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princi–
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&
1 bfJT1 promúfint le beau .
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1-
TÉ, BONTÉ,
lii.AUrf.
f,
nt des rdées qui
' afl ocienr
m ~: rveilleuli:menr.
//frité, ce
mor li redout ble aux
t yrans
&
fi
coo lolanr pour les malheureux; ce mor
que l'ambition
&
le fanarifme on écrir en carJéleres
de faog fur leur érendards pour capriver la crédu–
lité par l'enthouliJ fmc, mérire par l'imporcance du
fens qut lui efl acraché, les plus profor¡tl
s
p~Rcxions
du pbil ofophe .
eule immobile
~os
l'irr¡menfiré des fiecles
1
la
':Jhité
fe
fo uci enr pJr fa propre force; les préjugés
fe (occedenr aurour d'e lle,
&
s
1
enrre·dérruifenr com–
me les paffions facial es qui leur onr donné !'e rre .
Le f4ge courageux
qui
l~s
brave
a
é~alemenr ~
redouter le mépris infulrant de ces g rana$ de con–
,ention qui ne doivent qu'a l
1
opioion
la fupérioriré
fur kurs lemblables,
&
la
venge~nce
fourde, mais
horrib le de ces tyrans des efprirs
~
qui ne regnenr
qu 'a la
fa
veur des erreurs qu'ils accrédirent. La naire
jaloulie ne laiC!e
a
So~r~re
mourant pour la
v~rité,
que la gloire pure
&
défint~reíl~e
d'uq bienfait f4ns
reconno illanee .
La
1Jériti
S
1
olfre
3
nos recherches fous un afpeét
différenr dans les qivers ordres de nos connoillances;
mais rouj nurs elle ell caraélérifée p¡¡r
l~s
idées fon–
damenrales
d'exifl~nce ~
d'idf,.ntité.
En méraphyfique
ce
font les atrriburs qui conlli–
tuenr un errf! quclconque ; . en marl)émarique
1
c'eft
l'affirmarion ou la négarion d'idenriré entre deux
quanrirés abllraires ;
en
phyf¡que ,
~;
1
ell
l'exillencl,'
des fubijances, des lenfarions, de la
force
&
de
1~
r~aélion;
d¡¡ns l'ordre moral, t'ell
lB
Joi qui
dirig~
l'e lCercice de nos f¡¡culrés
narur~lle~ , ~a
vérité.
de
caraélere ell
1~
noble refpeél de fqj, qui croiroir en
fe déguifant aux yeux d'aurrui, perdr{!
le droit
pr~cieux de s'e(limer foi-méme .
Souv ~r ¡¡ine
dans les
ares comme dans les fciences,
la
fal>le
m~me
n'a
droir de plaire que quanrl elle
foun~l!~
fa marche a).Jx
lois de la
1Jérit;.
De la
TJéri#
111étapby(ique_:
N
e ti
ron~
poinr du pro–
fond oubli auquel tls loót
Jllllem~r¡~ oondamnés~
les
mors barbares
&
vuides de
f~ns
q4i
~~oienr
roure la
méraphyljque du périparérifme mqderne; un
g~Qi~
qé11reur
a
di(lipé ces rénebres,
~ lev~
d'une maip
hardie le voife qui enveloppoir les premiers prín–
cipes des
~floles
:' quelques éripcelles afoient
pré~
cédé cerre
ma ~e
de lumiere'
m ~is
f..eibnits a poli
les di¡¡mants brurs que les anciens avoient puifé dans
te fein générareur de la _na tu re .. "Qn princ_ipe l!gale:
mene fimple
&
fécond lur a fervr de fil;
run
tJt
peur
,:Xifler
.fanf r(liJoiJ
(itjfifonr~.
Ce tr'!it de lumiere· qui
éclatrt:
ro ures ' les
fcrences
1
porfe
fpéciale~ent
fa
~larré
fur l'objer que je
rr~ire.
Pour écl:lirer
&
convaincr~,
il
faur
fuivre pas-a-:
pas
l~ progrdlio~
des
idé~s,
&
f11critier
~
la
pré~i~
fi on
dan ~
un e mariere ou le fens vague des IJlO{S
la if!e peu de pr ife
a
l'exaélirude du
raifon~emenr.
