHainum~i .
(D.
J . )
Y:B
YBÁOOE ; .(
Q·io'g<
mod.)
pe'tit~
ville
de
1;
Am~ri
..
(}u e
m~r.idionale,
au .nouveaú royai:tme de Grenade
~
pres· de lá provirlce
pe
.Papayán,
&
a
30.
lieueJ
d"
~anta, Fé, ,
.
Hrs. l'ouell.
(
D,
J.
)
. YBOUYAPAP,
¡Géog . mod. )
móntagAe de I'A•
tnérique
méridional~;
dans l't le de Maragoan;
e·
e~
une montagné extrlfmemneiít haute,
&
ddnt le fom'! ·
mee
s· ~rend
en
une plaine imriumfe ;
tant eo Ion"
gueuf qu'eó largeut ,
YC
YCHO;
.r';
m.
é
Hij.
ilai. '
Mo111~. )
plante du
.Pé..
rou qui reffemble,afiez un pdit jonc
1
excepté
qn>eJh~
ell un peu plu-s
iuenue ;
&
qu' elle fe
termime
en
pointe. Touces les
.montagn~s·
de la
Pun~
en
íañ;
ao~verres'
&
<i'eft la-
Í1011tfllituire
Olfdinaira aet Lla–
mas ; (D.
J.j
YD
YDAUZQUERIT;
(
Geog.
;nlJJ. )
connrée d' Afrí–
que, dans le Sus de Numidie, du cóté du Zara, ett
du, Uéfert. Elle ell fertile, reiiferme plufietirs pla–
ces;
&
.ell habitée par des communautés de Bérébc·
res. (
D;
(J.)
YE
. YE ;
{Géog.
moti. )
les HollandoiS' lui ajourent en
teur langue l'article
hit,
qui marque le neutre. Q.uel–
ques fra115ois,
tron~pés
par cette prononciatipn , di·
fent le
Tey,
paree que 1:1, chez les Hollánd0is, fe
prononce conime notre
ei;
&
ces
fran~ois.
ajoucent
norre article d l'article hollandois, ce qui fait un plai"
fant effet.
.
·
11
íeroi~
difficile
i
préfent de . déterminer
~e
que
c'ell que l'
Ye,
ruilfeau fJUi donne fon nom
a
cet amas
d'eau .. On appelle aujourd'llui
Ye,
une citendue d'eall
qui ell entre .Beverwick & le Pampus , & done le
pon d' A.mfierdam· f
aic parrie. C'ell: urte concinuation
de la Zuiderzée
1
&
q.uilui fert de décharge daos Les
vents du nord. Cette écendue d'eau
re~oit
les eaux
de plutieqrs lad .de la Nord-Hollande,
&
celle de la
mer de Harlem,
a
laqueHe elle communique par de
belles éclufes, Les barques chargées
paflen~ d~t
1'
Y•
dans la mer de Haertem, par Sparendam.
f/oyk
Y
r .
([).J.) .
'
.
'
, YEBLE,
f.
tn. (
Botm. ).
c'efl le
fimbuctu
humiJis,
five
ebui'IJS...;
C. B. P. 4)6.
J.
R . H. 6o6.
en efiet,
cecee plan re relfemble forr' au fureau, elle s'éleve ra..
i'l!ment
a
la hauteur de quatre
pi~&
•·
&
rr~s-feu llent
¡
celle de deux. Sa racine e'A: longue
, de la grofi.eur
du doigt: etle n'eft poinr
li~neote
1
ma.ischarnue,
blanche ,. eparfe
M
c~ré
&
d~aucre,
d!ane .
f¡~veur
a•
mere,
-mJ
peu acre,
&
qui
~a
ufe d-es
t~auf~es.
Ses
tiges font herbacc!es ,
cannel~es,
•ngule
ofes,moiil~
leul'es
1
comme cetiCi't du fureao,
&
eHes
p.érill.en~en
hiver. Ses feuilles font placées avea fymmétrie,
&
fon~
compefée$
de
trois ou qua.rre paires <!le
pet~te~
feuilles, portées fur une c&te épailfe, termin6es par
une feuitle
imp¡~ire
. Ce-s pecite' feuiUes font plut
longue.s, plus aigues, plus dentelée.s,
&
d'one
edeur
plus force que c:eHe do fureau.
Ses fleurs ÍQnt difpofées en parafol, petites , oom•
bJeufes. oclorantos,
lit
une .odeul' apprCichal)te de col,.
·
les
.r-