![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0716.jpg)
TAG
dent,
&
baigot Tolcde:
de-l~
il
p~ff:e ~ ~lmaraz
&
a
Aleantara
daos ' I'Etlrao>adoure d'Efpagne, d'Ott en–
tranr
d~ns'
I'Etlramadour!! de Portugal, il lave San–
taren
&
va former un petit gol fe d'une lieue de lar–
geur 'qui ferr
d~
J>Ort
a
Lislionne¡
&
deux lieues au–
iieflo~s
i1
fe
décharg~
daQs I'Océan atlantique. La
marée monte
~
Lisbonne
ordin~irement dou~e
piés
~
pie,
&
plu s de dix lieues en avant vers fa l.ource.
¡...e
Ca 'moens, daos fa
(-tlji¡¡dt,
apotlrophe a1nfi les
nymphes du
Tage .
.,
~ymphes ,
dit-il, fi ¡amais
v~us
, m'avez infpiré des fans doux
&
roucpans, fi
J'
ai
,, chanté les bords de votre aimable fleuve, don–
" nez- moi aujourd'hui des accens liers
&
hardis!
, Q•J'ils aient la force
&
1J
clareé de vorre cours !
,. Qu'ils foient
p~rs
comme vos andes,
&
que dé-
1,
furmais le dieu des vers
préfer~ VQ~
!:9UX
¡1
celles
1 ,
de
la fontaine facrée .,1
Cette :rpotlrophe etl charmante, quoiqu' elle ne
renferme r eine le b'au contrafle qui fe trouve ddns
·cdle de O¿nham
a
la T amife, comme le leéleur en
pourra ju'lter en li fa nt le
rn~t
T AMISE.
( D.
J. )
TAGEltA, f. f. (
Hif!.
nnt.
Bota/l. rxot.)
cette
plante crolt aux lndes orientales ddns les lieux fa–
blonneux'
&
s'éleve
a
la
haut~qr
de trois ot¡'quatre
piés. SJ l'acine efl fibreu l'e
&
noirarre; fes riges font
roMdes, ligneufes
&
verres. Ses feqille$ ' vieMent
par paires fur des
p¿dicul~s
courrs; ell¡!s font d'un
"erd-p~ le,
lifles, larges, oblongues, émoullées par
b
pointe,
&
cannelées vers la queue, Ses fleurs ont
la coukur
&
la figure de celles du faphora . Cene
plante efl le
fi/11!
jjJIIrÍf!
Ma(abari;f! .
{D.
J.)
TAGÉS,
f.
m.
( Mytholog¡e . )
demi - dieu troul¡é
endormi fous une moúe de rerre,
~
reyeillé par
un laboureur avec le foc d'une charrue . On lui ar–
tribue d'avoir porté l'art de la divination en
Etr¡~rie;
c'efl-1~
qu'Ovide le fait naltre de la rerre . D'aurres
pactes nous le qonnent pour le tils du Gé
0
ie,
&
pe–
tit lils de .ll!piter . C'étoit un homme obfcur , ·mais
qui fe rencfit
cél~bre,
en enfeignant aux 'Erruriens
l'art des arufpices qui lit forrune
a
Rome,
&
im–
mortalila le nom de l'inventeur; d'ou viene que Lu·
c¡~in
dic.:
·
•
Puiffi l'art
d~
l'ages
ltr~
1111
art
&apti~u>t ,
~t
¡ouu ma
jri~tl&e
1111 ji11¡ge jpf&icgx :
(D.
J.)
TAGETES,
f.
m.
(Botan. )
Tournefort diftinguf
dix efpeées de ce genre de plante , nommée par les
A~~loii
.
tbe áftic'!1 marygolá ;
&
p~r '
les
Fran~ois
trlltt
t d'mde.
L'elpece la plus grande
a
fleur dou–
bl~ ,
:
nci.mn\ée
rug etu maxi,ur, rtf(ui
,fi~ri
m1ximo ;
muJt¡p/u ato
1
J.
R.
H.
488.
' poufle
a
la hauteur d'en–
virou trois pi.!s une rige menue , nouée ; raineufe,
rempl ie de moelle blanche, Ses feuilles font fembla–
J¡Ies, en quelque maniere,
a
.:elles de' la' ranelie,
oblqngues ,
1
pointues,
dencel~es
en leurs bords,
ver–
tes, rangées plulieurs fur une c6re rerminée par une
feule feui lle, d'une odeur qui ll'.eft pas bien agréa–
\>le ; fes· Reurs naiCfeut fe ules' fur chaque fommer de
la rige
~
des branches ,
bell~s,
radiées, rondes,
&
<¡uelquefbis groCfes comme le poing, compofées d'un
tmas de fl eurons de couleur jaune dorée, fourenus
fur un cal ice ol;¡)ong' ou formé
en
tuyau denrelé par
le hau t . Quand cene fleur efl combée, illui 'fuccede
des fernences longues, anguleufes, no(res, conte–
nues daus le calice .
