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SER

f.úc;

ou qu'on

adju~e

au demandeur fes condufions,

en a

ffirmanr de

m~me

par lur que!que fair.

Voyez

AFFIAWATION

&

5ER•II!NT

DhEli.L

SE&M ENT

SUPREMA

TJE ,

en un

{irment

ufiré en

Anglererre, par lequel on rcconnoir que le roi c:n

chef de l'églife da

m

les érats .

Hift. tkr rholut.

d'

Ar.–

gftt. 1om.

111.

liv.

XI.

p.

409·

St!R&rUH

o u

TEST, ainii appellé, comme par abre–

viarion du larin

ttftimonii,

en un

flrment

uliré en

Anglecerre , par lequel on atrcne la relig10n que l'on

profelfe.

11 fue ajouc4 en r6-t alllc

flrmmr

d'allege1nce

&

de fuprém•cie.

11

ne confilloir alors qu'ii abjurer la

pré(ence réclle de J éfus-Chrin dans l'euchmllie : on

y

a

depuis ajouré une abjunrion de l'invocarion des

taints, du lacrifice de la melfe,

&

une renonciarion

a

u parri du prérendant. Perfonne ne peur av01r au–

cun emploi d'églife , de robe, ou d'épée, qu'il n'air

pr~ré

ce

flmulft . Hift. dtr

,¿.,,lut.

ti'

AngJ.

tom.

lll .

liv.

JI

p.

409.

ERMENT

PAR

t./\

rftrl!

&

I.ES

CHEVI!ux

DI!

Dll!:u ,

éroi r cres-commun chez les Rom1ins:

il fue défeodu

par Jullinien .

Voytz

1:1

diffi,.tllt.

Je

M.

M t:Iieufo,.

/u

(crmens.

MémoÍru de (

IZ&Ildém.

dtr

/njeript. IOTIJ.

l .

p.

179·

!:>t:llM&.

T

VJLAIN . On appelloic ainii ancienne–

mcm les jurcmens de ceux qui prenoienc

~

cémoin

quelque chofe

deshonn~ce

, ou qur blafphémoienr le

lainr nom de D ieu.

Voytz

les

ordomumcu dt

/11

troi–

fit

mt racc

,

tom. /l.

JI,

SER.vi

EN"l

É,

a

j.

(

Gr11111.

&

JuriJPrud. )

fe di–

foir J nns

l'~ncicn

llyle, pour exprimer qu

elqu

'un qui

avoic fermcnc

a

junice.

Voytz

JuR!

&

&R

r.tE

T .

(A)

SERMIO E,

¡

o¿o.f. mod.

¡

en larin

Ser

mio

ou

Sirmio,

bourg d'lral ie

J~ns l'~r~t

de , Venife, au Vé–

runei'e, fur une perire prefqu'ilc , pre5 du la

e

de

Garde. C'ell

~ce

endroic que Carullt: a chanré,

&

dans

lc<¡uel il 3voic érJ bli fa

rerraire .

f/'oyez

SER

MIO ,

Geor.

"'1c.

( D.

J .

l

E t{J\IlQLOGUE, f. m. (

Hift . t!ccléf. J

nom qu'

on Jonn tr ancienncrncnr

a

un

livre ecclefiaClique

ou recnerl de !ermons

&

homélies des papes ou

d'tturres perfonnages éminens en fcien ce

&

en pié–

té,

&

~¡u'on

lrfoic amrefors aux

feres des confcf–

feurs, de la

Toutr~"'rs,

de la pnrificarion,

&

cous

les

j•mn

rlc

pui< ·>e

l jufqu'a l'oélave de l'Epipha–

nie.

Vo1•ez

Hoi.IÍL.IE

.

SERMON,

l

.

m

.

r

Gram. )

difcours chrérien pro–

naneé en chnrre, dans une é'glife, pour infiruire

&

édrfier les fiueles .

~&R MnN

DE

J.

C. (

Critiq. focrée . )

c·en ainfi qu'

on nomme le Jrfcour• que J . C. cinc lur la monrJ–

gne

~

fe• anOrres ,

&

qu i le rrouve dans

. Mn–

(hieu,

chap.

v . vj. vij.

Il imporre de nous écendre

plus que de coucume fur ce difcours de notre Sei–

gneur, paree qu'il renfcrme plufieurs précepres qui

p:1roi!lenr imprarrcablcs,

ii

ca ufe des con féquences

qui en réfulcenr néccllairemenc . Par exemple,

J.

