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V

E S

f

e de

d~courner

le fang

cJ

nJ le.

h~morrhagfe1.

l'oyn

Prorper Alpin,

ti~ •nttl. ~dhotl.l.

X II.

c.

iv.

~uúllnre

ell d'3VJS qu'eo pare•l CJs oo les falfe aux

alnet

6c

aux

:~illclles

. C elfe, & :t nre• luí

le rabh in

Mo1f1: ,

~

11phor.

veu lent

que

d

~~~

l•s

c~pha l a lgíet,

Ja

r.!re

(i

lt

prornprement fer rée avcc des b-'ndes .

Voy .

d1n Mcrcuria lia,

6 .

x•ij.

P•t·

9~ .

dt afft flibus

,;•–

titil.

Le

li¡:• turu

' emploienr encore daos les lt!tiQns ,

o u abolmon•

de

mlmoire, daos beJucoup de vices

d e

fonébo ns de l'e llomac , & de q uelquea aurres or

«•oe .

Uu

homme fur qui on n oic iourilemenr ren–

'' pend1ur quinze

jours, roures fo rres de remede•

poar lui un! cer le hoq uer, fut cn fio

~uéri

en lui

1crr1nt fonement les

h

pocondr

s

l'ellom1c avec:

une

ferv Jerte.

1/o_yn.

Aquiran.

rni11or. tl'f ·

P•.l·

1.) ,

Les lig curca fe r01ent done encore des efpecl!s de

conique•

~

Let

ligtJttlrts,

ou

lien& doloriftqaes , ll'ont p:as

moint tic fu cceo; lorfqu'il s'ag it des révullions dans

les Mmo rrlug ie , ou dans le tlu1 immedéré de quel ..

ques aurrea humeurs . Forellus rapporre li·deaus une

obfervarion qui pvoicra d'auranr plus ji1Jgulier.e que

le r emede ,

l

ce qu'il prérend, fut enfelgn6 par une

femme. C' ell

l'occalion J'uo

flu~e

de

fem~nce

chez

quelque nohl c .

.!}yt111Jo tlormitum ib111 ,obilir, lig•–

~~~~

/il11m ve/ qj,orlltll11m 11tl eo/111111,

_

qt14 ebordula tlt{-

,tft lltlt

11fi¡11~

11tl eo/111111 vi1:1(".•

f:l

eum

'"

virg11m

lig•btll, no11 m11llu'1J .flrÍ11.f811do ;

&

quantlo in fom11o

;,¡R•batflr

&

l!rÍgl'!latur mtmbr11m, propttr IÍfllluram

ifli11s cbortiH/16 llúlunm 11irg• ¡,,,,,-,btJt,

&./it

~x­

cilt~baltlr

111 {im1n in jum11o non

r~j

iet"l

,

&

1111 {t1i1

cnrllttU .

V oyez

tl11

ptnil

"'

virg.1

vitiis,

l . )(XPJ.

objt~r.

17.

Oo peor ra¡lporter

lél

les lignures au pré.

pu c

e , pratiquées par les mc!rhodiques.

Poytz

Prof–

P.er

A lpin,

ti~

"Jtd. mttbpd.

1

XI/. p.

iv.

les

tlijlor–

Jion

s

t/~(

Joi§ tr

,

&

gt!ncra l ern ~nt

trms

les dolori6-

que employé•

~

titre

d'ipipaj1iq11ts

ou

f ttir• ns. .

l.,e1

'11811toufis,

elles élevcnc la peau en tameur, &

y

occalionnen r d¡n' veffies fi

ctn

les laiRe trop féjour–

ner fur la parrie. Ce fone de puilfans épi¡talliques

d11 n

l'apopl exie, la fréoélie , les cardialgies

&

plu•

fi eurs aurres maladies.

Poy~z

V

E 111

T

o

u

S E S.

e

Mi–

tlui11, .)

Les

jitflionr

,

jt1llus

,

font cncore miles p:¡r quel–

ques aute un , au nombre

d~s

épifpalliques

¡

tols font

"les

fiJ~ons

de toute efpece

1

la prariquc des Pfylles

&

des Mar(es pour attlrer au·dehors le venin des plaies.

Quelques auteurs

y

joigocnt les enraélions de l'air ,

d11 pus

&

aut••es marieres qui peuvent ftre conte–

nues d3ns des cavirés du corps , par le moyen des fe–

ring ues , des loutRers,

~'·

done on voit que les eflets

font pureme nr méchaniques.

1/oy~z

Mercarus,

l . JI.

¿,

,.,,e¡,

·Pr"./M.

tlrt. fll,tl.

tifü, /,

JI.

,..

wiij.

P"q)!.

Suo-

TfON,

(

MMte. )

.

