T A I
~
cetro ínciíion une direétion
p~r¡!ill~ ~
celle de
J~
Jigne l)Oe nous avqns dit avoir été tracée
extérieu~
rement pour
le~
épreuves !!Ir les
c~davres .
t-orfque
l'ercrémi¡~
du J¡cl¡otome
paro!~ ~flez
é¡:ar;ée de celle
du trocar¡, pour avoir fait
a
la vell)e une ouver;ure
fuflifante
1
!JUi
1
fpr
Uf)
fu¡et
adule~
de
fai/1,
ordil)aÍre
1
·doir Crre
il'er¡virQn
trei~e
ou quacorze lignes; pn
rabar
1~
pqince du couceau daQs
Jj¡
qn!lelurl! du
tro~
c~rr
en Je reriranc d'enviroo un pouce;
4
l'on fait
enfui;e _¡me mana;uvre comr.¡ire
~
celle que
j~
yiens
de ¡jécr¡re . Car au-lleU d
1
écarter le rro.cart. la pqinte
du tlci¡otome, c'efl l!!
maoch~
de ¡:er iqflrumenr qu'il
fMit l!loigner de cel11i
d.
u trocare,
a
fin
<I'FI¡ey~r
en–
tier~menr
l'incifjor¡ qu'un a faite
a
1~
peau, a
u~ cl!~irs
&
~ux
grai!fes qui fe rrquvenr depuis
b ·
furface d!)
cecee peau
1ufgu'~ 1~
vell)e,
~
011
qirig~
le
n·anch~nt
Q4
ljcbqtotl)e
f~lon 1~
ligne qt¡e
IJQus
avoqs die avoir
ée~
tracée
d~ns le~
premiers
ell:1i~
de
c~c¡e
tl)étl¡ode,
mais ji ne fa ue pas trap l'é¡endrt:, de
cr~inte
d'appro–
cher ¡rop
Ql!
J'urerere
&f
de
coup~r
·
l'acc~lt!rate!lr.
On e(l ¡noins retenu fur J'in¡:if!on de la peau
&
des
graiíles: en
r~tira¡¡¡
Je
lithotome, or¡ peu¡
~te!ldre
cetre im;jíior¡ excérieure
jufqu~ procll~
le fcro¡u¡¡1.
La
fig.
2.
rfe {a
Pla'!fh(
J{lf!.
ell
UDe coupe la¡érale
d~
!'hypogaflre qu1 repréfente l'inci{jon de la vef–
fi[
1 •
~ le~ lig~es
ponéluées
mQntr~n~
!'incifJor¡
de~
Co¡~1rs.
Lorfi¡ue l'inciíion efl
~ntiercl)lent ~chevée
1
on !JUi¡•
te
1~
lirhotqme,
&
on prenq le gorueret parriculie–
rement
d~fliné ~
certe
opér~cion
,
"voyez
GoRGE·
~ET,
On gli!Je fon J:>ec ¡lans la
capnel~"re
do troca"rr,
pour le cpr¡duire dans la veffie de la
m~m~
maniere
qu'on y
~
cooduic le li¡hotor¡¡e, c'el}-a-dire
¡ofqu'~
ce
que
J'ór¡
foir
arre~é
par le rebord ele
1~
cannelure:
:¡lr¡r~
on
r~¡ire 1~
crqqrr; Qn
re¡ourne cn .deffus
1~
gotlttiere, qui écoi¡ en-deílot¡¡ lor(qu'on a ir¡cr!><Juit
le
gorg~rcc: e~
gorgerer efl formé
!l~
deux piccd ou
bra~ch~s
qui
p~uveur
fécarrer
.l¡.
(c;rvir s' il efl be"
foin
el~
JiJacaeion. Pn porre le doj(!;r dans ceere gaur–
ti~re
pqur
~xarniner-l'ére¡¡du!!
de
"l'incifJon, on in–
trod~ir
les repetres,
on
rerire le gprgeret,
&
l'oq
JHmine
)'op~rar1oa
f!
la
f~'ion
prcjir¡air!-'.
fl.pres l'extraélion de la pierre, il faur niettre une
cannule dans la veffie,
y~yez
(igurr
2.
f'lqftFbe
X!{/.
pour enrreceqir, auranc de cems qu'il efl néce!lairl!,
le cours des urines
&
des macieres de la
fupppr~cion.
