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T A I
TAILLEROLLE,
r.
f. (
Soiri~ .)
inf\rurnent pour
couper le oc, J des velours , coupé>
&
frifés.
La
tai//ero/1~
o'eft aucre chofe qu'un
f~r
piar de
3
pouces de long,
&
uo pouce
&
demi de large, il a une
pet•ce échancrure
a
un bouc, Jaquel le forme une Jan–
cene qoi entré dans la Cdnnelure du fer
&
qui ferc
a
couper le poil do velours.
TAI LLETTE, f. f. (
Ardoiji~n .
J
petire
~fpece
d'ar–
doifc qu1 fe coupe dans
le~
cJrrlere• d' Anjou.
TAILLEVAS ,
r.
m. (
La11g. g1ul.)
c'écoir une ef–
pece de bouclier différenc de la carge,' en ce qu'il
écoic coOrbé des deux cócés, comme un colc ; clepuis
il
a
~cé
appellé
p11voir,
felon Fauchec.
( D.
J.)
TAILLEVENT,
C
m.
(
Ornit!Jalag. )
oifeau mariri–
me, qu'on erouve en revenanc de 1'Amérique en
E~rope; je dis '"
uwnant,
paree qu'on prend rouce
beaucoup pi u au nord en revena
m,
qu'en allant . Cer
oifeau eft gros comme un pigeon;
iJ
a
le vol de l'hi–
rondelle
&
r:f'e la
m ~r
de forc pres, fans douce que
c'dl pour
y
chercher piicure, foic de
quelque~
pems
poi!l'on~
o
u
de
qu~lques
infetles qui volene fur l'eau.
Le•
taillevmt•
fonr coujours
chns
un mouvemenc ra–
pide,
&
fans interrupcion ; ils
oc
perchenc ni jour, ni
nu ir fur les vai!I'eaux; comme on en voir
a
des cenrai–
n es de lieues de cerre, il
y
a grande apparence, qu'ils
íonc leur féjour fur lamer
m~me,
&
qu'ils le repo–
fent fur la lame quand
tls
fonr las: ce qui forrifie cee–
te
opinion, c' eft qu'ils onc les jamhes cources,
&
les
piés comme ceux d'une oie .
(D.
J
)
TAlLLEUR, f. m.
(Gram. )
celui qui caille.
Voy.
T
AIL I
E
&
T.'\I LLER.
TAILLEUR·GilAVEUI\ SUR MÉTA L,
(Cor{ls tlejllrllll·
ti~ .)
on le die des maleres d'une des
communaur~s
des
Ares
&
Méciers de la ville de París,
~
qui il appar–
tienc exclulivcmeur
a
rous aucres de
grav.erfur l'or.
l'argenc, le cuivre, le léton, le fer, l'acier
&
l'écain,
des fceaux, cachees. •.
poin~ons,
armoiries, chiffres,
&c.
foi c en rreux, lote en relief.
( D .
J .
J
TAILLEUR o'JHBITS , eft celui qui t:tille, l'OUd,
fa ir
&
veud des habm.
Les
malcres-marchands
taill~uu,
&
les
marchnnd~
¡¡ourpoincicrs formoient autrefois deux communaucés
f~pan~es,
qui furenr réunies, en
H'>)) ,
fous le nom
de malrres-marchands taillmn·pourpoinriers
J
&
il
fue dre!lé
do
nou veaux 1\arurs, qui ayant été approu–
vés par les lieucenant civil
&
procureur du roí au
ChSreler, le
u
M3i
J66o,
furen r coufirmés par ler–
rres-pnrences,
&
epreginrés au parlemenc les
m~
mes
mois
&
nn.
es flnrucs ordonnent qu'il fera él u cous les ans
cleux
jur~s,
malrres
&
gardes de ladire communauté
pour la régir, avec deux anoiens qui rellene en charge.
IJs défendent
a
[OUS marchand fripiers, drapiers,
&c.
qui ne leronc point re!lus
tailltiiN,
de faire ni
vcodre aucuas habies d'écolre neuve , ni de fason
neuve .
lis tixl'nt le
-cems
d'apprenrill:1ge
a
crois ans, dé–
fendenr de recevoir un apprenci
a
la malrrife, s'il
n'n rravaillé ourre cela rrois 3Utre; années chez les
maleres,
&
orclonncnc
qu~
l'af'piranr fera chef-d'reu–
n e.
