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V

E

R'

11l>bayes·,

J

'on~

de

•Hérrédiélins de •fa

·éotfgt:~-gmoh

de

S.

Vánne" & l'autre de ch¡moines r6'guliers.

Long.

J>r.

·.p.,•

latit.

48.

S'! .

(D.,

J.

)

'

l

.

VERrU6/NI

ou

·VERRUC·/NF; (Géóg.

·.me.)

1

pe,uples.

de

•a Gaule narbonnoife, feloo Pline,

l. 1//.

c.,

itJ>

Le.·p. HardouirYcroit q·u'ils haif¡toient l•e quar·

tier de la Provence ou fe rrdbve aujoutti'ttui Vet;i–

.gnon . (

D.

j.

}

Y.E~.VE,

f.

f. (

Po¿jil!.)

c'ell une vive repréfen:_

tation de l'objet dan's l'·el prit, & une étnotión du

c~ur

lproportionnée

a

cet objet; modlelit' heiJ'reux

poar le . génie du .poite,

·ou

{on ame enHamrnée,

~omm~ , d'un

feu

divio, .fe repréfeote avec vivacíté

ce qu'il veut1peindre ,

&

répand fur fon tablélau

cet

e fp11i t de vie qui !'anime,

&

ces traits

~ouchans

qúi

nous .fédulfent & nous raviffent.

Cette fituation de l'ame n'ell pas · fa die

a

définir;

&.

les

ic!é'es

qt~'eo

donnent -lll piOpart- des auteurs,

paroiffen(! piutót fonin . d'tme imaginatibn édiaotfée

que d'un. el'pcit ré.fléchi.

A

tes en crorre ,

1

taor6c c'efl

une vJfiOJl •céleíle, une influen<"e diviHe',

u-n

efprit

prophtú'ique·:

tanrbc

e'

ell une ivre(Je , une extare,

yne

.jc:W:J

mél-ée de trouole

&

d'adihirlltion, erí pré–

fencé de ,lfi

. clivifliré. Ont-ils deflein p

r

ce langage

emphariq.ue

de relevef

les arrs

&

de

d~rober·

aux'

prophanes l

es

myllere~

des . mufes? Podr 'nous:

éc3r–

tan~

ce falle állégorique qui nous offiifque, cónfidé-

rons la

"""~

relle qu'elle ell réellemelít.

-

'

La

div,inüé qui infpir.! les r-poetes·

qila_n~

iiS

cem–

pefent.;

ell femblable

3

celle qui

anime

les hétos:

dans ceux-

ci,

c'ell l'audaóe, •l'lntl'épidiré narurelle

animée par la préfence

m~

me du

dan~er;

' daos les

aurres c'ell un gtiand fond

d~

génie

7

u'ñe jutletfe-d'ef:

prit exquife, une irnagination

f~coude,

& f'ur -rdut

un o<r:ur plein d'uu feu noble¡ & qul s'allume aifé–

ment

a

·la vue des objets. Ces

llm!!s

prlvilégiées pren·

nent· fanement l'enipreinte·

d-es

Gihofes qu'élles con–

~oiveñt,

.-&

ne manquen"D• jal111li

~e

les reproduire

avee uo npúveau ' caraétel.'e d'agrémenr & de:

force

qu'elles teur communiquent. V·oil':l

la fource de la

CltTflf1

(!)IJ

h

l'cUlthoufiafme.

iSl!J

effets (bnr faciles

a

comprendrel;

11

l'dn .

fe

rappell:é qu'•urt llttíllé obfer–

vatep¡; •puif'Ei dans la narurre tous

le~

trálts dl:>rl't fes

imih!tións peuyerlt

~r'l! compo~es;

il

les

me

<fe

la

'foule,

les

..atfelrlble

& s'en

• r~pllt.

· Bli!fltOr fob feo

1

s'allumc l la vue

~ l'oltjer~

·,

il s'ouhlie; fon ame

paffe

dltn5

les clrofes

qu~if

. ée;

i~

efi tour-a-tour

Ctnoa,.

