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S Y T

SYSTOLE,

(.

f.

en Mtdecin6 ,

e~

la contraélion

du creur d'uo animdl, pat· laquelle te fang en pou(lé

des veutricules

du creur dans

les arceres.

f7oyez

Co;uR ,

ANG ,

ARTERE,

fic.

La

.hflole

du creur en tres-bien

exptiqu~e

par Lo–

wer' qui rnontre que le creur

e~

un

v~ntable

muf–

ele ' done les libres fon t mi fes en aaion' comme ce!les

des aurres muleles, par le moyen de cerraincs bran–

ches de la huirieme paire de nerfs qui s'y dinribuenr,

&

qui tranfmerrent do cerveau

le fluide nerveux,

autremenr les efprits animaux . L'abord de ces efpdrs

fair enfler les libres mulculaires du creur,

&

ainfi les

raccourcit. En

conféqu~nce

la longueur du creur di–

minue,

(:¡

largeur ou

fQn épai(leur augmenre, la ca–

pacité des venrricules devienr moindre, les orífices

rendineux des arreres fe dilatenr , ceux

de9

veines fon t

formés par leurs valvules,

&

le fang conrenu daos les

venrricutes efl exprimé dans les orific<¡s des arceres.

lloyez

Muse

LE.

Tour cela s'appelle

.f;ftole

ou

contraflion dtzCfFIIr.

L'érat oppofé

ñ

celui· lii

te nomrne

la diaftole ,

ou

la

dilat• tiq11 dtz cu:ur. f/oyez

!JtASTOLE•

&

Po uLS .

Drake ajoore

a

l'explicarion de Lo!Ver, que les

muleles inrercqnaox

cll

le

di~ pbragme

conrribuent

a

la

ljftole,

en ouvranc au fang un pa(lage du venrri–

cufé droir du cccur au ye(ltticule gauche a-traversles

poumons , fans quoi le

f~ng

ne pourroit pafrer d'un

venrricule

a

l'aurre;

&

par ce moyen l'obnacle que

le fang conrenu dans le vemricule droit formeroir né–

ceffiliremem

a

fa copcraélion' pe fubfifle plus.

1/oyez

GoNTR.,cnQN.

Lower

& ·

Drak!!

pr~rendel)t

que la

jyftolt

e~

l'érar

naturel du creur ,

~

que

1~

dianole en íbn écar violenr.

Boerrhaave prérend au cqncraire que

la.fYftolo

e~

l'é–

rar violenr,

&

lo dia flole l'érar narore!.

SvSTOLE ,

dnns la Iloif¡e g rtqlle

&

latine,

figure ou

Jicence poérique, par laquelle d'une fyllabe

Ion~

u

e

on en

fai~

une breye, comme daos ce vers de Virgtle .

Matri louga 4ettm tu/erUIIf foftidi•

rnmfts .

SY T YLE ,

f.

f. (

4rcbitefl.

)

b~riment

oil les co,

Jon

ncs Io

n

e

placé)!s moins pres les unes des autres,

que

d.ws

les pycnonyles ; la mefure de cet efpace–

me

nr .ell

d'ordinaire de deux diamecres, ou de qua–

ere module' enrre deux fOrs. Ce mot

e~

compofé de

~~',

ave,& ,

& ..

-r&luf ,

colonn~ .

SYTAS,

( Géog.

anc.)

fleuve du PélopponnHe ,

daos la Sicyonie, ti!lon Paufanias,

liv.

II. ch.

xi¡.

S i

vous prenez , drt-i l , le chemin qui mene de Tirane

a

Sicyqne le lqng du rivage, vous verrez

a

gauche

!JO

temple de J unon, qui n'a plus ni toic ni nJrue ;

on croir que ce temple fut autrefois confa cré par

Pr:ccus

fils

d'

~bas.

Plus loin, J!O tiram vers le porr

des

'icyon i~ns,

li

vous

vou~

dérournez un peu pour

yoi r

les

~rif}9nauces

( c'en ainfi qu' oa nomme llar –

~énal

de Pelliqe ) , vous trouverez

a

la gauche,

&

prefque fur vorre chemin, un temple de Neptune.

Mais fi vops prenez le grand chemin entre les ter–

r es, vous ne ferez pas long-cems fans coroyer l'Eiif–

fon ,

&

le

~Y.tbas,

dclJX

ti

euves qui vonr tomber dans

la mer .

(V.

J .)

SY.lYGI ES,

f.

f.

pl.

(ets Ajlrollamit . )

c•en un

term~

dont on

[e

ferr égalemenr pour marquer la

_conjc¡nélion

&

l'oppolirion d'une planere avec

le

fo –

Jeil .

lloyez

COl;IJO!fCTIO!'!

&

ÜPPOSITION .

Ce

r~ro¡e

s' employe !L¡r- tour,

et~

parlant de la

lune .

