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t66

VE -S

Q uaor

3Ult

dér~r:m j narions d~-;

humeurs ,

e11

~onl"

f~quence

de ce¡

~i(po[¡tiors

particulieres daos l

es (o

lides <)' une parrie,

oq

reda[J]ero it v.tinemenr

c.on

:–

tre elles les lois géqérales

d!!

la circplatio•}; ce:

; loi$ font

r.enverfé~s

e)) _gr<Jnde panie

p~r l'obferya~ioo

&

'p.ar

l'e¡¡périeoce. Jjaillou

a

re'm<J rq4é

(~ r '

IJO

jeune

h~m

ophtyliqu ~

d_es PP,H;1rions

aqx

h y ppcqndre~,

P,ro!"

vl!nant du

(:¡ng

qu' qn

l~ntoíc

fe p,orter en

hau~,

comme li on l'eQr eonduit a.vec

J:¡

111ain.

Voy,z Jtú,

1:

r/ts

épid;miu.

On entend <Jire

~ous

le;!S jours a des

mélan coli~u e·s

que le

íang

1~.ur

monte du bas \!entre

a

la

t~ce ,

qu'ils Je fen'tenc monter

&

s'arreter a

la

1:~gion

lorriblli re,

fif·

{)anatomie -démontre

~ncore

un

nombre prodigieux d'auallomofes, de réfeaux vaf–

é}Jiaires ', daus le(quels on ne fauroir admetrre la cir–

culation d'apres la

t11¿orie commuue. La

corylli~u.

rÍon

&

l'arrangement des cellules dll tilfu muqueux

forme'•Jt .encore une fone préfomprion contre ces lois

2énérales.

Vpyez

la-deflus

les

r~hn:cba

ji1r le po11l.r,

¡.,.

xxj.

tn61ll'on s'efl conv.tincu par.des expériences

bien

faite~,

du re flux du faog vers le cerveau , par

)es

~rones

veineux de la poitrine, daos le tems de

l'expiration.

f/oyez Mém(Ji1'et

de

l'act~tl~mie de~ Scien~

eu,

de l'année

1749·

11

paroic done que les argu–

mens tirés d'apres les o{cilf¡¡tions nerveu!es

en

con–

f~qu

ence

des phénqmen,es de la

fenfibili~~

des par.

tj.es,

doivent autr,em,l!nt éclairer la tR.éorie

de

la dé–

rhra

tion

&

de la révuJfion, que les hypochefes des

humorifles, done

l ~s

príncipes onc été d'aiJ\eurs dé·

montrés faux

par

de.s médecins & des phyficicO$

il·

h)flre~.

Vpyez

l.es

¡ommmtaires .fiJr Htij/er

.

A l'égard de

la

forma~ion

des

vetries

par

l'applica~

tjpn

.de&

epifpaftiques , il ell: hors de doute que la

cgn.rraqion de la pa_rtie de la peau e,xpofée

~

l'aélioo

jrritance ¡Ju

vjficatoJre,

influe pour

be~ucol.)p

.daos ce

phtnomene . Cette contraébon aidée

d~s fue~

proprcs

a · la partie,

&

alterés par I'Acreté

o"'

éaujlicit¿ des

JJ!JlcatqirQ.r,

o u de la portien

qe

fgeur

&

de tranfpi–

ration

arr~cée

pi!r le copique ,

f~pare

la peau de la

cuticule ou épiderme,

&

l'efpace (ormé pour Ion

e,nrre

elle&

demeure re'llpli de ces fucs qui s'y accu–

mulen~

d<:

plus en plus. On voir done que l'elfet sc–

tif,

cct elfet propre

?

f'animal ou au corps vivant,

~.oncourt

en gra•¡de

pani~

a prodoire ces velijes'