Le~

f il'l.!ffuu

peu veot

~tre re~a rdées

comme des

e fpece de vearou fes , ell es lonr révulíives p3r le lli–

,nulus de leur mor lure ou de leur fu élion ; e lles pro.

curent en

mi!

me rems des dcfrivaeio ns cres· uti les .

4!1-

cutu~

Luliu nus parle d'unc femn1e qui étanr rombée

dans une vio leme épile pfie,

i!

la fuice d'uo accouche–

menr

I ~ [)(Jri~u ",

qui avoit été fui vi J'une

fuppr~flion

d es regle , fur g uérie par l'a pplicdtiO I1 de trois

fan , –

Jues

a

la vulvo!.

Poyt9

P•l'

6.

ul'.(

2.6.

0 :1

a

vu de–

puis

~uel ~ues

e xcmples de g uerilons de cene nature.

Les fao!{(ues appliquées

a

la marge de l'anus , font

encore beaucoo!"l de b ien

da n ~

la fuppretlion du

ftu~e

hémorrho.lllal.

1-loyt:r:.

SA

GSUI! •

Le

vr{ic11toin s

proprtm~nt

dJtr ,

ou

lts •• pl.itrts

.,;~,·•toiru .

Voici les premiers épifpalliques moder–

ne ,

eu

c¡ u"ll

~ rrivt'

allez fouvent a nos

pr~ticiens

d 'employer ,

&

dont on ne fair peUt·.!tre

pas

toujours

all ez

d' ufo~~e.

Ce que. nous avons die jufqu'a prtifent

des autr eos

vfjittJirJÍr~,

eq parciculier . ne pouvant arre

r e

rdes, par l'oubli ou la plupart de ces r emedes

foot rombés , que comme un hillorique accelloire

de

l'expo fition

d~:

aeux-ci , noos de vons done t§ten–

dre crrre expofirjon

a

tous les détails qui peuvent

intéreller la partie de ces remedes

1~

plus eft'enrielle–

ment urile

a

connoftre,

c'ell·~· d ire

la partie qui con–

f

rnC'

la prarique ; c'ell ce que noos allons racher

d e

fi

ire e n rapproch3nt

ac

ahr6geanf . le plus qu' il fe

poa rra, les fairs qui aurrement no us meneroient trap

au-del ' des bornes déja afie:& erendues de eet article .

N us avo us ob fer vé aa commencemenr, que le

nom tle •

ífic•toir,

n'étoit pas bien aocien. Rolfinek

, 1\,

li je ne me trompe , le premier oa on des pre•

rn•ers

qui

' n fo ient tenia pour déúgoer ccme efpe-

Ttmf

~1/Jf.

V E S

r

r

.:e

par dcaliere

d•;pifPafliqtu.

M

tis l'u f:a e de ce re–

m edes a une da re plo an<:tenne ; elle peur

f~

r ppor–

ter

IU

rem~

d-'

Ar chi·•enc , qui co rurne o n le "

1

r

p:sr

on frJgmenr qu' oo rrou ve foos fun nom d ns

ctiu

a tre\· psrf:J itemenr connu

le~

'llijicllloiru

3\' .::

3 11 •

rhan des. ,

.

' é>us

nous fervon5 , <.ltr

r<:ht

~~ne ,

, ce fragmenr , d' un carapl:lfme ou en rrenc

1

n–

, 1

thariJe , lequ el fai t

des

mer veille

co uce

le ·

fo is

, que par des petits ul ceres qu' il

cire, il

ou l pen–

" dane

lon~-cenu

d e la fa ni

, .

f/oyt;r.

Aenu ,

t etr.

firm .

ij .

eil.

l .

Arzc~e ,

&

quelque

a

ueres, ont eneo–

re fair ufage des memes remedes dans leu r pr3t ique.

A

l'~gard

d'Hippocrare q ui 3 parlé de

ces

infeéles ou

mou.:nes, comme propres

~

des ml!dicamem inter–

nes,

&

qui d'ailleurs les emp loyoi r da ns qu elquea.

pe(l3ires; 11 ne parotc pas q u'il leur ait connu la pro–

p riété d'lrre

fJi¡fctJtoirtl

au-d hors. Cctre incro duc–

rion des canthar u.les dao

les

ép i fpall i que~

D<-"

c-ha ng ea

pourrant rien

~

la dénominacion de

Ji"•Pifmt

que

les ancie"' leur ont wujo urs con fer vée ,

il

l' c!xccp._.

riau Je quel qu es aureurs, comme D iof'coride , Ale–

xandre de Tralles,

éjo.

qui ont quel quefui donntl l

eecre forre de linapil mes le nom de ,....

,T.,,,.,,

ditl ..