On fait

d~ns

I'Anronomie phylique que la force

.qui diminue la pefanreur de la !une dans les

fYzygiu

en double de celle qui l'augmenre dans les quadra–

·tures; en for re que daos les

Jjzygiu

la pefanreur de

~~

Jur,e ell

dimir¡ué~

en

p~rtie

par

l'a~iorlli~ f(!~~il ¡

1

/

S

Y Z

&

cette partie etl la pefanreur toral

e,

comme

1

ell

a

89' 36 ;

a

u lieu que dans les quadratures

ra

pefan–

reur augmenrée efl

a

la r efanreur torale , comme

t

etl 3

17M,

73·

Voy~z QvADRATu~E.

Q unnd la lune ell

dan~

'"

jyzygin,

fes apfides font

récrogades.

ll•y•z

APS!.QE

&

LuNE .

Quand la

!Un<! efl

daos les

fYzygin,

les nceuds fe

meuvenc rres-vlre conrre l'ordr·e des fignes; <!n(uire

leur mouvement fe rallentit perir-3-peric jufqu'a ce

qu'ils parviennenr au repos, lorfque la

lune arrive

aux quadrarures .

1/oye:r.

N~un

.

Enfin, quand les nreud, arrivent aux

jjzyriu,

l'inclinaifon de Porbice eil la plus perite de tolltcs •

Ajourez que ces drflérenres inégalttés ne lorlt pas

éga les

a

chaque

.fYzy!{it,

mais toutes un peu plus

grandes dans la con¡onc!ion que

dan~

l'oppoijrion.

f/~ye:r.

PtANETE, LtrNI! ,

&c.

C'eil au célebre

M.

Newron que nous devons

l'ex~

plicarion de routes ces

inégalités que

lt:s Atlrono–

mes ont obfervées

li

long· rems, fans en pouvoir pé-;

nérrer la caufe . Ce célebre r>hrlofophe

a

fai t voir qu'

elles éroienr la futte de l'adion du fo leil fur la lune

0

&

il

a employé roure une feél ion du livre ¡>remiel."

de fes prmcipes

a

expl(quer en dérail ces di tféreme!

inégalités,

&

a

fatre vorr comment l'aélion du toleil

fur la lnne les produi[oit. 'Cetre fea ion en la onzie–

me de ce premier ltvr'e;

&

la propolirion daos

la~

quelle

il

développe les cautes des inégalirés dont

il

s'agit , en la foixan re-iixieme qui

a

un grand

nom~

bre de corollaires . Non-feulemenc

ce

graod géOme–

rre

les

a expliquées, il a donné auffi le thóyen·'de

les calculer par la rhéorie de la gravitation;

fu

calculs répondent tres-bien aux obfervations . Cee

accord a éré confirmé depuis d'une maniere plus

in~

.

dubitable par les

~éomerres

qui daos ces derniers

rems onr travaillé a la théorie de la

tune, favoir •

par

MM.

Euler, Clairant

&

moi .

f/oytz

LuNI! .

On peur dire que cerre correfpondance

&

cecre

précifion fom la pierre de touche de tour

í)'ll~me

phyfique.

Il

n'y a pas d'apparence que la rhéorie de!

courbillons cartefiens puifre jamais couduire :\ des

dérerminations auffi exaaes

&

auffi précifes; on n'e11

pourra jamais tirer que ,des explications vagues de1

pbénomeries ' que

l'on exptiqueroit aum-bien pat!

ce lecours, s'ils

é~oien~

tous dilférens

de

ce qu'ils

fopt.

(O)

,

sz

6ZASCOWA,

011

SEZACHSCHOW,

(Gior.

mod.)

petite ville de la ba(le Pologne , a

u

palJtinar de

Rn–

va , entre

V

arfovie

&

Lencici.

SZEBRZIN, (

Giog.

mod.)

petire ville de Polo,

~-'!e

dans le palarmat de kullie, fur la rive gauche dll

wicperez, au nord-ouetl de Tomarzon .

SZOPA,

(

Hijl.

mod. )

c'ef} ainfi que l'on nom–

moic en Pologne un vafle

b~riment

de bois fourenu

par des piliers. Aurrefois il éroir ouverr de rous cl}.

tés; mais aauellemenr

il

efl fermé pour.' éviter les

violences . Ce birimeot fe connruir au milieu dll

champ oil s'a flemble IJ diete de Pologne pour l'é–

leélion d' un roi ; il

e~

defliné aux fénateurs ;

&

les

OQnCes OU dépotés de la noblefre affifleat

a

leurs

dé~

libérations, donr ils rendent compre

a

leurs confli–

ruans

SZUC'lA, (

G;ograph. mod.

) les Franc;ois

difen~

Cboutza,

ville de la Prufie ¡>olon01fe au palo rina r de

Gulm, fur le bord de la Villule,

a

trois lieues de

Gulm; elle

e~

bicie en briques,

&

a été long-temJ

polrédée par les chevaliers teuroniques .

~g.

86,

l•t.

B· lS·

~D. J. ~

·

"

T