§Jns c;et¡e rr¡étl¡ode
el~
panfer, larlque les urines s'ar–
rtrenc
1
Qll
cyien lorfque
le~
fuppLJrinions Jeviennen¡
abono.i3n~~S,
&
qu'e!les n'ont pas
Ufl
CO!lr~ af[c~
li–
J>re, le riffu cellulaJte s'en!hmme
&
s'engorge; ce
!1Ui occafionne qes inf]lerarions.,
&
meme des
abr~es
gangrénenx qui
cauf~m quelquefo~~
la more.
!.-a
ca–
nule a eqcore un aucre ulage
q~e ¡en~
dais pas omer–
rre,
RUÍ
~fl
que lorfqu'une p1erre rrqp gróffe ou ir,
régqli~r~
a ouverr quelques vái!Jeapx confidéral:>les,
on
p~u¡ f~<;ilcmc:nr
par fo'!
moy~n
fe rendre maicre
du far¡g, paree qu'elle fert a ¡:qpteuir la charpie q!l"OIJ
~mplo1e
pour cornprimer
les
vai!leaux.
Quelqu~s p1auv~is
fucces onr
fait Mcouvrir un
¡~vantag~ tr~s-imporr~oc
dans cec¡e no1Jveqe
mani~re
de railjer ,
A,ucp~es
méchodes q'pr¡t pu.ouvrir apx gro!fes pier–
res une inue fuffifance pour pouvoir
le~ rir~r,
faJlS
expofer les parcics par oi¡ elles•paffent
~ une.
violen–
ce, qui
a
ordinairemenr des
f11i~es
funefles; ' ¡x quoi–
que
J14.
Fqul:¡err
~ir ~u
dans fes premierl!s opéracions
la
f~tisfaélion
de cirer heureufemer¡r des pierres d'ur¡
vol ume coptidérable, il lui efl cependanc
~rrivé
en
tirant des pierres excremerneiJt
gro~es
d'avoir
~u
¡¡
forcer
un~
(¡
grande rc!fiflance, que ces
pierr~s o~r
cauf~
dans !eur paflage des concuíions
~
des déchl–
r emens qui on¡ faic pérrr
l~s mal~d ~s,
les uns forr
promprcmenr,
&
le~ pucr~s
a
1~
fui¡e d'une fupp!lra–
tion
tr~s-copíidérqble
é¡
rres-longpe.
Ces
IT)alh~urs
pqrcerent o\1.
Foql>cr~
1i
fair~
l'da–
lllen des parries qui
paroi~oieqc
f¡
rm er le pl4s d'ob–
fiacle
~ 1~
(Qrcie de ces pierres .
IJ
re~Qnr¡ur
que
c'é–
toit
lt;
cqn:lon
efe~ libre~
-Qu bord mféneur qu mufcle
triang~ l~ire,
&
la
p~r¡ie
dq mufcle rejeveur qui def–
cencl
~
la · inarge du fpl¡inéler de l'anus ,' qui cau–
foient la principal<!
ré~flaoce .
{/pyez P{aflthe
}((JI.
figur~
4·
Lorfque le
vol~tl)e
de la p1erre excede l'in–
ci!ion qqe l'on fait
~
ces mufcles, elle e11tralne avec
elle vers le fonc!emeqr les
pqrrio~s
pe ces
mufcle~
qui s'ppnofenc
a
fo[l paílage,
&
torrne en ramaqant
Jeurs libres, une bride
tr~-dijlicile
a
rompre. Quand
M.
