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T

A

I

done fe faire d'autant plus facilement, que l'incifion

qm

a t!cé fa ice cnnfverfalemenc, lorfque le fujec écoit

en ficuarion convenable , ne forme plus enfuire que

deux pecices plaies lacérales

&

parallel~s,

qui vien–

nenc obliquemenc du col de la vdfie aux deux cocés

de l'oritice du vagin; plaies donr les parois s'encre–

touchenc exaélemenc mlme fur le cadavre, en mee–

tane un peu de charpie mollecce danJ le VRgin, pour

lui fervir de ceintre.

Afluré par un

~rand

nombre d'épreuves , de l'ef.

fet que produifort cecte méthode,

JC

lis faire un inf–

trumenc qui la rend plus prompte, plus 1\lre

&

plus

íacile

a

pratiquer .

Ce~

inllrument

r~tmit

a

h

fois les ·

avancagcs de la fonde, du lichocome

&

du gorgerec.

JI

eft ·compofé de deux parties, dont l' une e!l le

bi!louri,

&

l'aucre un écui ou chappe, dans laquelle

l'intlrumenc cranchant e!l cal.'ht!.

1/oyez

la defcripcion

que j'en ai donnée au rnoc LrTHOTOMt: .

Pour faire l'opt!racion, il fauc menre le fu jet en

fituacion convenable,

&

qu' un aide fouleve

&

écar–

te les nyrnphes. Je prends alors l'u¡!lrumenc, la foie

du bi!louri dégagée du reOore qui la fixoit. J'en il)tro–

duis le bec dans

la

veffie. Je le conciens a•ec fermeté

par l'anneau avec le doigc index

&

le pouce de la

main gauche. Mon ir¡(j.rumenc éc4nt placé,

&

dans

une direo!lion un peu obligue, enfone que l'exeré–

micé foit vis-il-vis du fuod de la veffie, ¡e prelle le

lichorome,

&

je fais

ínvari~blernent

deux feé\iorn

lacérales d'un lcul coup , Je retire de fuiee le eran·

chane clans la chappe,

&

je courne mon inflrun¡enc

d'un demr.rour de poignee gauche, en rangean1 la ca–

flUie daos l'angle de l'incifion du cOcé droir .)'•ncrodurs

les

t~nettes d~OS

l4 veftie

a

l'aide de la

cr~te_!JUÍ

eft

fqr la chappc,

apr~s l~ur

avoir fa ir le pa!lage par l' in–

troJuélion du doigt index de )a mai¡¡ droire,

rrem~

daos l'huile rofar. On chc!rche la pierre

61

on la tire

avec facilité: cecee opération fe fait rres · promp¡e–

ment,

{>¡

l'on ell fQr des parcies qu'on coupe, l'inf–

trumenr ne pouvanc faire ni plus oi moins que ce que

l'on

a

¡lelfein · qu'il fa

O

e. M . de la ,Peyror¡ie, clom

le oom eft fi cher

a

la Chirurgie,

appróuv~

Jes pre–

miers clfais de cecee m!!chode ; ¡e

l'~i

prariqué!! avec

Je plus graoq

lucc~s.

&

encr'apcres fur une dame agée

de plus de fojxanre ans, qui fouffroj¡ depuis dix ans

de la préfence d'une pierre confidérable ¡jans la ver.

lie . 4u bouc de huir ¡ours elle

ª

écé parfaicem!!nt

guéric;

&

d~s

le quacrieme !!ne col)teryoit

f~s

ori–

nes .

M .

Burr~t,

malrre

es

ans ,

{le

en ,CI)irurgie

~

Er~mp~s,

cémoin de cecre

op~rwon, 1'~

praciqué¡:

depuis avec un pareil

fl!CC~$,

qans un cas qui en

prorneecoir moins, puifque les pierres éroienc mulri–

pliées,

61

que la plus ¡troffe fe brifa en plu!)eurs par,

ríes, les

fragmen~ fowrenl"d'eux-m~mes dan~

la fui.

te dt1 rraieefl)enr,

~

le mal acle

n¡al~ré ut¡~

réunioo

plus rardive de Ja plaie, guérit fa'hs mcontinence d'u–

rine .

M .

Caqu~,

Chirurgien en chef de l'hOeel,dieu

de Rheims, a aufli adopcé ma méthode qui lui

í!

réuffi;

¡e

clonnerai l'hitlnire

d~

)'origine

&

des

pro~

gres

a~

qcc:e opérarion dQns

IIJl

plll$

gr~od

<!écail, mais

qui feroie dep lact! daos un dtaionnaire univerfel.

(Y)

TAJLU,

f.

f.

