VES
¡;
¡r.aode
enfl4re
&
inflammation '
~•te
dt9
eoulear•
rrcs·vives
&
une grande décharge de !armes, qa'il ne
put pas
les ouvrir de plufieurs jours , quoiqu' on
Jui
eOr
appliqué rous les remedes convenables.
(JJ.J.)
V.:sCI!. · D~ - LOUP,
(
MttÚÚ'It.)
efpeqe de champi•
gnon généralement reconnue pour mal faifante,
&
done
on nt:
fai~
par conféquenr aucun ulage
a
l·'intérieur,
ni
a
t icre d'
:tlime.nr,ni
a
riere de remede.
La
eif&e·t
l:-/oup ell
dangereule aulli
l
l'extérieur ;
erar fi on la manie imprudemn¡enr , en forre que
fa
J)OUffier~
,
OU
fa
fubllance féchée
&
réduite en pou–
(fre , puitle
ar~ein4re l~s
yeux, elle produit
de•
oph·
tlulmles tres-graves.
J.,a
'fJtj'ce
t{e.Jotl;
ell cornprée p1rmi les remedes
fti priques les plus pqillans. En A)lem:tgne tous les
chirur¡riens ea gardenc apnh en avoir &té la pouille–
re; ils les fctnt defléc.httr, &
ils
les rdduifent en poudre
qu'il$ ernploieot pour arrlter le faog,
~
¡tour dellér
cher les ulcere&. Ge reoJede n'ell pqint uficé cl}ez
!,ous.
1
b)
VESC{If,
( Gto~
.
•
,c.)
ville 1l'lralie d:u;s 1'.\ufoT
11ie. Cluvier,
/t4l. 1111t.
l.
11/.
c.
~.
place cecee ville
~ 1~
cerricoire
Vefcimu,
entre le mont Mafficus
&
J~
fieuve Liris. Tice-Live fait mel}tiOil de cecee ville
&
d~
fort rerricoire en plnfu:urs cnctroits, par .exe!l1-
p1C:r /.
/7/1/.
e xj.
&
l. }(.
c.
J;~j.
(O.
J.)
vl!SCIT4Nl4 REGIO, (
Géog.
a11c.)
contráe de
t•Efpagne tarragonoife,
(le ·
qui f.tifoic parcie du pays
des
Jlergetes, lelon Plioe, /.
f/1.
f·
iij.
Les
Ofc~1)- .
(es
hSbitoient une Plftle de
c~tte concr~e.
VESE~I~E,
(
Géog.
moti.)
en latitJ moderne
Vrfi·
lit~fll¡
pet1ce ville de France d;¡ns la Lorraine,
chef .. .
liei.J du corneé
de
Vaud monr; fur la riviere de Bre–
noo,
a
7
lieues au fud·ouell
de
Naoci.
~oqg.
'-J·
44· latit.
4'i .
~,,.
( D.
J.)
·
Pl!SflNT/Nl, (Géqg.
411c.)
peuples d'lcalie daos
la
Tofcane, felon .Piinc:,
J.
Il/,
~.
"·
lis
h~bitoient
fur le bord du lac Volfinien, appellé pFéfenremenl
.f,tl¡o
di 8o/fl1111,
'll
n'y a pas J e Jouce que letlr
vil~
le
o
u
lcur bourgade, fe Aommoit autrefois
lllfofltiulll
QlJ
Vi/t~~tillllf, ~
que ce
no
m
fe conferv!f encore au–
jOlJrd:nui daos celui de
Bijtmtio
•
o4 l'on
a
trouvá
une ancienne infcripcion ayc:c ces mots;
Pirttlli
Yi..
)i'lf·
(acr.
,
.
V
e
S E R 1S'
(
Geog.
anc. )
les II)CI.eos nornment
ainfi le
lieu o!}. fue
donné~
la fameufe
bat~ille
des
&omains cootre les Lacios,
o
u
P.
Decius Mus fe
d~voua aux Manes, pour le falut de l'armée romaine.
Ce
li~u ~toir
daos la Can¡paoie, dana les plaioes
qui fonc au pié Ju rpont Véíuve . .1\urelius Viaor,
i!f
P..
IJe&io
P4ttte,
(f
in
T.
Manlio Ttu•qu4to,
dit que
Pefirir
écoit uo
fleqvc; mais comme les autres hi·
iloriens fe coocentent de ¡Jire
4d
V'.forirn
ou
4puil
f!e{cám.,
Cl'la n'a pas etnpi!ché Cluvier,
~
quelques
modernes, de
fout~Jiir
q¡¡e
V~/tris
étoit une bour..
¡ade, oucre qu'on
n~
crollve
d:Jrh
ce quartier aucuo
fJcuve conlidérable que le
Sebethum,
le
Sarmnrm1
&
1-e
Veflinum. (D.
J.)
Y~SlCAlHE,
f.
f.
(flifl ..
nat.
