VER
La
troifteme tfpet'e de tonnelles efl celle
o~
le
corps de
1/W'flltiJI
ell
~tablie
comme
a
la premiere
cfpece,
mais
a
laquelle les
p~cheors
onr .ajouté une
l
.
ambe, aíle ou cOté, bras tendu floreé
&
pierré, de
a
m@cnc maniere que l'on tend les rramault, le1 ci–
baudieres
&
bretelíeres ftottées ; ce c6cé ou jamlte
cft
expof•
1
la marée, añn de conduire daos la connelle
le poillon qoe le flor amene
a
la c&te; ce filet eft
de l'efpece det rera varians
1
paree que le pacbeur
le place ol)
il
lui plait. le pouvanr chaoger
a
fon gré
dans roures les marc!es •
Les
tunnelles de la quatrieme efpece fonr les
m~mcs que les prcfct!dentes,
a
la diff'é
rencequ'elles ne
foat point
fl~rtées;
le oorpJ du
wr.
,nt.Jt,&
la jambe
ou bras fonr
arrlr~s
fur des piquers
de lamame ma–
aier que les retl de has pares¡ ce
TJtntiiJt
etl une
pacli r••
f6dentaire; ce qui cootribue le plus
a
arra–
ter roo
e
ce qai fe préfente daos le filet, ell un cla–
yonnage de quelques
~ouces
au has de la jambe, que
t¡uelques pecheurs de Dieppe y ont ajouté; ce qui ne
doir J'Oint l1re pormis paree qu'il pourroit retenir le
polllon du prontier age
1
qoi vient le premier • la
c6te
A
la marée,
&
qui ne s'en retourne que lorf–
.¡oe la bafle mer lo force a s'en retourner •
Lt
dnquieme forre de
..,,.rwtiX
el\ la
m~mo
que la
prc!cédente
1
&e
c:orps do
"''"VtiiJt,
ou la tonnelle etl
.comme
a
la premiere
¡
il
u'a femblablement qu'une
feulc: jambe. panne oa cbté esr.ofé
a
la marée
i
il.
dlffere du
préc~denr
en ce que
c1
jambe el\ formée
en demi-cercle, c¡ue
les ptcheun montent fur pi–
quert,
ou
qu'ils
flurcent
fu1vaqt
le
terrein oq la con–
nelle
en
placée.
A
la Rxleme eíbec:e des
fltrw1ux,
eet
ioftrument
1
deux jamhes
1
ailes ou pannes; il forme une P.lche–
rie plus parfaice
q_ue
les premieres; on le rend Horré;
l'alle du c6té d'ou vient la marée
a
la c6re. etl tou–
jours
plus courte que l'aurre, afin de donner une
eo~r~
plus libre
a
u polfion qui
y
arrive de flor; ce1 jambes
formeor une el'peée d'équerre, dont l'ouverrure de
l'angle ell fuivanr la nature du cerrein fur legue! la
p!che fe fait; les lieulC les plus cpnvenablet font les
~erit'
c:oudes
o~
la marée rembe uec plus de rapi...
Clité.
La feptieme efpec:e des tonnellet ou
vtrwluM
etl
droire ou en demi·cercle
i
le
'VIr'l"ll"
&
les jambes
fonr ruonrfs fur piquets; on peut regarder ces forres
de tonnelles ain6 établies. , com•ue des has pares •
rournées ou fourrées, donr la poi ote de la
p~cherie
expofée
A
la mer, ell garnie d'une roonelle ou gon•
ne; les
p~cheurs
des Greves du. ont Saine Mic:hel,
()Ot
de femblables
p~cherles;
elles pourroient bien
avoir donné lieu
i
l'établiflement de ces fortes de
ronnelles donr commeacent
a
fe fervir les pécheurs
des c.6te!l· de Caux .
