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TAC
puilre ag-ir olfenfivemene concr-e l'ennemi,
~
cela,
en conlervanc coujours la folidicé néce!laire pour une
aélion vigoureufe,
~
pour foucenir le choc oil l'im–
pécuofité de l'ennemi.
De ce
prin~ipe,
done
il
ell: dil!icile de ne pas con–
venir,
il
s'enluic qu'une eroupe formée
f~r
une crup
grande
ép~i !leur,
comme par
e~empl e,
fur
fei~e
rangs, ainfi que l'écoie Id
phalan~e
des Grec:s, n'au–
roic pas la moieié .des homrnes oone elle feroi ccom–
pofée , en écae d'olfenfer
l'ennerni,
~
qu'un eorps
rangt! auf!i fur cres-pcu de profondeur , eornme deuJC
ou erais
r~n¡rs,
n'auroje aucune folidicé dans
te
choc .
Comme
il
eQ eles pqij cions ol¡ les troupes ne peu–
ver¡t fe joiodre pour
comba~cre
la hayonnette au bouc
du fufil,
~
qlle la trap grande luuceur de la trou.
pe n'ell: pas favora ble
~
une atlion otl
il
ne s'agit
que ele tirer , on voic par-la qu'il ell: néc¡;!laire de
changer la formacion des eroupes, fllivanc la ma11iere
done
ell~s
doivenc eambatcre.
Uans les aé\ions de feu , les croupes peuvene
~tre
fur erais 011 quacre rangs,
~
dans les aurr·es fur lix
Oll hui
e.
1/oyez.
fur ce fu jee les
(lélnell>
((e fqfliqt¡e
1
p.
10 •
H ·
&
14·
~ous 'linir~ns
cec arcicle, en
o~fervanc
que les Ro–
maros· perf'eélrannerent leur
tnfllqu~
er1 prenant <les
OatiOns
qu'~lles
a.voien[
a
combaccre COUt ce qui feur
paroilfoit
m~ill~ur
<¡ue ce qu'i ls pratiquoient. C'ell
le véritabl_e moyen .
d'~rriver
a
la perfHlion, pourvu
<1U~
l'on laot'¡e
drllrn~uer
les
chof~s
elfentielles de
celles qni font indift<'renees, ou qui ne convienr¡enc
point all caraé\ere de la
na~ion .
Par exemple, on
pré end qu'an
~
rore en Prance de vouloir imi¡er
nas_ vo ifi ns dans l'u fa!<e qu'ils _fonc ele
la moufque–
terre ,
-~arce
'1""
~o11r
(6ur
_e/11)1?11~
4
cet
égard
une
prop~tete
r¡t¡ /Ü
n
ont
pcut-~tre
Cl/111/emJtm¡t
que P4r –
'fe
1"
tlr
l¡e
pewvent
par
avqrr
le•
naerc¡ .
., (.:on 11'enrend parler, die l'auceur du ¡raité ma–
" nu fcr-i t de
l'ejfai
d~
In
l~giof!,
que de cette el'p.cce
, d'imitaion , qur ell: pernjcieul'e en ce qu'elle 'ré–
" pugne au cardétere narional , Les Prurf¡e'l', les Al-
1,
lema11d' fon t d es mQdeles trap
fcrupuleuf~n1cnt
,, décaillés. Q n pouOe
jufqu'~ l'exe~s
de la véoéra rion
•• qu'on
a
pour
l~urs
ufages' meme les plus indilfé–
"
r~ns,
11
eft
tr~s-raifonnabl e f~ns
doure de c{\ere{\er
1 ,
~
aoc¡uér-ir tes bortr¡es qual!rés done i!s fon; pour
vus , mars
fa ns renonecr .
~
celles que l'an
a,
ou
,,
gu~
l'an peut avo•r fupencures · a
~ux .
i l'on vcut
'-' imiter, que
e~
foit
d~ns
les chafes de príncipe,
&
,, QQn
d'qf~ge
<%
<le dét.lil
(a) ,
Par exemple, penf'e–
"
r- on
~
la <lifcipline
1
il fa uechere{\er
~en
i11¡roduire
,; une éqQivalente :\ celle des écrang:ers, n1ais con –
"
forme ·au génie de la natiQ'I.
{micons-l~s par~icu'' lieremcne da11s
lla~cention
qu 'ils onc euo
~
no pas
, 1 oOUS
imiter ,
6¡
a
fai re choix
av~C
dífcernemcnt
, d'une qill:ip,line
~
d'u11 genre de
comb~c
alrorci
!'
a
~~4~
génie
6¡
a
l~llr
caraé\ere .