(

Minéralo¡,i,, )

c'ell ainfi qu'on

nom~

-me dans les mines de

Fr~JJ<!!=,

l'endroit ou des ou–

vriers dé¡a¡;henr la mine o

u

le <?!lªrbon de rerre .

.T

AII-J.!!~

P.E FOND,

{'f

'T'AJLLi~

J?!!

POINT .

(M

a,.

Tille · )

1/py,

ARG

JES DE

fONO,

&

CARGUES POINT .

T

AI LI.~ .

C.

f.

tn~or,

f.

m. la fecunde, apres la

balfe, ejes quarre

pat~ie~

de la Mulique. C'etl la par–

ríe qui convrenc le mieu"

~la

voix ordioaire des hom–

mes;

qQi fait qu'oq

l'l!Pfltll~ ~ufli

voix

humaine.

La

taille

íe

dj~if~

quelqqe(qis en deux autres par–

ríes l'une plus éleyée , qu'oa appelle

premiue

ou

hauu -tail/e ;

1

1

autre plus baRe, qu'oo appelleflconár

.ou

b•Jfo·fllÍ/1, .

.

Cette

derni~re

eJl,

eo quelque maniere,

,ug~

par–

tie micoyenne

QU

commune entre la

t4Í/Ie

&

la bafle,

&

s'appell<l aosli

a

cauf~

ele c;ela

concordant , 1/oy':r¿

PA!\TTU .

( S)

'J

ArLJ-l! o¡p; HAupaora ,

(

Luthuie . )

inllrument

. de Mulique

ii

venc

~ ~ anéh~,

&

qui e(t en tou f"lll;

blable au

oau~"bois

ordinaire. au-de!fqus

~uquel

il

fQn–

ne Id quinre. Son

~fendue

r.fi

C011Jprife

~~puis

le¡{'.

de la cié de

f

ut

fq

d~~

clavecios, ¡ufqu'all

/01,

~!'oc­

t ave al!•delfus dé celpi ¡le la cié de

g

re

/9.1

aés

memes

~lavec<ns.

f/oyez la ta/de du r11ppqrt de Ntt:náJJ' áu

znf!.rumens,

&

·r

Nrticle

JiAU<r -BOJ

s .

T AtLtl!

DI!:

VJOLON

1 (

J:,thcrie.)

in!lrument ¡de

M ufi qu.-, efl la ·m.!me

cba(~ qu~

la quinee de violan ,·

1/l)i:T.

QUINU Dlt VIOLON. .

T AILLI!, (

G,iiVfiYI.)

incilion qui fe fait fur les mé–

taux, ou íur d'aurres matieres, particulieremenr fur

le cuivre, l'acier

&

le bois .

Ce

mot íe dit aufti de la

,gravu~e

qui fe .

~1ie

avec le burin fur

de~

planches

de cmvre

&

taJ//es

de bois, de cetles qur fonc gra–

vées fur le bois. Les Sculpteurs

6c

Fondeurs appel–

lent

ba.f!u·lailles,

les ouvrages qui ne font pas ·de

plein ronde .bo(J'e; on les nomme aucrement

bas-re–

litft

.

Tt~ille

fe dit autli de la gravure des

poin~ons

qu4rrés qui fervent pour frapper les diverfes· efpeces

de monnoies, d'oil les ouvriers qui y cravaitlent font

~ppellés

tail/eu/'1.

( D .

J.}

TAl LLES , c'eft

dans la gravure en boif

la

m~me

chofe que

t•·aitr

ou

hadJNrU·

daos ce!le de cuivre.

Les

tpillu CQtsrtu

ou

poit;tr /ongr,

íervent comme

dans celles en cuivre,

ii

ombrer les chairs,

&

doivent

fe reruueher a-propos. mais

elle~

ne font gttere d' u–

fage dans la J>remiere, paree qu'on

y

fait

rarem~nr

des figures alfez grandes pour devoir y

~ere

finies

a–

vec cecee proprecé que doone le burin dans

l~s

ellall'l–

pes gravées en cuivre.

Les

t11illu perdue¡,

ce fooc des

taillu

ou traies rert–

dus rrop fin

&

plus bas que la fuperficie des aueres,

ce qui les

e

mpeche de marquer

a

l'impreffion, p3r–

ficulieremenc quand elles íe rrouvent dans une con–

tinuicé de

t11ille¡

égales,

&

roures d'une meme ceinte;

c'e!lun défaut irrémédiable, pa;ce qu'on nc peor re–

metere le bois qui aura écé Océ mal-.3-propos

a

de tel-

)es

taillu .