Bot.)
"iji,·lfría;gen–
re de
pla n~e
dont la fleur el\ en fonue de croix,
·&
eompofée de quarre
pl5tal~s;
le pillil fort du calice,
&.
qcvi~ut
daus l<l fuite un frui¡, ou une eC,1eae de
vetf¡e qui c:>ntienr des femences le pllls fouvcut ar–
ronciies. Tourl}efort,
J.
R .
H.
co,·o/1.
Voyez
'PLANTit.
VESIC.\TOIRES
ou
VESSICA.TQH{ ES ,
( MM.
thtrapeutiqne
&
Mt~tiere médht~le.)
en latín
wjic{Jto•
r!•,
ft/ics'!tia,
remedes ro piques aiolj appell6 de
leur ctf·er le plus coonu qui conlille
a
excirer des
velli'es fur IJJ
pea~.
Ce terme qui ne paroit pas bien
ancien dans l'ur , déligqe non . J'eulemeut les
v;ji&ll·
toiru
proprcment dits
1
qu'oo ernploit>_, lou5 forme
d'empl!rrc, dans la pratiquc journaliere; mais il
&'é–
teud encore
a
toUS
les
acres,
¡,,,.itans, Rimultlnl,
fX~Ítllnt,
flltif/ique¡,
~c.
qui appliqués
4
la furface
du corps
1
o u
m~111e
daos quelque ca viré cenfée
con~
tjuue
a
~ette ~urfacc'
y
excirenc plus o.u moins vtte
des rougeurs, des rumeurs, de légeres inflammations
d,es vellies,
de~ dén}an~cailons,
des efcharres,
&c.
C'ell par alluf¡oo
~
ces ·eJrecs qu'o11 a cru pou11oir
,M ..
duire d'une
ver~u
brUtame ou
igoé~
1
que les
v;Ji–
{~loinf
font Mfignés chez quelqucs auceurs fous
le
titre
gé11~riq
ue de
•"'"'"-r,
P.'Jirlltica, Ul'eRtia,
&c.
Yo,J~Z
Seunert, allliou'
&
ll#llrtt.
Les pre111ieres vues médicinales qui fe
foDt pré–
fcnrées
dan~ l•¡¡f~ge
des
1JNic4toiru,
& la circonftan·
«;e de leur applicacion au-dehors
1
leur onc fa ir don–
ner plus ancie!"1f1Cmeqt
1~
opn1 de:
'~r·fV~&4, 4,..~,,..
6pijp11j/
ic11,
en latín
t1ttr~~tnti11,
tr4flori4
o u
T('fltl-
.
.
'I'o(tlt
xru!
V E S
ltJitÍtl,
&C!.
qui íignifj.:nc remedes atcírarn du deda n¡.
au dehors,
011
du
centre
a
la circonf<1rence. remt!dea
révullifs,
(:Te.
&
qui daos le
langage
parrocn'ier de
5
mérho•liques, e1l convertí en Cl!l u' de
¡u1...
,.,,~,
•
.t
mtt~fjncritiul,
IVO,"IIIJtia
ex
11/&o,
'e
}. j
Ji · , fui.
vant l'interprérarion ml!me de The!la lu ,
remedes quí
procllrelft
un
chtmgemt~~t
d1111t tout
ü
corp.r, ou
d
1
m.e
une
partie
fiulement;
ref!1 7d~s
rérabl itlanr ou ch an –
geauc l'c!tat des
pore~,
lutvaflt d'aucres
mérh:>di
ue'
de la dofrrine d' Afclepiades;
q flll!
mtat/mrn míji:rl
A
corpori.r
¡ft~ttlm
pr4ter 1JilfUr111n babtnteF/J
tranf11utat,
dir encere
G
1lien en p1rlant de la
mhM(yncri(e;
&
qu'e'l/jn
C~lius Aurelia nu~
rraduit par
recorporat
iva.
rernetles •·écorporatifs,
&c.
C'ett dlns cette derniere
acceprioo cres-géoér3le, que
OOllS
prCII.OilS le mot
de
wjicatoiru
daos cet arricle .
Les tubflauces re<!onnues de tour rems rour
TI~·
4/ltuirn
fonr, du regne
v~gétal,
la
g
rain~
d6
m~
u–
tarde,
le
ginxtiJibl't,
le
poiv,e,
l'ail,
l'oig11on,
le
t•p–
./i_a,
la
pyretr',
le
Jafirpitillm,
le
lepit(itlm,
le
cr;,¡¡
fin,
h
renorw~/e,
1
e
flammula
jo
u
u,
le
f/4matiti~
ureur,
le
brJrja
pa{loris,
l'ortÍ8
,
ta
racíne d'(lrum
•
les
fi~rus,
1'
tupborbe;
le
tflblfc,
le
fogapenum
,
&e.
divers fue, comme ceox de
1/Jitimlllt,
de
coN&OtiJbrl
(auvn!'.•
&c.
pluli~urs
huiles od<?raotes,
&c.
le
r-e~
gne anlm!ll
fooraut
le'i canthandes, les
fourmrs,
q.uelque~
tientes, cemrne eelle
dcr
pigeon
ra
mier, le
crocin de chevre
1
la fiente de ba:uf
&
foa fiel. Sui–
vant Hippocrate
1
(t/1
locir
in
h~mine,
Plll·
414.