·
·
Cen e 'plante ·nous vient de Catalogne . Q,uelques
auteurs la recommandent dans la fupprellion des re–
gles
&
de$ urines , tandis que d'autres P.rérendent que
c'efl une' pl ante dangcreufe, ainfi que' toutes les ef–
peces d'q:ill ers-d'lnde ,
ll
eft vrailfemblable que lé
tagett~
efl 'dd noml?re de
ces
plantes qui for¡t vené–
neufes
~ans
un ppys
&
fa lutaíres daos un aurre . On
~eur
done négliger celle-ci
'd~ns
le n8rre; -puifque
J.?;>doné'e préteng avoir éP.I'Dtn<é, par plufieurs
exp~Tiences, qu'elle devoít
~tre
mife au nombre des plan–
tes .noiliqles; mais il efl cerrain qu'e'ile flit un des
orneme!ls de nos jardi11s par la beaur4
d.e
fes
ll~urs ;
.;loor
c~pendaor
l'odeur eft
danúr~ufe.
Miller vous
en
en feu~ner~
la
culni're.
{D.
J. )
"
·
'
T~r;GAL,
Ql(
TEGGAL, (
Gíog-. mod.
l
vi
!le des
Jodes , daos l'ile de 'jáva, fur la eMe feptentriona–
le,
ver~
le milieu·de l'lle; entre ]apara au levant,
&
Tflénbon au couohant. On y ·voit ile valles' cam–
pagnes de ris,
&
les Hollandois y onc un ·
{ore,
qui
porte !e nom de
!aua!:
f~:u
midi.
~e ~~t~e ville~
e(l
,
·T AG
un volean, appellé par les me!mes Hollandois,
Btrl.
Tagga'l . ( D .
J.
J
'fAGHMOND, (
Géog. mod. )
petite ville d' Ir–
lande , dans la province de Leiníl:er , au comté de
Wexford
il
fept mi!les
~
l'orienr de Wexford. lllle
envoyc
de~x
députés au parlement de Dublin,
Long.
¡¡,
16.
/¡¡tÍt.
S~·
10. (
/) .
J. )
TAGIOUAH,
(Géog. mod.)
ville du pays
d~s
Ne"'res, qui confine
a
ta purrie
occident~le
de la
Nubie. Cette ville donne fon nom
a
une province,
d ot les peupies font appellés
Tagiouinr,
gens qui
ne font attachés
a
aucune reli¡¡ioo, c'ell-il-dire, qui
ne font ni juifs, ni chrétiens, 111 mufulmans .
{ D.
J .)
TAGLlACOZZO, (
Géo%· mod. )
perite ville d' l–
ralie, au royaume eje Naples, cjans
1'
Abruzze ulré–
rieure,
a
huir mil les au couchant du lac Célano,
avec ti¡re de duché.
Qu~)¡¡ues g~ograp)les
ont
avan–
cé qp'elle
-a
été b.rie
a
es ,ruines de
1'
aocietine Car
féoli; mais ourre que l'identité de lieu ne s' y rap–
porre poinr, les
refle~
de GFféoli fe voyoient .en–
care dans le dernier fiecle daos une plaine q i en
conferva le nom,
&
qo'on appelle
pi.;no 4i Carflli,
oii eflun
bour~
nommé
Car(oli.
'
.Arg~li
(
André J ,
né
a
Tagliaa ozzo
fur la
fin
du
feizi eme fiecle, publ ia
en
Médecine
&
en AflrQIIO–
mie quelques quvrages
l~tins ,
qui lui
yalur~nt
l,a chai–
re de P.udoue, avec
le ¡itre de chevalier de
faint
Mlrc .
11
mourur ver. l'an
161).
f
D.
J )
·
' TAGOI,.AND,o\
lt~ .
( Géog. mod. )
lle d'Afie,
dans JIArchipel des Moluques.
t::lle a fi x licues de
tour, u11e bonne riviére , deux ports
&
un volean ,
qui
n'emp~che
point qu'elle ne foit ferrile
en
pa l–
miers de! coco', en ris, en fagou
&
en f•u irs . {
D.J.