11
rél'ultera alors
., de oette i
micacion l'elfec préeifémene
conc~~irc ~
l'aé\ioo de
l.escopier
ddn~ le~
qécai ls, Car nous
,, prer,dri
0
ns
d'a,qfli
qonnes mefures pour meerre
f10.–
" ere vivacicé daos ta uc io.n
avan~ag:e ,
qu'ils en pren–
.,, nene
1~our
rirer pa,rci de leur fiea111e
&
de leur <lo–
" cilicé , Soyons comme les. gens de génie, qui
avec
;, un C3raélere
6¡
uf\!'
fa~on
<le r>enfer qu i leur ell:
;, pro.rre
~
ne qé<Jaiguenc poinG d'ajou¡er
a
leurs qna-
fi~é~ ~c;ll es
qu'ils
apper~oivenc d~ns
les
aucr~s,
" n1a,is qui fe les approprienc li b.ien. qu'il s. ne ronr
,
jamais les co pies ni l'écho de qu¡ que ce
fo.it.
11
,
fa
u~
ele
l'inllruéliOQ
&
d~s
modeles f.!ns
qouce ,
' ,
m~is j~m~is
l'imitario"
fquputeuf~
ne
doit
p~ller
,
en pnncr pes.
(4)
Q'\ po'lrroit dire
fu~-
ce
fuje~
comll\e
~'"!•.~.(
dan,s
les,
( eiJ.!m!'
[4va~te1
de
M.9\\e¡e
i
~uan4
fu• une per[D!lnt •n
~~e;rn.l
f• rétler,
C'eft, par lu
bea~x cóté~
qu.'·ll'faut
¡~i
reffimbler;
1!:'
ce u'efl po;nt du
tOMt
lt~
prVJdrd
pou.r model11 ,
M'!
f«~r !
i"'
tl•
tD•.fl•t
ce'
1~ <r~•h•c
comm_e
!!IÍI •
(1)
Se~-ce ~ne
rende
qne..d.e
di
re
q~olquc.
choJe.
f'ur. cer
utl~l.d.,
eomme
ñ
la
C~tlliq".t.
n•érol\_
pri{entement dan• tottte
(a
perfel\ion
p
J¡rfurer fe.- coup• le mieu:r
~~'il
el\. poJI\
bJe. 'a,i.ant
coqjo.o u
i1~
Je
!yllC:me de ceue (cience,
il
ne le doit
pat
mo.in.•,
~t¡;.e
de. le• t!viter'.
N
e
{eroit-il pat mieax
&
phu
utile
de f.ai
reme~'c.
de
fP.ncla
pre–
l!ic¡~ ~le pa~
l"l",
appu~~·
(ur
1~
coade
po~r
r_i¡
cr;: ~ue
~~
Ce¡.
TAC
701
, 11
fqr un tems oil norrll infanrerie (ormée par fes
guerres d'ltalie, fous
Fran~ois
l
fue alrujecrie
a
Ull
;; bel ordre
~
i
une belle
drtcipli~e
par le maréchal
de Brilla
e;
mais elle perdit bicnroc rous ces avan–
;; uges
p~r
le défordre
~
la ticenee des guerres
ci.
,
viles .
.
..
, L'hill:oire de France , depuis . Henri
U.
1ufqu'a
, H eori
IV.
o'expofe que de pwees gue:res do.: l?ar–
"
tis
<%
des combats fa ns ordre; les batal lles ét•lreue
, des efcarmouches
général~s.
Cela
le prariquuie
,
ainti fa uce de bonne infancerie . La ce(f'Jtiun des
croubles nous fit ouvrir les ycux iur na rre barba–
"
rie ; mais les matieres militaires ¿roit pervercies ,
, a u plucor perdues. Pour les
recouvrer il
falloie
, des modeles . [,es prince MJurice de
N~ !la~
_éclai.
roit alors cauce I' E;urope par l'ordre
&
la drlcrp!r_ne
qu'il établ ifloir
cl'!e~
les H ollaudois. On courur
a
cecee lumiere; on fe formJ , on s'inll:ruifit fous fes
., yeux
~
fon écolc
¡
mais l'on n'imica rien fervi le–
ment . On prit le far¡el des connoi!lances qu'il en–
feigno ic par fa prariqlle,
&
l'on en tic l'appl ica cioo
,, relativemeot
a\l
génie de la narion .
, Les gra nds príncipe¡ font uoiv<;rfels;
il
n'y a
, que la
r.~on
de les appliquer qlli ne
p~ur l'~rre.
,. On étJblr t alors le mélang<: de¡ armes
&
des forces;
, on fixa le nombre qes hommes du bal,illon ,
&
les
corp~
furene armés des
dilférenr~s arme~
qui fe pril–
" eoienr un mu¡uel feoours. On vir faus le1
m~rnes
,, elrapeaux des
enf~ns
perdus
1
d~s moufquet~ircs ,
des piques, des hallebardes
~
des rondaches. Les
exercices qui nous re11eoc
de
ce
rem1-l~
annonccnt
des
prineipes de
lumi~re
&
dQ
m~cho<le d~11s
l'i nf–
cruélion , rnais ils q'iqdiquenr poi nt l'abandon de
l'efpece de
comb~c
qlli nous étoit avanrageux :
au
, <;oocraire, fa ns imicc:r pr6cift!men¡ les
Holl~n<lois ,
qous
profic~mes d~s
lumieres dn prince N¡aurice ,
conformément
a
nocre géni(;'
~
n0\1S
!ilrpafT~mes
, 1
bienc6c na rre
ntodel~
.
