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T
A
1
, 1
L'opération faite felon cette méthodo! n'erl fn–
jerte
3
a'!cune
variati~n.
On coupe toujours les
, memes parties;
CI!
qu'on incile, ce qu'on divile ou
, écarrc avee le doigt ou les intlruníen$, n'ell
(lJ(–
" ceptible par. lui-meme d'aucun aocident
~cheux.
" La
feule arrere qu'Otl peut ouvrir, eft une branche
, de la honreu(e interne qui fe dinribue dans le bulbe
, de l'uretre. Elle fe trouve rarement fur la route de
,, l'incilion; quand
m~me
on ouvriroit cette
art~re,
,
l'incoovéoient ne feroic
pa~
grlnd; elle n'en pas
,
canlidérabJt:, elle fe retire ¡bns les graifles,
&
ta ·
,
rit ordinalrement fans fecours.
Sic:lle s'apinihre
a
, 1
fouroin, il eft facile d' eo
arr
~rer.lefar¡g par. la com-
prcffion. S"il y a des fragme
ns, Ol! une fecunde o u •
troifieme pierre dans la
vefii~,
un fe GQnduit
ca
m- :
me on a &it pour la premier.e pierre .
, Les iunrumen> pour
f~ir.e
cotte opérafiot¡ fonr;
,
tq.
La Conde canelée, qu¡ en la meme que dans
,
le gr,¡nd appareil Qr
lip~irc:
,
Poy~z
Co\CHI!TER.
, Cependant elk fatisferoit mieux a11x vues de cerre
, m6tholle , fi elle étoit uti peu plus
conve~e,
&
q\le
,
le bec fO! plm lor¡g de deux lignes ou enyiron que
,
les fundes ordinaires.
2". ,.
Il
faut un biftouri (
11oy~z
LJTHOTOM[ ), donG
, k
tranc;b~tlt
foif largo
~nviron
de quarre ou cinc¡
"
ligues,
&
long. dnviron de neuf ou dix,
&
q4~ 1~
, pointe foic courre . Le manci¡¡! doit. trre tixé
a
la,
,, lame¡ s'il en mobile, O[J
I!~Oujercir3
a
l'ordinaire,
, 1
aveG une bandelerce .
·
3°. ,
Le
gorg
~r.er,
oomme pour
gopér.a~ioa
ordi–
'1
n~ir.e.
(
Voy_~z
Qot\GtRJ;T )
1
• .¡
0 •
, , Q n
a beloin \le
~enerre~
de toutes
cfP.eco~,
~·
pour
employ~;r
C!l:l!e qui parolrra
ls
plus cunveoa–
,, ble
a
chaque opération en partiaulu:r "'
Toutes ces différentes mlniercs de pratiquer
la
fllill~
a
u péoinée, ont été imagiuées
dan~ l~
vue d'ou–
vrir un paff,¡ge fuffi lant aux pierres qui qqr un vq–
lume plus que méúiocre,
&
d"éyir~r l~o
conrufions
inévitables dans l'opératian du grand appareil ¡el qu'
pn le prariquoit avanr frere J:tcques. MJiaré ces per–
feélions, il faut avoqcr qu'il n'ell pas po'ffible ·qe fai–
¡:e, par l' uretre
11>
par l!l col de
1~
veflie , une ou,
verrure
proportionné~
2\l
yql~me
des groffes pier–
¡:es,
c'ell-~-qire,
one ouvooture ¡¡ui mette
ii
l'abri
de meurcriOuros
11¡
de déchiremens violens. Pn n'eu–
gere point en
difa11~
que depuis vingr ans
cen~
cbi–
rur¡!iens plus ou moins -.rcrfés daps l'qpératian de la
(,iill~.
ont
im~~i&]é
des inCirumens paniculjer.s pour,
incifer le col
a
e
1~ v~ffi~
avec !es prothres, des bif–
touris lirhotomes, de¡
goqrer.~ts ~
lan¡es tranchanres,
qui agifleot par des méc1Jaqiques ditféreqres
r
mais
quel!ju'arcer¡tion !jU'on donne ¡:¡our érendre enfuite
par l'¡n¡roduélion du doigt
&
p~r l'écarr~rnenr
gra–
dué des brancl1e§ de la reqetre la plaie du cql -<je la
veHie par de-la ron
ari~ce,
on fenr roujours beau:
coup de ré{jtlance po_ur
l'~xtraélion d'4n~
gt:oCie pier–
re; fa
fortie efl ddncile, la na¡ure \les
p~rries
s'y
oppoÍ!l:
l'uretr~
ell riOu de
ti~res apon~vrotiques
qui
ne
cedent ·pa$ aifémepr; leu r déchirement fera d'au–
rant plus doulo11reux
&
aocompagné de
m~urrriffu
re, q\le les
l?arrie~ exrérieur~s
auront
ét~
plus mél\3-¡
~ées ;
car plus l'incifion exréneure lera ércndue,
m
oin
JI
y aura de réCiClanc¡:,
&
plus l'extraél:ion (era faci–
le, fur-¡out lorfqu'or¡ aura col!pé
obliqu~mt·nr
fort
bas ptlUr pouvqir rirer la pierre par la parrie la plus
large qe l'auvenure de
l'~qgle qu~
les
9s
pubi~
for
men¡
p~r
leur réuniof1.