La
huitieme efpece de
Wt"'JNX'
ou ronnelle
a
deux
jambe5 ou pannes droites ou en demi-cercle',
&
Cfans le ·milieu de l'intervalle une chaífe comme les
pares de bois
&
de filets; cette chalfe va du pié de
la cate ¡ufqu'a l'entrée ou l'embauchure de la ton–
nelle; a1nfi que rous les aueres file
es
de la plcherie
elle ell monri!e fur pieux ou píquets
¡
il a'y
a auc:un
inc:onvénienr de tui laiífer la hauteur de cin_g
~
6x piés
au-deR'us du rerrein; elle
a
&e nreme effet qu'aux
pares, en c:onduifant daos la tonnelle le poHlon qui
entre daos la plcherie; celle-ci eft c:omplette,
&
peur plcher avec autant
&
plus de fucces que les
pares,
&
il e{\ certain que tous les poiílons qui font
aílez grands pour ne pouvoir· paffer au·rravers des
mailles, n'en peuvent échapper quand ils
y
font une
fois reflés au juilant .
La neovieme efpece de tonnelle eA la
m~me-
que
la précédente; l'indullrie
do
pfcheur y
a
ajo
uté en·
c:ore un tilet, pour fermer l'entrée de la tonaelle;
il
prend
do
bout des pannes ou c6tés qui jot,nenr le
wtrvtu.«,
dont it augmente de cette maniere l'em·
bouchure: on le lace également
for
la chaffe, avec:
cene
précau~ion
.. Les pe
cheurs
emp~chent
que les
bars
&
les mulets qui fonr
da.nsla p&.herie ne fe puif–
fent
év~der
en francbiffan
.r au-detlus du 61er,
e01n•
me ces lortes de poilfons ont l'intlínél de le faire.
On
prend daos les
'IJirflttiX,
de
toutes efpeces
de
poiílons, également des poifiOos plats
&
des
poif·
fons ronds, des raies, des folles, des barbues , des
c:arrelets
&
limañdes , auffi-bíen que des mulets •
des
rougets, des perites morues ,
&
de toutes autres
efpeces.
VEa.vBux v()LANT
011
BIUt:TAU'f,
urm~
tk
Péeh1·,
fbr~e
de
1JervetJx.
Voy#:r.
VaRv.t:ux.
La
p~che
avec
y-,,,
XP/1.
VER
le ber-taut ou
'fltrfiiiiX
daos la riviere de·Ladour, dan5
le relforc de l'amiraucé de Bayonoe, fe fait de la
m~me maniere que daos la Seine
&
aux cótes de Bre–
ugne, maís la mana:uvre en el\ ditféreoce.
Lorfque les pecheurs bafques veulent tendre leur
berraut, ils ont un pctit piquet poincu, amarré avec
un bout de corde. au bout ou
a
la queue de cet inf–
trument, dont le ret qui le forme el\ tenu ouvert a
u
moyen de plufieurs cercles,
&
done l'embouchure
ell en dcmi-cercle, comme l'entrée d'un four; ainfi
tendu par une traverfe, ils meuent ce petít piquet
ainfi
pr~paré
daos le gros bouc d'une perche, creufé
a
Cet eft':t, pour enfoncer
le pieux
Oll
iJs Veulent
placer leur bertaur; enfuite ils tendent le corps
du
berraut, en pafiant une perche au·travers de deuJC
annelets de corde frappés l'un au haut du demi cer–
cle,
6f
l'autre au-deífous; au milieu de la traverfe le
r.
~cheur
enfonc:e cene perche
a
la main;
&
fi elle
n~
ui parotc pas furlifamment arrltée, il acheve de l'af–
fermir avec le gros bout de fa perche creufe.
11
y a une autre forte de bertau
e,
qu'on appelle
'fllrVIUX
11oltmt,
qui fe tend de deux manieres dllfé·
rentes: la premien' ell le bertaut pierré, pour cela
les
p~cheurs
mettent ame deux bouts du demi-cercle
qui forme
l'entr~e
une grolfe pierre,
&
une au mi·
lieu de la traverfe de corde qui e{\
a
l'ouyerture; le
v .trVIIIX
qui a plufieurs goulets a quatre
&
c:inq cer·
cles pour le tenir ouvert; íl
y
a
de
m~me
a
la queue
une pierre, mais pour
emp~cher
que le courant ne
l'emporte, le p@cheur plante fur le fond un petit pi-·
quet
o~
ell amarrée tme corde, qui !!tl
a
l'extrémité
de la queue du
'lltrtltll:t.
