VElt
que fa partie ou égal
a
toures fes parties prifl!s
en–
íembl«;?
&c. .
JI faut
don~ _foign~ufement
dillinguer
en marhémat1que la íicnpltc•té .év1dente de la vérité,
de la dift1cul ré de la méchode.
De la
t~irÍté
Ph.'JI./Jqree.
Les vérités phy!iques f'ont
g;¡ranties par le fens intime, quand elles font
cale~
Jées d'apr{!s les imprefhons des o9jets euérieurs fur
nos feos, ou d'apres les
effe~s
immédiats de nos fen–
farions. S'il s'éleve deux opinions oppofées, la con,.
tradi6'tion n'ell que dans les mots,
&
naft de
la di–
verl'ité d'imprellion que
¡~
meme pbjet fait fur deux
oruanes ditférens. '
·
ijais íi trompaRt les iotentions de
1~
fage na cure,
q11i oe nous avoit furmés que pour jouir, oous vou·
lons connoicre:
{j
non conteos d'éprouver les elfe ts,
nous chl.!rchous
~
:¡pprofondir les c:aules
&
a
déve–
lopper la ·nature des fuhllances, tout devieM conje–
aure
&
fy!leme¡ le
moye~
celle
d'c?~re
proportionné
a
nos rccherches.
[nu~iles
théoriciens'
o[e~
vous en
plaiqdr.e,
apr~s
avoir marqué du fceau de l'évidence
les .connoi ílances de pr¡:!mier bcfoin
qu~ devoi~
la
narure '
la curiotit!!
&
a
u fuperflu.
La
vériré phy{jque fe réduit done :\ la réalité de
no~
fe¡1lacions,
ª
l'aét·ioo
~ ~
la réaéliol} qes fubf-
r:a~;~ces
limpies.
·
Mais nos fenfations font·elles
produit~s
p"r les
ob~
jets eHérieurs
1
o u
ce¡.JX~ci
ne font-ils que des phé–
nomenes
intellett;u~ls.
que l'ame réalil"e hors d'elle–
Ul~me
par qr¡e propeilf¡on invincible? ijarday a
br~
..
vé l'opinion
géo~qJe,
&
foutenu le
<Jerni~r
ft:nti–
menr.
. 1°.
Pare~
qu'il
Q'y
a nulle conféquence forcée de
nos fenfarioos
ª
l'e~il}ence
des olliecs extérieurs , el–
les
peuven~
etre produiteS
Cll
IIOUS par ('opéq
tÍOOde l'c?cre
fopr~me; ~~~~'
peavenr
~tre ~uffi un~
f.ui~l'
de notre I'):Jt!Jre.
2 11 •
JI
e(t abfurde de
tral)(por~er
a
des
~trt;s
r;om–
pofés les
modifica~ions
quelcor¡ques d'un
Cm:
lim–
pie;
o~
routes nos 1i:nfataons fonr des.
modi~~~~~ions
fuccelhves de
not~e
ame.
3•.
~:i
fenfatiqn de l'étendue deviene
coq~radi~oi
re quaqq e lle efl
r~:tlift~
hors de notre :Jme .
dé–
monrre pour
~
contre la
divilihilit~ ~
1'
infini des
fubllances fuppofées étendues. N'ell-il .pas cl:rir ,que
la divitjbi lité
~
l' infiqi !1'e0: conféquente qu'
a
pjdé~
abO:raire de la fenfacion de l'écendue,
~
que les
Pf~U
ves de Leiboits oe
port~r¡t
que
í'ur
l~s fubO:an~es
réelles
~
·
4~'
,-
J..és ,
qitfér~nc~$
qu'on
obf~rve
entre l'état
e!~ ·
r~ve , ~
¡;¡;h:¡i de reveil
~
ne décruifent
poin~
1' ar-gp–
men~ Qll~
tire
Barcl~y
de l'jlluíion des
fpng~s,
Q,u'il
y
¡¡if plus ou moins d'ordre qans nos leofacions , il
n'efl: p:¡s 010i¡u
inCOf!t~fiab(e
que peodant (e ' fom–
D'!~il
P¡¡me le\ éprouve eo l'aofence des ohjers exré–
rielln.
· l~s
n'eo foM qonc pas la
uauf~. U'ail~eu·rs ~
'lll~l ·
arché~ipe p r imi~if
pouvons-uous comparer les
modiftcations de
QO~re
ame, pour jngt;r d¡:
1~ur
li-ai•
.fon
~
le Mlordre a¡>p¡¡renc c!u
r~ve
n'ell-il pas 'rela–
tif'
~
l'ordre prétendu du revcil? or celqi-cj qui
p~qf
le garJntir?
.