A!agdAe;

Phedr~~

i4y

polire:

&

O c'ell la

Faruliiné>,

n

.ell'

le loop & 'l'agl\eaU. le chhe

&

le

ro(ean.

c;;•e

ft dans

ces

franfports qa'Hornere vóit

l~s

c;hats

'&.

·l.es

,

-eoucti~I!S

ífe9

dieux: .qlle

J

Vi rgi 1e enrend

les cris

affre

ux de Phlégias dar:ts

les rénehres infer–

Rales:

6f

qú'ib .triouvent : I''.Un

&

l'aUtre des ehofes

tfUÍ

rte

fonC

rJutJ~

pdrt

(11.~><qúit

Oépeodant

[ont

vraies.

'

·,,

<P

oeta•

i'mr1

,tabtlla.r

.~eplt

Jibi

, ·

_QuArit

qdotJ

*'.JtilnJ

efl

gl!flfÍIJIII, repl!rie

t'a111en.

Voila

Ja

bertr~e:

voila .l.'enobonfiafme : vaílil

le dieu

qui

fai~

lbs vrais

.p~innres

les muficiens

&

le' poe-

tes

(

9.

1

•) ·,

• •,

,

·

1

·

VERUf.

d

GÑg:

nun/J

}

viHEt d'lralie, dans ,le

P l~mont • ali comté .d' .&lli,

fúl'l

one•col1ine,

eres

if.u P6,

entre Ca-fltl

&

TJUrjn., aox confio do M,ol')trerrat, Elle,

efl llien ofurtiliée.

&

apparricrH ao roí de Sa-tlclttigne.

f:.o11g.

1J

'j~ !>ff>:, J•

tft~

-f:\ ·•16 .

'~

EJ¡

•J.

f

1

JL

¡

0'0'

V·ER

:VEUl.bF

:,

1'. 1'.

~·tm1fe

i/&

t<'áut6lñerit>.

j

p~·

tite

p~a

que . qli'e

n atta.\:he 'iox piés dés oifeaU!t do

proie,

&

fur laquetle: plaque font emprélnres les ar–

mes- dtJ ·feigneur,

polll'

fairt-

rre~bAnotrre l~oiféaú

(D..

1-:

J ··, •

·1

,

·,

"

V:6RV·EINE,·

~BRVENEo,

f.

f, (

ltift. ~ rw.

Ból.)

"'rbétla

~

geo11e de plani:e

·a

fieur

m~nopérale

,

~abiée

dont la levre fupérienre eft droite

&

découf)ée ordi·

r¡airrment en deu!c pani-es & J·'i'nféJ'ieUrt: en

• tr0{~

de

fa~on

qne

cette.

fléor paroic au prerniet coup

·d'a:il compofée de cin([ pieces•._Le pitlil

lor<~

du ea–

üce¡

if

·ell a'ttaobé camme un. alou

a

la

~areie

po-

ftér.ieftre •de• la .(leur,•.& eínpuré det quarre emhrioDS:

qui déviénnent cfans.

Jk-

f'llite · llutant dé femences rnin–

ées

$ ·

oblongues; elles ieritJ>llfleiTI! prefque coure la

capfule:

a

·~erv.i

de·

calice.•t'

I'B

fleur. ·Ajourez aux

. car&aéré'!i) deJ{t:e gteore • que' les

fteurs naífient te

plus. fouv_ent,>en. gFil •fafis er..-e

aifpof~es

en

rGI\tf~

&–

qo'elh¡s :fon,t !'éónics quélqliéfois en. une force de rete

Toornefo'h .

mfl.

ret

,,r:blpVoytz.

PiANTE.

'

.t:.a

'l).el{vmz~

cc!).mtnutre·,

·riJ~~Jlén~~r 'llúl~aris-·~

ctZr-1411!0.

flor~.

J.

/t.