,
L'~tutre
maniere de teAdre le
1/trvtux
efl avec troi•
perches, deu1: de fronr,
&
éloignées l'une de l'au–
tre de la
~randeur
de l'ouverture des afies ou c8tés
du bout du
'IJITVttiX',
qui relle ainfi
arr~té
par ces trois
piquets ou petits pieux.
Les mailles des facs des
111r111UX
ont
12.
'lignes en
quarré • .
VERVIERS,
(
Giog. mod.)
petire ville d' Allema–
gne, daos
l'év~ché
de Liege, aux coofins du duché
. ae Limbourg • fur la rivíere de Wefe, environ
~
lix:
Heues de Líege, vers le levant.
LfiiJ.t·
:z.J.
so.
latit.
..,. -tO·
(D.
:J.
)
.
VERVINS, (
Gifl,tr.
mtJJ.)
ville de France, daos
la Picardie, en Thiérache, au voifina¡e de
Laon~
entre la Chapelle au nord,
&
Marle au midi , fur une
hauteur. I:Jenri IV.
&
Philippe
11.
roi d'Efpagne, y
conclurent un traité dé paix, l'an
1~98~
Elle com•
merce en blé.
Long.
:z.1.
H·
14tie....
9.
~r.
LifcarbD:-
(
Marc) naquit
a
f?trtiÍIU
en
IHO.
&
mourut
a
París l'an
t6:z.s , a 7'i
ans.
11
a pubhé une
hjftoire de la nouvelle France, ou
il
avoit féjourné
quelque tems;
cet
ouvrage imprimé
a
París en
1611.
efl aRez agréable, paree que l'aureur
y
a eot('emelé
des remarques
de
littérarure.
11
fuivir en Suílle Pierre
de
Catlille ambalfadeur de Louis
XIII.
&
comme
il
fe plaifoit
a
donner des relations.
di!~
pays ou il va.
yageoit, il 6t le tableau
de
celui-ci
en
vers héro'i–
ques,
&
'le publia
en
1618.
La plus ample édition
de fes ceuvres, eA celle de París, en
16'):Z..
in-4•.
(D.
j.)
JIERULJE·,
e
Géog.
am;.) v-ille d'ltalie, daos le
Latium, au pays des Herniques. Florus,
1.
/.
c. xj-.
qqi fair mention ¡de cette ville,. dit:
tk
Prr•lis
&
B()'l}illii,
flJIMI,
jltl
triur~~phiTilimt#.
f¡·ontín
de Co–
Jonii$
, · la met au nombre des colonies romaines..
C'eft la ville
YtruiMZumlde
Tite-Live,
l. IX. c. xlij.
Elle conferve encore préfentement fon anden· nom.
On l'appelle
Veroli;
fes habitans font nommés
~,,_
rullmi
par Plirie, /·.
/1/.
c.
-u.
(D.
:J.)
VERU
MONTANUM,
·t:
m. "'
An11totnie ,
ell
une efpece de peti:te valvule, 6tuée
a
l'en~roit
ou
les conduits éjaculatoires fe rendent daos l'urt:thre •
J1oy1z.
V
ALVUI..K$,
URET•R•,
&&-.
Son ufage ell
d'emp~cher
l'uríne,. lorfqu'elle coa–
le par l'urethre, d'entrer dans ces conduits,
&
de
fe mller avec la femence.
JltJ)I.
U'R.INE ,
&c.
f7ESBOLA,
(
GitJr.
~tllc.)
vílle d'ltalie, au voifi–
nage des m
ontsCérauniens. Denys d'Halicarnafle,
/: /.
c. xiv.
q.uila donoe aux Aborígenes • dit qu'
elle étoit
a
e
n viron
00
nades
de
Jrtbul•.
&
a
40
de
Suna.
Sylburge foupcsonne que ce pourroit ltre
Slle¡:
(illa
.
(D.
J.)
·
VE
iCE
ou
VESSE,
f.
f. (
Mi{l-. nat. Bot .) vicia;
geore de plante
a
fleor papilionacée: le pillil
fort–
ifu calice,
&
devient daos la fuite une lilique
q•Jt
reoferme des femences arroo.dies ou anguleuft:s.
A-
X
¡ou..
.•
1