·
·
c;royc!ns
cfon~
jlV¡!C
Uarday, que nqs
fenfaoiQr¡$
p'o•~r, , ni.
ne peuvent 3v.oir 11ulle forre
d'ant~: ogie
re–
prélenratlve avec les ob¡ets excérieurs
&
n)ais ne dop–
~:ous
pas que les f'ubllances fimples dduées qc force,
n'llgiflen r
~
ne réagiflent c;ontif1uellement les unes
fur
l~s
a.urres ,
&
que cecee aCI:ion routc diff'drepte de
po$ f
ení'acions en eft
~ependant
la ca ufe.
(;ommellt
(:On<'e
v.oir faqs cc:;la lll liaifqr¡ nécelfaire qüi forme la
J;hatn
e q~~oqs
les
~tres
,
~
d'ou
"*
la qelle
~~r-
fJlOnie de la nature .
·
·
jlai infillé fur une quellion. oifeufe,
mai~
abllraite,
par l!l let!!e né.:e{fifé
d~ n~
llliíler aucun vuide. q_qe
fait aQ QQpheur. de$ ht.1n101es
l'exiftence ou
1~
non–
e~illeac~;
pes
~qrps?
La
félitité ne
réfulre~t-elle
,pas
de l¡t maQiere
qoq~
op
ell
imérieuremen~ atfe?l~ ~
La
puiQance
~ 1~ bonr~
du fquverain de la natqre
fe–
roit-elle mpips démoptrée par l'ordre de
no~
fl!nfa–
ti.ons que par celqi qui
r~gne
daos les objets exté-
fleurs?
.
·
·
De lf#. yérité morq/1.
lci
tout deviene
iptér~ílant.
1-e
~~ur
d'un
ptlilofopp~
fenfible s'ouvre
l\U
plaifir
de
d~mon~rer au~ ~I;IP:Jaios
que la félicité de.
~nys
par
~hacun
el! le feu!
~ ~oux
llOmmage qu'exigc:;
t~
na·
tur,e,
~
gue le.s préceptes de la
'f!ertu
ne ditfc;:rc;:l;\t pas
~es, moyc;:n~ d'~rre q~ureux ~
Ceux ·qui pour
~xp.¡iquer
la loi pramltlve,
~~r~ot
recours
aUJ~
{Clations eQeutielles, aux
feorimcp~
m–
pts
~
a
u~ ~~\~ i!!t~ri~g~s- d~
la
copf~ience ., cedef~ll.t
¡\U
VER
.
delir d'éblouir par l'impuiflance d'éclairer. C'ell dan
la volonté de
l'homme
&
dans fa conllitution
qu 'i
faut chercher le príncipe de fes devo1rs. Les pré–
ceptes· moraux fenfibles
a
tous doivenc porter avec
eux~m~mes
leur fantl iou , faire par leur proprc for–
ce le bonheur de qui les obferve, & le malheur de
qu.i les viole .
Je confidere l'homme ifolé au milieu sJes objers qui
l'entourent.
11
ea
aver¡:i d'en ufer par l' in llinél dlol
befoin,
il
y
ell inviré par l'attraic du pla iíir. Mais
dans la jouiflance' de ces biens,
l'e~ces
ou la priva–
tion font égalemenc nuifibles; placé entre la douleur
~
le plai.6r' l'organe .du fentimenc preferir
a
l'hom·
me l'utile tempérance
a
laquelle il doit fe foumeftre'
Si comparilnt un homme
¡}
un homme,
jc
parviena
~
un érac de fociéJé que( conque, mes idées fe géné–
ralifenr
¡
1•
fphere de la loi primici,.-e s'érend
avec
le
de6r
é(.
l'eCpoir d'une félü:ité plus gr:111de; je vais la
narure prompre
a
fe déyelopp¡:r' toujours perfuative
~
quand elle prélente
~
nos ames l'image féduilance du
bonheur: elle forme
&
r~{}'erre
la c.hafne qui
li.!!
eu–
femble tous les
hJJm~ins.
L'l)omme
~ft
artel.1dri par le malheur de l'homme; il
fe retrol)ve dans f.'on fembl<1ble foutfran¡:,
&
l'efpoir
d'un
fe~ours
ucile le rend lui..mc?me fecourablc:
1~~
menees précieufes de la fenfibilité .
En violant les droics d'autrui, il aut:orife aucrui
~
violer
le~
Jiel}s;
h
craiote falutaire qui le
retiene~
eft
le germe de la jultice.
Le pere revit
d~ns
fes
enf'~ns,
·&
leur prodigue
dans un
~ge
cendre les fecours done il aura befoin,
quand I:J vieille(J"e
&
les infirmirés lui auronr uvi la
moitié de fon
~ere,
.1\inli fe reflerenr les
\:!oqx
na;:uds
de la
~el)drelle
filia le
~
parernelle.