Les e>périences qpi nou¡ ont procuré les dilféren–
res mé¡hoJes
don~
nous venons de parler, avoiem
pour. objer d'ouvrir le corps meme de la veOie. Tous
les praticierts
a
qui nous en fommes redcvabl.!s
ch~r~hoient
a
découvrir la r.uure que l'on difoit ayoir ét6
!enue par
NJ.
Rd~ ,
On
cqnv~noit généralem~m
qu'
une pierre
p~Cferott
avec moms de dif!iculté entro
des
p~rties ch~roues,
qpables de
pr~ter
ou de fe
décl¡trer fans peine,
qu'~ntrl'
des parties
~pr•pé\tro.
• tiques qui o,ífroieut beaucoup de
ré~nance ,
~'! fe~
rotr lans conrredit 40
avan rag~ d~s
plqs grands, fur,
tom dans le cas qes pierres
moll~s
•. qui, malgré tou.
tes les attenrions
d~
l'opérareu.r, le
f:tri(~nt
34 pdf–
fa •e par la réf¡nance des parues;
c~t in¡:onv~nient
obhge
a
reporrer plulieurs fois les
ten~tres
dans la
velijc; on fHigue cet organe!
&
pour peu gu'il
y
ait
de
m~uvaife
aifpof¡rion de la
p~rt
du fuíer,
les aCy
c idens qui furviennent
c~4fc'1¡ lo~vent
des defordrl's
irrép¡¡r~bles.
.
· C'ell p:\r toures ces
con!idéra~ion~
qu'on defirait
¡¡o¡¡voir !l'e rre
communépl,~m
en ljlag
le haqt ap-
Jome
XV.
TAl
pareil ; il met
i\
l'abri des délabremens. du col de. la–
vcflie, d'qii
r~lultenc
les litlples
&
les incontinences
d'urine : dans cérte n¡érhode la 11lerre ni' rrouvc
~
fan pa(jage que des p.1rties d'une tiiT"ure a(iez lkne:
l'incifion des partics conrenantes peur !rre fufli13m–
ment érenduc; le corps de
13
vellie foutfre
f~n
ré–
íin~nce
une extenfion affez conljdérJble ,
&
une di–
vi(ion qui di(paro!r prefqoe to4t-a-fair auffi-tllt que
la pierre en e(}
for~ie;
ce feroir dooc la n¡érhode de
préférenc~.
Ci cer.tainds circantlanaes que noqs avons
r~ppqrtées
nc la rendoient fauyem impraticable; il y
a
m~me
des cas ol¡ elle feroit poffib!e far¡s qu'on dut
l~
mertre C:\11 uC:1g"', comme ladqu'tl
f~ur
f:íire (up–
Rurer
6,:
mor¡dilier ut¡e veCTic mal4dc . Tour concourt
dpnc
a
faire len¡ir e pr ix d'une méthode par la–
quelle
0
n ouvriroir le corps mt!me de la veiT¡e pac.
une incifion
a
u périnée,
f~ns
il]térelft:r le col de la
veffie ni "l'urerre .
~ette
¡nérhode a éte
trauv~e
par
M.
Foubert;
elle
en le fruir des reoherches qu'il
'!–
r.pres- pour découvrir la manic¡re de tailler
~mibuée
1
it
M Ra\\l
par
M.
t\l binus .
La n¡érhode de M . Fouber¡ ce!
la
feule
a
laquelle
an
a
pu do!]ner légitimement le non¡ de
taille
(at~'''11• .
Nous
~llons
en donner la defcriprion, d'aprcs
le mémvire cr¡rr¡nlllf\iqué pac l'aureur
~
l'académie
royal
e
¡¡~
Ghirurgie,
&
q4i en iqféré
d~ns
le pre
rnier vol ume- des
ruutils
de. cene COfllpagnie.
Opért¡tt'ofl de
{11.
F.otJlo.ert.
'La
m~rhode
de
M.
Fou–
ber't cooftCle
ií
p~vrir
un paCI":!ge aqx pierres, par
l'endroir le plus large ele l'angle que formet¡t les os
pubis, fa ns
in~ére(rer
1(:
col d¡; la \'effie r¡i l'ure¡re.