&

q¡J'il fauc bien fe _garder de le confondre avec

1~

con·

tcaélion qoi

arriv~

méchaniquement

a

un cuir ou a

~m

parch.emin er¡

trapprochant

d~

feu ;.• erreul' daos

~~~

quelle ont

~té

entrafnés

plulieur~

grands hommes,

p~r

t'arbitraire de la

théorie qui

a

cette

malhcureul~

commodité de fe pr6ter a

~0\ltes

fortel d'idées.

Ava11c de quirter ceti:e matiere, il conviene <!e di–

re

un

mQt de l'aélion des

vijicatoit·l!{,

par rapport au

déplrteineo~

de chague organe, en vertu de ceere

fympá~Jlie,

'de ce

cp"fotJ./il{

g~néral

qu'f-:lipocrate a

fi

wen .oliferyé. Quelques auteurs pleins

de

grandes vues

ont tra,aiJié

trés·h~;ureulement

fur

ce

fujec; ils ont

conlhté beapcoup 'de chqfes, en ont fait coonoftre de

nouvelles,

m~is

ils en ont fllOntré !leaucoup plus enca–

re

da-ns

1~

loinrain' qu'90 fle parviendrd iamais

a

acqué–

ri'r

qu'.<Jpr~~

des

expérief!Ce~

réiteráes¡ il

fer~ic

C:1ns dQU·

te ·bien ifllporrarn de favo ir quel

efl

l'organ~

qui ·cqr–

r~fpond

le plus

~

l'qrgane atfcélé;

quell~ u~ilité

fl'en ré–

fqlteroit~il

pas oour le choix

de: ·

parties, dans l'a ppli–

c~ tion

des

'Véjicatoires

1

I-lippocrare

a

ditfi

cap11t 4o–

fuerit ,

~d

peé/us

.•

d.ei11t/l! a4

Pfl!l:ordi~ ,

twn

dem!1m

1ft

fOX~m pr~cedtt. L~

pmpagation de la douleur

¡uf~

qp'a ce der01er organe, ne prouve-t-e!le pas une cor–

rcfpondaqce

de

·cel'ui-ci ·av¡=c

les deux autres ? cela

n~a

paJ

ÓO!l

plqs é'cha ppé

a

quelques mafrres de ('art;

on

verra

~~111

le ?étail '· qu'ils appliquoienr fouvent

ayec fucq:s des

vijicatorre.,r

fur le haur de la auifle,

dans res rnaJ,¡dies Jont

k

fiege efl cenfé établi daos

régjon de

l'eflqm~c.

pe gue nous' f'avoos

de

mer–

veilleux fur l'éreodue du

dépar~ef11~0t

de ce dernier'

d~vrqit

nous ar¡imer

a

~~ déaouver~e

de Ce quj

IIOU$

~anqu~

de

c9n'n9ifi~nces

fur les autres : Y,<\nhelmo

0

r

fe foule le

p•~.

¡J

~ptoulle

dans J!inflaqr ml!me les .

a(feél:iqns d'f!ll:omac les plus vjolenres, qui ne

ceffc~nt

qu'apre.s

1.:

rétablifleme nt de la parrie. On Jir dans le

cbancelier Bacon,

Ji·

pol/,ex ptáis .tlextri ex oko

unga.~

~'!r,

in

quo

faiJtbpr~d~.r for~t.

dil[olut4, mirabilem

.f.a.–

~lt t~e,tlion_em.

V

rde

~~ b.i.b~totlié.c

.. pharm4.uu.t. ml!dtq.

Maogt:t,

lib. l.

Les livres !.les obtervateurs font pleins

d'exef11ples de

cet~e patyr~.

·

loes

m11ladie~ dan~ l~fq!lelles

on

~

coutufTJe

d'~m­

p~pie¡:

les

f!i/icllttl_~r..~~,

font principalement les mala–

Cit~s c~ron•ques;

J

entens celles dont l'art peut enrre–

.ffendre

la

g~~r~fQ!t~ ~e~le~-fi f.w~~ CQnd~e~ 1~.

fuf

d~~

VES

a.ff

'eélio~s

porement neryeufes;

2,~.

rur

de pareilTes

aife

éHons Qccafionnées par t,llle mattere

qu~oo

peut

c,rni re

enfonc~e

bien 3vaRt dans

1~

fubllance

m~me

dg nerf

09

des p:Jrties; ¡·

0

• .

en

!in

fur une indi fpoti.

d on du tHlu cellu)aire qui fe trouve abrenvé d'hu•

111eurs quj décruifent de plm

~n

plus

f~n

reílort

&-ce–

tui des organes; ce dernicr

C3i

reviene

a

CC

que les

anciens appelloienc

in;emp6rie .froide .

Voici d'ailleurs

commenc Galien s'expliqne f'ur les

indicatior_~s

de

ces

remedes, all chapitre

de evtlcttantilm.t

6X

lllto auxi..

Jii.r,

i11

omnibus diutfi1'11Í.f affdlíoniblls,

et~m

nihil pro•

fi¡erÍIJt

u/Ja

ar1xilia, eflocaniem ex alto

~urati1me'11

me.,.

tafyturitica'n a metbodicis appsllata1n .

•..

facl!r:

ple–

rzqttu foien,t

j

ego Vl!rO ttbi inte

tnfJ

erÍn fJ•ddam btlt11Ít/•

&

.frrgida i11

a.ffeé/~s

par_tibus

u.fl

,

artt obttljru

a11~

ftu –

pidtu

p~(its,

adlub1o

tp/if

pbar

maca ex finapt

11111

thap/ia

&

/imilibu.t &olifeéla:

111

in fiet·is

&

caJidis

•f–

feé/io11Íbtu

t111J

a41úbeo;

mais en nous en

t~nant

a

no...

·ere

prem ier~

divi tion des

f!l~ladies

chroo_iques,

<_m

p~ut

dire ea géneral que c'eft tct

le cas plus que pnurs,

d'e~cirer