)
TAGQMAGO
ILE , (
Géog. mod. )
petice lle prcf–
que ronde de la nier lyUdi terra'née , pres du cap le
plus oriental de l'lle d'Yvica .
(D.
J . )'
'
TAGONJUS , (Géog.
tmt. )
riviére d'Efpagne,
~ont
Plutdrque ¡nrle' JdOS la'
vie
de Sertortus . C'efi
aujdqrd'hui 1'
Hénarér,
feIon Amh. Morales. Les erar
du.:leurs de Plu tarq¡¡e rendent
Tat.oniur
par le rage.
(
D
:¡.
l
.
.
1'A
G
R
U
M, (
Géo¡
(ll/&.)
nom que Yarron,
r~i
rufli&.
1. JI.
&.
'V:
donne
~
un cap de la Lufirpnte,
~pe_ellé
3JDUrd'hu 1
moJitr
d1
fintra.
(
D.
J.
)
·
· , TAGUMADERT,
( G(ol(. mod)
ville d'Afrique,
a¡¡~
c!'rars du royaume de Nhroc, daos le royaume
de T af:let, proche la riviere de Oras, avec un
~hlr
teau fur une n¡qnragne, ou on cient garnifon. Les
enyiron de' cerre vilJe fone
fe~riles
en blé, en orgc,:
&
en dmes . (
D.
J
)
·
·
·
. T AGUZGALPA . (
c ;og
-
mod.
l
Wafer écric
Té–
gazigalpa;
province 'de t'An¡érique·
fept~r¡tr'onale,
aaus la nouv,elle Efpagne; c'efl un
pe~it
pays au,;
¡:onfins de quaeimala
&
de Nigaragua; ·
!lntre
la ri–
vlere
d~
Yairepa
&
celle de 'Déf:iguddéro
(D.
J.
J
· TAHABERG, (
Géog. mo¡/. )
' monrágñe de Suede,
daos la' province de Smalaud . Elle efl tres'-haute,
&
peut-etre la montagne du monde ol)
il
fe' rrouve le
plas de 'fer.
(D.
J .)'
·
.
· TAHNAH,
ou
TAHANAH,
(G;og. mod. )
ville
du Zjnguebar ,' au
piy~
des Calfres .
Elle
efl fur
la
cl\re de Sofa la
1
c'eft· -~-dire,
fur le rivage de
1'0
7
c~an
éthio'piq11 e .
(D.
1.)
·
' TAijON
Voyez
TAo'N .
TAJACU,
1:
m.
(Hi/f.
nat. Zoolog. )
animal qua–
di'upede', auquel on
a
donné le nom de
flnglier
~u
Mé~iqile:
en . elfet,
il
a beaticoup de reCfemblance
att fanglier
&
au cochon par la figure du corps, de
la
t~te ;
&
ni~me
du
groin.
11 a
le pié fourchn;
il
e!l
cou vert de piquans.
c¡4i onr
plu de rapport aux pi–
quans 'du héri!fon, qu'aux
('oj¡~s
du fanglier
&
du co–
chon,
&
qui ' fonr eo partie blanches' ou ' fauv es,
~
en partí
e
naires ·ou brunes .
11
y a au:dellus de
la
~roppe·
un orífice qul commui1ique · au centre d'une
gro(fe'glaode; 'il
en
forr tine 'liqueur qui a une odeur
tres-defagréable
&
tres-forre: on l'a com arée
il
··e11c;
du mufe ; c'efl pourquoi on a donné
a
u
tajacu
le norn
-de- pQ.Tmr mofib{[!l'llr .
·
'
·
' TRAJ AMEN fO ',
LE ,
(
Glog.
mod. )
en lacio
Ti–
lllvetJtllln majur';
riviere d'lral•e dan
le Frionl. E11e
prenü la fo urce daos la pailtie orientdle du pays
qu
on
3ppelle
C1rg11a
,'
arrofe plufieurs'b<>urgs, re_soic dans
fon fein (juelques
rivi~res,
&
va fe jerrer daos )a
gqlf~
de Venife
1
ou elle forme
ii
fon emouucure un pecit
porr qui prend fon nom .
TAJAOBA, ·
r.
m. (
Hifl.. nat. Botan. )
planee d11
Dr~lil
qui a beaucoup de rellemblance avec les
chou~,
mais
a
qui
l'on
mribue
une
venu purgaeiY4: .
··
.
TA~