1~

:z.o:a, ef\.l l,i ,ptincipale des.4tuit"

eCpd~

,!JJ[I

r

1

'

/

\

.

VER

ces'ck

Tour(¡jefort. Sa Yaciné efl' i:mtongúe',

1

uQ. pea

moins

.rro(J'e

que le petit dotg"t, garni ·de quelques

fibres,

blan~he,

d'uo goíit tiranc fur l'amer , Elle pou(:.

fe des rige' 1\aufes d'u'n pié

&

demi

~

anguleufes ou

quarrées, dures,

un

peu

v.elue~,

quelguefois rougeíl.–

tres & ·Nrrlt!u'fés. Ses feúillés for1t oblongues, oppa–

fées deux-a-deúx.,

- M~cbup~-es·

profondément, ridées,

d'un verd

pi

us foncé deffus que pefious, d'un goQc

amer

&

defagréable.

"

-

.

..

Ses fleurs naiflent en épi long

&

grele, pei:ires ,

formées en gueule, ordir;¡airement bleqes, qoelque- \__

'fói s l:ilíinc-hlrl'cs"; chacune ell un foyáu évaté par le

ha u

e

&

découpé en cinq parcies

pr~fque

'égales, aveé

quatl'e peti,tes éramilles dans le milieu,

a

(ommets re–

courbé'S . .

~ua od

cecte fleur eft tombée , le calice '

\lUÍ

ell fait en corner, deviene une capfule :remplie

de

.quacre ' femeoces joihtes enfemble, greles

&

ob~

longoes . Ce'tce planre

ero

te

aux lieux iocqltes,

co·m~

me aufii le

lón~_ ~s-chemins,

contre les 113it:s

&'

cO'n-

tre les· lfim-s; •elle fleur rr

en

écé' quelqoefois

ln~-

níe en ·aúl:dlitne.

Voyez

V

E:

R.

vErNE , (

LittérátiJ,:~ : }

)( [j),

'J.) '

'

' .

V

E.

R vE 1 N E, .(

M-a

.

.mé(l.

)

il

n'y

a

pas

de

plánré

que les

ñeiéhs

.ti

e

fu e

ta!tt recommandée gue t

elle-ci

,

éil

qiut!it'é de J v-ulnéraire; Us

l'ont

r.egál:~e

cotn.hÍ

'e

c_apable de chaffer les

corp~

étranget's: 'ée q

ui lüi i

i

fait

ddhner

1e n'om de

'bl! f /la vtilneraria.

H

n'y a pas

r'l.Ofl

plus de plante dont ils aierit fa rr uh plus grand

ulíige daos les lacrifices: ce qui

l':r

fait appeller

h~r·

ha

Jlrcr~-.

herbe faince,

~

t;mi/4

'}ofJir,

table

~e

Jit–

picer;

'tin

en répandoit fur te · autels, & ctn s'en

ter–

voil:

a

le-s etJuy-ér.

11

n'y a pas de plante non piÚJ

fur laquelle l'es magiciens aient fait plus de contes ri.:.

dicules. Si,

par

exemple, ont dit quelqtre!-uns d'en–

rr'eux, on d€crit •u

o

cercle aurour de C!'ette plante,

&

qu'on la cueillie ífe la main g :wche avant d'avoiP

vu

re

foleil ou la !une' on fera

lleur~uíc

dans tour

~

qu'on ehrreprendra ·; mais

fi

Ó'1

la cúeille de la droi–

'· t'e' tdUt atriv'era de rravers. On

m

dañs quelques

aú–

teurs que

fi

on

fdit

m~cher

de ced:e -heí'&e aux er\·

fans, leors dents viendronc fans douleur:. On la dit

bonne auffi tontre les convlllfibns

&

cohrre les char-.

mes. Qllélq\iés-uhs éllimellt

la racme <Je

vlrvl!illtl

lionne

a

l!tre

~orcee

'en amoletre contl'e les

tumeu.rs

fcrophuleufe~;

•&

il faut qu'ell'e foi@ a'ttdcb"'

ée• au ·col

de:

la maiA d

1

tne VieiJJe.