Fqql:¡err eur re.:onnu que la réíiflance
d~pendoit
prin~ip~l~mept t.j~
ces porrions de mufcles, il c;om-
T A 1
pri~
gu'il éroit aifé de Jever
J'ob~acle,
non-feule¡nent
paree qu'il p'y
~YQj~ ~t¡q¡n
jnconvenient
a
¡:ouper la
J:¡ride
qoi
l~ f.orm~,
mais
en¡;or~
paree que la pierre
qui la "porre vers le dej10rs
1
rl!nd c¡;ne pepre opé–
rarion
rre~ -fácil~
. .Oans cene idée
il
fit faire un bif–
~ouri co~rbe ~
l:>ou[on
(poyez
flg.
r.
f/.
X!
I/.
J
¡¡ui
ptlf erre por¡é
facil~menc
time
les
l:>ranc.Aes de
llJ
renefte fur la pi¡!rre,
~
l
1
endroit
d~
)a bride•, pour
)a co1Jper ,
Qn•
a quel11uefois re¡:ours
a
u meme ewé–
¡lient
~~ns
les ª u¡res
tl)é~hodes, mai~
avec bien moins
d'avanrage
1
p¡tr~e
que J'on coupe la proftace
~
le .col
qe la
veffi~;
au lieu que
M-
Fourb~t
ne
~o~
pe qu'un
p~ri¡
paquer !le libres qui efl fans con!i!quence:
&
de–
puis qu'il
a
obf~rvé c~tre
praciquc
~
11 a tiré des pier–
res forc grolfes
avec
un
heureu~ fucc~s.
No11v(/!e f'Jft/;otfe /q¡(ra{e .
M.
Thomas
1
perfuadé
des avanta"es de la méchode
dop~ no~s
venons
d~
parler, a
~ravaillé
a la reodre
pl u~
fdcjle,
&
a
cr~
pouvoir y ajoprer de_s
perf~ébops,
en la
¡>r~~iqu~nt
!le )lauc
~n·Jlas;
au
j1eu
f!UC
M.
foul:>crt mc1fc les
parcies de bas rn-jlaur ; le procédé efi
couc-~-fai~
dif–
férepc; c'ef! une aucre mérhode d'in¡:ifer le corps de
la
vellie
vis-a-vis
1!!
périné~, ~
dlré pe fon col. Jl
y
a
aulli quelqqe dilfc!rence ¡lans la coupe des parries .
J\1.
Thomas
a
préfencé a
l'académi~
royale de (:hi–
rurgi~
yn
mémoire dans lcquel il adme( la fupéno–
ri¡~
de J'op¡!racion, par !aquel le
on
fait la feélion .
du
~orps
de la
ve!fie
1
~
la
pr~~ique
de cpupj!r fon
col; enfui¡e il me¡ fa méthode d'qpérer e¡¡ parallele
~vec
ce!le
d~
M.
Fouberr. 03ns ¡:elle-ci le crajer du
rrocarr
d~ns
la pon[tion qui
f~ir
le
premi~r t~ms
qe
l'opéracipn
1
devi~nr
la partíe inférieure de l'ipcijion
complem'e, p3rce qu'ou la
fai~
(ur
la ¡:anpelure d11
crpcarr ¡je l:>as en·haut.
tyl.
TJ10mas agic dilférer¡í–
llll!nr;
il
porre le rrocarc im¡¡1édia¡emenr au-deffons
¡!e l 1os pubis
1
!Jn
pJ!U
lacér;~lemenc;
&
le
era¡e~
de
cer ioflrutiJcnr
forre¡~ 1~
parcie fullérie4rl! de l'inc1pon.
Par cecee inverfion de mé¡hode,
íi
l'on peuc fe
f~r-
•
vir de ¡;e eer¡ne,
fvl .