Abrégeons d'uciles d<!t'lils. Pratiquer toutes les
ver–
tus.,
O!J
choiur avec {oin tou.s les mouvemeos d'etr.e
tblide,·.nenr heureux, e'
e
O:
la
mi! lile chofe. Telle el}
f:ws
fopl')i(me & fans o!)fquriré
la vraie loi de na•
tu re.
Le
bonheur qui en rélulte pour qui l'obfli!rve,
el! la far)él ion de la loi
1
ou, eo termes ·plus
Gm
pies,
le motif prelfant de fe (oumercre . Par ces príncipes
· tout s'éclaircir,
&
la
v~rité
moral e deviene
fufcepti~
ble
q
1
~n
calcul exaél
&
pn!ci~.
J'cn affigne les don•
nées, d' une pare , dans le bien phyl¡que de l'ecre
fenlib!e, de l'autre¡, dan' les relarioos que la na
tu
re
a érablies en ere lui
&
les écres qui l'entourent.
'
Mais le forcené s'av,ance;
je
1fe
puis efre
hii/YeiiX
: que
_pnr
(e malheur de mar¡ fimblable: je
'iJetlx
JQ#ir
·
íf~
Ji!
fi'll'll~,
violer
fi~·
filie¡
,
piller.
fer
gmli,~·.
Le
!
philofop,he: ,. mais c.u aurorife ron i,embfable a t'ac•
,,
c~bl~r
des me? mes mllux dont tu les menace-s , . Le
forcené:
N' import,e.,
je
~~~~~
me Atisfaire; je ne
pttl
.r
ltre
bflf,YrtiX qu'a
Ct
prjJ;
i
tl'flS ·IU
ftU
dit
que
(e/J,
ituie
14/ai
de ltaturef
Le philolophe: ,. Eh uién, acl}e•
, ve,
&
que ton forr juflifie
n1e~
paroles ,, • ·
Le fercené
(Qurif.
de fqreur
&
de
déd:~in,
mais daos
le cqurs de fes arrencars, le ciroyen ourr,tgé, oo le
g!aive des
lois ,
vengen~
la Qatgre,
~
le
moullr~
nlefl plus.
.
D~
(4 vqrité
da1u
Je~
bear1,1:'
q,.t~
. •
'\
vant qu'i.J ex
H ...
tar des académies
O !Jo
des ares poétiq
u·e~,
1-lomere,
Apelle & Phi
di~$
iullruits
~
guidés
p~r
la
na~ure,
avdienf fait regner
d~ns
lc;urs produélions deux for–
ce~
l!.e
vérité,f;
la pren1iere
q'etf~t ~
de dérail
~
qu¡
doq11e l'exilleoce
&
la vie
~ chaqu~
p¡¡rcie
¡
l!
(~can•
de
e!'
entente générale & d'enfemble , qui donne
~
chaqpe perfonnage l'aélion
~ l'e~preffion
relarives au
luje~ ~!Joifi.
ll ne fuffic
p~s
qqe· dans le
tabl<;:tu
011
la
'fc;~ne
du facrifice d'lplligénie , moR
~il
v.aie une
princeO,e, une reine, ur;a guerrier, un
~.rand-pr~cre,,
des grouppes de foldats;
il
f~ut
que (,hateas,
l'~•l
terrible & le poil hérilfé, piein du die u vengeur qui
t•
agite,
rien11~
fous le
coalre~Q
fa eré une vi4inte
in~
nocente ,
q~i
, levant les . yeqx & les mains vers le
ciel, craiot
<ié
laiíler échapper un
murnn~re
¡
il faut!'
que
·clicemn~llre
paJe
&
détigurée,
f~mble
:tvóir
per–
du par la do.qleur la force d
1
arracher fll. filie aux dieux:–
barbares qui l'immolent;
il
faut que !'artille dél:efpé.,.
rant de peind¡(; l'accablell\enr d' A.gamemnoo' tui falfe
couvrir fon vifage de fes mains; il
faur que chaque
lbldar,
A
fa maniere, par.Qilfe gémir
fl.ll' le forr d'lphi-.
génie, &
~ccufer
l'injuftice des die
u".Apr~~
cette
et~uiíle
rapide, quelle ame f.raide & mal Qrganiféé
oferoit, en v,oyant: l'exeq1pl.e
~ ~emander
f.¡
r~ifon
dq
pré.:~pre.
·
.
L'appliclltiQn s'en fait 0\ifémeot en peincure
&
en'
fculprure;
~n
poéfie,
la
magie dt: l'eltpreffion pitto..
t:efque,
~ft
la
116rit~
ae.
detalil ,
La.
•(rit(.' de
.rela-.
.
-
~10(\
•
l