·

TAILJ,I!i TROISJ.EMES, fe

di~

d40S

Ja

gratJure

m

~uivre

des

taillu

qui pa{fenc f11r les contre-railles OJ.I

fecondes

t#ÍIIu;

on les

appell~

aufli

lriples-lt~ÍIIer,

mais particuliercment dans la gravl)re

en

bois,

T AILU: , (

]oail.lerir .)

ce eerme fe dit des diverfes

figures

&

facecces qul! les

Lapid~irl!s donnen~

ame

diamans

&

aueres pjerres

pr~creuft:s,

en les

fci~nc,

les limant

&

les faiíanr pafler fu r la roue.

( D.

J.)

T

AILLI!:, (

MdrdJ#n4s D#Aille11rs

. )

morceau de

~oís

fur lequel ils marquenr par des haches ou pe–

tites inciliont, la quancicé de marchandiíe qu'ils ven–

dent

a

crédir

~

leurs divers coalans; ce qui Jeur épar–

gnf;! le cems qu'il faudroit cmployer

a

poner fur un

!ivre ranc de

pe~j tes

parties . Chaque

1ail/e

eft compo–

fée de deux

n¡orc~aux

de l>ois blan¡:

&

lég~r,

o¡¡

plu–

rOt d'ur¡

I~ul f~ndu

en deo' dans eQure

f~

longueur,

~

la réferve de deux ou rrois doigcs

de

l'un dts bouts;

la plus

longu~

par

cíe

qui refte

~u marcpan~,

íc nom–

me

/afoup/J~ ;

l'aucre qu'on donne

i\

l'acheteur, s'ap–

pelle

Nch'll!til/oJ¡ .

Quand on veur cailler les marchan–

!lifes livrées, oo rejoint les deux partie¡, enforce que

les inci[¡ons

(e

fone

é~alement

Cur

~ol)ros

les deux; il

faut au'lfi le,s rejoinare, quand on veue arreter le

compre; l'on ajou ee foi aux

fiiÍI/u

repréfeucées en

ju!lice,

&

elles tieol)ent 1ieu de parcjes arrecéef .

Dié1.

tle S11vary .

1

D .

!J. )

T A.ILLE, (

.}tonnzyage ,

J

c'efl

!~

quancicé d'efpeces

que le

prin~e

orcjonne ter¡: faites d'un marc d'or,

d'argent ou de cuivre : ce qui fai t prppremeot le poide

de cnaque piece .

On

dit que des el'pe.ces font de rant

a

la

t11tlle,

pour fignifier qu'on en fait une cercaine

au marc . Ain[¡ l'on \li' que Je,s lo11is d'or

fonc·~

la

fllill'

de

vingt-qu~tre

pieces,

&

les louis d'argenc

o

u écus

i\

la

tgil/e

de ljx pieces, IOf(qu'on fait vingt-quacre

louis d'or d'un rnarc d'or,

&

fix éaus du mare d'ar–

geot . La

taill~

des

eCpece~

a de [Ol)t tems écé régU!e

fur le poids prirwipal de c;paque nation,

~QQlrne

de

livre chez le&

~om~ins

qui étoit de

<lou~e

onces; en

france la

t11ilü

fe fait au poi¡ls de 1113rc qui etl de

huir onces;

c'~ll

auffi

a

u marc; que fe ·fQit la

t•ill'

de

la mo

0

ooie en .A,ngleterre

&

¡laos d au¡res

~tats:

ce

.qui s'entend fe(on que le marc eft plus fort pu plus

foible dans ¡ous ces endroits .

Boifl¡rt/ .

(

Q. ] ,

J

TAJLL!, (

M11rioh11{.)

les c;hevaux font de cjjver[ec

t11iller;

le~

plus peeics ont ¡r4is p,iés,

&

les plus

grands cinq prés qua¡re ou [¡x pouoes .·01/férerts corps

de cavalerie font fixés pour !eurs

chev~u x

i\

des

tait–

ler

différences;ain(i il y a das chev»llX

rJ~'aillecle

dra–

gons, de

mo11fquetair~s,

de gendarmes,

&c.

l,es che–

vaux de belle

tai/le

pQlÍr

la

íelle pe doivent

~tre

ni

rro()

grand~

ni rrop perirs.

TA.rLLI,

((erm,_ de

Pri$1!it rr,)

on nomme

taillt.

dans la

i~b~ique

éf

COOlQ\erce de$ P41igrtes

a

peiguer

les cheveux, ' la dilféronce qui fe trQ\Ive dans leur

longueur.

&

<;~'qu! r~n

a

en diftinguer

l~s

numeras.

Chaque

tai/1~

cft envjron iJe fix lignes, qui ne com–

mencent

a

fe

c;~ll\pter

que dcpuis les oreilles, c'ell

a-dire eocre !es grolfes

denc~

que les peignes onr auJC

(leuJC

~l(uémités :

511VIII:J

• (

D.

J.

)