· Q'apres les
e~périeuces mér~phyliques
de Lolce
{ur les idées matrices
au~quelles
¡¡ ·a réduir nos
con~
noillances par une exaae· analyfe
1
il
faur fuppofer
qu'elles 'dpivenr leur origine
a
nO$ fenlarions; le der
1tr de fe r¡¡ppeller tous
les !miiyidus
~
l'ernbarrat ,
de
la multipljcité force
a
les !iiviler en
~errain~s
clalles par les différences & les reOemblaol·es;
fent qu' ici
1~
premier pas feul
a
couté; l'ab(}raélion
la · plus fimple ell un etfoq plus'
~tonnanr
de l'efprit
Jilu!flain que !'abilrllélion la plus
~ompliquée.
!'>-
forc~
de compQfer.' 011
eil
parveou
a
l~idée
de pure fub–
fiance ' .&
~nfin
a
J ~ídée
infioirnent
Úq¡pl~ d'~Jf;it(..
Arri vés a ce point, les
philQfQp~es
oor conftruic
~
Jeur gré d4b$ l'efpace chimérigue
que
le délire de la
réfle~ ion
avoif créé; ils onc oqblie que Jlabllraéliof1
etoit
I
1
0U\'rólg~
de J!efprit.
gu~il
n'exitloit
dólf_IS
la
J?aé
ture que des indiv idus, que
fi
un homme
é~o1r
moms
diCl emblable
a
DQ
homme QU'UQ QUrS, iJ
.CQ
étoÍt fOUt
suffi diilinél.
·Jis
onr appellé
I"P,rs
abllra~ion~
les
e~pces
·des chQfes, ont qraélérifé les eílences par
1~
poffibilité, la
p~ffibiliré
par la
compatibilit~
des ar–
rributs; rr.ais inrerrogés quelle- comp.atihiliré
d'ar~ri~
burs l'efprit peut l\pp
ercevoir daos ' l'idée infiniment
·fimple
&
généralifée d'
e.ff;it;;
ils' fe fonr
apper~us
qu'
.ils
n'avoienr réu$ qu'a éloigner la ·diffic;ulté pou(
y
réromber, Semblables a
u
lophille 'indíen , qui prell"é
pe
dire
fur
quoi ·s'app11yoit Ja
~ortue i~menf~
.gui
VER
portoir-
l' éléphanr qui
íourenoir la
terr~, r~ondit
que c' éroi r un m llere.
Revenons
a
la narure; tour compofé fupfiOÍe d
1
compofans, puifqu'il en ell le réful rar ; done tour
compofé fe ré[oot en trres limpies . La conk'quen–
ce
l.1
plus immédiate de
la fimpliciré de
fubüao–
ces, ell la fimpliciré des dlences; ourre que
IJ
cJé–
compo i rion
a
l'infini
répu~neroi r
éga lemeot
d:~ne
l' un
&
J'aurre cas. Or le
idées
ou
e !lences limpies
fl'exillen t pas dans le ntanr, car le ríen -n'a point
de propriérés; elles ne loor pas non• plus une rurc
abll raélion , puifqu'elles
fonr la vraie reprél't>nra·
rion des fubllances limpies; leur
1Jfrítl
mtstlphylique
ell done la ra iíon fuffifante
de
leur
~/]"fift
dans
le
fens que l' une n'elt plus dilliuéle de l'a urre, par la
rlifon fans replique qu e ddns le dernier anneau
de
la CQline, la ca ufe
&
l'effet doivenr néceOairement
fe confondre ,
&
qu'ii ce poinr l'c! rre
réful~e
de fa
namre.
La noble fimpliciré de ce príncipe, fi¡
íutfifance
a
et~pliquer
rous les probl emes méraphy{íques
&
phv–
fiqlles, doit couva incre tous les efprirs. M;llheur
&
m~pris
a
la foibleffe d'ame qui fait rejerrer un prln–
CÍfle lumineux par l'op pofition des conlequen¡;es aur
opinions rec;sues. Faudra-r-il done vieillir
d~ns
l'en–
fance des préjugés, ou plurór daos l'épouvJnt._e des
puiC!ans qui les accrédirenr? Erres pufillanimes
1
vous
dégradez la nobleffe inQépend:111te de la ra ifoo pour
vous faire des
mo~ifs
de
credibiliré de la crainte ou
de
l'¡:fpérance!
{)~
{a
1Jhité
mathh11atiqu,.
Newron
a
Londres,
&
Leibnits
3
Leipfick, calculoienr l'intini géomérrique,
parvenoienr aux mc!mes réfulracs par une
m~rne m~
rhodc diverfe111enr prf!fentée ,
s'écllJiroienr
&
ne le
conrredifoienr
poin~.