C. die:, Nc réliClez poinr

a

celui qui vous fai c du mal;

,

au concrarre fi quelqu'nn vous frappe

a

la joue

,

droice, prélenrez.lui aulli l'aurre jone,,

ch11p.

v .

,

v.

39·

C'en inrerdire la défenfe, qui eCl du droir

narurcl de rous les hommes, (ans 9uoi ils ne fau–

roienc fe confcrver. De

m~me :

, Sr quelqu'un vous

,. veur fairc un proccs pour avoir vocre robe, laif–

, {ez-lui aulli vorre manreau , . Qu'on prari<¡_ue ce

precepre'

&

les geos de bien

f~ronc

expofés

3

ron–

t es les injures de méchans; on les frapperd ,

&

on

fe moqucra de leur

p~riencc

' qui les e"pofern

a

de

nouvellcs injures ,

&

au mépris . On les dépouillera

de leur bien,

&

on les réduira eux

&

les leurs

i't

la

mendiciré. Encorc :, e vou amallez poinr des eré–

,

fors fur la ccrre, ou les vers

&

la rouille les con–

"

(umenc,

cbap.

tJj .

v .

19.,. .

Ell-il done défendu

i't

u11

chréricn de prolirer des bénédiélions du cicl , de

l'hériragc de fes

anc~rres

,

&

du fu ce

s

de fon rra–

vaii1 Ne pcue-il ríen amalfer pour !'avenir, ni pré–

venrr les revers de l'adve.rficé ¡ Faudra-t-il qu'il vive

:IU

jour

(B

journée, pendaot qu'i( peuc tres-innocem–

mcnC fe mcccre

a

l'abri de la. diferce,

&

~ma!fer

de

quoi fubliCler, lorfque

l'~!!:e

ou la maladie

IG

mer–

tront hors d'érat de travail ler?

J.

c.

dir de meme'

, Ne vous merre?; poinr en pei ne de ce qui re"ar–

, de vocre vie, de ce que vous mangerez , de"' ce

., que vous boirez,

~

ii l'égard de vocre corp5 de

,

quoi vous vous habillerez ,

&hap. v . v . : ;

, .

ur

c¡uoi !e feigncur propofe

a

fes ddciples '

l'cxemple

des 01feaux de l'air, qui ne femenc ni ne rnoilfon-

ToTJie XV.

S E R

nent ,

&

qui n'amglfenr ríen ddns les greniers:

&

ce–

tui des lis des

CJmpa~oes ,

qui ne rnv illenr ni n,- fi–

lenc,

&:

que Dieu prcnd

forn

de vt!ror.

U

defend :rulli

d'avoir aucun fouci pour le lendem tin, paree que le

lcndemain aura ioin de ce qui le re arde,

ibid

v.

¡r.

H · 11

veur eo_fin que fes drlciples

d~m

tndenr le cito–

les qui leur loor néceífaires , aff;rré· que Dreu les

leur donnera ,

chap.

"Íj .

v.

- .

&

fo iv.

Pour accorder ces précepres de

J.

C. avec la pru–

dencc

&

la

junice , les mcerpreres onr cherché des

exphcarion;;; ils onr limiré les exprellions g.!nérales

du

auveur; ils

y

onr Jppo(é Jes coo.t rions. Q nel–

ques-uns onr cru que l'évJn;éli!le avorr obmis qucl–

ques paroles de

J.

C. <¡ni auroienc lervi

a

encendre

fes commandemens,

&

a préveoir les mauvarfes

COfl–

(eq!'enccs

ljl~i

en réfulreroienr. fi

les

c.hréri~ns

les

oblervoienr

a

la rrgueur ; d' aurrcs onc rmagmé des

confeils évangéliques , c'eCl-:1-dire, des co nfcils de

pcrfe.:lion , qu'on u'efi pas obl ig.! de prariqucr

p~mr

t!rre lauvé; mais <¡ui donnenr

il

ccux qui

les obler–

venr, un m¿rire Cupérieur aux aurres,

&

de$

de~ré

de gloire dans le ciel. C'eCl une 013UVJife defarre:

cour n préceprc, commandemenr;

&

lj bien com–

mandcmenr, que nnrre ' eigneur fin ir ion

flrmon

fur

la

monrns ne' par la comparaifon d'un homme pru–

denr, qur bhit

ÍJ

marfon lur le roe; c'ell

e

elui qui

oblerve les commandemcns qu'il viene de donner;

&

d'un homme inlenfé qui bl rir Ca maifon fur le Et–

ble,

chap.