·

1

La

fi~-tve

Jii~

efl

ílp~drive,

dérer1ive, forrifia.nte

&

fébrifuge.

t.es

feuilles infy.fées daos du vio font boo–

nes da11s

l

a ch

~orofe

&

dÍ!ns

la j:mnjffe. La

poudr~

des (eurlles ell: honne pour

l'hyd~ópifie',

&

le

ful:

guérir les fievre s iocermirtentcs . Une .infufion dés feuil'·

les

fai~e.

en maniere dé fhé éll bonne daos la palfion

hytlériqúe. ·

'

f

..

Le¡

feui1l~s

pilées & appliquées en forme

d~

cara–

plafme, fonf un tres-bon réfolurif' dans

'~s

douleurs

de ·c6cé

&

<Jans la, pleurefie. Le-

peu¡>'le · c~oit

que cet–

re applicátión acrire 'en-dehots le lang éfont l'arr8r

caufe ces math. L'eau dill

illée ' d

e

cette

plante, aaffi

bien qoe

fon

fúc' guérit l

'infl.am!

Tu¡tion des reme.

t!ft

boone dlíit

lé!l ¡jlaies'; aog

menre l

e ~lait'

étes 'ndurrices,

brife

&

~lfá(J.~

li 'Pierre de 1 veffie,

' & '

ífbhne du

fou~

la,.emen~

d.1n,

l:r .colique venreúfi! .'

Exttait

.du tli'c-

tlrmnat'rl}-

""

rnéd'ft:Í111! de

J amés •

n

Noos

'né

ci'eY.Oll4

pas ioucile

d~

donner d

té'ms en

téms querqueS'

·é~hartrillons

de la "'aniere des

harma–

cologrf\e.s tant llnciens que modernes. A:u 9_elle

fl

n'y

a qo'a preD'dr

les aftertions pofirives fur les vertu-s

de certe.plltnth'' poór le limpie énoncé de fes ulages

ou pour 'les' pt,érler'l'tions. des}

afít~brs,, . ~ l~nn

aura ée

que no

u~

·favo.,

de. plus· ré'et Jffir éettE!' ¡)'lá'nté.

Ses feullfes. é'ntreAt daos

t"edu

vulhfraire.

pou–

dre conrr.t!J

r&

fugé,.

&

l'émplltre de l>é'tdine

~

&

les

tbmmittfs.

H~uf'le's,

4e

l'húile de fcorpión. compofé!! •

1

&r..

(b) '

.),

1 • ' •

. V

E R

v~~ N' É~

GLr'ttér.}

cette ¡)tante

~toil

chez. les

Ro.mains fort en utl.lge

d~ns

leurs cérémonies

re-

ligieufes; on en balayoit le

s aurels d

e jupiter; -on fe

préfentO:it daos les, temples.

couron.né

de

vervei11e-:,.

O!l

t-enoic

a

la main de fes feu

iltes lerfqu

'll falloif appai–

fer les dieu . Quand il s•agifloit de chatler des mai–

fo-ns les. malins efp.rits, on faifoit des. afperfions. d'eau

luílrale rir"é

e de la

flerveifÍ.I!·,

· 11

fáut ce

-penl:lá.nt

rernarq.ue.r que les Latins appet..

loient

'IJetb

m.e ,, ve-

rbena

,

v~rb~rlta&lt

..

hil!raóotanl!.

non-feulement la

'VI!Tfii!Íne,

mais en

gé~ral

diverfe9

' Cortes d' herbes.

~

de branches •.

de

feutnes d' arhres

verces,

&:.'

cueiHies' dans un

<líen•

fa

eré.. lis s'en fer–

vo.iel(e pour les couronpes de&

li~raulcs.

d•armes lor(–

qu'on

\

¡