Oans la , meme vil le, Palrier
courrifan, l'iufolenr miJlionaire, l'humple manreu.
vre
rall~mblés
daos le réduir d'un philofophe,
&
in–
rerrogés fur le· feos du mor
décenc',
difpll~~nr
&
IH!'
s'ent('ndenf
p~s
r
~·en
9ue
l~s géom¡:>~res parlen~
tons
nne
m~me
langue; rnais les hommes
1
~n
rrairant de
la moral e, ne prononcenr que les
m~m~s
fons
1
lf!Urs
idées varienr fuivaor le mode
&
.le <legré d'opppfi.
rion de
1
1
inrért!~
de ehaque
individ~
de
l'inrér~c
gt- .
néra
1•
·
· Le
I'Mthématici~:n
fuppofe une quanriré phyfique
ab!lraire' la délinit d
1
¡¡ pte§
la
fuppo(l~ipn'
arfi rr!)e la
déti¡tition,
&
le détini
r~ciproquement
l'!ln
~e
Jlqp.
rre. J\uffi les fpeculafions ne leroienc-elles qu'une
fcience de mors,
t1
réduit aux fuppofirions rigoureu–
fes, l'a-peu-pres n' exiiloir pas dans la
uarur~.
Mars
de l'applicarion d!!s
príncipe~
matl)éQlatigues
1
ji
r~~
fulte
quelquefqi~
dans la
p~y(lque
pes approximarionl
(i
y.>ifines de la précifion, qpe
1~
ditférence ell nul•
le pour l'expérience
~
l'urilicé.
J'ai dit
que/quifeis;
car il faut
ditlingp~r 1¡:~
QCOII•
~o·ns
oq
le géomerrc: phyficien
peu~ cal~~lfr
la
qu~n·
ricé phyíiquc:.
&
l'effet de
la
forc~
domi!Jijnte'
fans
alJiage des
circon~ances
OU
fe~
fpécola!ÍOOS loor fUI'
bordOflOées
a
Ja 11arure ctfs
fubflanC~S,
&
:JUlf
jn~•
g~lirés
qui
rélul~~nr
dans l'apperc;su de
l'etfe~
général
de l'aélion des caures immédiares. Apres avQir cal–
culé
ro
méctJanique l'etfer de la pefanreur
&
la fpr·
ce de llélallicicé, le géomerre arrend pour fixer fo11
réfulrar, que Jlexpérience
1
1
inllruife de
1
1
elfer de
1,.
relillance des milieux
1
de la coorraélion
&
de la di–
latarion 'des méraulC, des frotJemens,
&,·.
&
fouvent
il ·a
déci~é
a
1
1
~C~d_émie .
ce que !'arCille dém'enr ave
e
raifon dilfiS fqo
a~rdier.
Voyez les liqueurs dqns de
grand$ canaux fe foumertre · aux.
lois
de
1
1
équili~re;
que la narure
f~mbk
yialer
dan~ l~s ~~~~es cap.illair~s.
C
1
ell qu'ici
l'inégali~é
des parois unís
l~ulemcnt
en
apparence deviene pl\lS
~cace
paf le f3pproche–
ment: l'arrraélion
la~érale
balance la
forc~
centrale
1
l
1
qir s'échappe avec moins de faCÍiiré,
l'~fprit
huma
in
hqmilié voir fes effom
écnou~r
conrre le i,e\J le plu&
léger de la nature; il femble
n~
pqgvoir
!Jr~ve~
la
dif11q~lté
que dans
l'éloignewen~.
A,lors voyez par quelle longue férie de
éonf<ql}~n·
ces il va appliquer fes príncipe• avec
~er~itud~.
ll
mel"ure la di !lance de9- planetes,
~
di(IipE'
1~§
fr¡¡yeiJfl
qu'infpiroienr
a
l
1
ignorance leurs
p~rio~iqu
es intrr•
polirions ; il dirige la courfe,
&
prefcric
1ª
fo.rm~de
ces ' barimens qgifés qui uniílenr les
d~ux
monde•
pour le ·malheur qe !'un & la corroption de
l'au~re;
il diyife en portipns
~gales
la mefure communl! de
no~ ~lailirs
& de· nos J",eines. L'efprit daos des poinrs
auffi éloignés ou des circonltauces auffi compliquées,
auroir-il
apper~u
fans
peio~
que
le tour ell pl-us granJ
·
que