Thomps crainr moi11s de 111anc
¡:¡uer la veflie ; il
y
pénerre
sOr~men¡,
quoiqu'elle ¡:oo–
ricnne
un~
moiñdre !JUantité d'urin!). 1.-'incifion fe
fa ir
enf~•te
de haur en-bas,
&
l'inf\r¡¡ment irancpant
~preS
ijVpÍr fait
.I'O~ye¡·¡urJ! fufli f~nte
3U
corpS de la
veffie, coupe
eq
gliff~nt
versl'ex térieur, !lu
c(né
de
la tubérofité de l'ifchipn,
&
fa
ir julqu'aux
tégum~ns
uné goucriere·, que
J14.
f ouberr n obtiene qu'aq:elfpi–
rement par Ufl déJ:>ridernenr , au moyc1¡ d'un biflouri
J:>ouconn<! dans le cas de réfif}3nce des parries excer–
nes
a
la !C¡rrie
des
pierr~s
conlidérables:
encor~
la
borne·t~il
aux !ibrt s du mplcle ¡ran!verfal. La feéliof)
prolon~ée
jufqu'a la
pe~
u, el1
elf~nciell!-'mellt ~e
la
mé¡hoae <Je
J14.
Thomas,
&
elle prévient
l'inhlrr~¡ion de l'uripe daps le rlliu .cellulaire
done
M.
Fou–
pcrc a reconnu les mauvais efters,
~
qu'il
e¡np~che
par l'ufage d'une canu le;
mai~
daqs la nouvelle plé–
¡hode il n'J!n
fa
u¡ poinc,
li
ce n'efl en cas d'hérpor–
rhagie ;
&
l'e~perience
a Mja moncré
·!JUe
cet acci"
den¡ n'é¡oit poi
m
ordin~ire .
M.
Tl1omas pour
pra~
tiquer ton ¡¡péracion
1
a un inílrumen¡ qui q!unit
~u
rrocart une lan¡e rrancl¡ance qui s'ouvre
~
dilférenJ
degrés,
4
un
p~rit
gorgerec pour colll]oire
l~s
¡e.
necees dan¡ la vellie lorlque l'iqciljlln efl faite.
j'ai donné dans un <némoire imprimé,
a
la fin du
1/1.
tome ({ef
Mrq¡qirh
rfe J'acad(mie
royt~le
de qhj–
r~+rgie,
mes réflexions pour la perfeé.hon
d~
¡:ec in–
flrumenr,
&
pour le plus grand fucces eje
ja mécho.
de. j'avois
vu
¡¡
Bic~;re
un
m~lad~
opért
d~ux
mois
auparav~nr p~r
IyJ.
Thomas, il
~toit
reflé un pecit
¡rou par ol) fuinroi! de l'urine forr claire ; la
~iq~riq~ ~tqi¡
d'ailleurs
cres-foli~e
dans coure
fon
éren–
due . Quoique cer homme guér1r
p~r
le
f~ul
fecours
de l'erñbonpqiqc qu'il recouvra, je crus pouvoir dire
d'apres Ie·s expériepces _gue
j'~vois
faires de cecee mé–
~hode
de
tai{ler
fur diftí!reris cadavres, que
1~
tif}.ule
pouvoit avoir lieu
ll.lrfqne
l'~ngle
inférieur de
la
plai~
de la veflje
feroi~ au-de(fou~
du
niv~au
de fon
orífice;
p~rce
que l•urine crouvcroir I]'Oins de ref¡f–
tance
a
poner
par-1~,
qu'a reprenqre Fa
rou¡e naru–
relle . Je propolai
uq
rnoyen forr
limpie d'évirer
cecee cauíe de fiflul e; c'écoir de faire couct¡er le raíl le
fpr le ci).cé oppofé :\ la plaie
.){ de
pl~cer
dans
la
l'ellie par l'urerre,
qne
algalie
1
pour décerminer
con!lammenc le cours de l' uripe _par
c~cce
voie; j'a –
van'.lai
m~me,
comme on peut le voir daos le· mé,
moire cité, qu'on
obciendroi~
en peu de jours la con–
folidarjon
p~ rfaire
ele la
pl~ie,
lorfque
ri~n
d'a illeurs
n'y memoir obflaQie . Le fucces a paffé mes
efpér~n
ces .
M.
Thomas
a
raillé en ma préfence ,
&f
de plu-
•.
·
fieuq