'Jij. 'J.

24.

&

(iúv .

Cependanc , comme on conviene que fi

les Chré–

ciens vouloienr obícrvcr plufieurs de ces commande–

mcns de

r. c.

la fociéré feroir bien-c6r r·enveriée ; les

gens de bien en proie

a

la violence des méchans ; le

hJele expofé

ii

mourir de faim, paree qu' il n'auroir

rien épargné dans !a profpémé, pour fe nourrir

&

fe

v~rir

d:tns l'adverliré : en un mor, roue le monde

aVoue que les précepres de

.

. ne fon r pas incom–

patibles avec la sílreré

&

la cranquilliré publiques:

voilil ce qui· a obligé le

inrcrpreres

3

recourir

it

des

reClriélions'

a

des modificarrons,

a

eles paroles fo us–

cncendues ; mais rouc cela n•en

pa~

nécc!lilire,

&

nous

paroic rrop rechcrché, un législareur qui dorme des

précepces, doir s'expliqucr clairemenr; les parado–

xcs ne conviennenc poinr dans les

lois ; chacun

y

apporceroir des

refiriél:ions

&

des moJr tic.trions

a

Ion gré.

Ce qui a jerré les incerpreccs dans l'crrcur, c'eft:

qu'ils onr cru que les précepres du Seigneur dans ces

crois ch:1picres, regardoienc

r~s

les Chrériens; au

heu qu'ils dcvoicnc prcndrG ga'1'de, qu' encore qu ' il

y

en aic

b~aucoup

qui foicnr communs

:l

~ous

les

Chrériens, rl

y

en a heaucoup d':turres qur Conr p;tr–

riculiers aux ap6rr·es du

eigneur,

&

qui lcur onr éré

donnés pour l'exercice du minillere done

ils furcnc

rcvéws. C'ell ce que l'o n verra, li l' on faic attencion

au récic de S. L uc, qui rapporre en al>régé le

flrmon

de ]. C.

Cur la monc-J<>ne . Confulcom-le ; cec évan–

géliCle nous racanee,

cbnp.

vj. v.

12..

&

(Hivnnt,

que

J.

C. ayanc palié la n ir en prieres fur une moocagne,

lorfqu' il fue jour, appella fes difciplcs , c'cll-it-dirc,

cous ceux qui fa ifoienr profcllion de croire en lu i;

&

qu'alors il en choilic douze , qu' il nom111a .fer

apotrtt.

Apres cela il delcendit dans la plaine avcc ceux qu'il

venoir de fe choifir ,

&

guérir un gra nd nombre de

malades. Enluire il monta fu r le penchanr de la mon–

ra~ne,

s'y allic,

&

fes. difciples

s'approcherenr de

ltu,

Mnttb. c. v. v.

j.

C~

!onc rlonc ici les clifcip lcs

auxquels il avoir conféré l'aponolar :

alors

jettant

fu

ymx

fi~r

m:r:, il lttll'

dit ;

ce Cone les paroles de

·. Luc,

chtJp. vj. v .

:z.o. C'efi done

ii

eux qu'il s'a–

drelfe,

&

non en général

ii

coure la eroupe, qui éroic

au-bas de la monragne. 11 viene de len r confier une

ch3rge; il leur donne fes innruélions • rien de plus

clair

&

de plus limpie.

Il nc faur apres

cel~ q:~e

cnnfidérer divers cnclro irs

du

(emJoiJ

de

J.

C.

pour voir que c•en

ii

fes apOrres

qu']l parle: ., Vous

~res

le fe l de la rerre, vOus

~res

,

la lumiere du monde, la ville allife fur

un~

monra–

, g nc,

Mattb. c. v. v.

r¡.

14. ,

Tour cela conviene,

non en général aux chrériens, mais aux apOrres de

J.

c.

deClin~s

par leur miniftere

a

prélervér '" mon–

de du vice,

&

a

prévenir les jugemens de D ieu fur

les hommes, en procuraor la converlion des pécheurs.

lis éroienc la 1umiere du monde par la prédicarion

de l'Evangile; ils éroienc la

vi ll<!

allifc fur une mon–

tag ne, pour fervir de modele

&

de fpeélacle

a

l'uni–

vers : ils écoienr la lampe qui dcvoir éclarrcr. cous ceux

qui font dans la maifon , favoir daos l'Eg li!e de D 1cu .

M

ll