&tlnth•ri4on

.

liieo n' empeche done qu'on

ne

rap–

poree aux

vijicatoirts proprttnmt tliu,

ls pln o3rc des

chofes de pratiqoe qu'on trouve fur les

p;fict~foirtt

anclens avec addieittn de canthuides.

Les

'flijicatoirts

que

nou~

e mployons aujourd'hoi

font forrnés J'un empiSrre dont

la

compotition elt

ViJriée daos prefque roas les auteurs, m:1i s fur la•

qoelle on peut s'en renir

;l

la formule fuivanre, qu'on

u-ouve daos la pharmacopée de París, lou s le tirrc

d'1mpiJtrt1 ipifp11.fliq11t,

favoir, prenez de poodrc

de c'aneh.tride, quarre onccs, de poudre d' euphorbe

quacre dragmfl$ , de la poi" de' Bourgogne, & de

rérébentlline, de chacun

fix

onces,

de

cire jaune

deux onces ; faires fondre

I<J

cire, la

t~rébenthina,

&

la poix, & apres les avoir rctirés da fe u,

m~lez-y

les

poodre~

en

remuanr jufqu'A ce que le rout loit

r6duit en coníillence d'empllrre.

11

ell encore faic

menrion dans le mi!me livre d'une pare épifpallique .

employée comme

t~é{icatoire,

&

qui ell compofée •

favoir. de leva in rres-forf deux onces. de poudre

de

canrh~ridcs,

trois dragmes ;

m~langez

le toue en·

femble pour en faire un

cmpl~tre

. Cette deroiere

compofition

el}

plus fo ible qo<l

13

précédenee: mai1

on peut

y

fuppléer en augmcnqnr la dofe de la pon–

dre des cantharides ; cette augmentation ell rni!me

tres-urile daos foures les compoOrions des

fl#jicatoJ–

,ru,

lorfqu'on veur obtenir un

~tfet

plus prompr do

l'adminillration de ces remedes, & elle n'exige que

l'att<tntion de veiller, s'il ell permis d'amfi parler •

le

"Jij/tlltoire,

pour que fon aélion n'aille pas

tro~

loin. Qn peut encare ajourer l'euphorbe aur

cau•

tharides , ainii que le recommande Riviere, pour

donner plus

d'aélivir~

au'

vlficat&iru.

·~a

précaution

de n'employer q ue le tronc des cantharides, c'efh

a·dire. d"en rcjctter les piés

&

les ailcs . fuivant le

précepte d'liippocratc, ne parotr

pa~

f'ondée; auffi

la plílp::rt des mod¡:¡oes

cmploientoil~

le corps en•

tier de

ces

infeéles , fans qu' il en ré(ultc aucun in–

oonvénient.

(..'eff'et

del

cantharides efl

éminemmen~

aaif

Oll

propre au corps vivaot; car e lles n'agillent point

fur les cadavrcs. , Les

vf{iulloif'tr,

die le célebre au–

teor

1.1~'

""bt-r&IJU jur. /1 pouls

, ,

donnent une fe•

,

co~{fe

génér.¡le au genre nerveux; ils excitent uno

, difpolieion iotlammatoire; ils

li~eot

le couraat des

., humeurs & les rra1nées irrég ulieres des ofcillations

1

,

ils donnonr du rel)ore

a

COUt le pare nchime des

, pal'ties dJni lefquelles féj ourne le fue nourricier,

, &,;. ,

l/~1ft-~

p11gt

30¡ .

tl,r

rgcb~rcllu. T~us

ces

eflets fe dédu ilent narurellemene de la

rhéor1e que

nous avons déja erpqjee. Baglivi a dooné fur cette

mariere uo ou.vrage qui ne fauroir i!rre rrop étodiét

l'aureur

y

dit, entre aurres chofes, que lorfque dans

la pleurelie la dirliculté de cracher

&

de refoirer fur–

viennenr, il convient d'a()pliquer fans dtfférer de•

fJijicllloiru.

au x jambes.

11

aflore que d'un grand

nombre de malades qo' il a vu t raiter par cerre

11)6-

thode dans un flmeux h6pital d' lralie,

il

en ell peu

qui foient moru. A une expérience

d6raill~e

qui por–

re par-·tooe l'empreinre de la

v6ri~

S:

de la candeur,

Baglivi a l'avaocage de

joindre

la dialeéliqoe la plus

forre qutil dérive

~e

quelques

palla~es

du pere

de

la

Médecme, priocipalement de celu1•ci . , O!ns les

,

mal¡¡dies de po1trioe, les tumeurs qui fu r viennena

,

aux jambes font d'on bon

li~oe, ~

il

ne . peot

\' 2.

,

n el\