Foef.) los chairs du lima<Jon, les corps enrien des
it:ones animaux récemmenc égorgés,
&e.
& l'on
ti·
re du r.egne minéral les fels acides
&
all{alis, l'alun
en plulllc, le nitre,
l'4darcú,
la chlux-vive, .les cen-.
dres
ele
la lie du vio &
du
vioaigl'e. le {avon,
1~
mercrure fublime c.orrolif,
&
quelques aucres prépa·"
rariaQs méEalliques •
(~ont'ormérnent
aux iMes des Galenilles fur le5 de•
~rés
de la vel'tu échautf¡tite de ces remedes, on
a
fdit plulienrs alafles de compoficions pharmaceutiques
1
11efi_catoirer,
qu'on a l'pécifiées par les ti eres de
rll•'
béji11ns,
de
dropa11s,
de
finapirr~~es
& de
&fluf/iguu •.
Ces compofirions foot aiofi
rang~es
dans les livres
anciens
de
m:~tiere
méJicale, fuivaot l'ordre d'aéli·
vicé qui los diftingue entre elles ; quoique néaomoioa,
pour la plílpart, elles puitlenc 4tre fuccédaoées lea
unes des au
ere~,
pt.Jifqu'elles ne differenc. que par de&
deg1·és d'éoergié
j
ditférence quj,
a
Jlégard des
p'l
Ull
fóibles, fe peut compenfer julqu'il un ccnain point,
ou par la 'plus grande durt!e de leur application, 011
par une augmencation daos les dofes .
.
.
On
divire ot·dioairemenc l'eff<!t des
'l!íjiclltotru
en
effec géoér.\1,
&
en effec particulier
1
le prcmier c'e{l.
a-di re' le plus écendu, aelui dont le médecin doit
prioaipalemeoE •'occuper., ell en opérar1t fur touce
la machine
d'y
occalionner un changetnent
ÍJ
lutaire.
tel qu'on peqt l'obtenir -des
toniquu
&
des
4/téranr
¡
~e
e etfet fe prét'enre cncore id tous• deu" fo1ces;
1
q.
les
veflcatoir:e~ l~ilfenc
ainli que lei
t~miques
& les al.
t~raos
tl'une maniel·e ocoulce,
Cl!
qur ar.heve de ren–
dre les
~Jaraéleres
dt: ces rrois forres de remedes par–
fairement idemique•
r
mais leur aél:itm éranc fouveot
manifellée par des év.1cuations , des métallafes,
&
autres phéoomencs
a
1¡¡
porrée des feQs, ils celfeot'
pour lors
<le fe
canr rcíleiT!oler avec
lcts
alrérans &
les toniques. pour
f~:
confondre ave<: les
I'IIA(U/IKR
qu'ils fuppléent
m~me
ucileinenr
quelqu~tfois,
fnivaot
l'opinlon de beaucogp d'anceurs. Dltu l'un
&
l'autro
cas,
l'<~é\ion
des
v6(i.-atoiru
ell eoujoun en raifon d11
degré de jeur aéliviré,
laqu~lle
ell néanmoins
fub~
oraonnée
3U
genre de la maladie,
&
~
plufieura
8U•
tres circonllances dépendantes du fu,ee (ur lequel
ces
remed~$
agilfenc, & qui oe fauroient fe rapporte"
qu'~
l'fcre animé ou corps vivanr. L'écac de médica–
mene ainCi contlacé daos lea
vijicatair6t,
il en rélulce
que c'el\
a
pluf~eurs citr~i
qu'il!¡ apparciennent
a
la
mariere médica le.
Le fecond effet, ou l'elfer parciculier des
eiji"&•-.
t9ires
ell purement local, c'ell-a·dire, qn'il fe
bor~~e
a
la partie fur laqucllc on les applique¡ il confille
a
modi6er les folides
&
les fluides de cene parrie, de
maniere que ceux-ci c;n deviennenr plus propres
~
~ere
jecrás au-dehors par l'aélioo rérablie ou augmen–
tée dos premiers; il peut enco11e alter
dan~
plutieurs
de ces remedes, jufqu'a altérer
tres~fenliblement
le
tillu mime de la partie. Par touces ces eirconfbnces,
on voit que les
"~/icllloires
font encare du reílort de
la matiere médicale exrernc
ou
ils s'idenrifienr en
quelque
fa~on.
avec les
ti,ifluffift,
lés
ri(oJutif!,
lea ·
t
~
JC'e·