Ces
flJcucs conciennenr en tour creme arricles,
done la piOparr ('Oncernenr la difcipline
&
la
police
de
c~rce
communnuré .
T AILLEUR
DE LIMES ,
(
TaillallnÍ~n.)
ce font les
m!m~s
que parm1 les mairrcs
c•llllndi~rs
de. la COf!l–
munJuté de París; on les nomme
unlla11d¡ep vni–
Jü n .
lis ont le nom de
tailleurs
ti~
lil!u.t ,
paree qu'
encr'aucres ouvrages ils raillenr
&
coupenr les limes
d'acier de diverfes hnchures avanr que de les trem–
per . O o les appcllc
vrillitrs,
p•rce que les vrilles,
pecics ourils de menJiiliers , foor du nombre de ceux
q'u'ils fnbriquenc.
(D .
J.
J
TAILL!:Ull DE IJERRE,
(Coup~des
piuru . )
c'eft
l'ouvner qui travad le
a
tadler la pierre. d fe fert pour
cette fin de plulieurs oucils, qui fonr
1°.
un reflu
Q\1
ma!le de fer marquée
A
dans la
P/. 111.
.fi.t.
2R.
fes
deux excrémirés onr chacune un redent pour que l'ou–
til air plus de prife fur la pierre, lur les bord de la–
quelle on frappe poar en faire fa urer des éclafs; le
plan du
m~me
oatil eft en
11 .
B ,
Laye ou ma rreau brécelé, qui a du cOte! érroir
un
crancha nt uní,
&
de l'aucre un rranchanr denté,
qui fa ir des fillons; fon plan eft en
b .
e,
Cifeau
a
cifeler,
il
y en
a
de plufieurs graq–
deurs .
D ,
Maillec pour poufler le cilenu .
6,
M ·trreau
a
deux poinces pour
la
píen-e dure;
Tlmt XP.
T A I
lorfqu'il eft un peu plus long , on l'appelle
pío
el•~
¡
fon plan eft e1¡
~ .
F,
Riffiard brécelé pour la pierre cendre .
G ,
Crochet.
H ,
Rip~.
! ,
Compas
a
fau!I'e équerre.
Voyez
COMPAS D'AP•
PAREI LLlUR .
1AI LLEU& CÉNh AL
DE S
llONNOJI<, (
Monn. )
c'efl celul
a
quJ il appnrcient feu l de graver
&
raliler
les poinsons
&
matrices fur lefquelles les
tailleurs
parriculiers frappenc
&
graven! leJ quarrés qui doi ·–
vent fervir
il
la fabrique des cf¡>ece' dans les hOccls
des monnoies, ou, luivanc leur office, ils font ac–
tachés.
Boizard .
( D.
J. )
TAILLEUR DE SEL, (
Sa/ine.)
011
nomme ainfi
a
Bordeaux ,
&
dans rouce la direélion , des commis
prépoles
a
la mefure
&
vifice des fels qui
y
arrivenr.
Sqvary .
( D.
J.)
T AJLLfUR , (
]e11x
IÍH
h11zard.
)
c'eft au pharaon,
lanfquener ,
&c.
cel ui qui tiene les carees
&
les parisl
que les ponres propolenc (ur chacune,
&
qui les re•
tourne deux-a-deux, ce qui s'appelle une
taílle .
TAILLIS,
r.
m.
{ Ea11x
&
Forlu . )
bois que l'on
mee en coupe réglée, 1lrdinairemenr de oeuf en neuf
ans; on le dit par oppolicion
a
bois de furaye.
Ricbt–
ltt .
( D.
J. )
TAILLOlR,
f.
m. (
Archit.
J
c'eft la partie fupé-·
rieure d'un chapiceau; elle eft
~inli
nommée, paree
qu'elle re[emble ame aUienes de bois qui ancienne–
menr avoient cecee forme . On l'appelle aufli
11baqt11,
parciculieremenc quand elle
en
échancr~.:
fur fes
faces .