la fievre, fuivant le faml!ux précepte

d'Hippo~

erare,

vetujlo.r morbos primum reuntes j'ac11re oportel¡

de locir i>1 homine, cap.

xiij.

Q ,¡ns le premier geore de1

maladie~

nerveufes, c'ell:-a·dire dans celles qui font fans

matiere, les

véficattJj,·es

capables de produirq les plus

fGrtes

&

les

plus promptes révohttions

1

doivent

~~re

employc!s; ainfi

la fureur, au rapporr d'Hip• .

pocrate, emporre l'épilepfie,

furor magnum morbum

( fic e11i111 comitialem vo,·•n t)

,

jol'Vit, de tnorbis vulgar.

ft {l.

v.

Ainfi l'oll voit des manies,

d~s

fievn:s ióter–

mittentes opiniacres,

guéri~s

par une converfion vio-,

lente & fubite daos le ron des nerfs occationnée par .

la . rerreur, l'ivrefle ,

&

autres moyens analogues •

' [,'hifloire de ce qui arriva

au

fameux Boerh1ave ,,

dans l'hopiral de

Harl~m,

en ell: une autre preuve •

DaHs le fecond

gen

re des maladies, c'eft-a -dire lorf

..

que que.lque matiere blelfe les nel'fi

QU

l'organe,

il

1

eft bon de recourir aux épifpalliques propres a ré–

foudre les fpafo1es i.ntérieurs cauli!s p¡¡r le délétere!

ou

a

faire uoe puiíh.nte révulfion de

celui ~ci

au-de–

hors; .ces remedes conviennent daos la goucre,

la

fciatique,

la furdité ..

&c.

' ils

s' étendent encore

a

be:tucoup d'accidens qui furvíennent daos les mala.,

dies aigues,

&

dont il fen quell:ion

a

u .

chapitr~

des

'

véjic111oiru propremmt tlits;

leur (ucces fe

m~ nifefle

ordinairement par des évacuations copieufes plas ou

moins

lentes, par des

tum.eurs, dl!s abfces,

&~.·

Jufqu'ici, l'aélion des

vijic11toiru

dans

ce,

deux gen–

res, paroir appartenir

a

l'elfec que nous avons

ap·

pellé

aflif;

mais

il

efi

encare

ll

propos d'obferver

~

1'6garcf du fecond, que fouvenr il arrive qutune pe-:

tite porcion d'humeurs viciécs va & vienr· du nayau

du corps

a

Ca

fl1rface~ ~

ne fe fixe 'que pour un

~ems

fur les orgahes de l' un

&

de l'autre; c1efi ce qu'on

re111arque daos quelques darrres, quelques éruptioos

exanthémateufes, quclques ulceres périodique5,

&e!

dont la difparition ell quelquefois auffi dangereufe

pour le malade, que leur retour tui ell:

faV(lrable;

alon on fenr que fuivant que l'humeur ell rcnrrée

dans le corps, ou fe tronve rejectée aéluellemenr

·a

fa furface, l'cffet de5

'Véjieatoires

peut erre

(lélif

011

pa/J'if,

&

qu'on doit en varie1· le choix

d'apr~s

cts

indicarions. Qaillou parle d'un homme

~

qui le bru

étoit dev e nu rout noir, par une mératlafe qui fe por'

toit de

tem~-er;r-tems ~

cette partit'; tq rfque rene .

oqirceur ,difparoitloit, l'homme tomboit daos la

dé..

menee; on fot d'avi¡ · de facrifier

la partie affeélée

de cette noirceur; ce qui ayanr éré fait,

l'homme

fut

en~ierement

guéri.

J.

V.

tom.

/JI.

lib. paratli&m.

Daos le croifieme geqre de mala<fles chroniques, com–

me dans les rndemes , les leucophlegmaties, les hy–

dropili es,

les chlorofes ,

&c.

les

'l!éfic4toir.u

doi–

venc

~ere

plus doux;

&

qu ant

a

leur elfec, il parott

m~l~

de t:aélif

~

du méchanique: car il ell: vr.aiílem•

blable que le feul paids de la mafle du liquide épan–

ché ne fuffic pas roojour.s pour

l'évacuer par l'au–

verrure faite; on en trouve un exemple daos les j.our.

03Ulf

'des malaclies qui ont reg-né a Breslaw en

1700·

1

V.~fi.cato'ria

in

c

orpoti

brts .foccl plenir, plethorici.r

&

numa btmJorum

cop.ra

repletir.,

interdr1m

fore null•

.

e.vacuatio fitit fl.

cuta; &

tljll..f .re.i r4tio in nimi11 ,jlttidi

copia qUJeritu71

cr1m art

um jit ad ex&retionem. pr.eter

11.pertor poros.

,

debit.am

fibra, ,um. reji{fe11tia

1,

motum

pr_o.porfronat~tm

, inftmul

debitam

r~quiri

fluidi

fOpiam

1

V

rde

m

llllts

ertltitt.

IJ.I111.fJ

1702..

ll fe préfcnte

ici

maint

enanr une quellian aflez in.–

téreffante, favoir s'il ell: i

ncfiff

érent pour ces etfets

~ue

naus

llVOO$

app~lés

'

!fii.fi.

,

de fe palier ou noq_

~v~c