,. C'ell: ainti que l'oo peur
~
que l'on <loir lrt¡irer,
,,
f~ns
s'accacher
a
u~
m¿chod,•s r>arcicu liere¡ .
C~r
,. quelc¡ue bonnes '!.u'elles pu i!lenr
~ere c{\~z
tes é¡ran•
,, gers, il fauc coulours pcnf'er que puifqu•elles lcllr
,, fanc
habi~u~lles
&
dornina
0
re<, elles fon9
~nalo" gues
a
leur caraétere. Car le caraélere nacional
10
ne peue {e communiquer;
ii
n¡:
s'imi¡e poinr; c'e(l ,
1 ;
s'il
~Q h~ureu~
, le
(e~l
avanrage q'une pacían fur
, 1
u11e au tre
e¡
u~
l'epr¡emi n<; puille pas s'apprapricr;,
mais qn:tnd on
y
renqnce Par principe,
&
qu'or1,, fe dépuuille de Ion nacurel pour imirer , 011
flr.itp~r n'e~re
ni
lo i ni les aurres,
&
l'on fe crouv
c for~,.
au-<le!lo~s
<le
ceu~
qu'on a voulll imi cer .
,, J e ne da ure pas c:¡ue
l e~ écr~ngen
ne voienc
,,
~vec
plaífir que nous
110\lS
fornmes privés volon•
,
tairemcnc. de l'a vantage
Je
nocre
viva~i¡~ d~ns
le;
chac qu'ils Qot coujqurs re<loucé e11 qous,
~ qu 'i~
on~ ch~rché ~
éluder par-ce .qu'ils n'onc pas cnJ
,
pouvair
y
réfltlcr,
6¡
eqcoro; mains l'imiter . Cecee
,, imi¡arion éroic hors de leur
o~ra ~erq
elle \eur
a
,. paru impracicable ; ils le foqt !'ervi de leur prapre
,, ver¡u.
&
ils re foqe procuró des
avar¡¡ag~s
<lan•
un aurre gen r·e
1
en fe f'J il':lnt lln pr incipe conll:a nt
de re
dé~oycr auran~
qu'rls
~~ p~uven~
a
l'í wpé•
, 1
euoflcé de no,cre cl1oe.
,; {1
faur chercher'
f~ns
doute
~
fe
rendre propro
:\u ¡:enre de combar auquel ils nous
fo.rc~n~
11)
plus
,. fouvenc; mais il el\ nécd\3 ir<; e11 m
4n1ec~ms
de
,. s'appliquer
it
ernployer cecee forct,' qu.'ils
redoll–
" te-nt en no,us,
&
done
il~ r~ous 3llPr~'l'l~l'lt 1~
va.
,
let¡r
p~~
t•accention qu'ils onc
~
l'évirer .
•
· ,. ll
ell done
nécen~i¡e <¡U ~
no,rre orclre habiruel
, n'air
p.ascew:}
reu<lan~e
uniquen1en.c def\inée
~
la
,; mouf
quererie,
&
~ 1~
dell:rué\iou de rouce
~utr«l
,
force. C'ell: pourqqoi il fam (ixer
de~
prínci pes
&
,, un o.rdre
éga l e mcn~
di(\anr de
l'·~car
<J.e
foi\>lell.e,
&
,. celui d'unc force qui r¡'ctl propr-o
qu·~
cercai nei
,.
eirco'!fl~rwes,
ou
<¡<ti
e{\
employé
~ll·<tel~
d,e
la,
,. nécefhcé ,, . (
Q l (
t
J
· TAQG¡ ES, (
tertJIC
dt;o
t'l!lfl.~ÍoiZ.
)
110.111
qu'on donne
aux habirans des villes de la
Tranlo~ane,
6¡
du pays
'
d'l-
conde.
fQ,t
:~ofl\{e
&
1-l.
trojfieme
~ genou~
l
~
qqe la
premkre
rt"l:
vcrf~~
lea
3fl1lC~
fl\r
lcJ
fufih
d_l!
la
(~<;ofldC ,
flOUf•
luj
Cl\ rn,itUI
regle~
(.-a
d~cl\a{ge.
&
dc-m~na.e.
la
feconlle fur b. troifitme.f
l e
coupa o.'·iroil"nc
f'~-'
fi
cn.h,alu o,d'f_-moint \'on. {eroit pllll,l '
l'abf4
Jq
ceu~¡
de rennenu .
(O~