Toutcs les perfeélions qu'oo a
donnél'~
au
gr~nd ~p
pareil, en (lrocurar¡t une quverrure plus grande
q4~
celle qu'oo
prd~iquoir
anciennemenr. fendo,
&C.nta
di-,.
rninuer
les
inc<>nvénieqs de cetre
op~rari
on,p~rc
qu'clles facilirenr
l'imro~ué\io,r¡
¡les
inllrumens,
~
qu'elles épargnenr une parrie
~u
décbir.ement que
feroit la picrte fi
l'ouverture é¡oit moit¡s
é¡~ndue
•
Cependant il en roujburs vrai qu'elles n'empéchenr
pas que les ¡:¡ierres un peu groCies nc faOcnt une dila-,
~érarion
forr ca1\ftclerable,
5<
qu'~lles
ne n;médieno ·
point
a
d'aurres
tn~onvéniens q~i
Oépertdent du liell
pii l'on OP,ere
1
qui
~~~
rrop ferré
p~r
l'angle que for–
ment les
os
pubis , ce qui rend
l't:~craélion
de la
pierre forr dtflicile,
&
oocaftonne de> ¡;onru{jor¡s qui
pnt (ouvem des fui res
f~ cheufes .
lY
ailleurs op ne
p~u¡ ~yir~r
de cquper ou de déshirer diverfes parries
orgamq ues qui
acc_on1P:1gn~nr
le col de
1~ v~ffie,
comme un des muleles accélérareurs, le vérumon–
¡anum
1
le ·
prot1~re,
le col meme ·de la veffie
~
le.
conduit de l'uri11e. J..e déchirt>ment uu la
lcélton de
ces parties, qllt de plus fonr
meurrri~s
par la pier–
~e,
peu\'ent avoir hrat!coup de
par~
aux
acciden~
qui arrivent
~
la f4ite de l'opération,
&
fur-rour au '
incon;inences q'urine,
~
a
u><
fi(lules
incurabl~s
qui
rellenr apres
(i~s
opérapoqs, corr¡me nons
1'
avous
qit plus haut .
•
La n1érhq,de
d~
M
Fouberr nlefl point fujerte
a
ces
inconvéniens
l
11
en¡re <hns la veffic par le
li~u
le,
plus favorab e
1
¡¡~
ouvrqnr cer
org~ne
a e(\té de foil
c;ql
4:
au-deCius de l'urerer!;!, On n'a
dan~
cer.endroit;.
d'au rres partles
a
couper que la peau.
le
ttlfn des
¡:-raiff~s ,
le mulcle triangulqire, un peu de
~1u[cle
relev~ur
<!e l'anus, un pen du ligament de l'angle du
pubis
&
la ve{f¡e.
La
figun
3· {/e
(a R(a¡tcb.e
XIII,
reRréC, nre le
périn~e,
ou en m:&rquée la direélion
de l'incifi on e.xrérieure, lclon la méthode de
M.
FoQ-
berr.
La
figur.e
;¡.
(le
<ttf~ P/af!~be
e(l une di(l'eé\io ll
des mufcles du périnée,
&
montre
1'
enqroif de la
veffie cqupée par l'epérarion ,
Pour. pq¡iqu¡:r cette Qpéra¡ion, il fauc des ipCiru–
me~s
parciculiers , On pénetre dans
la -veffie
i\ -rra~
vers la peau
&
les
~raiffes
avec un long rroG:tr dont
la cqnnule efl
car¡n..et~e.
(
t'oyez
TRO<;AR. )
!-a
pone,
cion de l· verJie en ou im poCfi!lle bu dat'gereure,
t¡
c;e
vifce~e
qe
coqtieor pa une fuffiante q\lantité d'u,
rioe . Ain(i cer¡e O¡'lérarion ne
oqnvi~nr
pas
~
ceu"
qui ne gardettt point d11
tour ce liquide . !,.es per–
(onnes_ forr graOes pe fonc pas non plus dans le
ca~
d'erre taillées par cerre mérhode, paree que leur ve[,
lie n'eCl pas o rdinairemen t rurccprible d'une fuffi lan–
te extenfiot!_,
&
qu'il
y
a de l' inconvénienr :\ cher,
~her
la veffie cachée profandémenr fous l'épJiOeu c
des graiCies qui re¡:ouvrent la parrie de ce¡ organ¡;;
qu'il faur ipoifcr . Dan'l. les cas oii la yeffie
e~
ca–
pable de s'étef1.dre fuffifammenr
&
de rerenir l'uri–
oe ,
on pra¡ique la métbode de
M .
Fol!berr
d'
une;
m~niere
brillante.
La
diflicul~~
qe
meme la veCTie
Yyyy
2.
d'un