TArLLON, f.
m. (
Gram,
&
JMrifomd.
J
étoir une
nouvelle raille ou augmencacion de
t~ille
qui fu e éca–
blie par Henri
11.
en
IH9·
pour l'enrrerenemenc,
vivres
~ m~nitions
de la gendarmerie . Ce
tailfo11
montoir au tiers de la raíl le principale; mais il a de–
puis écé abolí
&
confondu avec le pié de raille.
Voy.
TAI LLE.
(Al
TAILLURE ,
f.
f.
ltrm~
de Brodtur ;
ce
mor fe dit
quand un
f.:
ferr de diverfes pieces couchées de farin,
de velours,
de
drap d'or
&
d'argenc, qui s'appliquent
oomm~
des
pieces de rapporr l'ur l'ouvrage,
&
qui
s'élevenc quelquefois en relief . Onl'appelle plus com–
munémenr
brodui~ d~
•·apport .
T AIN, f. m. (
Miroit~rit . )
feuille ou lame d'écain
forr mioce, qu'oq applique derricre la glace d'un
miroir, pour
y
fi~er
la repréfemation des objers.
(D.
J. )
TA I1
E, (
Géog. mad.)
bourg
~
marohé de l'Eco!le
fepcenrrionale , dans la
pref~u'ile
de Croma rey, pro•
che le golfe de
D
Jrnock,
a
quaranre-cinq licues
a
u
nord-ouefl d' Edimbourg.
Long.
1~. ~.
/atit.
~7·
48,
(D . ] .)
TAi t FU,
(
G(og. mod. )
écat d' Afie vers la Chine;
il forme
Qll~ elj>ec~
de peeít ··qyaume
a
dix journées
de Oonle. Samfon croir que o'efl le p3ys que Pco–
lom~e
nomme
A/pachara .
( D .
J. )
TAIN ' ,
(Marme. )
voy~z
TJNS .
TAIPARA ,
f.
m.
(
Hí/1. 11at. Zoolog.)
nom d'une
efp~ce
de perroquer du llrélil.
11
efl de 13 groflt:ur
d'une alouette; Ion plumage efl d'un jaune cirron;
fa queue efl courre,
&
ne s'l!cend pas au-dela du bout
des ailes ; fes jambes fom grifes; !bn bee eft rouge.
avec une perite rache en demi-cercle de: la
m~me
cou–
leur pres de la rEte ; il fai c fon nid fu r les arbres de&
lieux déferts, ou fe crouvenc
l e~
fnurrnis.
( D.
:J.
J
TAIRE,
v.
aél.
&
neuc. (
Grarn.)
c'eft
~arder
le
lilenct', renfermer au-dedans de foi, ne communi–
quer
a
perfonne . On die
taire
uo fecrec ; fe
taír~
fur
une affaire; faire
taír~
un imperrinenc.
11
en
des oc.
calions ou il efl bien difficile de fe
tairto,
quoiqu'il foit
rrus-dangcreux de parler . Si
Oll
oe parloir-
qu~
quan<i
on cft alJez, inllruir pour dire la vériré, oa fe
tairoÍI
fuuvent: on fe
tairoít
bien fouvenr encore, li on fe
refpeéloir afl'ez pour ne dire que des chofes qui va.
lullenc la peine d'erre
écouc~es
d'un homme de feus.
C'efl mentir quelquefois que de fe
14.in.On a fait
¡aire
le canon de l'ennemi. Les ''enes fe fonc
tlls .
Le&
lois fe
t•ifmt
a
u milieu des
armes,
cela n'eft que crop
vrai. La rerre fe
tut
en fa
pr~fence.
TAIS ON,
( Zoo/og. )
en 'iarin
eaxur ,
mtli•,
en an–
glois
tbt barl.:u,
animJI
a
quarre piés qui rient
da
chien, du cochon
&
da ren3rd; nous le connoi!I'ons
communémenr en fransois fous le non1 de blaireau,
voy~z-tn
1'11rthlt . (D.
J. )
TAJU
A,
L.'\, (
Gfog. 111od. )
riviere d'Eftngne,
dans la nouvelle Caftille, elle prend fa fource
a
qu.el-.
Zzzz
qu~